La Connexion Mentale Deux Soeurs Des

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Laconnexion mentaledeux soeursdesécrit parAllison Hazel Liévano Gómezillustré par Oscar Pintotraduit par Annick Eisele et Caroline Chung1

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Laconnexionmentale des deux soeurs3

Publié et distribué par :‘Voices of Future Generations International’Trust for Sustainable LivingHampstead Norreys, Berkshire, RG18 0TN, Royaume-UniTel : 44 (0)1635 202444Site Web : www.vofg.orgUn grand merci à René V. Steiner pour son aide avec les images et la mise en page :www.steinergraphics.com.Texte Allison Hazel Liévano Gómez 2018Illustrations Oscar Pinto 2018Traduction Annick Eisele et Caroline ChungLa collection de livres pour enfants« Les éco-inventions épiques » de Jona David (Europe / Amérique du Nord), illustré par Carol Adlam« La grande vigne verte » de Jona David (Europe / Amérique du Nord), illustré par Carol Adlam« L’arbre de l’espoir » de Kehkashan Basu (Moyen Orient), illustré par Karen Webb-Meek« Les lucioles après le typhon » de Anna Kuo (Asie), illustré par Siri Vinter« L’équipe inter-temporelle de sauvegarde des espèces » de Lautaro Real (Amérique Latine),illustré par Dan Ungureanu« La connexion mentale des deux sœurs » d’Allison Lievano-Gomez (Amérique Latine),illustré par Oscar Pinto« La ville : un pas en avant, un pas en arrière » de Diwa Boateng (Afrique), illustré par Li-Wen Chu« La voix d’une île » de Lupe Vaai (Îles du Pacifique), illustré par Kasia Niezunwinska« Les filles visibles » de Tyronah Sioni (Îles du Pacifique), illustré par Kasia Niezunwinska« Les échecs mécaniques » de Jona David (Europe/Amérique du Nord), illustré par Dan UngureanuSous le patronage del’UNESCOCISDLCentre for InternationalSustainable Development LawCe livre est imprimé sur du papier recyclé grâce à des méthodes qui respectent l’environnement.

Laentaleconnexiodnmesdeux soeursécrit parAllison Hazel Liévano Gómezillustré par Oscar Pinto5

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avant-proposQui peut mieux militer en faveur des droits des enfantshandicapés que ceux qui partagent leurs joies et leursépreuves chaque jour. Voilà l’essence de « La connexionmentale des deux sœurs ». Inspirée par Daniela, sa sœurtrisomique, Allison Liévano adresse un plaidoyer poignantqui souligne que le droit à l’éducation est essentiel pourassurer la dignité et l’inclusion de tous les enfants.J’ai eu l’honneur de rencontrer Allison lorsqu’elle a reçule prix Voices of Future Generations. Allison est une filleextraordinaire de 9 ans. Elle est passionnée par la robotique et les mathématiques ainsi quepar le chant lyrique et le piano. Sa volonté de garantir à toutes les petites filles et à tous lespetits garçons la possibilité d’être intégrés m’a fortement impressionnée.Ce livre rappelle l’engagement qu’a pris l’UNESCO de valoriser tous les enfants, y comprisceux qui souffrent d’un handicap, par le biais de l’éducation et des nouvelles technologies.Aujourd’hui, chaque voix compte. Si l’on veut bâtir une société basée sur le savoir etatteindre les objectifs ambitieux du Programme de Développement Durable à l’horizon2030, on ne peut laisser personne sur le carreau.Chaque enfant est unique et spécial. Chaque fille et chaque garçon aspirent à créer, às’exprimer, à se comprendre et à comprendre le monde. Si on lui procure l’attention, lesoutils et le soutien dont elle a besoin, la prochaine génération rendra le monde meilleur. Jevous invite à vous plonger dans les pages qui suivent pour comprendre la puissance et lavivacité d’un jeune esprit créatif Irina BokovaDirectrice générale de l’UNESCO7

préfacesFaire la connaissance d’Allison fut un vrai plaisir. Ses yeuxcurieux et inquisiteurs qui capturent tout ce qui l’entoure, sadouceur, son enthousiasme, sa soif d’apprendre, ses espoirs,ses rêves et son imagination élèvent le cœur de tous ceux quil’entourent.La capacité d’Allison de se mettre à la place de sa sœur ainsi quede communiquer, d’interagir et d’inventer avec elle dépasse lacapacité que nous avons en tant que professionnels et expertsde vraiment saisir la réalité que vit la sœur d’Allison et nombrede garçons et de filles comme elle. Comme cette capacité lui vient naturellement, elle faitcela avec son cœur et avec un amour infini.Imaginez qu’on soit tous capables d’un amour comme celui que ressent Allisson pour sasœur. Le monde serait totalement différent. Des expressions comme « impossible » ou « iln’y a pas de solution » n’existeraient pas.Allison n’a pas seulement étudié la Convention relative aux droits de l’enfant adoptée parl’ONU, elle incarne également ses principes et nous guide en montrant l’exemple. On devraittous être reconnaissants envers Allison, car elle nous enseigne, grâce à son histoire, à nousaimer les uns les autres en faisant abstraction des obstacles linguistiques et culturels.Marcela Orvañanos de RovzarPrésidente du Conseil consultatif de l’UNICEF du Mexique8

Les Nations Unies changent le quotidien de millions depersonnes à travers le monde. Il est urgent que ses programmeset ses discussions se focalisent sur les besoins des enfants.Autrefois, on disait que cela faisait partie d’un investissementdans notre futur commun. Aujourd’hui et particulièrementdepuis d’adoption des Objectifs de Développement Durablede l’Agenda 2030, on se rend compte que les petites filles et lespetits garçons sont non seulement le futur, mais aussi le présent.Grâce à des réseaux croissants et aux nouvelles technologies,des jeunes gens du monde entier prouvent qu’ils sont des agents de ce changement.Le monde a besoin d’enfants pour nous montrer la voie. « La connexion mentale des deuxsœurs » est un exemple brillant de la manière dont, à travers les yeux d’une enfant, on peutaborder les défis mondiaux par le biais du spectre local – voire familial. Allison Liévanoa montré la voie à sa communauté, au Mexique et sur la scène internationale. Alors quel’ONU fête son 70e anniversaire, cette histoire est un exemple pour les états membres del’organisation qui travaillent dans le but de créer un monde plus prospère, plus sûr et plusrespectueux des droits de l’Homme.En tant qu’ambassadeur et représentant permanent du Mexique à l’ONU, je connais peud’expériences aussi enrichissantes que de voir des jeunes enrichir le travail de l’organisation.Enfants et adultes trouveront dans le livre d’Allison un modèle pour combattre l’exclusion,l’ignorance et la discrimination, obstacles à la réalisation de la Convention relative auxdroits de l’enfant.Le Mexique soutient le projet de Voices of Future Generations et continuera de s’efforcer àtransformer ces voix en des résultats tangibles dans les domaines de la paix, le développementet les droits de l’Homme.Ambassador Jorge MontañoReprésentant permanent du Mexique aux Nations Unies9

c hapi t r e1C’est facile de lire dans les pensées d’un chien. Les chiens pensentessentiellement à la nourriture, aux chats, à attraper des balles et à se roulerdans l’herbe. C’est plus difficile de lire dans les pensées d’un être humain.Les êtres humains pensent au travail. Ils sont stressés, surtout les adultes.10

Michelle est spéciale. Elle est douce et gentille,mais elle ne peut pas exprimer ses émotions parla parole, car elle est à la fois autiste et trisomique.Ses parents n’ont pas réussi à trouver une écoleadaptée à ses besoins. Michelle est la grande sœurde Clara. Ils habitent à Mexico.11

Clara est le « milieu du sandwich ». C’est une fille admirable (c’est sa mèrequi le dit). Elle fait de son mieux à l’école et elle est toujours de bonnehumeur. Elle souhaiterait que sa sœur Michelle puisse parler. Elle l’aimetrès fort.12

Clara a aussi un petit frère formidable : Jorge. Jorgeaime la programmation, le code et la construction.C’est un inventeur. Il appelle ses inventions les« Applis-Jorge » ! Jorge crée des applicationsinformatiques qui prennent vie, comme des robotsvirtuels. Et ses inventions fonctionnent réellement.Il a créé une appli pour nourrir Cafecito, lechihuahua chic et adorable de la famille, et nettoyeraprès le repas de celui-ci, une appli pour ramasserses jouets, une appli pour détecter les monstressous son lit, et même un nanorobot pour implanterdes cheveux sur les crânes chauves. Cette dernièreinvention a particulièrement plu au père de Clara !Il existe beaucoup d’Applis-Jorge !13

Les enfants sont très heureux ensemble. Ilsrient, chantent, dansent et aiment sauter sur letrampoline. Ils fréquentent un parc dans lequel setrouve un jacaranda que Michelle affectionne entoutes saisons et qu’elle ne se lasse jamais de voir.Ils se bagarrent parfois, mais ils se réconcilienttoujours très vite. Ils sont comme des aimants quiont envie d’être ensemble.14

Les enfants se sont rendus dans une foire fantastique. Il y avait de superattractions et ils ont passé un moment fabuleux. Michelle et Clara ontessayé l’attraction qui allait le plus vite et qui mouillait le plus, mais Jorgeétait trop petit. Il a donc inventé une appli pour faire flotter ses chaussureset avoir l’air plus grand. Il a beaucoup aimé cette attraction.15

c hapi t r e2Les enfants inventent aussi leurs propres jeux.Un des jeux auquel ils jouent toujours ensembles’appelle « super-pouvoirs ». Jorge et Claraimaginent que Michelle possède des superpouvoirs dont elle se sert pour les aider à se sortirde mauvaises passes.16

Parfois, on dirait que Michelle a vraiment dessuper-pouvoirs ! Comme la fois où elle a trouvé lanote Do sur le piano comme par magie après quele professeur lui ait chanté une fois la note ou lafois où elle s’est mise à chanter sans aucune faussenote devant des centaines de personnes !17

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Les parents des enfants ont fini par trouver uneécole spécialisée pour Michelle. Clara était trèscontente, car Michelle allait être heureuse là-bas.Cependant, cela l’embêtait. Elle ne comprenaitpas pourquoi sa sœur Michelle ne pouvait pasêtre dans la même école qu’elle et Jorge. Les troisenfants devraient être ensemble, pensait Clara.Cela serait fantastique, se disait-elle. Elle en rêvait.C’était difficile pour elle.19

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A chaque fois qu’ils jouaient avec eux, Clararemarquait que leurs voisins ne voulaient pasjouer avec Michelle. Ils ne la comprenaient pas.Pire, parfois ils se moquaient d’elle. Clara voulaitque plus de personnes, en dehors d’elle et de Jorge,puissent comprendre Michelle.21

Le jour où Michelle rentra de son premier jourà l’école spécialisée, elle semblait heureuse etdétendue. Elle était même fière de porter sesdossiers et ses cahiers d’activités dans l’allée. Maissoudain elle trébucha et lâcha ses devoirs entombant. Leur voisine Agatha rit de façon cruelle etajouta à l’attention des autres enfants du voisinage :« Elle est trop bête ! »22

Clara était très contrariée. Elle pensait : « Pourquoise comporte-t-elle ainsi avec ma sœur ? Pourquoiles gens ne comprennent-ils pas Michelle ? »À l’école, on leur avait parlé de la Conventionrelative aux droits de l’enfant adoptée par l’ONU.Clara savait que les enfants qui ont des capacitésdifférentes ont les mêmes droits que les autresenfants. Cela semblait injuste que cela ne soit pasle cas pour sa sœur. Clara ne dormit pas bien cettenuit-là. Elle se retourna dans son lit, inquiète.Elle essayait de trouver une solution. Elle pensalongtemps à cela, puis finit par s’endormir.23

c hapi t r e3Le lendemain matin, elle vit Jorge qui faisait uneexpérience avec un de ses drôles de projets. Iltravaillait sur un casque à l’allure étrange. Claralui demanda : « C’est quoi ? A quoi ça sert ? » Jorgerépondit : « C’est une appli pour lire les pensées.Elle traduit les ondes électromagnétiques ducerveau. » Clara rit : « Quelle idée folle ! »24

Le frère de Clara convainquit celle-ci de mettre lecasque sur sa tête. Tout à coup, une voix de robotétrange s’exclama : « J’ai envie d’une pizza !» C’étaitexactement ce à quoi avait pensé Clara. Celle-ciétait aux anges. Cela avait marché ! « Et si l’applia marché avec moi, pensa-t-elle, elle marcheraitaussi avec Michelle ! »25

C’était la solution ! Avec une appli pour lire dansles pensées, tout le monde pourrait entendre ceque pensait et ressentait Michelle. Ils pourraientla comprendre. » Clara sortit de la chambre enembrassant Jorge, qui avait l’air un peu inquiet.26

Quand Michelle rentra de sa journée d’école,Clara descendit les escaliers en courant pour luidonner le casque. Elle mit l’appli sur la tête deMichelle et soudain une voix douce dit : « SalutClara ! ». Michelle était vraiment contente et ellese mit à demander toutes les choses qu’elle avaittoujours voulu demander à Clara. Les sœursdiscutèrent de leurs vacances ensemble, de leursfêtes d’anniversaire et surtout de leurs sentiments.Clara apprit des tas de choses sur Michelle : que lacouleur préférée de celle-ci était le violet, que sonplat préféré était les pâtes, que lorsque Michelleagitait les bras, c’était parce qu’elle était contente,que lorsqu’elle grinçait des dents, cela voulait direqu’elle était fatiguée et que quand elle fredonnait,elle essayait de dire qu’elle avait faim. C’étaitvraiment très intéressant !27

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Soudain, Clara eut une idée. Elle pourrait partagerl’appli avec Michelle devant les autres enfants.Elle pourrait même organiser une fête pour queMichelle se fasse de nouveaux amis. Ceux-cipourraient l’entendre et verraient tout de suite queMichelle était douce et gentille.Ce serait super ! Clara décida d’inviter tous lesenfants du voisinage et tous leurs camarades declasse. Ceux-ci pourraient enfin comprendreMichelle ! C’était une idée géniale ! Cette nuit-là,Michelle et Clara firent de beaux rêves.29

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Le jour suivant, Clara se réveilla à 7 h pour toutpréparer. Elle avait hâte. C’était le jour de la fête !On était samedi. Samedi était le jour préféré deMichelle, parce que le samedi, les sœurs allaienttoujours au parc ensemble. Mais Clara se ditqu’elles pourraient toujours aller au parc un autrejour. Michelle serait heureuse à la fête.31

Clara décora la maison et prépara la musique etla nourriture. Les décorations étaient violettes, lacouleur préférée de Michelle.Leurs amis commencèrent à arriver. Même Agatha,la peste du quartier, était venue. La musique se mitalors à retentir à plein volume.32

Michelle fut la dernière à arriver. Elle avait le casque pour lire les penséessur les oreilles. Clara était ravie de la voir arriver. Mais à ce moment-là, unevoix étrange sortit du casque et dit : « J’ai besoin de partir d’ici. Il y a tropde bruit et trop de gens. Je veux aller au parc comme d’habitude. Il y a tropde bruit ! Laissez-moi sortir ! » Michelle se mit à hurler d’une voix aiguë etpaniquée : « Aaaaaaaaaaaaaaah ».33

Tout le monde regardait Michelle, et certainsenfants se moquaient même d’elle. Finalement,Michelle ouvrit la porte et courut si vite que lecasque tomba. Clara et Jorge lui coururent après,mais Michelle courait trop vite et ils ne purent pasla trouver. Heureusement, les parents des enfantsla cherchèrent aussi. Ils trouvèrent Michelle cachéedans son arbre spécial et la ramenèrent doucementpar la porte de derrière jusqu’à sa chambre.34

En baissant les yeux, Clara aperçut le casque cassésur l’allée. Elle jeta un œil derrière elle. Leurs amisdansaient encore joyeusement à l’intérieur de lamaison. Elle courut tout raconter à Jorge afin qu’ilpuisse réparer le casque. Quand elle arriva dansle laboratoire de Jorge, dans le garage, celui-ci luiexpliqua que le casque n’était pas réparable. Un filélectrique très fragile qui permettait au casque defonctionner avait brûlé. C’était terrible !35

Clara alla dans sa chambre et regarda fixement sonbocal à poisson. Elle se jeta de façon dramatiquesur son lit et se mit à pleurer. L’appli pour lire dansles pensées était la solution, mais cela avait échoué.Elle avait l’impression que tout était de sa faute. Elleavait l’impression d’avoir laissé tomber Michelle.Soudain, on ouvrit la porte. C’était Michelle.36

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Clara prit sa sœur dans les bras, et elles fondirenttoutes deux en larmes. Elles restèrent un longmoment ainsi. Quand Clara cessa de pleurer, ellepensa : Michelle était venue pour la consoler.Michelle la comprenait. Elle croyait que tout étaitsa faute, mais elle se rendit compte que c’étaitMichelle qui était venue la serrer affectueusementdans ses bras. Michelle était là quand Clara avaitbesoin d’être réconfortée.38

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Michelle agita alors les bras, et Clara lui dit :« Oui, je sais que tu es contente. Moi aussi, jesuis contente ! » Clara se rendit compte qu’elleconnaissait déjà Michelle et que Michelle laconnaissait aussi. Elles n’avaient pas besoin d’uneappli pour lire les pensées pour se comprendre,car elles se connaissaient déjà !Cela ne serait pas facile, mais elles étaient sœurset elles pouvaient se défendre l’une et l’autre etarranger les choses ensemble. Il faudrait parler auprincipal, aux parents et à tous les autres adultes.Mais c’était faisable.40

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Elles se serviraient de la Convention relative auxdroits de l’enfant pour convaincre les gens. Toutest possible quand les gens ont l’esprit ouvert etl’envie de se comprendre.42

c hapi t r e5Aujourd’hui, tout le monde s’est réveillé dans lamaison lorsque l’alarme a sonné. Les enfantsétaient très heureux, parce que c’était la rentrée.43

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Ce fut une journée vraiment spéciale, car c’était lepremier jour de Clara à l’école. L’école avait acceptéd’intégrer des enfants aux capacités différentes.Michelle était l’une des premières inscrites.45

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Le rêve des deux sœurs était en train de devenirréalité. Michelle et Clara peuvent aller dansla même école. Michelle ne peut toujours pascommuniquer aussi bien que les autres enfants,mais elle peut apprendre. Et les autres enfantspeuvent aussi apprendre que tout le monde a desqualités et des choses à apporter. Ensemble, lesenfants pourront bâtir un avenir meilleur.La fin47

à proposdel’a u t e u r eAllison Hazel Liévano Gómez est une petite fille mexicaine de 9 ans. Elle fréquente l’EdronAcademy à Mexico. C’est l’une des meilleures élèves de son école. Elle est particulièrementdouée pour la lecture, l’écriture, les maths et les arts. Durant son temps libre, elle aime lalittérature, le chant et la robotique. Elle parle espagnol et anglais couramment et possède ladouble nationalité mexicaine et américaine. Allison est une lectrice assidue et, bien qu’ellevienne juste d’être publiée, elle ne cesse d’inventer et d’écrire des histoires. Son auteurepréférée est Malala Yousafzai, mais elle lit une grande variété d’auteurs et de genres.L’histoire d’Allison, « La connexion mentale des deux sœurs », est une fable créative quitraite de l’inclusion des enfants handicapés. Elle est basée sur l’expérience d’Allison, qui agrandi avec sa grande sœur autiste et trisomique, Daniela.S’appuyant sur son expérience personnelle, Allison milite passionnément en faveur desenfants handicapés. Elle soutient les autres depuis son plus jeune âge. Lorsqu’elle avait5 ans, son école a reconnu son soutien et son militantisme en faveur de ses camaradeshandicapés.Allison remercie Voices of Future Generations pour ce prix qui lui offre une tribune et uneplateforme pour parler de sa passion. Elle remercie également ceux qui l’ont personnellementencouragée : Irina Bokova, directrice générale de l’UNESCO, S.E Jorge Montaño,représentant permanent du Mexique aux Nations Unies, Marcela Orvañanosde Rovzar,présidente du Conseil consultatif de l’UNICEF au Mexique et Nuria Sanz, représentante del’UNESCO au Mexique. Allison a désormais l’intention d’entrer en contact et de collaboreravec l’UNICEF, l’UNESCO ainsi qu’avec d’autres ONG afin de relever les défis auxquelsfont face les enfants au Mexique et en Amérique Latine. Elle espère se servir de ce qu’elleapprendra pour ses prochaines histoires.48

Allison remercie ses parents et sa famille, en particulier Daniela, sa grande sœur de 15 ans,et Gustavo, son frère de 3 ans, l’inventif Gustavo (qui lui a inspiré le personnage de Jorge, lecréateur d’applis). Elle remercie également ses fab

deux soeurs La des. 2. 3 La connexion mentale des deux soeurs. Publié et distrib

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