Les Anomalies Du Traitement Des à Motions Faciales Dans Lâ .

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L’Encéphale (2011) 37, 371—378Disponible en ligne sur www.sciencedirect.comjournal homepage: es anomalies du traitement des émotions facialesdans l’autisme : un trouble de la perception globaleAtypical perception processing and facial emotion disorder in autismE. Meaux , P. Gillet , F. Bonnet-Brilhault , C. Barthélémy , M. BattyUMRS « imagerie et cerveau », Inserm U930, CNRS ERL 3106, université François-Rabelais, CHRU de Tours,37044 Tours cedex 9, FranceReçu le 15 février 2010 ; accepté le 20 août 2010Disponible sur Internet le 3 décembre 2010MOTS CLÉSVisages ;Émotion ;Perception ;Représentation ;AutismeKEYWORDSFaces;Emotion;Résumé Des difficultés dans les processus de traitement des stimuli faciaux et émotionnelsont été rapportées dans l’autisme. Ces anomalies pourraient expliquer le déficit social caractéristique de cette pathologie. Onze enfants autistes (âge de développement sept ans 11mois)et 11 enfants témoins (sept ans neuf mois) ont participé à trois expériences. La première meten jeu une discrimination émotionnelle faciale globale. La seconde requiert une discriminationémotionnelle locale à partir d’éléments isolés du visage. Enfin, dans la troisième tâche, il estdemandé aux enfants de créer un visage émotionnel, sous la forme d’un puzzle, en utilisantcomme pièces des photographies d’éléments faciaux isolés (représentation globale nécessitantune discrimination locale). Nos données révèlent que les enfants témoins ont des difficultésde discrimination locale des émotions ; leurs performances augmentent lorsqu’une perceptionglobale est possible. À l’inverse, les enfants avec autisme sont meilleurs que les contrôlespour discriminer une émotion à partir d’une information locale (yeux isolés) mais leurs performances chutent quand un processus de traitement global peut être réalisé. Ainsi, des habiletéssupérieures pour les processus de traitements locaux de l’information pourraient expliquerl’incapacité à établir une perception cohérente de l’environnement social conduisant au retraitsocial caractéristique de l’autisme. L’Encéphale, Paris, 2010.SummaryIntroduction. — Autistic syndrome is defined by several abnormalities, mainly affecting socialinteraction skills. Disorders of the processes of processing facial and emotional stimuli, andparticularly avoidance of gaze, have also been reported in this disorder. Some authors havesuggested that these abnormalities may be explained, or at least contributed to, by the social Auteur correspondant. Équipe 1 Inserm U930 : « autisme et trouble du développement », service d’explorations fonctionnelles enneurophysiologie et pédopsychiatrie, CHRU de Bretonneau, 37044 Tours cedex 9, France.Adresse e-mail : e.meaux@chu-tours.fr (E. Meaux).0013-7006/ — see front matter L’Encéphale, Paris, 2010.doi:10.1016/j.encep.2010.10.005

372E. Meaux et al.disorder observed in this syndrome. The aim of this study was therefore to improve the understanding of the processes involved in perception AND the representation of faces expressingemotion in subjects with autism spectrum disorders (ASDs).Methods. — Eleven children with ASDs (mean developmental age 7 years 11 months) and elevennormally developing children (mean age 7 years 9 months) took part in three experiments. Thefirst involved overall discrimination of emotions using photographs of faces expressing six basicemotions, the second required local emotional discrimination on the basis of isolated elementsof the face (photographs of eyes and mouths isolated from the rest of the face), and for thethird the children were asked to create faces expressing emotions by means of a jig-saw puzzleformat, using photographs of isolated elements of the face (overall representation necessitatinglocal discrimination).Results. — Our findings revealed that the normally developing children had difficulties withthe process of local discrimination of emotions: their performance improved when overall perception was possible. In contrast, and astonishingly, the children with ASD were more able todiscriminate isolated eyes expressing emotion than the controls, but their performance declinedwhen overall processing was required.Discussion. — Our results suggested that the emotional disorders observed in ASDs might beexplained by greater skills in the processing of local information. This might explain the inability of children with ASDs to achieve coherent perception of their social environment andmight also lead to the withdrawal that is characteristic of this disorder. These results alsosuggest that the gaze avoidance that is characteristic of individuals with ASDs is eliminated when eyes are presented alone. This gaze avoidance therefore seems to be related tothe complexity and variability of this type of stimulus and not to the social nature of thestimulus. L’Encéphale, Paris, 2010.IntroductionL’autisme est considéré comme étant l’une des formesles plus sévères, globales et précoces des troubles neurodéveloppementaux. Décrit pour la première fois parKanner en 1943 [17], l’autisme est un trouble envahissantdu développement (DSM IV, APA 1996 ; CIM 10, OMS 1993)dont la prévalence est estimée approximativement desix à sept cas pour 1000 (Haute autorité de santé, avril2010). Cette anomalie du développement cérébral affectetoutes les fonctions neuropsychologiques de l’enfantentraînant des difficultés importantes et durables sur leplan comportemental. L’autisme se définit par un certainnombre de perturbations qui apparaissent avant l’âge de36 mois et affectent notamment la communication, lescapacités d’interactions sociales et le champ des intérêts,qui apparaît restreint et stéréotypé. Cette triade autistiqueconstitue le « noyau dur » du syndrome mais les anomaliesde comportements vis-à-vis des visages et des émotionssont également des éléments de la symptomatologieautistique.De nombreux auteurs ont proposé que ces anomalies de perception des visages et des émotions puissenten partie sous-tendre le déficit social caractéristique del’autisme.Plusieurs études comportementales notent la présenced’un déficit dans la perception des visages dans l’autisme.Initialement proposé par Langdell [21], et plus récemment confirmé par Klin et al. [19], l’exploration visuelledes visages est atypique dans les troubles du spectreautistique. De plus, les personnes atteintes d’autismeprésentent une insensibilité à l’inversion. Cette manipulation expérimentale consiste à présenter des visages àl’envers, ainsi l’agencement général des visages (les yeuxau-dessus du nez, lui-même au-dessus de la bouche) etle traitement configural (perception des relations spatialesentre les différents éléments) sont perturbés. Classiquement, la présentation de visages à l’envers diminue lesperformances de reconnaissance des sujets témoins maiscette inversion n’affecte en rien le niveau de reconnaissance des sujets avec autisme [9,15,21,33]. Cette absenced’effet d’inversion observée chez l’enfant comme chezl’adulte avec autisme [15] suggère qu’il ne s’agit pasd’un simple retard de développement. Selon Carey etDiamond [5], seules les informations locales seraient disponibles lors d’une présentation des visages à l’envers.Par conséquent, les performances de reconnaissance desautistes dans ce type de tâche suggèrent une préférencepour un traitement local plutôt que configural et/ou global des visages. Cette hypothèse a été renforcée plusrécemment par Deruelle et al. [9]. En effet, les sujetsautistes utilisent davantage les hautes fréquences spatiales (détails) que les basses (ensemble), confirmant untraitement des visages plus local que configural dans lapathologie autistique [9]. Les autistes s’appuient donc surdes informations locales au détriment des informationsglobales.Ces données sont en accord avec les récentes théoriescognitives avancées par Frith [12] proposant une faiblessede la cohérence centrale ou encore celles de Mottronet Burack [24] suggérant un surfonctionnement perceptif.Ces deux modèles s’opposent : là où Frith suppose uneanomalie de perception globale comme sous bassementdes déficits sociaux observés dans l’autisme, Mottron etBurack proposent quant à eux l’existence d’une habiletéparticulière pour la perception locale sans réel déficit deperception globale. Il semble donc que la stratégie cognitiveemployée dans le traitement des visages par les individus

Autisme : biais de perception locale des émotionsavec autisme diffère de celle utilisée classiquement. Cesdonnées comportementales sont confirmées par les étudesen neuro-imagerie fonctionnelle [18,22,29] et en potentielsévoqués [8,23,26].Un déficit dans le traitement des informations émotionnelles exprimées par les visages a été mis en évidencedans l’autisme par de nombreux auteurs [1,14,35]. Pour certains, il semble que ce déficit ne soit pas exclusivement liéaux émotions puisque le traitement d’autres informationsfaciales (sexe, lecture labiale, discrimination du regard) estégalement déficitaire [8]. Ainsi, le déficit dans le traitementdes visages serait à l’origine des anomalies de traitementdes émotions faciales.Par ailleurs, des anomalies dans l’intégration visuomotrice du mouvement ont pu être mises en évidence dansl’autisme [14]. Ces auteurs proposent que le déficit dansle traitement des informations émotionnelles soit dû à desdifficultés de la perception du mouvement et notammentdes mouvements faciaux qui se succèdent très rapidementpour exprimer émotions et sentiments. Cependant, de nombreuses études ont utilisé des stimuli faciaux statiques etont également rapporté des performances déficitaires chezles sujets autistes. Les difficultés dans la perception dumouvement ne peuvent donc pas expliquer totalement lesanomalies émotionnelles observées dans la pathologie autistique. Il semble donc qu’il existe un réel déficit émotionnel,supplémentaire à celui du traitement des visages ou du mouvement.Les processus neuronaux [2,31] sous-tendant le traitement implicite et explicite des émotions faciales semblentégalement perturbés dans l’autisme. En effet, même siles sujets autistes ayant participé à ces études obtiennentdes performances proches voire identiques à celles dessujets non autistes, les régions d’activation cérébrale n’enrestent pas moins très différentes. De récentes étudesrapportent également, lors de la perception de visagesémotionnels, une hypo-activation du gyrus fusiforme (traitements faciaux) ainsi qu’une anomalie de fonctionnementde l’amygdale (perception des messages sociaux véhiculéspar le regard) dans l’autisme [6] par rapport à la population témoin. Cela semble indiquer que les stratégies misesen œuvre et les spécialisations fonctionnelles sous-tendantla perception des émotions faciales diffèrent entre les deuxpopulations.L’objectif de cette étude est de mettre en évidence lesdifférences de « stratégies » impliquées dans la reconnaissance des émotions faciales, qu’elles soient exprimées pardes éléments faciaux isolés ou par un visage dans sa globalité, entre de jeunes enfants avec autisme et des enfantsbénéficiant d’un développement ordinaire.Ces différences toucheraient les processus de traitementde l’information faciale émotionnelle. En effet, nous supposons que les enfants atteints d’autisme s’appuieraientdavantage sur les éléments locaux afin d’appréhender lesFigure 1373émotions. Ils seraient donc plus performants que les enfantstémoins lorsque la reconnaissance émotionnelle repose surdes éléments locaux uniquement, alors que les enfantsbénéficiant d’un développement ordinaire tireraient davantage profit d’un visage dans son entier pour identifiercorrectement son émotion.MéthodeSujetsAfin de réaliser cette étude comparative, deux groupesd’enfants ont été testés.Le premier groupe a été constitué au sein du centreuniversitaire de pédopsychiatrie du CHU de Tours dans lecadre d’une unité spécialisée « autisme ». Il se composede 11 enfants atteints d’autisme (neuf garçons/deux filles)dont l’âge réel se situe entre sept et dix ans (âge réelmoyen neuf ans et deux mois 14,7 mois ; âge développemental moyen sept ans 11 mois 3,1 mois). Le diagnosticd’autisme a été effectué selon les critères du DSM IV etconfirmé par les scores ADI et/ou ADOS. Une évaluationdiagnostique quantitative pour le syndrome d’autisme a étéréalisée à l’aide de la CARS [30] (score moyen 28,1 3,6).De plus, le niveau de développement de chaque enfanta été évalué par les EDEI-R [28] (QD moyen 85,8 20,4 ;QDnV 96,3 21,5 ; QDV 76,3 21,6). Tous ces enfantssont actuellement suivis et bénéficient de soins orthophoniques, de prises en charge psychologiques et de thérapiesde groupe visant le développement de la communication.Le deuxième groupe est constitué de 11 enfants (huitgarçons/trois filles) ayant un développement normal. Leurâge réel s’étend de sept à neuf ans (moyenne d’âge septans et neuf mois). Aucun retard scolaire ni aucun antécédent de troubles du développement n’a été rapporté chezces enfants. Les deux populations ont donc été appariéesselon leur niveau de développement. Les analyses statistiques confirment que les deux groupes ne différent pas parleur âge de développement (n.s ; Mann et Whitney, U 52 ;p 0,55).Matériel expérimental et procédureChaque groupe a participé successivement à trois tâches distinctes : une tâche de discrimination globale des émotionsfaciales, une tâche de discrimination locale des émotionsfaciales, et un « Puzzle facial émotionnel ».Expérience no 1 : tâche de discrimination globale desémotions facialesSix photographies en couleur de visage exprimant une émotion (joie, colère, peur, dégoût, tristesse, et surprise ; Fig. 1)d’homme et de femme d’âges différents sont présentées àSix photographies présentées à tous les sujets lors de la tâche de discrimination globale des émotions faciales.

374E. Meaux et al.Figure 2 a : quatre paires d’yeux et quatre bouches proposées lors de la tâche de discrimination locale de l’émotion de joie. Lesétoiles indiquent les bonnes réponses possibles ; b : pour la tâche du « puzzle facial émotionnel », un simple contour de visage et lesdifférents éléments locaux faciaux sont présentés à l’enfant. L’enfant doit choisir une paire d’yeux et une bouche afin de créer uneémotion sur le contour schématique de visage qui lui est proposé. L’exemple donné ici correspond à l’émotion de joie, les élémentslocaux proposés pour cette émotion sont ceux présentés en (a).l’enfant. Ce dernier a pour consigne d’identifier l’émotionfaciale exprimée par le visage présenté. Les six photographies lui sont montrées successivement et les six mots « joie,surprise, colère, peur, dégoût, tristesse » lui sont également proposés. Il a été vérifié que les enfants comprenaientbien le sens des six émotions. De plus, les stimuli utiliséspour cette tâche sont issus d’une étude antérieure [4], leurvalence émotionnelle a donc précédemment été vérifiée.Expérience no 2 : tâche de discrimination locale desémotions facialesDes photos soit de bouche soit d’yeux isolés issus de visagesémotionnels ont été présentées aux enfants. Les visagesémotionnels d’origine proviennent d’un autre protocole [4],les bouches et les yeux ont été minutieusement extraits desvisages émotionnels grâce au logiciel Adobe Photoshop CS.La valence émotionnelle de l’ensemble des stimuli (yeux etbouches isolés) a ensuite été jugée par 50 sujets adultes,issus de la population générale, selon leur appartenance àl’une des quatre émotions suivantes : la peur, la colère, ledégoût et la joie. Seuls les stimuli ayant été jugés par aumoins 80 % des adultes testés comme appartenant à la mêmecatégorie émotionnelle ont ensuite été utilisés dans le cadrede cette étude.La consigne donnée aux enfants est de sélectionner parmiquatre paires d’yeux présentées, celle qui lui semble exprimer le plus l’émotion demandée. Les émotions de peur, joie,colère, et dégoût sont testées successivement et dans unordre différent pour chaque sujet. La même consigne estensuite donnée mais le sujet doit cette fois-ci choisir nonplus parmi des yeux mais parmi des bouches, celle qui luisemble correspondre le mieux à l’émotion testée. Pour chacune de ces épreuves, parmi les quatre stimuli proposés,deux correspondent à l’émotion demandée (constituant desbonnes réponses) et les deux autres stimuli correspondent àdes émotions différentes de celles demandées et sont doncconsidérés comme distracteurs (Fig. 2a).Expérience no 3 : « Puzzle facial émotionnel »Ici, les enfants ont pour consigne de créer un visage exprimant une émotion donnée (peur, joie, dégoût et colèresuccessivement) en associant une bouche à une paire d’yeux(Fig. 2a et b). Pour cela, les mêmes éléments émotionnelsfaciaux que ceux utilisés lors de la discrimination locale,quatre paires d’yeux et quatre bouches différentes leur sontdonc, à chaque fois, proposés.Données recueillies et analyses statistiquesL’ensemble des passations a été réalisé dans une piècecalme, familière à l’enfant. Pour chaque expérience, lenombre de bonnes et de mauvaises réponses a été recueilliet le taux de réussite a été calculé (pourcentage de bonneréponse). Ce taux de réussite a ensuite fait l’objet decomparaisons intergroupes (Fig. 3—6). Des tests non paramétriques ont été utilisés : le test de Mann-Whitney pourcomparer les deux groupes (sujets autistes et contrôles) etle test de Wilcoxon pour comparer les performances en local(expérience 2) versus celles recueillies pendant la tâche dupuzzle (expérience 3).RésultatsLes résultats de la première expérience révèlent unecapacité de discrimination globale des émotions significativement moins bonne chez les enfants autistes (U 26 ;p 0,023) en comparaison de celle obtenue par les enfantstémoins (Fig. 3). Ces derniers présentent donc de meilleuresFigure 3 Pourcentage de bonnes réponses (BR) obtenues parles enfants autistes et contrôles à la tâche de discriminationglobale des émotions. La comparaison intergroupe révèle unecapacité de discrimination globale des émotions moins bonnechez les enfants autistes (p 0,023) par rapport aux enfantscontrôles.

Autisme : biais de perception locale des émotionsFigure 4 Pourcentage de bonnes réponses obtenues à la tâchede discrimination émotionnelle à partir d’yeux isolés chez lesenfants autistes et contrôles. Les performances de discrimination émotionnelle sont meilleures chez les enfants avec autismeque chez les enfants témoins (p 0,041) lorsque l’émotion estexprimée par les yeux uniquement.capacités à traiter et reconnaître les émotions faciales queles enfants atteints d’autisme, lorsqu’elles sont présentéesglobalement, c’est-à-dire lorsqu’elles sont exprimées parl’ensemble du visage, donc de façon naturelle.La deuxième expérience révèle au contraire des performances de discrimination émotionnelle meilleures chezles enfants avec autisme que chez les enfants témoins(U 29,5 ; p 0,041) lorsque l’émotion est exprimée par lesyeux uniquement (Fig. 4). Les résultats suggèrent donc uneamélioration des performances de discrimination des émotions faciales lorsque seul cet élément du visage émotionnelest présenté dans la population autistique. Les capacités dereconnaissance émotionnelle des enfants ayant un développement ordinaire semblent au contraire altérées par cetteprésentation des yeux isolés du reste du visage.Ces résultats ne sont pas retrouvés lors de la présentation de la bouche isolée, aucune différence de performancesignificative n’est observée entre les deux groupes d’enfantstestés.Enfin, la troisième expérience celle du « puzzle facialémotionnel », montre un nombre de bonnes réponses significativement plus important chez les enfants témoins quechez les enfants atteints d’autisme lors de la sélection desyeux (U 28 ; p 0,032). Aucune différence significative n’apu être mise en évidence lors de la sélection de la boucheentre les deux groupes d’enfants. La représentation globale des émotions semble donc aider les enfants témoinsà améliorer leur choix local d’yeux (Fig. 4 et 5).Figure 5 Pourcentage de bonnes ré

au-dessus du nez, lui-même au-dessus de la bouche) et le traitement configural (perception des relations spatiales entre les différents éléments) sont perturbés. Classique-ment, la présentation de visages à l’envers diminue les performances de reconnaissance des sujets témoins mais cette inversion n’affecte en rien le niveau de .

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