Les Enjeux Du Patrimoine Culturel Immatériel Pour La Chine

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DossierÊtre une grande nationculturelleLes enjeux du patrimoine culturel immatériel pour la ChineTexte: Caroline BodolecAbstractTo be a major cultural nationChina’s battle over the issues of Intangible Cultural HeritageChina is one of the most active states in the promotion of the UNESCO Convention for Intangible Cultural Heritage. Atthe seventh session of the Intergovernmental Committee for the Safeguarding of Intangible Cultural Heritage (Paris,2012), China got a single proposal on the «Register of Good Practices», after many heated debates. This choiceindicates a shift in China’s policy from making the treasures of its heritage visible to positioning itself as a model forother nations. Since the beginning of the annual deliberations on the listing of ICH, a significant number of Chinesecases have been considered, some have been put on hold or suspended while others have been dismissed. This articleexamines the manner in which the Chinese administration prepared these applications in terms of content and form.Such inquiry is particularly pertinent since it reveals the ways in which the 2003 Convention was embedded in theChinese law and the ways in which it fostered certain elements of ideology.Mots-clés: Chine; politique culturelle; enjeux internationaux; enjeux symboliques; Registre des meilleurs pratiques; ethnologieKeywords: China; cultural policy; international issues; symbolic issues; Register of Best Safeguarding Practices; ethnologySi la République populaire de Chine est un des acteurs les plusimportants au niveau économique, force est de constater sonimplication croissante dans le domaine culturel depuis le milieudes années 2000. Aux côtés des instituts Confucius cherchantà diffuser de part le monde la langue et la culture chinoise1 ,les deux registres patrimoniaux de l’UNESCO (le Patrimoinemondial et le Patrimoine culturel immatériel) sont particuliè-rement investis2 . Parce que la Convention pour la sauvegardedu patrimoine culturel immatériel de 2003 (ci-après Convention de 2003) permet de valoriser les éléments culturels de lalongue histoire chinoise, elle se voit investie d’un rôle particulièrement fort (Li 2009: 144). La Chine fut l’un des premiersEtats à ratifier le texte (2 décembre 2004) et à répondre auxsollicitations de visibilité de l’UNESCO3 . Ainsi sur les 90 élé-1Les instituts Confucius konzi xueyuan 孔子学院 sont des établissements culturels publics à but non lucratif, implantés depuis 2004 par la Républiquepopulaire de Chine, placés sous la responsabilité du Hanban 汉办 (le Bureau de la Commission pour la diffusion internationale du chinois). Installésdans plusieurs villes du monde, ils ont des succursales dont le but principal est de dispenser des cours de chinois, de soutenir les activitésd’enseignement locales, de délivrer les diplômes de langue et participer à la diffusion de la culture chinoise. Il y a actuellement 440 instituts Confuciusdans le monde. ode 10961.htm, consulté le 06 janvier 2014.2Le nombre d’éléments inscrits sur les deux registres dépasse de loin ceux des autres Etats parties: 43 éléments sur la Liste du patrimoine mondial et38 éléments sur les trois instruments de valorisation du patrimoine culturel immatériel (liste de sauvegarde urgente, liste représentative et registre desmeilleures pratiques).3La Convention est entrée en vigueur en Chine le 20 avril 2006.19 Tsantsa # 19 2014 19-30

dossierments de la liste des «Chefs-d’œuvre du patrimoine oral etimmatériel de l’humanité» (2001-2005), quatre appartenaientdéjà à son espace culturel. En 2013, la Chine possédait le plusgrand nombre d’éléments sur la Liste représentative (30 sur232) ainsi que sur la Liste de sauvegarde urgente (7 sur 27), lesdeux instruments de visibilité de la Convention de 2003. Ceslistes et leur promotion au niveau international participent dece que l’on a pu qualifier de soft power à la chinoise, au seinduquel le patrimoine culturel joue un rôle central (Li 2009,Huang 2006, Kurlantzick 2007, Névot 2014). De plénums duComité central du Parti communiste en discours présidentielsen passant par les plans nationaux pour le développement,les pratiques culturelles sont présentées comme des élémentsessentiels témoignant des valeurs et de l’esprit de la nationchinoise (Li 2008: 303-304). Les éléments inscrits et la possibilité de s’y référer de façon répétée grâce aux dossiers et auxvidéos visibles sur Internet permettent d’incarner un messagedestiné à la fois à la communauté internationale mais aussi àson propre peuple. En effet, l’investissement à l’échelle internationale se double d’un très fort investissement national.Ethnologue observant depuis plusieurs années les pratiques culturelles et les savoir-faire relatifs à l’habitat ruralet à l’architecture vernaculaire du nord de la Chine (Bodolec 2010, Bodolec 2010b, Bodolec 2012), il m’a été donné deconstater l’émergence des thématiques et des principes liésà la Convention de 2003 au sein des instances culturelleslocales et nationales et auprès des acteurs et des communautés concernées (Bodolec 2012b, Bodolec 2013). Progressivement, depuis le début des années 2000, le mot feiwuzhiwenhua yichan 非物质文化遗产 – traduction fidèle du motfrançais «patrimoine culturel immatériel» – s’est imposé dansle discours officiel et est venu chapeauter une terminologieplurielle utilisée jusqu’à présent pour désigner les pratiquesdes minorités mais aussi de l’ethnie majoritaire Han: chuantong 传统 [tradition], minjian 民间 [populaire], fengsu xiguan风俗习惯 [us et coutumes], minsu 民俗 [folklore]. Des actionsnationales faisant montre d’une grande volonté politique ontété mises en place: inventaires systématiques des pratiquesculturelles, mise en place de processus de sélections et delistes régionales et nationales, création de structures administratives ad hoc, de musées, organisations de festivals, d’expositions L’observation de situations sur plusieurs terrainsm'a indiqué à quel point la mise en œuvre de la Conventionde 2003 à travers le prisme chinois a modifié les relations del’État et des communautés aux pratiques culturelles locales 4 .La Convention de 2003 est investie d’une double ambition, à la fois nationale et internationale, dont il convientd’observer attentivement les évolutions afin d’en appréhender tous les enjeux. Effectuant un terrain lors de la septième session du Comité intergouvernemental de sauvegardedu patrimoine culturel immatériel qui s’est tenue au siègede l’UNESCO à Paris, du 3 au 7 décembre 2012, il m'a étéainsi possible d’observer directement une de ces modifications de la place de la Chine dans le paysage international dupatrimoine culturel immatériel (PCI). En effet cette annéelà, la Chine avait choisi de présenter des dossiers, non pluscette fois sur les deux listes classiques, mais sur le «Registredes meilleures pratiques». Cet instrument lancé en 2009 permet de sélectionner, parmi les propositions soumises par lesÉtats parties, des programmes considérés comme reflétantle mieux les principes et les objectifs de la Convention. Ilssont alors valorisés et présentés comme modèles et sourcesd’inspiration pour les États, particulièrement pour les paysen développement. Ce choix de se concentrer sur ce nouveau registre qui permet non plus simplement de «donner àvoir» la richesse de son patrimoine mais également de se positionner comme «modèle» pour d’autres nations (Wuthnow2008: 9-14) est à mettre en parallèle avec d’autres actions àfortes résonances internationales comme la création en 2011d’un «centre de catégorie 2» 5 dédié à la formation sur le PCIdans la zone Asie-Pacifique ou l’organisation de la Conférence internationale de Chengdu sur le patrimoine culturelimmatériel pour la célébration du dixième anniversaire de laConvention de l’UNESCO du 14 au 16 juin 2013.En prenant comme point de départ l’observation directe de4Dès 2008, le séminaire de recherche du Centre d’études sur la Chine moderne et contemporaine de l’UMR 8173 Chine, Corée, Japon intitulé«Savoirs techniques et patrimoine culturel immatériel (16ème-21ème siècle) en Chine: formation, tradition, transmission» devenu en 2013 «Techniques,Objets et Patrimoine culturel immatériel dans le monde chinois» examine les modifications que l’introduction des nouveaux paradigmes du patrimoineculturel immatériel fait aux pratiques locales. Plusieurs billets ont été publiés sur le blog Carnets du Centre Chine mmateriel, consulté le 31 janvier 2014.5Les centres de catégorie 2 placés sous l’égide de l’UNESCO sont établis et financés par les États membres afin de contribuer à la réalisation desobjectifs de l’UNESCO par le biais d’activités mondiales, régionales, sous régionales ou interrégionales. Juridiquement, ils ne font pas partie del’Organisation, mais lui sont associés par des accords officiels entre l’UNESCO et l’Etat membre qui héberge le centre. Il existe à ce jour six centresexclusivement consacrés au patrimoine culturel immatériel et un septième, dont le mandat comprend également le patrimoine mondial. e2, consulté le 06 janvier 2014.20 Tsantsa # 19 2014

Dossierla session de 2012 et l’analyse des débats denses qui ont permisl’inscription de «La stratégie de formation des futures générations de marionnettistes du Fujian» sur le «Registre des meilleures pratiques», je souhaite, dans un premier temps, remonter le fil des différents cycles de candidatures pour observer lesdossiers présentés par la Chine. En effet, l’étude des documentsproduits en amont et durant les sessions annuelles montrentqu’un nombre non négligeable de dossiers ont été rejetés, retirés, mis en attente voire non inscrits après des débats fournis.Cette situation interroge la façon dont les dossiers sont préparés en amont des cycles de candidatures puisque les critiquesémises s’attachent au fond aussi bien qu’à la forme. Certainséléments mis en cause sont constitutifs de la manière dont laConvention de 2003 a été mise en place en Chine et de l’idéologie qu’elle permet de développer. La seconde partie de cetarticle s’attachera à présenter les paramètres de cette situationgrâce à l’analyse de documents administratifs, juridiques etd’élements tirés d’exemples de terrain.La Chine à l’UNESCO, une ambitioninternationaleL’image renvoyée par l’UNESCO et par l’État chinois est celled’un pays incontesté et incontestable dans ses actions et dansle traitement de son patrimoine culturel immatériel. La Chinesoutient et finance l’organisation de réunions dont l’importancesymbolique est forte. Ainsi, la première session extraordinaire ducomité intergouvernemental fut organisée à Chengdu (Sichuan)du 23 au 27 mai 20076. A cette occasion fut créé le Premier Festival international du patrimoine culturel immatériel (23 mai au10 juin)7 qui permit de montrer aux délégués de l’UNESCO larichesse du patrimoine chinois mais également le niveau d’engagement de l’État, capable de se mobiliser pour organiser desexpositions et des spectacles de très grande ampleur. Trois autresfestivals ont eu lieu depuis (2009, 2011 et 2013). C’est d’ailleursà l’occasion de cette quatrième édition que la Chine a accueillila Conférence internationale de Chengdu sur le patrimoineculturel immatériel pour la célébration du dixième anniversairede la Convention du 14 au 16 juin 2013. Cette conférence coorganisée par l’UNESCO est la seule à bénéficier d’une pageindividuelle sur le site de l’organisation internationale et ellesemble considérée comme l’événement célébrant l’anniversaireen dépit de toutes les autres manifestations organisées dans lemonde8. Un texte particulier intitulé «Les recommandations deChengdu» restera sans doute comme une des réussites symboliques de la manifestation pour le gouvernement chinois9. L’implication de la Chine dans les actions de diffusion10 et de formation est renforcée par la création en 2011 à Pékin d’un Centredit de «catégorie 2», sous l’égide de l’UNESCO nommé TheInternational Training Center for Intangible Cultural Heritage inthe Asia-Pacific Region. Fruit d’une négociation intense entrele Japon, la République de Corée, la Chine et l’UNESCO, cecentre est consacré à la formation quand celui du Japon concernela recherche et celui de la Corée la documentation11. Ce centreplace la Chine dans une nouvelle configuration, celle de formateur pour d’autres pays moins avancés dans la mise en œuvre dela Convention12. C’est sans doute en raison de cette nouvelle responsabilité que le choix de présenter en 2012 des dossiers pourle «Registre des meilleures pratiques» revêt un sens particulieret une des raisons pour lesquelles il y eut débats et discussionsfournies autour du dossier hp?pg 00073, consulté le 30 janvier 2014.7http://www.chinaculture.org/gb/cn focus/node 3251.htm, consulté le 31 janvier meeting id 00328 [consulté le 10/07/2013]. Voir également le calendrier de toutes lesmanifestations pour cette année du dixième anniversaire http://www.unesco.org/culture/ich/index.php?pg 00482, consulté le 20 juillet 2013.9Le texte des recommandations de Chengdu est visible sur le site du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO http:/www.unesco.org/culture/ich/index.php?meeting id 00328 document TH/13/EXP/8, consulté le 31 janvier 2014.10On retrouve toutes les manifestations organisées par la Chine sur le site de l’UNESCO ainsi que sur le site du ministère de la culture de lg fr&pg 00311&cp CN, consulté le 30 janvier 2014, http://www.ihchina.cn/main.jsp, consulté le30 janvier 2014.11Rapport périodique Chine n 00611, p. 14. t 429724.htm, consulté le 1 février 2014.12L’analyse des documents relatifs à cette négociation afin de mieux appréhender les rapports de force dans la zone Aise-Pacifique et avecl’UNESCO elle-même va faire l’objet d’une communication de Noriko Aikawa-Faure (Directeur de l'Unité de Patrimoine culturel immatériel del'UNESCO, actuellement conseiller pour le PCI de l'Agence japonaise pour les affaires culturelles) intulé «The UNESCO Convention for thesafeguarding of the Intangible Cultural Heritage: Roles played by Japan, Korea and China for «Asian turn» in its implementation» dans le panel quej’organise avec Katiana Le Mentec «UNESCO Convention For the Safeguarding Intangible Heritage: An Asian Touch?», AAS-in Asia Conference,Singapore, 17-19 juillet 2014.21 Tsantsa # 19 2014

dossierLe Registre des meilleures pratiques a pour objectif principalde sélectionner et de faire la promotion des programmes, projets et activités de caractère national, sous-régional ou régionalde sauvegarde du patrimoine culturel immatériel qui reflètentle mieux les objectifs de la Convention en tenant compte desbesoins particuliers des pays en développement13. Bien queprévu dès l’élaboration de la Convention, ce registre ne futactivé que lors de la quatrième session du Comité intergouvernemental à Abou Dhabi en 2009. Les propositions envoyéespar les États parties sont évaluées depuis 2011 par l’Organeconsultatif, instance composée de six experts indépendants etsix organisations non gouvernementales accréditées14 . Seulsdix programmes ou activités sont actuellement inscrits sur ceregistre particulièrement important pour la stratégie de «renforcement des capacités» au niveau mondial, considérée commeessentielle par le secrétariat du Patrimoine culturel immatériel.L’objectif de cette stratégie est de faire comprendre les principesde la Convention au travers de quatre thèmes prioritaires: laratification de la Convention du patrimoine immatériel; la miseen œuvre de la Convention du patrimoine immatériel au niveaunational; l’élaboration des inventaires du patrimoine culturelimmatériel avec la participation des communautés et la préparation des candidatures pour les Listes du patrimoine culturelimmatériel15. Eléments pour lesquels la Chine a développé, nousy reviendrons plus loin, une certaine expertise.Le 4 décembre 2012, deuxième jour de la septième session du Comité intergouvernemental de sauvegarde dupatrimoine culturel immatériel, la rapporteur de l’Organeconsultatif fait lecture des propositions de résolutions aux1324 États-parties constituant le comité pour la session 201216 .Deux dossiers étaient considérés: celui du Mexique et celuide la Chine. Le rapport de l’Organe consultatif proposait den’inscrire que le dossier Mexicain17 et de ne pas inscrire leprogramme chinois intitulé «La stratégie de formation desfutures générations de marionnettistes du Fujian». Trois faiblesses majeures justifient cet avis 18: l’immaturité du programme n’ayant débuté qu’en 2008 et n’ayant pas fait l’objetd’une évaluation qualitative; le manque d’éléments pouvantprouver que le programme favorise une coopération internationale et enfin le fait que la proposition ne démontre pascomment le programme pourrait s’appliquer aux pays endéveloppement étant donné des ressources financières trèsimportantes mises en œuvre. La procédure habituelle lorsdes réunions intergouvernementales prévoit qu’une fois lerapport présenté devant le Comité, les membres peuventintervenir pour adopter ou modifier la proposition de décision projetée sur l’écran. Le texte ainsi présenté recueillitune large opposition. De nombreuses voix – souvent menéespar l’Indonésie, la Grenade ou le Japon – démontèrent lescritiques de l’Organe consultatif allant jusqu’à témoignerd’avoir assisté dans leur propre pays à des spectacles demarionnettistes, ce qui prouvait la réalité de la coopérationinternationale. L’examen termes à termes des paragraphes dela décision alla dans le même sens que la discussion. Les motsnégatifs furent progressivement remplacés par des expressions plus positives par des délégués apparemment convaincus par le dossier ou par les quelques précisions que la Chinefut invitée à donner pour se défendre. Cette parfaite harmonie ne fut brisée que par une intervention de la présidente deConformément à l’article 18 de la Convention et au Chapitre I.3 des Directives opérationnelles.14L’évaluation des candidatures pour inscription sur la Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente, des propositions deprogrammes, projets et activités reflétant le mieux les principes et objectifs de la Convention et des demandes d’assistance internationale supérieures à25 000 dollars des États-Unis est effectuée par un organe consultatif du Comité établi conformément à l’article 8.3 de la Convention. L’Organeconsultatif formule des recommandations au Comité pour décision. L’Organe consultatif est composé de six organisations non gouvernementalesaccréditées et six experts indépendants nommés par le Comité, en tenant compte d’une répartition géographique équitable et des différents domainesdu patrimoine culturel immatériel. La durée des fonctions d’un membre de l’Organe consultatif ne doit pas dépasser quatre ans. Chaque année, leComité procède au renouvellement d’un quart des membres de l’Organe consultatif. ICH-Operational Directives-4.GA-FR, hp?lg fr&pg 00326, consulté le 06 janvier 2014.16Les membres du Comité intergouvernemental sont élus par les États parties lors de l’Assemblée générale en accord avec les principes de répartitiongéographique et de rotation équitables. Les États membres du Comité sont élus pour un mandat de quatre ans, et tous les deux ans, l’Assembléegénérale renouvellera la moitié d’entre eux. Les membres du Comité ne peuvent être élus pour deux mandats consécutifs. http://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg fr&pg 00009, consulté le 07 janvier 2014].17Il s’agit du programme «Xtaxkgakget Makgkaxtlawana: le Centre des arts autochtones et sa contribution à la sauvegarde du patrimoine culturelimmatériel du peuple totonaque de Ver

2 Le nombre d’éléments inscrits sur les deux registres dépasse de loin ceux des autres Etats parties: 43 éléments sur la Liste du patrimoine mondial et 38 éléments sur les trois instruments de valorisation du patrimoine culturel immatériel (liste de sauvegarde urgente, liste représentative et registre des meilleures pratiques).

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