Pouvoir Et Autorité

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Pouvoir et autorité

Introduction :L’objectif de ce travail est de donner un aperçu du concept depouvoir et de l’autorité au sein des organisations, de la part dedifférents auteurs qui l’ont appréhendé au cours de leursrecherches.Il sera étudié à partir des apports de la sociologie desorganisations et notamment de l’analyse stratégique, dont lesauteurs (M. Crozier et E. Friedberg) en ont fait une notioncentrale de leur théorie.De manière volontaire, nous avons réduit le cadre de notretravail à l’étude du pouvoir fondé sur les rapports humains etsociaux dans l’organisation.Le pouvoir au sein d’une organisation est en effet une notioncomplexe. Nous en présenterons, et ce sera l’objet de lapremière partie, ses définitions et son évolution.En effet traditionnellement, le pouvoir s’exprime sous uneforme particulière, l’autorité, qui lui confère un caractèreformel. Mais nous verrons que l’exercice du pouvoir n’est pasréservé aux seuls détenteurs de l’autorité : il peut appartenir àchacun des acteurs et émaner de structures informelles. Dèslors il recèle une dimension dichotomique qui a été mise enévidence par l’école des relations humaines et exploitée pard’autres courants sur lesquels nous nous attarderons un instant.Après avoir ainsi défini le concept de pouvoir et suivi sonévolution dans différentes théories organisationnelles, ainsi,que le concept de l’autorité, nous essayerons de comprendrecomment l’exercice du pouvoir est-il structuré au sein d’uneorganisation.Nous verrons ainsi que l’organisation génère en son sein demultiples incertitudes, sources de pouvoir pour celui qui lesmaîtrise.Enfin, ces sources ou fondements du pouvoir vont permettre àl’individu de participer activement à l’organisation, de façon àla fois rationnelle et stratégique, mais en fonction des enjeux

que ce dernier percevra dans les situations dans lesquelles il estengagé.I.1.Pouvoir, autorité et leadership : liens etdivergencesLa notion de pouvoir :Le mot «pouvoir » en français signifie à la fois le nom«pouvoir » et le verbe «pouvoir » ou «être capable »(Encyclopédia Universalis, 1993). Avoir le pouvoir revient àêtre capable de faire exécuter ce que l’on souhaite, à obtenirdes résultats, ainsi que les actions et les décisions qui lesprécèdent.Les mots «pouvoir » en tant qu’autorité et «pouvoir » en tantqu’être capable peuvent être considérés comme synonymes enfrançais, mais ce n’est pas toujours le cas en anglais. Dahl(1957) dit que le problème sémantique du mot «pouvoir » enanglais (c’est-à-dire «power ») réside dans le fait que ce mot n’apas de forme verbale appropriée. Par conséquent beaucoupd’auteurs sont contraints d’utiliser des périphrases comme parexemple «le fait d’avoir de l’influence sur ».Tous les auteurs qui se sont intéressés à la question du pouvoirdans l’organisation ne l’ont pas étudié à partir du même pointde vue.a)Le pouvoir du point de vue de l’acteurDans « Pouvoir et organisation », (1964), M. Crozierparvient à une définition du pouvoir dans laquelle se dégagedeux aspects. L’aspect « organisation », c’est : il n’y a pasd’organisation sans pouvoir et tout pouvoir suppose del’organisation. Autrement dit encore, il n’y a pas de pouvoirsans un contexte, et le contexte, on l’organise avec le pouvoirque l’on a. Quant à l’aspect « pouvoir », c’est : le pouvoir estune relation. Et une relation négociée qui fait qu’il n’y a pas depouvoir sur quelqu’un sans que ce quelqu’un ait la possibilité devous influencer. Donc c’est un pouvoir qui est très inégal, maisqui est réciproque. Plus tard, en 1977, en collaboration avecE. Friedberg, il donne une première définition du pouvoir trèsgénérale : le pouvoir est la capacité pour certains individus ou

groupes d’agir sur d’autres individus ou groupes. C’est ce qu’avoulu dire Dahl (1968) en définissant le pouvoir par « lacapacité d’une personne A d’obtenir qu’une personne B fassequelque chose qu’elle n’aurait pas fait sans l’intervention de A». Cette dernière définition, bien que claire, comporte deslacunes et notamment « l’impossibilité de distinguer entrepouvoir intentionnel et influence à l’insu des protagonistes, laméconnaissance de la spécificité du pouvoir de A selon l’actiondemandée, enfin le biais très sensible dans le sens d’uneperspective de « détention » du pouvoir considéré encorecomme un attribut des acteurs » (M. Crozier, E. Friedberg,1977). Cependant elle a l’avantage de mettre en évidence lecaractère relationnel du pouvoir: le pouvoir ainsi défini est doncune relation, et non pas un attribut des acteurs. Il ne peutse manifester que par sa mise en œuvre dans une relation quimet aux prises deux ou plusieurs acteurs dépendants les unsdes autres dans l’accomplissement d’un objectif commun quiconditionne leurs objectifs personnels.Ainsi, le pouvoir ne peut se développer qu’à travers l’échangeentre les acteurs engagés dans une relation donnée; c’est doncune relation d’échange et de négociation dans laquelle deuxpersonnes au moins sont engagées . Mais les auteurs del’analyse stratégique vont plus loin et précisent davantage lanature de cette relation.Comme toute relation de négociation, le pouvoir ne se conçoitque dans la perspective d’un but qui, dans une logiqueinstrumentale, motive l’engagement de ressources de la partdes acteurs (Crozier, Friedberg, 1977). D’autre part, c’est unerelation non transitive dans la mesure où si une personne Apeut facilement obtenir d’une personne B une action X, et Bpeut obtenir cette même action d’une personne C, il se peutnéanmoins que A soit incapable de l’obtenir de C. Mais si lepouvoir est ainsi inséparable des acteurs engagés dans unerelation, il l’est aussi des actions demandées : chaque actionconstitue un enjeu spécifiqueautour duquel se greffe une relation de pouvoir particulière.Ainsi, A obtiendra facilement de B une action X, plusdifficilement une action Y, et sera impuissant à obtenir uneaction Z qu’en revanche une autre personne C obtiendra, elle,facilement. Enfin c’est une relation réciproque, maisdéséquilibrée.

Elle est réciproque car qui dit négociation, dit échange, maisbien souvent les termes de l’échange sont plus favorables àl’une des parties en présence. C’est un rapport de force dontl’on peut retirer davantage que l’autre, mais où, également,l’un n’est jamais totalement démuni face à l’autre. Ainsi,Crozier et Freidberg (1977), paraphrasant la définition déjàcitée par Dahl, disent que le pouvoir de A sur B correspond à lacapacité de A d’obtenir que dans sa négociation avec B lestermes de l’échange lui soient favorables. Autrement dit, lepouvoir, est redéfini comme étant la capacité de structurerl’échange négocié de comportements en sa faveur (E.Friedberg, 1993).Cet aspect d’interdépendance consubstantiel à toute relation depouvoir a été mis en évidence par Jameux (1994) : le pouvoirdésigne la possibilité d’action d’un acteur (personne, groupe ouorganisation) dans ses relations avec autrui et l’interactionentre des acteurs n’ayant pas les mêmes possibilités d’action.Ces deux idées font du pouvoir une notion relative etrelationnelle. En ce sens le pouvoir n’existe pas en soi, mais parrapport à certaines personnes ou certains groupes depersonnes et relativement à certaines activités.b)Le pouvoir du point de vue de l’organisationL’ouvrage de Mintzgerb (1986), concerne la structure etles jeux de pouvoir à l’intérieur de l’organisation. Il prend doncen compte, comme perspective, celle de l’organisation plutôtque celle de l’individu. Dans ce livre, il définit le pouvoir commeétant tout simplement la capacité à produire ou modifier lesrésultats ou effets organisationnels. Pfeffer (1981) quant à luiparle de force, non de capacité. Mintzberg s’est probablementinspiré pour sa définition du pouvoir d’auteurs comme B.Russel (1938) qui interprètent le pouvoir comme voulant dire «être capable de » et qui le définissent comme étant « laproduction d’effets voulus ».La définition de Dahl (1938), voit dans le pouvoir la capacité demodifier le comportement de l’autre : « A a le pouvoir sur Bdans la mesure où A peut faire faire à B quelque chose que B,autrement ne ferait pas ». Cette définition est selon Mintzbergplus limitée que la précédente, car le pouvoir quand il consisteà modifier le comportement de quelqu’un est un sous-ensembledu pouvoir en tant que production de résultats. Donc définir le

pouvoir uniquement en termes de capacité à modifier descomportements semble rapprocher le pouvoir de la notion demanipulation plutôt que de production de résultats.Le pouvoir serait synonyme de politique. Or la politique seraitun sous-ensemble du pouvoir et Mintzberg y voit un pouvoir «informel, illégitime » par nature. Maillet (1989) s’intéresseégalement à la production de résultats et retient cette définitionqui fait du pouvoir un moyen d'arriver au résultat escompté, envertu d’une relation déséquilibrée entre deux acteurs. Cettedéfinition met l’accent sur le résultat, ainsi que sur les moyensutilisés pour y arriver.Goguelin (1989) définit le « pouvoir réel » d’un individucomme la somme de trois pouvoirs (le pouvoir de droitofficiellement attaché à un statut ; le pouvoir de fait qui estattaché à la possession d’une compétence et le pouvoir dereconnaissance dont l’expression est le charisme). Ainsi, ladéfinition que Max Weber (1932), donnait du pouvoir, en neconsidérant que le pouvoir de droit qui doit être complètementreconsidérée.Le pouvoir de A sur B n’est plus la capacité d’obtenir que Bfasse quelque chose qu’il n’aurait pas fait sans l’intervention deA, mais la possibilité pour A d’infléchir le comportement deB dans un sens qui soit globalement favorable à l’organisation(la seconde définition englobe la première).c)Pouvoir et influenceLe terme influence est souvent utilisé comme synonymede pouvoir. Mintzberg (1986) considère l’influence commeétant synonyme du pouvoir et utilise indifféremment l’un oul’autre des deux termes.Le dictionnaire de l’étudiant, de Webster, définit le pouvoircomme étant entre autres choses « le fait d’avoir le contrôle,l’autorité ou l’influence » et l’influence entre autres choses estle « pouvoir de modifier autrui ». Allen et Porter (1983)considèrent l’influence comme un processus, dont l’objectif estd’obtenir l’accord d’une autre personne. Les fondements d’untel processus reposent sur le pouvoir et l’autorité. En ce sens, lepouvoir correspond à un potentiel d’influence.Dès 1959, French et Raven, inspirés par Max Weber,distinguent plusieurs types d’influence en fonction des bases derelations différentes. Par influence dans une relation entre deux

personnes A et B, ils signifient que l’une des deux, B parexemple, change une part de son comportement à la suited’une action spécifique de A. Le pouvoir est ainsi appréhendécomme la possibilité de déterminer, orienter ou diriger laconduite des autres, de ceux avec qui on est en relation.II.Le pouvoir et l’autorité :Dès lors que les acteurs unissent leurs efforts dans lecadre d’une entreprise, il y a création d’interactions entre euxet apparition du pouvoir. Ce pouvoir s’exprime d’abord sous uneforme particulière – l’autorité – qui n’est autre que la légitimitédu pouvoir du point de vue de l’organisation (Jameux, 1994).Parmi tous les modes d’influence, l’autorité occupe une placeparticulière, puisqu’elle « trace la ligne de démarcation entre lecomportement des individus en tant que membres del’organisation et leur comportement en dehors de celle-ci. C’estl’autorité qui confère à l’organisation sa structure formelle »(Simon, 1983).1.L’organigramme ou la structure pyramidale :La représentation habituelle de la structure prenait àl’époque de Fayol volontiers la forme pyramidale d’un arbregénéalogique dont le sommet est occupé par celui en quirepose l’autorité finale. De ce sommet découlent les divisionsqui constituent l’ordre hiérarchique de l’autorité (G. Friedmannet P. Naville, 1962). Ainsi, une organisation se caractérise parun système de statuts, ou de positions dans la structure del’organisation, qui peut être fondé sur un principe hiérarchiquequi précise les relations de supériorité ou de subordination dansune chaîne de commandement ou sur un principe fonctionnelqui définit un domaine de juridiction (Barnard, 1938). Le statutest alors affecté d’un indice hiérarchique et prend sa place dansune échelle de prestige et de pouvoir, sinon dans une chaîned’autorité (J. D. Reynaud, 1962).L’autorité renvoie donc au pouvoir lié au poste hiérarchique ouà la fonction ; c’est ce que H. Mintzgerb (1985) appellepouvoir formel ou officiel, qui constitue également une forme depouvoir légitime. Selon cet auteur l’autorité prend sa sourcedans la coalition externe, là où se trouvent les agentsd’influence qui disposent d’un pouvoir légitime (propriétaires de

l’organisation ). Cette autorité sera déléguée au P. D. G,généralement par le biais du conseil d’administration quicorrespond à la coalition formelle et officielle de l’organisation,qui à son tour, met en place une structure hiérarchique ou unechaîne d’autorité, grâce à laquelle il peut faire passer une partiede ses pouvoirs formels et officiels pour faire exécuter uncertain nombre d’actions.Il faut donc pouvoir lire, ou du moins expliciter la place dechacun et sa fonction à travers l’organigramme, pour pouvoircomprendre ce que sont les rapports humains dans l’entreprise(Bernoux, 1985). Alors que le pouvoir est la possibilité qu’unindividu a d’imposer sa volonté à un autre, l’autorité, c’est cetteforme de pouvoir reconnue et sanctionnée par l’organigramme,ou par une autre source officielle (Maillet, 1988). La notion depouvoir englobe le pouvoir légitime, le droit de commander oude donner des ordres. En ce sens, l’autorité peut être perçuecomme une influence allant de haut en bas (Allan et Porter,1983).Selon l’analyse stratégique (Crozier et Friedberg, 1977),l’autorité est la confiance que l’on fait à quelqu’un, qu’il soitdans une position hiérarchique ou non, et dont on suit l’ordre oule conseil. « Il a de l’autorité » veut dire que sa séduction ou sacompétence engendre une action conforme à son désir sanscontrainte et avec confiance. Cette définition s’oppose à celledes auteurs précités qui mettent l’autorité du côté du droit decommander, donc du lien de dépendance hiérarchique.L’important alors réside dans la connaissance des critères de cedroit. L’aspect confiance passe au second plan.2.L’autorité et la hiérarchie :L’autorité est liée à la notion de responsabilité, et impliquesimultanément une position statutaire et des qualitéspersonnelles. Ce sont ces dernières qui assurent l’entretien et ladiscipline. L’unité de commandement est donc fondamentale,l’exercice de cette fonction associant attitudes et connaissancesdes principes d’administration (initiative, fermeté, exemplarité,compétence réglementaire).Mais Fayol diffère de Taylor àpropos de l’unité de commandement. Alors que Taylor soumetchaque ouvrier à plusieurs contremaîtres fonctionnels expertsspécialisés (Taylor, 1909), Fayol préconise l’unité de

commandement (un agent ne peut recevoir d’ordre que d’unseul chef) qu’il distingue de l’unité de direction ; « un seul chefet un seul programme pour un ensemble d’opérations visant lemême but » (Fayol, 1919). Cette position diffère de celle de L.F. Urwich (1957), pour qui l’activité de commandement doits’exercer sur peu d’individus, ce qui implique une fortedifférenciation et un encadrement nombreux. A chaqueéchelon, le chef est celui qui personnifie la communautéd’objectifs. La diversité des compétences et des tâches fondel’autorité sur un principe fonctionnel impersonnel. La seuleacceptation de ce principe de la part des subordonnés n’est passuffisante et il convient de développer participation etintégration (M. P. Follet, 1924). Mais cette acceptation estnécessaire, le commandement n’ayant d’efficacité que pourautant que les subordonnés en reconnaissent la légitimité (C. I.Barnard, 1938).L’autorité dans ces conceptions, peut se définir comme unefonction, au service du développement organisationnel, quitrouve sa légitimité dans les contraintes de l’action coopérative(J. Rembert, 1985). Mintzberg (1985), voit dans l’autorité unsous-ensemble du pouvoir, mais dans ce cas le pouvoir estformel, il s’agit, comme pour l’auteur précédent, d’un « pouvoirlié à une fonction », ce qui revient à la capacité de faire fairedes choses grâce au fait que l’on occupe un rang hiérarchique.L’attention portée aux modes de légitimation permet dedécrire les différenciations internes concernant les modesd’exercice de l’autorité.Ce courant s’inscrit dans la perspective des travaux menés audébut du siècle par M. Weber (1922, trad. Franç.1971) :l’autorité n’est pas le pouvoir de contraindre l’individu etd’extorquer des actes de soumission, mais une capacitéreconnue comme légitime par les subordonnés. C’est lalégitimation qui induit l’acceptation de l’ordre, faute de quoi lasituation n’est pas à proprement parler « d’autorité », maisd’affrontement de pouvoir. En effet, pour qu’il y ait autorité, ilne suffit pas qu’un chef ait un certain nombre de sanctions à sadisposition et qu’il puisse les appliquer, quand il y a refusd’obéissance. Encore faut- il que ce système de sanctions soitaccepté par les subordonnés, soit reconnu comme légitime.Max Weber analyse donc plusieurs fondements de l’action quijustifient différentes formes d’exercice de l’autorité, c’est-à-dire

en fin de compte différentes formes d’organisation et derapports de dépendance entre hommes.3.De l’autorité au leadership :Le concept de leadership s’inscrit dans un cadre culturel,idéologique et identitaire qui a des caractéristiques particulières: celui de l’homme « libre », des droits individuels forts, d’uneréglementation sociale limitée, de communautés « locales »relativement autonomes et d’un appareil étatique oubureaucratique relativement faible. Au sein d’un tel contexte,les modes de régulation de l’action ne peuvent pas reposer surdes approches très structurées, voire autoritaires, et la questionfondamentale posée est la suivante : Comment fait-on pour «mobiliser » des collaborateurs et des subordonnés qui sont desagents libres? Si cette capacité d’action s’avère opportune pourun dirigeant au quotidien, elle constitue sans conteste unecompétence stratégique majeure lorsque vient le temps derevitaliser et transformer les organisations et les sociétés.Toutes les formes de pouvoir ne sont pas du leadership. Malgréle nombre surprenant de travaux portant sur cette notion, ons’entend généralement pour définir que le leadership est lacapacité de susciter la participation volontaire des personnes etdes collectifs au regard des objectifs poursuivis. Il s’agit donc del’art de diriger au temps de la liberté. Parce que le leadershiprepose sur la notion - toutefois discutable - de participationvolontaire, il se distingue de la notion d’autorité. Si l’autorité estdéléguée par l’instance hiérarchique en fonction du posteoccupé, le leadership fait implicitement référence au processusd’attribution, c’est-à-dire aux mécanismes d’identificationpositive, voire de projection, que des personnes réalisent àl’égard d’une autre. Ce processus crée une situationpotentiellement favorable à cette dernière et qui est aussiporteuse de contraintes.En effet, un individu ne peut en influencer un autre que si cedernier est en relative dépendance du premier. Un tel constatimplique que celui qui veut prendre du pouvoir sur l’autre doitmaîtriser les ressources appropriées, doit savoir en assurer la «mise en marché » et, en bout de piste, être lui-mêmedépendant du degré d’acceptation de l’autre, de l’offre qui luiest offerte. En ce sens, l’exercice du pouvoir est un construit

d’acteurs qui est à la fois relatif aux personnes elles-mêmes, àleur capacité à lire les situations, à les traduire en relation et àœuvre sur les perceptions et les représentations. L’essencemême du leadership repose donc sur cette combinaisoncomplexe et personnelle de savoirs, savoir-faire et savoir-êtrequi n’est pas octroy

du pouvoir du point de vue de l’organisation (Jameux, 1994). Parmi tous les modes d’influence, l’autorité occupe une place particulière, puisqu’elle « trace la ligne de démarcation entre le comportement des individus en tant que membres de l’organisation et leur comportement en dehors de celle-ci. .

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