Robert Boyer Politique Des Capitalismes

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Robert Boyer,Economiepolitiquedes capitalismesThéorie de la régulationet des crisesCollectionMANUELSG R A N D S R E P È R E SLa Découverte

G R A ND S R E P È R E S 1 MANUELS

Robert Boyer,Economie politiquedes capitalismesThéorie de la régulation et des crises-"a Découverte9 bis, rue Abel-Hovelacque75013 Paris

Dédicace et remerciements. À la mémoire de jean-Paul Piriou quidemanda tant de fois ce manuscrit sans avoir le plaisir de le voirachevé et enfin publié.Mes remerciements vont à Pascal Combemale qui a su me stimuler pour remettre sur le métier ce travail trop longtemps différé.Ce travail n'aurait pu voir le jour sans l'aide, la persévérance et letalent de jacqueline jean, dans des circonstances pourtant difficiles.La première partie de cet ouvrage a été publiée en 2004 dans lacollection « Repères poche » sous le titre Théorie de la régulation,1. Les fondamentaux.Si vous désirez être tenu régulièrement informé des parutions de la collection « Repères », ilvous suffit de vous abonner gratuitement à notre lettre d'information mensuelle par courriel, àpartir de notre site http:/ /www.collectionreperes.com, où vous retrouverez l'ensemblede notre catalogue.ISBN: 978-2-7071-8626-3Ce logo a pour objet d'alerter le lecteur sur la menace que représente pourl'avenir du livre, tout particulièrement dans le domaine des sciences humaineset sociales, le développement massif du photocopillage. Nous rappelons doncqu'en application des articles L. 122-10 à L. 122-12 du code de la propriétéintellectuelle, toute photocopie à usage collectif, intégrale ou partielle, du présent ouvrage estinterdite sans autorisation du Centre français d'exploitation du droit de copie (CFC, 20, rue desGrands-Augustins, 75006 Paris). Toute autre forme de reproduction, intégrale ou partielle, estégalement interdite sans autorisation de l'éditeur. Éditions La Découverte, Paris, 2015.

IntroductionPourquoi le régime de croissance des trente glorieuses s'est-ilenrayé à partir des années 1970? Comment expliquer que les innovations financières aient d'abord accéléré la croissance avant dedéboucher sur la crise économique la plus sévère depuis celle de1929? L'euro, qui était supposé unifier le Vieux Continent, n'est-ilpas au contraire en train de le diviser selon une fracture Nord-Sud ?Pourquoi les tenants du consensus de Washington se sont-ilstrompés en anticipant dès la fin des années 1990 l'entrée de laChine dans une crise majeure?L'échec de la nouvelle macroéconomie classiqueLa plupart des théories économiques contemporaines se concentrent sur les problèmes que rencontre une économie de marché, quel'on en vante les irremplaçables vertus comme le fait l'école deChicago, à l'instar de Milton Friedman, ou que l'on propose d'encorriger les failles selon les préceptes d'un néokeynésianisme dontjoseph Stiglitz et Paul Krugman sont deux éminents représentants.Ces programmes de recherche ont un fondement commun : lemarché est la forme canonique de coordination économique entreagents formellement égaux. Certes, comme dans la tradition keynésienne, l'État peut venir corriger les limites du marché, mais sonintervention n'est qu'un pis-aller par rapport à l'idéal d'un marchéde concurrence parfaite.

6ÉCONOMIE POLITIQUE DES CAPITALISMESLe retour du concept de capitalismeSe référer au capitalisme implique de distinguer ce mode de production de celui d'une économie de petite production marchande,pour reprendre les termes de Karl Marx. Le fait que des sujets marchands se fassent concurrence ne suffit pas à caractériser le capitalisme. En effet, les entités de base en sont des entreprises, quimettent en œuvre un rapport social bien différent: le rapport deproduction en vertu duquel les salariés se soumettent à l'autorité del'entrepreneur et/ou des managers auxquels ils délèguent la gestion,moyennant paiement d'un salaire. Ce second rapport social ne seréduit pas à une pure relation marchande puisqu'il implique la soumission hiérarchique, par opposition à l'horizontalité que l'onprête au fonctionnement d'un marché typique.Ce trait est reconnu par les nouvelles théories microéconomiquesqui mettent en avant les asymétries d'information, la sélectionadverse et l'aléa moral qui caractérisent le contrat de travail. Maisce domaine d'analyse ne fait pas retour sur la caractéristique desévolutions macroéconomiques à moyen-long terme. Or l'intérêt dela notion de capitalisme est de souligner comment l'interaction durapport de concurrence et du rapport de production salarié met enmouvement un renversement de perspectives par rapport à une économie seulement marchande. En effet, l'objectif de la petite production marchande est la satisfaction des besoins par la productionde marchandises et leur circulation grâce à l'intermédiation de lamonnaie. Dans le capitalisme, c'est la loi de l'accumulation ducapital qui prévaut, la production de marchandises n'étant alorsque la phase transitoire d'un circuit du capital, comme « valeur semettant en valeur» [Marx, 1890]*.Une approche marxiste alliée à la tradition historiquedes AnnalesLa théorie de la régulation s'inscrit dans cette tradition théorique, mais elle entend amender et prolonger les analyses duCapital, tant à la lumière des méthodes modernes de l'économiste quegrâce aux enseignements issus des transformations du capitalismedepuis la fin du xix· siècle.* Les références entre crochets renvoient à la bibliographie en fin d'ouvrage.

INTRODUCTION7Une seconde source d'inspiration n'est autre que l'histoirelongue du capitalisme. D'une part, elle montre des transformations majeures dans les relations entre le marchand, le producteur, le banquier et le financier, sans oublier l'État. Il est difficiled'imaginer une théorisation qui fasse abstraction de telles transformations. D'autre part, le xx· siècle a apporté nombre d'enseignements et d'interrogations. Comment expliquer le caractèreatypique de la crise de 1929? A contrario, peut-on rendre compte dela remarquable croissance observée après la Seconde Guerre mondiale? Pourquoi ce processus vertueux s'enraye-t-il et entre-t-il encrise dès la fin des années 1960 ? De plus, la grande diversité des trajectoires suivies depuis lors par les États-Unis, l'Europe, le Japon etplus récemment la Chine conduit à déplacer l'analyse d'un mode deproduction invariant à la tentative d'interprétation de la variété desformes contemporaines de capitalismes.Les sept questions de la théorie de la régulationAinsi, après la question initiale - celle des ong1nes del'enrayement de la croissance des trente glorieuses-, la théorie dela régulation a progressivement étendu son domaine d'analyse sousune double influence. D'une part, le développement même des notionsde base et des méthodes a fait surgir de nouvelles questions et difficultés. D'autre part, l'histoire économique et financière du dernierquart de siècle n'a pas manqué d'apporter son lot de surprises.Voici quelques-unes des questions majeures ayant orienté larecherche:1. Quelles sont les institutions de base nécessaires et suffisantespour l'établissement d'une économie capitaliste?2. À quelles conditions une configuration de ces institutionsengendre-t-elle un processus d'ajustement économique doté d'unecertaine stabilité dynamique ?3. Comment expliquer que se renouvellent périodiquement descrises au sein même de régimes de croissance qui avaient antérieurement rencontré le succès ?4. Sous l'impact de quelles forces les institutions du capitalismese transforment-elles? Par la sélection et par l'efficacité, comme lesupposent la plupart des théories économiques ? Ou du fait du rôledéterminant du politique ?S. Pourquoi les crises du capitalisme se succèdent-elles et nesont-elles pourtant pas la répétition à l'identique des mêmesenchaînements ?

8ÉCONOMIE POLITIQUE DES CAPITALISMES6. Dispose-t-on d'outils permettant d'examiner la viabilité et lavraisemblance de nouvelles formes de capitalisme ?7. Peut-on analyser, puis formaliser simultanément un mode derégulation et ses formes de crise ?Les fondements de la théorieTels sont les thèmes qu'aborde la première partie du présentouvrage. Nous nous intéressons d'abord à deux dérivations distinctes des formes institutionnelles qui sont à la base des modes derégulation. La première s'inscrit dans le droit-fil de la tradition, quipart de l'économie politique classique pour culminer avec lesthéories de l'équilibre général. Son propos est d'expliciter les institutions cachées d'une économie de marché (chapitre 1). La secondedérivation part d'une évaluation critique de l'héritage marxiste enmatière de schéma de reproduction. Il est alors possible de définirun mode de régulation comme résultat de la conjonction d'uncertain nombre de formes institutionnelles. C'est l'occasiond'insister sur le caractère ouvert de l'existence d'un mode de régulation, ce qui introduit la notion de crise comme complémentaire àcelle de régulation. En outre, l'analyse historique fait ressortir la succession de modes de régulation contrastés (chapitre n).Mais les formes institutionnelles ne conditionnent pas seulement les ajustements de courte ou moyenne période car ellesfaçonnent aussi les conditions de l'accumulation et, par conséquent, les régimes de croissance à long terme. En fait, les institutions ne constituent pas de simples frictions par rapport à unéquilibre de longue période déterminé par les seules préférences desconsommateurs, confrontés aux potentialités qu'offrent les technologies. À nouveau, l'analyse historique de longue période soulignela variété des régimes d'accumulation (chapitre m).Alors que la plupart des théories économiques n'accordent quepeu ou pas de place à la notion de crise, la particularité de la théoriede la régulation est d'examiner simultanément les propriétés d'unmode de régulation et les facteurs endogènes de sa déstabilisation.De plus, les crises revêtent au moins cinq formes qu'il est importantde distinguer. Il est cependant possible d'expliciter un petit nombrede mécanismes à l'origine des crises d'un mode de régulation oud'un régime d'accumulation (chapitre IV).

INTRODUCTIONEncadré 1. Ce que la théoriede la régulation n'est pas.À propos de quelquesmalentendusUn avertissement liminaire s'imposepour éviter un malentendu qui estdevenu de plus en plus fréquent au furet à mesure que les économistes ontadopté sans précaution les terminologies anglo-saxonnes. En effet, dansla littérature internationale, la théoriede la régulation évoque les modalitésselon lesquelles l'État devrait déléguerla gestion de services publics et collectifs à des entreprises privées à lacondition d'instituer des agencesadministratives indépendantes, qualifiées d'agences de régulation. De fait,ces agences se sont multipliées,qu'il s'agisse du Conseil supérieur del'audiovisuel, des Autorités de régulation des télécommunications ouencore de l'Autorité des marchésfinanciers.le contresens est amplifié lorsquel'on confond ainsi une analyse ducapitalisme centrée sur la question :« Comment des compromis institutionnalisés, a priori indépendants lesuns des autres, finissent-ils par définirun système viable ? » et une recommandation normative de délégationd'une prérogative de puissancepublique à travers l' édiction de réglementations ou la négociation decontrats. Cette confusion s'expliquepar une mauvaise traduction du termeanglais regulation, qui signifie en fait«réglementation».Cette méprise s'inscrit dans unelongue lignée. En France, la régulationa trop souvent été interprétée commele résultat de l'action de l'État, pensé9comme le concepteur et l'organisateur, bref l'ingénieur système. Or lestravaux régulationnistes ont montréque, même à l'époque des trente glorieuses, les politiques économiquesd'inspiration keynésienne n'étaientque l'une des composantes desmodes de régulation en vigueur.Symétriquement, les politiques ditesde dérégulation - en fait, en français,de déréglementation -ont été interprétées comme favorisant le retour àdes marchés de concurrence parfaite.Il est une dernière confusion qu,ilconvient de lever. le modèle decroissance de l'après-guerre était largement centré sur des compromispropres à chaque État-nation, dans uncontexte international permissif. C'estla raison pour laquelle nombre derecherches se sont concentrées surl'espace national. lorsque l'internationalisation et la financiarisation ont faitsentir leur influence, la théorie de larégulation n'a pas, pour autant, perdutoute pertinence. En effet, elle laisseouvert le choix du niveau d'analyse leplus approprié : local, régional,national, mondial. la constructioneuropéenne constitue à cet égardun remarquable champ de développement de la théorie.

10ÉCONOMIE POLITIQUE DES CAPITALISMESLes développements en réponse à la secondeGrande Transformation ))«C'est en effet le fil directeur de la seconde partie de l'ouvrage.À l'inverse de la plupart des analyses institutionnalistes, la théoriede la régulation vise, dès l'origine, à rendre intelligibles les transformations à long terme des capitalismes [Aglietta, 1976]. La questioncentrale, depuis les années 1990, est à la fois simple et redoutable :comment expliquer le processus de libéralisation qui a remis encause la plupart des institutions et des organisations qui avaientpermis la croissance de l'après-Seconde Guerre mondiale?Cette configuration n'est pas sans relation avec celle qu'avaitétudiée Karl Polanyi [1944] face aux événements dramatiques del'entre-deux-guerres. Pour autant, il n'est pas suffisant de réitérer lesmêmes analyses car les économies nationales et le système mondialse sont depuis considérablement transformés. En effet, non seulement la division du travail s'est notablement approfondie, maisencore les formes institutionnelles qui encadrent le capitalisme sesont sophistiquées et appellent un surcroît de théorisation. L'échecd'un fondement microéconomique d'une macroéconomie invite àprendre en compte la multiplicité des médiations, autres que lesmarchés, qui assurent la viabilité des modes de régulation. C'estaussi l'occasion de donner un contenu précis aux divers principesd'action et formes de rationalité. L'enchevêtrement de cesmédiations interdit donc le passage de l'individu ou de l'entreprisereprésentatif vers la société tout entière. La théorie de la régulationse présente ici comme l'analyse d'un niveau intermédiaire, qu'onpourrait qualifier de méso-économique (chapitre v).Cette base conceptuelle permet d'actualiser les arrangements institutionnels qui sont au cœur des capitalismes contemporains. Lesmodèles productifs et les systèmes nationaux d'innovation jouentun rôle déterminant dans la dynamique et la diversité des configurations institutionnelles nationales. Depuis Marx et Schumpeter,nous savons que la recherche de nouveaux produits, techniques etorganisations définit la place des entreprises et des nations dans laconcurrence. L'organisation du rapport salarial et sa différenciationen termes de relations d'emploi répondent elles-mêmes aux caractéristiques de l'innovation, selon que les compétences s'acquièrentdans le système éducatif ou dans l'entreprise par exemple. Les dispositifs institutionnels sectoriels ne sont en rien la déclinaison d'unmodèle canonique national. L'intérêt d'une approche institutionnaliste prend tout son sens dans l'analyse des systèmes nationaux

INTRODUCTION11de couverture sociale qui tentent de concilier des impératifs fort différents, si ce n'est contradictoires. Enfin, les décennies 2000 et 2010ont appelé l'adjonction de deux autres arrangements institutionnels, respectivement les régimes d'inégalités et les dispositifsinstitutionnels de l'environnement (chapitre VI).Comment un tel foisonnement d'arrangements institutionnelsparvient-il à définir un mode de régulation et un style de développement à peu près cohérents? La nature des interactions entresphères politique et économique est déterminante puisque la viabilité d'une configuration est conditionnée par une certaine légitimité politique et un minimum d'efficacité économique. La notionde «bloc hégémonique», avancée par Antonio Gramsci et prolongée par Nicos Poulantzas, permet de formaliser les processus quiconduisent de la formation du bloc à son érosion et souvent à unecrise qui est à la fois économique et politique. Au-delà de la modélisation, il est proposé une taxonomie, d'abord des mécanismesd'émergence et ensuite des processus de recomposition d'une architecture institutionnelle. Dans ce même esprit, il est intéressant dedéfinir les notions d'espace public, de régime des représentationsjustifiant les politiques économiques, et enfin de style en matière deréformes structurelles. Autant de facteurs qui rendent compte desraisons de la divergence des politiques et des trajectoires en réponseà la crise de 2008 (chapitre vn).La recomposition incertaine des capitalismesSur la base de ces résultats, il faut récuser l'hypothèse d'un capitalisme canonique par rapport auquel s'organiseraient les diversesconfigurations nationales. Le capitalisme anglo-saxon a certes unebeaucoup plus grande capacité d'influence que les autres, mais sonhégémonie a pour conséquence d'accentuer des spécialisations économiques alternatives qui, elles-mêmes, sont le reflet de compromisinstitutionnalisés différents. Diverses disciplines des sciencessociales ont avancé une série d'explications à cette permanence dela diversité des capitalismes, qu'elle provienne des caractéristiquesdu système de production et d'innovation ou qu'elle soitl'expression de choix stratégiques d'un bloc hégémonique, parexemple lors d'une grande crise. La question est alors d'expliciter lesprocessus qui maintiennent au cours du temps la cohésion d'uneforme de capitalisme, surmontant ainsi ses tendances à l'instabilité, la crise ou l'explosion des inégalités. La Chine est sans doute

12ÉCONOMIE POLITIQUE DES CAPITALISMESle meilleur exemple du caractère ouvert des formes sociales permettant l'essor d'un capitalisme original: l'entrée en concurrenced'un grand nombre de corporatismes locaux s'oppose à la centralisation du régime de l'Union soviétique qui s'effondre en 1989. Lecontraste entre les trajectoires des pays d'Amérique latine et cellesde l'Asie est également frappant. De même, la difficile coexistencede trois formes de capitalisme en Europe débouche sur une crisemajeure. Endométabolisme et hybridation se combinent dans cettecréation/recréation de formes de capitalisme (chapitre vm).Le fait que la théorie de la régulation ait été connue commethéorie du fordisme a suscité une critique récurrente : ce régimesocioéconomique s'appuyait fortement sur une souveraineté del'État-nation qui n'est plus de mise à l'ère de la globalisation.Conformément à la méthode historique, on peut analyser le processus qui a substitué l'insertion internationale au rapport salarialcomme forme institutionnelle hiérarchiquement dominante. Cebasculement a induit des changements majeurs qui ne sont pasidentiques partout dans le monde. Certains pays dont l'industrialisation est ancienne sont leaders en matière de formation des prix,d'autres non. Les économies qui se sont spécialisées dans l'intermédiation financière internationale ont connu une successiond'emballements spéculatifs, puis de crises plus ou moins graves. Lespays exportateurs de matières premières sont marqués par la malédiction des régimes rentiers et évoluent au gré des phasesd'expansion, puis d'ajustement de l'économie mondiale. On estainsi loin de l'hypothèse hasardeuse d'une prochaine convergencede tous les pays vers un régime fordiste. Au concept de globalisation, il faut préférer celui d'imbrication de divers niveaux de régulation, dans le contexte d'une interdépendance croissante desconjonctures économiques et, plus fondamentalement, des régimessocioéconomiques, tant capitalistes que rentiers. Cette interdépendance devrait faciliter la reconnaissance et l'institutionnalisation debiens publics globaux : les conflits d'intérêts entre États-nations nesont pas surmontés, du fait même de l'h

de notre catalogue. ISBN: 978-2-7071-8626-3 . grâce aux enseignements issus des transformations du capitalisme depuis la fin du xix· siècle. * Les références entre crochets renvoient à la bibliographie en fin d'ouvrage. . lectifs à des entreprises privées à la

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