Tout Ou Rien T3 Sur 3 L'engagement De Knight

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Copyright 2013 C C GibbsTitre original anglais : Knight takes QueenCopyright 2016 Éditions AdA Inc. pour la traductionfrançaise.Cette publication est publiée en accord avec GrandCentral Publishing.Édition originale publiée en 2012 par Quercus, 55Baker Street, 7th floor, South Block, London, W1U8EW.Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peutêtre reproduite sous quelque forme que ce soit sans lapermission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’unecritique littéraire.Éditeur : François DoucetTraduction : Guy RivestRévision linguistique : Féminin plurielCorrection d’épreuves : Nancy Coulombe, CarineParadisMontage de la couverture : Matthieu FortinPhoto de la couverture : ThinkstockMise en pages : Sébastien MichaudISBN papier 978-2-89767-035-1

ISBN PDF numérique 978-2-89767-036-8ISBN ePub 978-2-89767-037-5Première impression : 2016Dépôt légal : 2016Bibliothèque et Archives nationales du QuébecBibliothèque Nationale du CanadaÉditions AdA Inc.1385, boul. Lionel-BouletVarennes, Québec, Canada, J3X 1P7Téléphone : 450-929-0296Télécopieur : onCanada : Éditions AdA Inc.France : D.G. DiffusionZ.I. des Bogues31750 Escalquens — FranceTéléphone : 05.61.00.09.99Suisse : Transat — 23.42.77.40

Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99Imprimé au CanadaParticipation de la SODEC.Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernementdu Canada par l’entremise du Fonds du livre duCanada (FLC) pour nos activités d’édition.Gouvernement du Québec — Programme de créditd’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.Catalogage avant publication de Bibliothèque etArchives nationales du Québec et Bibliothèqueet Archives CanadaGibbs, C C

[Knight Takes Queen. Français]L’engagement de Knight(Tout ou rien ; 3)Traduction de : Knight Takes Queen.ISBN 978-2-89767-035-1I. Rivest, Guy. II. Titre. III. Titre : Knight TakesQueen. Français. IV. Collection : Gibbs, C. C. Tout ourien ; 3.PS3607.I2254K5314 2016 813’.6 C2015-942196-9Conversion au format ePubwww.laburbain.com

CHAPITRE 1Londres, maiKate déposa les derniers vêtements denouveau-né au-dessus de la pile à côtéd’elle sur l’ancien tapis anatolien, puisregarda au-delà du fouillis d’emballagesdéchirés et de boîtes vides l’hommeconnu pour la brièveté de ses relationsamoureuses.— Es-tu vraiment enthousiaste àpropos du bébé, Dominic, ou es-tusimplement poli ? Je comprendrais toutà fait, si ça n’était pas ta tasse de thé

je veux dire eh bien — tous cesadorables cadeaux à part, toi et lesbébés compte tenu de ton style de vie.Kate secoua les épaules.— Ça ne va pas nécessairement bienensemble, ajouta-t-elle.— J’aime les enfants.Le démenti de Dominic rappelait sesbons rapports avec ses neveux et niècesà San Francisco.— Tout de même, insista-t-elle, parcequ’elle avait tendance à tout analyser àl’excès et, Dominic Knight, milliardaireet coureur de jupons de calibreinternational, était le candidat le moinsprobable en ce qui concernait lapaternité. As-tu tenu compte du fait

qu’élever un enfant représente unengagement total pour au moins 18 ans,probablement davantage avec le collègeet l’université et — Je sais ce que je fais, Katherine.Assis sur le plancher de l’autre côtéde la pile d’emballages et de boîteséparses, Dominic Knight réprima unsourire à l’idée qu’il pourrait acceptercet enfant par courtoisie ou ignoranceaveugle.— Et ce n’est pas dans mes habitudesd’être poli, dit-il, ses yeux bleus poséssur la jolie rousse en pyjama imprimé dechatons qui avait, mine de rien,bouleversé sa vie. Surtout quand il s’agitde mariage et de paternité, ajouta-t-il.

Alors, pour répondre à ta question, jesuis absolument ravi à propos de notrebébé. J’espère que c’est clair maintenantet pour chaque fois où tu commenceraisà te poser des questions sur mesmotivations.Puis, il sourit.— Et te connaissant, je vais encoreentendre ça dans les cinq prochainesminutes.Elle fit la moue.— Nous ne pouvons pas tous avoirune parfaite confiance en soi jour et nuit,sept jours sur sept.Le sourire de Dominic s’élargit.— S’il te plaît. La dame qui a toujoursraison.

— Je suis brillante, n’est-ce pas ? fitelle avec un sourire.— Absolument, ma chérie. Tu es mabidouilleuseinformatiquegéniale,répondit-il en lui adressant un clind’œil. Et tu as rendu ma vie drôlementplus intéressante.— Comme c’est diplomate, fit-elle enriant. Alors qu’en réalité tu veux direque tu aimes bien te battre de temps entemps.LespaupièresdeDominics’abaissèrent davantage, la lueurespiègle dans ses yeux filtrée par sescils noirs ridiculement longs.— Quand tu veux, chérie. Les règlesdu marquis de Queensbury1 s’appliquent

ou non ? C’est toi qui décides.Il jeta un coup d’œil à sa montreCartier Santos Dumont d’origine.— Je n’ai pas de rendez-vous d’icidemain midi, alors nous avons tout letemps. Et je peux les annuler sinécessaire.— Comme tu es conciliant, ditdoucement Kate.Dominic eut un petit sourire.— Nous essayons.Soudain, l’image ment beau et sexuellementdoué PDG des Entreprises Knight s’étaitmontré conciliant mit brutalement fin aupetit jeu.

— Mais tu n’es conciliant qu’avecmoi à partir de maintenant, dit-elle enlevant le menton d’un air obstiné.— Seulement avec toi, acquiesça-t-ilimmédiatement alors que, seulementquelques mois auparavant, il n’auraitpas compris ce genre de restrictions.Kate se laissa aller contre le canapécouleur lin, ses yeux verts brillant deplaisir, et elle sourit à l’homme qu’elleaimait.— Alors, murmura-t-elle avec unedélicate impertinence et un petithochement de tête, est-ce que j’aivraiment apprivoisé le plus grandCasanova du monde occidental ?Il lui adressa un lent sourire.

— Je ne croyais pas que tu aimais leshommes apprivoisés, fit-il.Ses paroles restèrent en suspens dansle silence soudain, traversèrent le corpsde Kate, brûlantes et fascinantes, puis sedéposèrent profondément en elle pourformer une bouillonnante frénésie.— Ce qui veut dire ? murmura-t-elle,le souffle court.— Ce qui signifie, pourquoi necherchons-nous pas ce que tu aimes ?dit-il doucement en se levant d’unmouvement gracieux de ses musclessaillants, ayant poliment attendu pendantle déballage d’innombrables boîtesqu’elle comprenne finalement ce qu’ilavait à l’esprit.

Il lui tendit sa main puissanteparsemée de poils sombres, ses longsdoigts légèrement écartés.Un frisson de plaisir la parcourut. Lesépaules larges, les hanches minces, enjeans et t-shirt bleu délavé, la beautésombre, troublante de Dominic étaitrenversante : sa chevelure noiresoyeuse, trop longue, les yeux bleusintenses de mauvais garçon, les hautespommettes et l’élégante structureosseuse, le nez droit comme une flèche,la bouche dont la fermeté contradictoiredissimulait une absolue sensualité. Letout reflétant une perfection masculinetranscendante.Et quand il se pencha et que sa main

se referma sur elle, elle trembla enéprouvant mille sensations, en sentant unbesoin fébrile se concentrer dans sonventre, le désir torride monter le long desa colonne. Agitée, elle dit dans unsouffle :— Je suis désolée, mais il y a silongtemps que je ne vais pas pouvoir meretenir.Il la remit sur pied, glissa ses mainssous ses bras, la souleva par-dessus lapile de boîtes, puis la déposa.— Alors, allons prendre soin de toi.— Tu n’as pas beaucoup de temps, fitelle d’une voix tremblante. Juste pourque tu le saches.Il lui adressa un sourire.

— Avons-nous le temps de nousmettre au lit ? Sinon, fit-il en jetant uncoup d’œil sur l’érection qui tendait sonjeans, il est bon où que ce soit. Tu n’asqu’à dire un mot.— Dieu du ciel, ne me demande pasde prendre une décision maintenant !Il sourit en voyant cette envied’orgasme qu’il connaissait bien chezelle et, la prenant dans ses bras, iltraversa à grands pas la salle deréception et le corridor. Quelquesinstants plus tard, entrant dans lachambre de Kate, il couvrit la distancejusqu’au lit en quatre enjambées et ladéposa sur la courtepointe blanche. Ildéboutonna son jeans et baissa sa

braguette tandis qu’elle se tortillait pourenlever le bas de son pyjama. Il selaissa tomber complètement habilléentre les jambes pâles de Kate et, enhabitué du sexe expéditif, il guidahabilement l’extrémité de son membrejusqu’au sexe moite de Kate.— Oh, mon Dieu dépêche-toi,dépêche-toi Il l’entendit prendre une profondeinspiration tandis qu’il s’enfonçait dansson corps délicieux, mais son membren’y était qu’à mi-chemin quand elle jouitsoudainement avec un cri étouffé etplaintif.Penchant la tête, Dominic inspiradevant le gémissement Kate.

— Je suis désolé, chérie, murmura-til, son souffle chaud contre sa boucheboudeuse. Nous le ferons mieux laprochaine fois — et la fois d’ensuite,parce que je ne vais nulle part. Je resteici même pendant aussi longtemps que tuauras besoin de moi, ajouta-t-il enagitant doucement ses hanches.Elle grogna doucement tandis que sonsexe rigide glissait plus profondément enelle, souleva ses hanches vers lasensation paradisiaque, et quand il réagitavec grâce, s’enfouissant encoredavantage en elle, elle émit un petitronronnement de plaisir langoureux.Il sourit.— C’est bon ?

Elle émit un autre petit bruit deplaisir, s’agita faiblement.— Ce n’est pas tout à fait assez ? Tuveux davantage ?Bougeant avec une délicatessemagistrale, il plongea dans sa doucechairaccueillante,lapressioncomparable à de la soie contre de lasoie ; lisse, fluide, délicieusementsensuelle.— Que penses-tu de ça ?— Hummm Il connaissait ce son primitif,débordant de ravissement, qui lui avaitmanqué ces 10 dernières semaines,sourit à l’idée de la baiser à mort pourcontinuerd’entendrecedoux

grognement. Cette idée audacieuse luiavait à peine traversé l’esprit qu’il se lareprocha.« Les choses ont changé, mon vieux.Plus de baises violentes », pensa-t-il.Prenant une inspiration pour se retenir,secouant mentalement la tête pour fairebonne mesure, Dominic absorba lanouvelle réalité. Mais il avait besoin dequelques lignes directrices.— Chérie, regarde-moi, dit-ildoucement en lui touchant la joue.Kate leva ses yeux verts où perça unebrève lueur d’agacement.— Pas d’ordres, Dominic, murmura-telle sur un ton boudeur. Je veux vraimentvenir cette fois. Je déteste ces demi-

orgasmes.Comme si c’était sa faute. Mais ayantadopté sa meilleure attitude depuisqu’elle lui avait récemment permis derevenir dans sa vie, il ne la contreditpas.— Accorde-moi quelques minutes etnous allons te rendre heureuse. Mais tudevras d’abord me dire si Il hésita, prit une petite inspirationavant de poursuivre :— Je ne veux pas te faire de mal, niau bébé. Tout cela est nouveau pourmoi alors tu dois dire non si ça ne vapas. Je n’ai rien contre l’apprivoisementsi c’est ce dont tu as besoin. Compris ?— Tout est normal. Rien n’a changé,

répondit-elle.Il haussa un sourcil, puis elle soutintson regard juste assez longtemps poursouligner qu’elle en était certaine.— Vraiment, je vais tout à fait bien.À part quelques nausées matinales,mais ce n’était pas le matin.— Alors, ne t’inquiète pas de ça,termina-t-elle.Il avait depuis longtemps dépassé touttype d’intimidation, même de la part dela mère obstinée de son enfant, et ilsourit poliment.— Au cas où, c’est tout ce que je veuxdire. Tu parles et j’écoute.— Et si je te disais de bouger un peu ?fit-elle avec impertinence.

Il ne savait trop s’il devait rire ou êtrefâché. Elle remettait constamment enquestion le rôle bien établi des femmesdans sa vie sexuelle. Sans parler de savie en général. Par ailleurs, il avait ététrop longtemps aux commandes d’unegrande partie du monde pour accepterdes ordres d’elle ou de quiconque.— Demande-le-moi gentiment et je meferai un plaisir de bouger.Elle grimaça.Il se déplaça juste assez pour laconvaincre.Après avoir cessé de frissonner, ellelui jeta un regard oblique.—Allez,chérie,montre-toiconciliante. Ni toi ni moi n’aimons les

ordres, dit-il avant de sourire.Demande-le-moi seulement un peugentiment. Nous voulons ça tous lesdeux, OK ?Elle leva les yeux au ciel, mais toutesles terminaisons nerveuses de son corpsétaient concentrées sur la taille de lasplendide queue de Dominic qui laremplissait, son pouls palpitant à traversle réseau comprimé de veines dans sonmembre gorgé de sang, correspondant àses propres battements de cœurfrénétiques. Et, maudit soit-il, il pouvaitla faire attendre pendant une semaine oudavantage, alors vraiment qu’étaientquelques mots en échange d’unejouissance stupéfiante ?

— S’il te plaît, bouge, dit-elle à peinedoucement. C’est suffisant commecompromis ?— Absolument, murmura-t-il.Il l’embrassa d’un geste tendre, seretira légèrement et, quand il vit lamauvaise humeur envahir de nouveauson regard, il ajouta rapidement :— Nous sommes ici, chérie. Ceci,c’est pour toi.Mais il s’enfouit de nouveau dans soncorps moite et accueillant, lentement etprudemment, parce que l’un d’eux devaitêtre raisonnable et que ça signifiaitgénéralement lui. Quand il atteignitl’ultime profondeur et appuya doucementcontre la chair tendue de Kate, elle

abaissa les paupières, la mauvaisehumeur quitta ses yeux et elle soupiradoucement dans un état de satisfactionbienheureux.Il sourit. Voilà. C’était là le son qu’ilattendait.Elle était heureuse, satisfaite. Sansdureté ni violence.Mais les prochains mois, il allaitdevoir faire preuve d’abnégation et deprudence. Non pas que le retour deKatherine n’ait pas été à son immensebénéfice. Et, merde, la grande majoritédes gens pratiquaient le sexetraditionnel. Il finirait peut-être mêmepar s’y habituer.Ses priorités fixées, il intégra l’idée

nouvelle de faire l’amour, un conceptétrange et radical pour lui, distinct de labaise, unique à cette femme voluptueusesous lui, qui l’enveloppait, réchauffait saqueue et son cœur. Altruiste, superindulgent, faisant appel à ses talentsconsidérables, il se retirait, puiss’enfonçait de nouveau tandis qu’elledevenait de plus en plus humide, lui ditce qu’ils allaient faire après qu’elle aitconvenablement joui, comment il allaitla tenir éveillée toute la nuit, comment ilallait la remplir de sperme parce qu’il lepouvait et qu’elle était toujoursconsentante.— Ne l’es-tu pas ? murmura-t-il en luimordillant le lobe de l’oreille et en

savourant son odeur.La voix profonde et autoritaire deDominic échauffait ses sens, ses dentsqui la mordillaient la faisaientfrissonner, la faisaient haleter de désir,son énorme queue — son accoutumancefatale, son plaisir avide. Et tandis qu’ilallait et venait en elle habilement, sesouciant de plaire à la fois à son clitoriset à son point G, elle s’accrocha à lui,souleva les hanches pour aller au-devantde chaque pénétration délicieuse jusqu’àce que, de plus en plus frénétique, elleaccélère le rythme.Il modifia doucement sa cadence,soucieux de répondre à ses attentes,parfaitement capable, et même doué

pour satisfaire les femmes selon savolonté.Et c’en était ainsi avec Katherine : ille voulait de tout son cœur.Comment avait-elle pensé pouvoirvivre sans lui, sans ce plaisir profondadouci par la magie de l’amour, lamétaphore parfaite du fait d’avoir lebeurre et aussi l’argent du beurre.— Ne t’arrête jamais, souffla-t-elle ensoulevant les hanches, faisant glisser sesmains sous son jeans ouvert, écartant lesdoigts sur ses fesses musclées et lesagrippant de toutes ses forces. Jamais,plus , s’écria-t-elle alors qu’il sedégageait de sa poigne.— Écoute-moi bien, chérie, dit-il

d’une voix enjôleuse. Ceci veut dire queje ne m’arrête pas.Et, s’étant retiré, il plongea denouveau en elle jusqu’à ce doux endroitqui lui faisait toujours retenir sonsouffle.— Oh, mon Dieu Elle pouvait sentir ses os sedésagréger, son cerveau se transformeren bouillie, son corps se liquéfier en uneflaque de passion et de besoin torrides.— Plus, plus.Elle pressa ses hanches contre sonérection pour aller au-devant de lavague suivante de ravissement fébrile.— Plus !Le halètement de Kate, son exigence

frénétique toucha une corde extrêmementsensible dont il n’avait pas connul’existence jusqu’à récemment. Celle quiconcernait la jalousie et la possession,deux concepts inconnus jusqu’à ce queKatherine entre dans sa vie. Ils’immobilisa soudain en elle.— Chérie, qui est en train de te baiser?Sa voix avait un ton agacé.— Sais-tu seulement qui est en trainde te baiser ?Elle gémit, essaya de bouger.Il la tint contre le matelas, sa main sursa hanche.— Ouvre tes foutus yeux et répondsmoi.

Elle l’entendit finalement, ou plutôtson grognement bas, rauque, son tonautoritaire atteignirent sa conscience etchaque zone charnelle palpitante, chaquecircuit libidineux de son corps,s’allumèrent, déclenchés par dessouvenirs lascifs. Elle s’efforça d’ouvrirles yeux mais, distraite par smiquestremblotantes aiguillonnant son cerveau,elle se concentra plutôt sur le délirecroissant.— Katherine, dit Dominic d’une voixsèche et exigeante.Mais si proche maintenant de lajouissance, elle ne l’entendit pas.

Se forçant à bien se comporter, serappelant pourquoi il devait agircalmement, il réprima sa mauvaisehumeur et toucha doucement la lèvreinférieure de Kate.— Ça va, chérie, peut-être laprochaine fois.Et, à la fois contrit et conciliant, ilrecommença à se mouvoir en elle.— Bon Dieu, merci, haleta-t-elle, nonpas en réponse à l’exhortation qu’ellen’avait pas entendue, mais par uneabjecte reconnaissance parce que sajouissances’étaitimmédiatementdéclenchée tout en éclairs et en violencetandis qu’il caressait sa chattefrémissante jusqu’aux tréfonds.

Il ravala la réponse classique à « BonDieu », sourit, murmura « C’est parti,chérie », puis plongea de nouveau, jetant son bassin vers le haut,avide, vorace, si près du but, elle entraen contact avec l’élan de Dominic et toutà coup l’hystérie croissante explosa etson orgasme commença à se répandre,bouillant et rageur, à travers son corps.L’extase se répandit dans sa colonnevertébrale, colora le monde entier d’unravissement radieux, électrifia soncerveau et, au moment où elle allaitjouir, elle se tendit un instant. Puis, soncri sauvage s’éleva dans la grande

pièce, se répercuta sur les murs pastel,exprimant d’une voix puissante les10 longues semaines de privationsexuelle tandis qu’elle jouissait encore,encore et encore Se déversant déjà dans le sexe trempéde Kate, Dominic n’entendit pas son cri,trop désireux d’assaillir coup aprèscoup son corps accueillant, seulementconcentré sur le fait d’éjaculer un fluxde sperme chaud dans la femme qu’ilconsidérait comme sa propriétépersonnelle.Après un long raz-de-marée saccageurde béatitude mutuelle, les grognementsgutturaux de Dominic et les cris de Katedisparurent lentement, le silence brisé

seulement par leurs respirationshaletantes jusqu’à ce que finalement, lesilence complet se fit.Prolongé.Les deux personnes sur le lit encoreenveloppées dans une douce euphorie.Finalement, à demi étourdie etradieuse,encoreinexplicablementsubmergée par le désir, Kate murmura :— Je t’avertis, Dominic, il se peutque je n’en aie jamais assez de toi.Il lui fallut une fraction de secondepour lever la tête du matelas près del’épaule de Kate. Et une autre secondepour retrouver sa respiration normale.Puis, se posant sur ses avant-bras, uneposition enracinée, habituelle, pour un

homme de sa taille, il lui sourit.— Nous pouvons venir ici n’importequand, chérie.Toujours en elle, son membre à peinemoins rigide, il bougea les hanches ensigne de confirmation.— Tu n’as qu’à le demander, ajouta-til.Levant les bras, elle accrocha lesmèches noires de Dominic derrière sonoreille et sourit.— C’est parfait, parce que tum’appartiens, dit-elle. Ne l’oublie pas.— Même chose pour moi, chérie,répondit-il en touchant ses lèvres. Et jene partage pas. N’oublie jamais ça.— Pourquoi le voudrais-je ?

Elle s’étira paresseusement en unmouvement langoureux qui poussa sesseins sous son pyjama contre la poitrinede Dominic.— Je n’ai jamais été aussi heureuse,aussi débordante de désir et

[Knight Takes Queen. Français] L’engagement de Knight (Tout ou rien ; 3) Traduction de : Knight Takes Queen. ISBN 978-2-89767-035-1 I. Rivest, Guy. II. Titre. III. Titre : Knight Takes Queen. Français. IV. Collection : Gibbs, C. C. Tout ou rien ; 3. PS3607.I2254K5314 2016 813’.6 C2015-942196-9 Conversion au format ePub par: www.laburbain.com

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