Comment Soutenir Les Survivants De Violences Basées Sur Le .

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Comment soutenirles survivants deviolences baséessur le genrelorsqu’aucunacteur spécialisteen la matière n’estdisponible dansvotre secteurGUIDE DE POCHE ÉTAPE PARÉTAPE DESTINÉ AUX PRATICIENSDE L’AIDE HUMANITAIRE

EN QUOI CONSISTE CE GUIDE DE POCHE ?Ce Guide de poche et les documents annexes informent tous les praticiens de l’aidehumanitaire sur les questions suivantes :1444MESSAGES CLÉS4 Comment soutenir les survivants de violences basées sur le genre (VBG) ?4Ce Guide de poche repose sur des normes internationales établies pour souteniret informer les survivants de violences basées sur le genre sans leur porter préjudice.Nous vous encourageons à adapter ces ressources à la réalité de votre situationà l’aide d’un spécialiste des VBG, afin de privilégier une approche axée sur les victimes.Ce Guide de poche reprend les principes d’action des premiers secours psychologiques(se préparer, observer, écouter et orienter). Toutefois, aucune connaissance ou initiationpréalable sur les premiers secours psychologiques n’est nécessaire, même si une formationcomplète reste vivement conseillée.SECTIONPAGEOBJETMessages clés2 et 3Orientation immédiateArbre décisionnel5 et 6Ce qu’il faut dire, faire ou éviterObserverÉcouterOrienter7-10Orientation pas-à-pas Recherche de soutien etprévention de l’exploitationet des abus sexuels Se préparer, observer,écouter et orienter11-15Préparation et acquisition desconnaissances et des compétencespour agirEnfants et adolescents16-20Orientation immédiate pour les enfantset les adolescents de moins de 18 ans.1 Ce Guide de poche est accompagné d’une Note d’information et d’un Guide pratique d’utilisation.1 oyez au fait de tous les servicesSdisponibles dans votre secteur.Identifiez les services fournis par despartenaires d’aide humanitaire, parexemple en matière de santé, de soutienpsychosocial, d’hébergement et dedistribution de produits non alimentaires.Tenez compte des services fournis par lescommunautés, telles que les mosquéeset les églises, les associations de femmeset les organisations de services pourpersonnes handicapées.44Feuille d’information sur les servicesdisponibles4Certains d’entre eux peuvent prendre laforme d’une assistance téléphonique,d’applications mobiles ou d’autresdispositifs de soutien à distance.Qui se confie à vous sur ses expériences de violences basées sur le genre ? Que faire dans un contexte où aucun acteur spécialiste desviolences basées sur le genre (tel qu’un système d’orientationou un coordonnateur VBG) n’est disponible ? ommencez toujours par consulterCun spécialiste des violencesbasées sur le genre pour savoirquels sont les services VBGdisponibles dans votre secteur.4 N’oubliez pas votre rôle.Offrez une écoute attentive, sans porterde jugement. Fournissez des informationspertinentes et actualisées sur les servicesdisponibles. Laissez les survivants opérerleurs choix librement. Distinguez ce quevous pouvez prendre en charge de cequi ne relève pas de vos compétences.Même s’il n’y a pas de spécialiste VBGdans votre secteur, il existe certainementd’autres partenaires, tels que desspécialistes de la protection de l’enfanceou de la santé mentale, qui peuventsoutenir les survivants ayant besoin d’uneaide et d’une attention supplémentaires.Demandez leur permission auxsurvivants avant de les orienter versun autre interlocuteur. Ne forcez pasun survivant(e) s’il/elle a dit non. e cherchez pas proactivementNà identifier ou à rencontrer dessurvivants de VBG.Soyez disponible quand quelqu’unsollicite votre aide. N’oubliez pas votre mission.Tous les praticiens de l’aide humanitaireont pour mission d’apporter un soutienfondé sur l’absence de jugement et dediscrimination aux personnes qui en ontbesoin, quels que soient leur genre, leurorientation sexuelle, leur identité degenre, leur statut marital, leur handicap,leur âge, leur appartenance ethnique, leurtribu, leur race, leur religion, la personnequi a perpétré l’acte de violence et lescirconstances dans lesquelles cet actea été commis.Adoptez une approche axée surles survivants en garantissant :4 Le respect : toutes les mesures prises4 La sécurité : la sécurité du/de la444seront motivées par le respect des choix,des souhaits, des droits et de la dignitédu/de la survivant(e).survivant(e) est une priorité absolue.La confidentialité : les individus ontle droit de décider à qui ils veulent, ounon, raconter leur histoire. Préserver laconfidentialité induit de ne communiqueraucune information à qui que ce soit. La non-discrimination : accorderun traitement égal et juste à toutesles personnes en situation de besoin. Le cas échéant, fournissez toujoursdes informations sur les services desanté disponibles. Ne communiquezque ce que vous savez et, surtout,expliquez ce que vous ne savez pas.Laissez le/la survivant(e) décider librementde recourir ou non à ces services. L’accèsà des soins médicaux de qualité dans lestrois jours peut prévenir la contractiond’infections sexuellement transmissibles(IST). Dans les cinq jours, une grossessepeut également être évitée.2

4 Offrez la possibilité aux personneshandicapées de s’entretenir avec vous sansla présence de la personne qui s’occuped’elles, si elles le souhaitent et si cela neleur porte pas préjudice ou ne crée pasde tensions dans cette relation.4 Si un homme ou un garçon est violé, celane signifie pas qu’il est homosexuel oubisexuel. Les violences basées sur le genrese fondent sur la domination, et non lasexualité des personnes.4 Les minorités sexuelles et de genre sontsouvent exposées à un risque élevé depréjudice et de violence en raison de leurorientation sexuelle et/ou de leur identitéde genre. Offrez une écoute attentive etcherchez à soutenir tous les survivants.qui peut commettre un acte de4 N’importe violence basée sur le genre, que ce soit unépoux, un partenaire intime, un membre dela famille, un aidant, un membre de la bellefamille, un étranger, un proche ou toutepersonne échangeant de l’argent ou desbiens contre un rapport sexuel.qui peut être un(e) survivant(e)4 N’importe de violence basée sur le genre. Cela peuttoucher, entre autres, des personnesmariées, des personnes âgées ou destravailleurs du sexe.l’identité et la sécurité4 Protégez des survivants. Ne prenez aucunenote ni aucune photo, et ne partagezverbalement aucune t un(e) survivant(e) ouson expérience, y compris avec votresupérieur. Éloignez les téléphones etles ordinateurs pour ne pas laisserpenser que l’entretien avec le/lasurvivant(e) est enregistré.4 Les informations personnelles/d’identification comprennent le nomdu survivant, le nom de son/sesagresseur(s), sa date de naissance, sonnuméro d’enregistrement, son adressepersonnelle, son adresse professionnelle,l’endroit où ses enfants vont à l’école,l’endroit et l’heure exacts où l’incidenta eu lieu, etc.4 Ne partagez que des informationsgénérales, non-identificatrices :— avec votre équipe ou vospartenaires afin de rendre votreprogramme plus sûr.— avec votre réseau de soutienlorsque vous cherchez à vouspréserver ou à trouver du réconfort.« Je me suis rendu compte que les pointsd’eau sont souvent des endroits propicesau harcèlement, car ce sont des lieuxisolés et éloignés. Nous pouvons essayerde réduire ce harcèlement enencourageant la mise en place de pointsd’eau plus proches ou de collecte d’eauen groupe, etc. »« Quelqu’un m’a fait part d’une expériencedifficile qui lui est arrivée. Je ne peuxpas en dévoiler les détails, mais j’aibesoin de soutien pour faire face à lafaçon dont cette interaction m’affecte. »ARBRE DÉCISIONNELSE PRÉPARERPour les enfantset les adolescents,voir page 16.Soyez au fait des services qui existent.Si un acte de violence basée sur le genre vous est rapporté.Par un tiers.Par un(e) survivant(e).Fournissez des informations justes et actualisées surles services et le réseau de soutien disponible pour le/la survivant(e). Encouragez la personne à transmettreces informations en toute sécurité et confidentialité au/àla survivant(e) pour qu’il/elle puisse se confier s’il/ellele souhaite. N.B. : NE CHERCHEZ PAS à rencontrerdes survivants de VBG.OBSERVER & ÉCOUTER(voir les pages 7 et 8)Présentez-vous. Demandez en quoivous pouvez apporter une aide.Appliquez les principes de respect,de sécurité, de confidentialitéet de non-discrimination.Existe-t-il un spécialiste/un système d’orientation VBG disponible ?Oui. Ayez recours au système d’orientation VBG pourinformer le/la survivant(e) des services VBG disponibleset orientez cette personne si elle y consent.Non. ORIENTER (voir les pages 9 et 10)Communiquez des informationspertinentes sur les services disponibles.Le/la survivant(e) a-t-il/elle choisi d’être orienté(e) vers un service ?Oui. Transmettez-lui des informations détaillées sur lesressources/services disponibles, notamment sur le moyend’y accéder, les endroits et les horaires d’accueil, lescoordonnateurs de ces services, les moyens de transportsûrs pour s’y rendre, etc. Ne communiquez aucuneinformation sur un(e) survivant(e) ou sur son expérience àqui que ce soit sans son consentement explicite et éclairé.Ne conservez aucun détail relatif à l’incident ni aucunedonnée personnelle permettant d’identifier le survivant.Non. Préservez la confidentialité.Expliquez que le/la survivant(e) peutchanger d’avis et choisir de solliciterles services ultérieurement. Dansle cadre de services temporaires,mobiles ou disponibles pourune durée limitée, donnez lesdates auxquelles l’accès à cesservices prend fin.Adapté du guide GBV Constant Companion conçu par The Shelter Cluster (www.sheltercluster.org/gbv).34

FEUILLE D’INFORMATIONAide juridiqueRemplissez cette feuille d’information destinée aux services de votre secteur et conservez-ladans un endroit facilement accessible.Collaborez avec un spécialiste des VBG, votre chef d’équipe et vos partenaires pour identifier(1) les services disponibles fournis par les partenaires d’aide humanitaire et (2) les servicescommunautaires tels que les groupes religieux/lieux de cultes, les associations de femmes,les organisations pour personnes handicapées, etc.Protectionde l’enfanceSanté mentaleet soutienpsychosocialInformation :Coordonnateurs :SantéInformation :Coordonnateurs :Santé sexuelleet reproductiveInformation :Coordonnateurs :Produits nonalimentaires/troussesd’hygiène(WASH) telsque les kitsde dignitéInformation :HébergementInformation :Coordonnateurs :Alimentationet nutritionInformation :Coordonnateurs :Servicesdestinés auxadolescents/jeunesInformation :Servicesdestinés auxpersonneshandicapéesInformation :Servicesdestinés auxminoritéssexuelleset de genreInformation :Servicesdestinés auxenfants ou auxménages dirigéspar les femmesInformation :AutresInformation :Coordonnateurs :Coordonnateurs :Coordonnateurs :Coordonnateurs :Coordonnateurs :Coordonnateurs :5Coordonnateurs :Information :Coordonnateurs :Information :AutresInformation :Coordonnateurs :6

CE QU’IL FAUT DIRE,FAIRE OU ÉVITEROBSERVERÀ FAIREÀ ÉVITER L aissez les survivants venir vers vous. N e délaissez aucune personne quiÉcoutez leurs besoins. D emandez comment vous pouvezapporter votre aide en subvenant auxbesoins essentiels urgents. Certainssurvivants ont un besoin d’une priseen charge médicale immédiate ou devêtements. D emandez au/à la survivant(e) s’il/ellese sent à l’aise pour parler à l’endroit oùvous vous trouvez. Si un(e) survivant(e)est accompagné(e) d’un tiers, neprésumez pas que vous pouvez parleravec lui/elle au sujet de son expérienceen toute sécurité devant cette personne. P roposez une aide concrète, telle qu’unverre d’eau, un endroit à l’écart oùs’asseoir, un mouchoir, etc. D ans la mesure de vos capacités,demandez au/à la survivant(e) de choisirune personne avec laquelle il/elle sesent à l’aise pour lui servir d’interprèteet l’assister, le cas échéant.ÉCOUTERPour les enfantset les adolescents,voir page 16.vient vers vous et vous fait part d’uneexpérience difficile, désagréable,négative et/ou de violences. N ’imposez pas votre aide, ne soyez pasenvahissant ou insistant. N e réagissez pas de façon excessive.Restez calme. N e faites pas pression sur le/lasurvivant(e) pour qu’il/elle partageplus d’informations que ce qu’il/ellese sent capable de communiquer. Lesdétails relatifs à ce qu’il s’est passé etaux personnes impliquées ne sont pasimportants ou pertinents pour assumervotre rôle d’écoute et d’information surles services disponibles. N e demandez pas à la personne si ellea subi des VBG, si elle a été violée oufrappée, etc.Quelques exemples de ce que vous pouvez dire.4 « Vous semblez souffrir beaucoup, voulez-vous aller au dispensaire ? »4 « Ce lieu vous convient-il ? Y a-t-il un autre endroit où vous vous sentiriez mieux ?Vous sentez-vous à l’aise pour discuter ici ? »4 « Voulez-vous de l’eau ? Je vous en prie, asseyez-vous. »À FAIREÀ ÉVITER T raitez avec confidentialité toutes les N e prenez aucune note ni aucune photo duinformations qui vous sont communiquées.Si vous avez besoin d’un conseil oud’une orientation sur la meilleure façond’aider un(e) survivant(e), demandez-luila permission de vous entretenir avec unspécialiste ou un collègue. Le cas échéant,ne révélez pas l’identité du survivant. G érer toutes attentes relatives aux limitesfixées à votre devoir de confidentialité,lorsqu’elles s’appliquent à votresituation2. G érez les attentes relatives à votre rôle. V eillez à écouter plus qu’à parler. A yez des mots réconfortants et rassurants,insistez sur le fait que ce qu’il s’est passén’était pas de leur faute.survivant, n’enregistrez pas vos conversationssur votre téléphone ou sur tout autre appareil,et n’informez personne, notamment les médias. N e posez aucune question sur ce qu’il s’estpassé. À la place, écoutez et demandezcomment vous pouvez apporter votre aide. N ’établissez aucune comparaison entrel’expérience de la personne et un événementvécu par quelqu’un d’autre. Ne dites pasque la situation « n’est pas grave » ousans importance. Ce qui compte, c’est ceque ressentent les survivants par rapportà cette expérience. N e remettez pas en question ou ne contredisezpas ce que quelqu’un vous dit. N’oubliez pasque votre rôle consiste à écouter sans porterde jugement et à fournir des informations surles services disponibles.Quelques exemples de ce que vous pouvez dire.4 « Comment puis-je vous aider ? »4 « Tout ce dont nous allons parler restera entre nous. Je ne communiqueraiaucune information sans votre permission. »4 « Je vais essayer de vous aider du mieux que je peux, mais je ne suis pas unconseiller. Je peux vous donner toutes les informations que je possède sur lesservices de soutien qui vous sont accessibles. »4 « Sentez-vous libre de dire tout ce que vous souhaitez me raconter. Vous n’avezpas besoin de me parler de votre expérience pour que je vous informe desservices d’aide qui vous sont accessibles. »4 « Je suis désolé(e) de ce qui vous est arrivé. »4 « Ce qui s’est passé n’est pas de votre faute. »2 Il existe des situations où il peut être obligatoire de signaler certains types d’incidents. Faites appel à votre coordonnateurde protection et/ou un spécialiste des VBG pour obtenir des informations et conseils supplémentaires.78

ORIENTERORIENTER (suite)À FAIREÀ ÉVITER R espectez le droit des survivants à prendre N e surestimez pas votre champ deleurs propres décisions. T ransmettez les informations relatives à tousles services disponibles, même si ces derniersne sont pas spécialisés dans les VBG. P récisez au/à la survivant(e) qu’il/elle n’estpas obligé(e) de prendre une décisionimmédiate, qu’il/elle peut changer d’avis etaccéder à ces services ultérieurement. D emander au/à la survivant(e) s’il/elle peutcompter sur une personne de confiance pourlui apporter du soutien, tel qu’un ami, unmembre de sa famille, un aidant ou touteautre personne. P roposez au/à la survivant(e) votre lignetéléphonique ou vos outils de communication,si vous sentez que cela ne présente pas dedanger, au cas où il/elle voudrait contacterune personne de confiance. D emandez la permission au/à la survivant(e)avant d’entreprendre quelque action quece soit. M ettez un terme à la conversation demanière encourageante.compétences, ne faites pas de faussespromesses et ne fournissez pas de faussesinformations. N e donnez pas votre avis personnel ou votreopinion sur la meilleure marche à suivre ousur les actions suivantes à entreprendre.Quelques exemples de ce que vous pouvez dire.4 « Cette conversation restera entre nous. »4« Je ne suis pas thérapeute ; en revanche, je peux vous communiquer lesinformations que je possède. Certaines personnes/organisations peuventêtre en mesure de vous aider, vous et/ou votre famille. Souhaitez-vous avoirdes renseignements à leur sujet ? »4« Voici les informations relatives au service, notamment l’adresse, leshoraires d’ouverture, le tarif (le cas échéant), les moyens de transportdisponibles pour s’y rendre et le nom de la personne à qui vous pouvezvous adresser. »4« Y a-t-il une personne de confiance qui peut vous aider, par exemple unmembre de votre famille ou un(e) ami(e) ? Souhaitez-vous utiliser montéléphone pour appeler quelqu’un dont vous avez besoin maintenant ? »4« Pour aller de l’avant, le plus important est de privilégier ce que vous voulezfaire et ce qui vous met le plus à l’aise. »4« Ne vous sentez pas obligé(e) de prendre une décision maintenant.Vous pouvez prendre le temps de réfléchir et changer d’avis plus tard. »4« Je ne peux m’entretenir avec personne à votre place pour essayerde résoudre la situation. Mais je peux vous apporter mon aide pendantnotre conversation et écouter vos inquiétudes. »4« Vous avez l’air de savoir ce que vous voulez faire maintenant.C’est un pas positif. » N e présumez pas savoir ce qu’une personneveut ou ce dont elle a besoin. Certainesactions peuvent exposer les personnesà un risque plus élevé de stigmatisation,de représailles ou de préjudice. N e formulez pas d’hypothèses sur la personneou ses expériences, et n’exercez aucunediscrimination en raison de l’âge, du statutmarital, du handicap, de la religion, del’appartenance ethnique, de la classe sociale,de l’orientation sexuelle, de l’identité degenre, de l’identité du/des agresseur(s), etc. N ’essayez pas d’apaiser, de rétablir ou derésoudre la situation entre une personneayant subi des violences basées sur le genreet un tiers (tel que l’agresseur, ou une tiercepersonne, telle qu’un membre de la famille,un membre du comité communautaire,un chef communautaire, etc.) N e communiquez aucun détail relatif àl’incident et à l’identité du/de la survivant(e)à qui que ce soit. Cela inclut les membres desa famille, la police/les forces de sécurité,les chefs communautaires, vos collègues,vos supérieurs, etc. La transmission deces informations peut porter préjudiceau survivant. N e prenez pas de nouvelles et necontactez pas le/la survivant(e) à l’issuede votre conversation.910

ORIENTATION PAS-À-PASSE PRÉPARERDU CÔTÉ DES SURVIVANTSLes bienfaits et les risques liés à la sollicitation d’une aideLa sollicitation de services d’aide n’est pas toujours sûre pour le/la survivant(e) et peut même lui nuiredavantage. N’oubliez pas que votre rôle consiste à fournir des informations pertinentes et actualisées surles services disponibles et à laisser les survivants opérer leurs propres choix quant à ce qu’ils estimentêtre le plus sûr pour eux. Voici quelques exemples des bienfaits et des risques :RISQUES liés à la sollicitationd’une aideIl est possible que les amis, la famille et/ou la4 communauté du/de la survivant(e) découvrent lasituation, ce qui peut entraîner une stigmatisation,une exclusion du foyer ou de la communauté, et/ouun risque de nouvelles violences.Il est possible que le(s) auteur(s) de violences4 découvre(nt) que de tierces personnes sont aucourant de ce qu’il s’est passé.Cela peut entraînerdes représailles se soldant par l’agression ou lamort du/de la survivant(e).Il est possible que les prestataires de ser

Ce Guide de poche reprend les principes d’action des premiers secours psychologiques (se préparer, observer, écouter et orienter). Toutefois, aucune connaissance ou initiation préalable sur les premiers secours psychologiques n’est nécessaire, même si une formation complète reste vivement conseillée. 4 Commencez toujours par consulter

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