Quésako ? Nos RepréseNtaNt-es

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poser - AgirroRassembler - PPOURMENTENGIESNEL'NNELOISSEFOPRPUBLIC 1 au n tnenSupplém76Octobre2013Syndicat National Unitaire de l’Enseignement ProfessionnelN 1Plus qu’une nécessité, la réflexion surles programmes et les contenus desréférentiels des diplômes de la voieprofessionnelle doit aujourd’hui devenirl’une des priorités de notre action revendicatrice. Les programmes et leurs misesen œuvre sont souvent au cœur desinterrogations sur la pratique de notremétier. Le SNUEP-FSU l’a compris et necompte pas laisser les collègues seul-esface à ces questions qui peuvent parfoisse transformer en problèmesinsolubles, sources d’unmal-être grandissant. Lescontenus d’enseignements renvoient aussià la conception que l’onpeut avoir de la formation des jeunes danstoutes ses dimensions :émancipatrice, citoyenne,professionnelle, etc.Pour mener cette réflexion, le SNUEP-FSUcontinue à solliciter l’ensemble de sessyndiqué-es pour développer et alimenter son groupe « contenus ». Ce collectifd’échanges a pour objectif de nourrir laréflexion du syndicat et de lui permettrede faire des propositions alternatives surles programmes et les référentiels. Celan’est pas simple mais les enjeux sontmajeurs.Pour que la rénovation des référentielsne soit pas laissée entre les seules mainsde « professionnels » ou « d’experts »,pour que les programmes de l’enseignement professionnel public ne soient plustraités à la marge, pour qu’ils portent eneux une réelle ambition pour la formationdes lycéen-nes professionnel-les, pourredonner du sens à notre travail de pédagogue, nous devons collectivement nousemparer de ces questions. Le SNUEP-FSUcompte vous y aider. MC. Guérin - Lycée E. Lemonnier Jérôme DAMMEREYCo SG SNUEP-FSU2012-13 a permis au SNUEP-FSU de s’exprimer lors de la mise en place des CPC (1),instance où il n’avait pas de délégué-es (2).C’est une bonne chose, la voix de l’enseignement professionnel se trouve ainsiportée là où on l’entendait très peu.Les représentant-es du SNUEP-FSUpeuvent donc exprimer toutes les inquiétudes que vous et nous ressentons surles Bac Pro 3 ans et sur la révision desréférentiels qui affecte un grand nombredes diplômes professionnels que ce soitles CAP ou les Bac Pro. Nous travaillonsen étroite collaboration avec le SNES-FSUsur la question des BTS car nombreuxsont nos élèves à choisir cette poursuited’études.Le jeune âge des élèves, l’incohérence decertains référentiels, la perte de savoirsau profit des seules compétences. lesconstats faits par nos représentant-esrejoignent ceux du Groupe Contenu.Vous trouverez dans ces pages lessynthèses de leurs interventions. Sanssurprise, ils ont souvent été rejoints par lesreprésentant-es des salarié-es et parfoismême par ceux des employeurs. Mais ilsont aussi observé le lobbying de certainsemployeurs de certaines filières pourimposer l’apprentissage à tout prix.Le travail entrepris va se poursuivre etvos remarques seront toujours les bienvenues pour permettre au SNUEP-FSUde porter encore plus fort les valeurs del’enseignement professionnel. Françoise BONNETcpc@snuep.comCommission professionnelle consultativeLe SNUEP était auparavant dans la délégationde la FSU(1)(2)Dossier réalisé par :A. Benoist, F. Bonnet,J. Dammerey, F. FérasAvec la participation de :M. Ballion, T. Girou, S. Pelletier,P. O Proriol, P. TabaryDirectrice de la publication : Marie-Caroline GuérinN CP : 1213 S 05844 - ISSN : 1762-2808PAO : Ivania ProvostCollaboratif : T. Monnaye, I. Lauffenburger, A. Benoist, J. S BélorgeyPhotos : M. C Guérin, J. S Bélorgey, C. SzmulewiczImprimerie : Compedit Beauregard, ZI Beauregard BP 39 - 61600 La Ferté Macé - 1 104 rue Romain Rolland93260 LES LILASTél. : 01 41 63 27 68Courriel : snuep.national@wanadoo.frSite : www.snuep.com

Contenus et CPCCPC Quésako ?Nos représentant-esMétallurgieCPC 03ROUX MartialMARATRAT OlivierCPC 03 ASous-commissiondes métauxADRIANSEN SimonCALVET SébastienCPC 03 BSous-commissionVITOUX PHILIPPEautomobile, matérielagricole et de travaux DALLAPORTA PatrickpublicsCPC 03 CSous-commissionélectrotechnique, élec- PELLETIER Stéphanetronique, automatisme TOUMI Abdelhalimet informatiqueCPC 03 DSous-commissionAviationCPC 05Bâtiment, travauxGIROU Thierrypublics et matériauxCHATENET Romainde constructionCPC 06Chimie, bio-industrie,environnementLes commissions professionnelles Aucun diplôme de l'enseignement technologiqueconsultatives sont importantes car et professionnel ne peut être créé ou modifiéelles émettent des avis et font des sans l'avis de ces commissions. Elles sont aupropositions sur le contenu et l'évolution des nombre de 20 et sont composées de personnesformations dans les branches professionnelles. qualifiées par leurs activités professionnelles ouElles se prononcent aussi sur le développe- par leurs travaux et des représentant-es desment des moyens de formation en fonction pouvoirs publics, des employeurs, des salarié-es.de l'évolution des débouchés professionnels Elles se réunissent 1 à 3 fois par an en séanceset des besoins de la branche d'activité consi- plénières et parfois en groupes de travaildérée. Et surtout elles sont un passage obligé notamment lors d’une rénovation de diplôme.pour toutes les questions d'ordre technique L’analyse de l’évolution des métiers est souventet pédagogique ayantà l’origine d’un docutrait à l'élaboration « Aucun diplôme de l'enseignement ment, le rapportet à l'application des technologique et professionnel ne peut d’opportunité, qui vaprogrammes et des être créé ou modifié sans l'avis de ces ensuite donner lieuméthodes de formaà la rédaction d’uncommissions. »tion.projet de RAP(1) issuLes avis et les propositions concernant la d’un premier groupe de travail. Ce RAP va décriredéfinition des formations scolaire, profession- les tâches attendues pour un métier donné.nelle continue et d'apprentissage destinées Ensuite il y aura la rédaction du référentiel deà préparer aux emplois sont formulées dans formation qui lui va indiquer les compétences,les commissions pour chacune des diverses les savoirs et savoir-faire branches d’activités.À l’issue de ces divers travaux, les modalitésCelles-ci se saisissent aussi des besoins en d’examen pour obtenir le diplôme serontformations, du CAP/BEP au BTS, et de la formulées dans le référentiel de certification.cohérence des programmes avec les objectifs (1) Référentiel d’activités professionnellesde qualification.[2 [nementPour l'enseigpublicprofessionnelau n Supplément n 1 Octobre 201376SNUEP - FSUTABARY PhilippeDENOEL Marie-PierreCPC 07AlimentationTRISTAN ChristopheGENIN KarineCPC 08Métiers de la mode et PRORIOL Pierre-Olivierindustries connexesKOHLER AngéliqueCPC 10Bois et dérivésTIBERGE BrunoGILOT GhislainCPC 11Transport, logistique,sécurité et autresservicesVERVEUR Anne MarieBLANGUERIN EricCPC 12Communicationgraphique etaudiovisuelCHARRETON PhilippeCPC 13Arts appliquésSCOTTO IsabelleANGLADE PhilippeCPC 15Commercialisationet distributionDE FREMONT MarcKORNMANN VéroniqueCPC 16Services administratifs BONNET Françoiseet financiersALEMANY JacquesCPC 17Tourisme, hôtellerie,restaurationCLERGE RobertLAMARQUE MartineCPC 19Coiffure, esthétique et BALLION Martineservices connexesCPC 20Secteur sanitaire etsocial, médico-socialHERVOCHON DominiqueNEROT Jocelyne

Contenus et CPCUn groupe de réflexionsur les contenus d’enseignement Françoise Bonnet - Paris, janvier 2013.CPC 03 CLévoluaient, et ce rarement dans le senssouhaité. Ceux-ci sont très liés à la valeuraccordée aux diplômes et à ce que leSNUEP-FSU attend de ces derniers.Ce groupe réunit près de 90 collèguesde toutes matières, syndiqué-es auSNUEP-FSU, pour réfléchir et émettredes propositions et des revendicationsCommissions professionnelles consultatives, Commission spécialisée des lycées, Conseil supérieur de l'Éducation(1)Électrotechnique, électronique, automatisme et informatiquee 7 juin, l’ordre du jour portaitprincipalement sur la rénovation de BTS et un projet surun Bac Pro. Concernant la rénovation du BTS Systèmes numériques, la volonté des industrielsde développer des techniciens« fibres optiques » va permettreun débouché pratique pour lesBac Pro SEN. La rénovation du M-C. Guérin - Lycée E. Lemonnier 2008.BTS FEE organisera 3 optionsdont l’option Énergétique, très prisée de nos Bac Pro ENER.Le SNUEP-FSU demande le maintien de la mention complémentaire Énergie renouvelable, le MEN indique que ces diplômesperdureront car ils sont indépendants de la réforme et portentsur des métiers différents.Le point nous concernant leplus est la mise en route de larénovation du Bac Pro SEN. Lesouhait du MEN est la fusionavec le Bac Pro ELEEC. Uneétude va être menée pourdéfinir les besoins des électriciens notamment en termesde courants faibles.Actuellement certains champsdu Bac Pro SEN sont intégrésdans la formation ELEEC. Une piste est envisagée, la formationde techniciens fibres optiques.Le SNUEP-FSU suivra au plus près cette rénovation afin delimiter les risques pour nos collègues de SEN.5 Stéphane Pelletier[Le SNUEP-FSU a mis en place ungroupe « Contenus d’enseignement » au sein de son secteurÉducation afin de répondre à unedemande du dernier congrès.Lors de la mise en place de la « réformede la voie professionnelle », nombre dePLP ont constaté que ces contenuspolitiques sur les programmes et lesréférentiels.Des sous-groupes constitués sur la basedes matières d’enseignement ont étécréés, pour faciliter le travail d’analyseet de réflexion sur certains points spécifiques à ces matières.Le groupe « Contenus d’enseignement »alimente la réflexion et les mandats desreprésentant-es SNUEP-FSU dans lesCPC, CSL et CSE(1). En parallèle, il mèneune réflexion plus approfondie pourconstruire les mandats du syndicat surdes thèmes tels « Culture commune /Culture professionnelle », « Qu’attend-ond’un diplôme de la voie professionnelle ? »,etc.Un premier travail critique sur les contenus d’enseignements dans la voieprofessionnelle a été mené pendant le1er semestre 2013, dont nous vous présentons une synthèse dans ce numéro.nementPour l'enseigpublicprofessionnelau n n 1entplémSupOctobre 2013[76SNUEP - FSU3

Contenus et CPCContenus d’enseignement dans la voie proNos représentant-es rendent compteDisparition des connaissances ?Le premier constat concerne le peu d’exigence de mémorisation des connaissances et savoirs, dans les programmes actuellement en œuvre. Ces connaissances et savoirs disparaissentau fur et à mesure de la refonte des programmes et référentiels, au profit de savoir-faire et de compétences se résumantsouvent à l’accumulation de micro-tâches techniques, sans lienflagrant entre elles. Par ailleurs, certains référentiels sont d’unecomplexité qui rend difficile la mise en parallèle, auprès desélèves, des connaissances sous-tendant les savoir-faire que l’onattend d’eux.Programmes et référentiels inadaptés ?Si parfois les référentiels semblent encore correspondre auxexigences du métier en fin de niveau IV, ils apparaissent le plussouvent inadéquats, tant pour l’insertion professionnelle quepour la poursuite d’études. Cette inadaptation peut être liéeà des manques par rapport aux attentes des enseignant-esdans le supérieur ou de la profession.Se pose la question sur la réelle représentativité des organisations patronales en CPC Ainsi la pratique de certains métiersest assujettie à l’obtention d’une habilitation pour laquelle iln’y a pas de formation prévue dans le référentiel et qui n’estpas délivrée par l’EN(1). La forme d’inadaptation la plus souventévoquée est le nombre de référentiels devenus un étalagepléthorique de compétences au sens de micro-tâches, qui neCPC 05D[nementPour l'enseigpublicprofessionnelau n Supplément n 1 Octobre 201376peuvent qu’être survolés, négligeant les savoirs qui leurs sontassociés.Peu d’interdisciplinarité ?Un dernier constat s’impose : l’interdisciplinarité de nos enseignements, malgré la mise en place théorique de l’EGLS(2), estbien souvent inexistante dans les programmes et référentiels.La construction de liens d’une matière à l’autre devient difficilepour les élèves et pour les PLP.(1)(2)Éducation nationaleEnseignement général lié à la spécialitéBâtiment, travaux publics et matériaux de constructioneux réunions plénières en 2013.Prise en compte des orientations du Grenelle de l’Environnement dans les disciplines professionnelles d’un bon nombrede CAP/BEP/MC et Bac Pro. Rénovation des programmesgénéraux des BMA, harmonisation des programmes entre lesdifférentes disciplines professionnelles de niveau IV, spécificitéssur l’enseignement artistique suivant le type de diplôme.Nouveau RAP(1) et RC(2) pour les BP(3) Construction d’ouvragedu bâtiment en aluminium, verre et matériaux de synthèse ;Serrurerie-métallerie ; Monteur en froid et climatisation ;Monteur en installation génie climatique ; Équipement sanitaire. Mise en œuvre 2014 pour première session d’examen en2016. Vont suivre les rénovations des BP conducteur d’engins dechantier de travaux publics et BP couvreur.Présentation du projet d’arrêté portant création de la spécialitéIPB « interventions sur patrimoine bâti » en Bac Pro et sous4 [ J S Bélorguey - Lycée CugnotSNUEP - FSUtrois options (A : maçonnerie ; B : charpente ; C : couverture).Présentation d’arrêté portant création du BMA gravure surpierre. Démarrage des travaux du Bac Pro AMA option Art dela pierre et du BP Métier de la pierre.Lors de ces CPC, certaines interrogations apparaissent. Ainsi,le collège des employeurs se questionne sur la non-employabilité des Bac Pro 3 ans dans certaines spécialités ou encoresur les rénovations en BTS, leur accessibilité pour les Bac Pro,et le niveau d’exigence dans ces futurs BTS. Le collège dessalarié-es, pour sa part s’interroge sur la non-reconnaissancesalariale des Bac Pro 3 ans.5 Thierry GirouRéférentiel d’activités professionnellesRéférentiel de compétences(3)Brevet professionnel(1)(2)

Contenus et CPCMoyens horaires et matériels eux aussi inadaptés ?Ce que relèvent en premier lieules travaux du groupe sur lesmoyens mis en œuvre est lemanque criant de temps deformation induit par la réformegénéralisant le Bac Pro en 3 ans.Outre la difficulté de couvrir lesprogrammes, les temps de formation « au métier » ont été réduitsconsidérablement.Pour retrouver du temps deformation dans un format en3 ans, les collègues estimentnécessaire de largement réduirela durée des PFMP (1).Leur utilité est remise en question, les PFMP se déconnectantprogressivement des attentes dumilieu professionnel. Elles sontainsi source de pression de lapart des hiérarchies locales, tantpour leur organisation et leursuivi, que pour assurer une soidisant « continuité pédagogique »auprès des élèves n’y participantpas Autre problème induit par laréforme du Bac Pro 3 ans, et parl’accroissement de l’autonomiedes établissements : la gestiondes dédoublements (2) avec ladisparition des seuils et la globalisation des horaires sur 3 ans.Tout cela mène à une disparitioninsidieuse mais progressive despetits groupes permettant untravail plus personnalisé.Ces horaires « à la carte », variantd’un établissement à l’autre, sontune source flagrante d’iniquitéterritoriale dans les formationsà des diplômes qui se veulentencore nationaux.Des problèmes liés auxélèves ?La plupart des problèmes liésaux élèves résultent de lamanière dont ils sont entrés dansla voie professionnelle, dans uncontexte de réduction de l’offrede formation. Souvent en situation d’échec, ils arrivent fréquemment contre leur gré, avec despré-requis quasi inexistants etune ambition très modérée, enraison d’une image d’eux-mêmestrès détériorée. L’âge d’entrée abeaucoup baissé ces dernièresannées, entraînant un manquede maturité, de motivation et derecul sur la finalité des étudesdans cette voie. L’absentéismetoujours aussi élevé en estl’amère illustration.Formation et soutien dequalité médiocre ?Même si dans certaines matièresdes efforts de formation sur lesnouveaux référentiels semblentêtre mis en œuvre, il s’agitsouvent, de faire passer en forcedes modifications de fond et deméthodes non voulues par lesenseignant-es. Mais la règle générale reste souvent l’absence deformation, et la nécessité, pourchacun-e, de se débrouiller seul-e.Concernant l’éventuel soutiendu corps d’inspection, il manquefréquemment d’organisation etde sérieux et se traduit par desrecommandations inappropriéeset/ou inutiles.Période de formation en milieu professionnel(2)Corrélée à l’évolution des DHG(1)En réunion, il y a eu discussions sur laréforme du référentiel de deux BEP (encertification intermédiaire) des filières Hygièneet propreté ainsi que Gestion des pollutionset Protection de l'environnement. Puis, ladiscussion s’est orientée sur la création d'unnouveau BTS, par la refonte (ou intégration)de différents BTS afin de ne former qu'unseul diplôme intitulé BTS IP.5 Philippe Tabary MC. Guérin - Lycée E. Lemonnierde ces contenusChimie, bio-industrie,environnementCPC 08Textile et assimiléCela concerne les métiers de la mode, dela couture et de la maroquinerie ou dela dentelle. Le Bac Pro Mise en œuvre desmatériaux option Industrie textile, n'existeplus. Il est devenu un Bac Pro Pilote de lignede production, suivi par la CPC de la mécanique.La 8e CPC s'est réunie 2 fois en 2013 pourévoquer les nouveaux référentiels du CAP deSellier-Harnacheur et les travaux du groupede travail sur le nouveau référentiel du BTSTextile. En ce qui concerne ce BTS la profession et les enseignant-es travaillent dans lemême sens, alors que les « instances supérieures » auraient sûrement préféré le fondredans la masse des BTS à supprimer.5Pierre Olivier Proriol[Modalités de mise en œuvreCPC 06nementPour l'enseigpublicprofessionnelau n n 1entplémSupOctobre 2013[76SNUEP - FSU5

Contenus et CPCÉvaluation desDes changements« au quotidien » ?Les nouvelles modalités certificativesmises en œuvre influencent pour lemoment assez peu l’évaluation auquotidien dans les classes.Q u e l q u e s s i m p l i f i c at i o n s a p p a raissent cependant dans l’évaluationdes savoirs, par accroissement desévaluations de type QCM. On assisteaussi à un glissement, suggéré pardes inspecteurs, vers des évaluationspar « compétences transversales »se désintéressant des connaissancesenseignées. Par contre, en Bac ProGestion administration, l’élève estdans un système d’évaluation quasip e r m a n e nt e , v i a l e « p a s s e p o r tprofessionnel » supposé valider 55compétences acquises ou non dansles matières professionnelles.Et pour l’examen ?Si, pour les « décideurs », le CCF estla meilleure méthode pour évaluer lescompétences, il n’en reste pas moinsvrai que ces CCF sont comme uneplaie ouverte dans le cœur de notremétier. Les problèmes d’éthique,d’organisation, et de temps consa-CPC 16contenuscré à ce mode d’évaluation ont étélargement évoqués. Ils créent un fortsentiment de culpabilité individuellechez les PLP, à qui on fait porter laresponsabilité du moindre dysfonctionnement.Outre l’aspect chronophage du CCF,constat est fait de son inefficacitéet de son caractère inopérant pourla certification intermédiaire, qui, defait, ne certifie plus grand-chose.Les mêmes craintes se portent surla délivrance du Bac Pro.Ainsi, une majorité de collèguesdemandent une simplification drastique de ce mode d’évaluation, etd’autres méthodes de certification sice n’est un retour à des examensponctuels terminaux.Revenir à des examensponctuels terminaux ?Si les collègues s’accordent à direque le retour à des examens nationaux ponctuels terminaux seraitla meilleure garantie d’équité pourles candidat-es à l’échelle nationale, certain-es perçoivent lesobstacles liés à un tel retour.Souvent, ceux-ci soulignent les diffi-[nementPour l'enseigpublicprofessionnelau n Supplément n 1 Octobre 201376SNUEP - FSUcultés d’ordre financier et économique : le « poids » des examensne pèse plus directement sur l’État,mais sur chaque budget d’établissement. Mais les entraves idéologiquesexistent aussi dans les contenuseux-mêmes et dans leur évaluation.On perçoit un glissement versune standardisation des compétences attendues pour une

elles émettent des avis et font des propositions sur le contenu et l'évolution des formations dans les branches professionnelles. Elles se prononcent aussi sur le développe-ment des moyens de formation en fonction de l'évolution des débouchés professionnels et des besoins de la branche d'activité consi - dérée.

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