Uté Sylvie Bourcier L’agressivité Chez L’enfant De 0 à 5 Ans

2y ago
84 Views
5 Downloads
2.14 MB
22 Pages
Last View : 7d ago
Last Download : 2m ago
Upload by : Sutton Moon
Transcription

NouveauL’agressivité chezl’enfant de 0 à 5 ansSylvie Bourcierté

L’agressivité chez l’enfantde 0 à 5 ans

Du même auteur dans la même collectionComprendre et guider le jeune enfant. À la maison, à la garderieLe grand monde des petits de 0 à 5 ans

L’agressivité chez l’enfantde 0 à 5 ansSylvie Bourcier

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québecet Bibliothèque et Archives CanadaBourcier, SylvieL’agressivité chez l’enfant de 0 à 5 ans(La Collection du CHU Sainte-Justine pour les parents)ISBN 978-2-89619-125-31. Agressivité chez l’enfant. 2. Agressivité chez l’enfant - Traitement. I. Titre. II.Collection : Collection du CHU Sainte-Justine pour les 5Illustration de la couverture : Marie-Claude FavreauConception graphique : Nicole TétreaultDiffusion-Distribution au Québec : Prologue inc.en France : CEDIF (diffusion) – Daudin (distribution)en Belgique et au Luxembourg : SDL Caravelleen Suisse : Servidis S.A.Éditions du CHU Sainte-Justine3175, chemin de la Côte-Sainte-CatherineMontréal (Québec) H3T 1C5Téléphone : (514) 345-4671Télécopieur : (514) 345-4631www.chu-sainte-justine.org/editions Éditions du CHU Sainte-Justine, 2008Tous droits réservésISBN : 978-2-89619-125-3Dépôt légal : Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2008Bibliothèque et Archives Canada, 2008Cet ouvrage est imprimé sur un papier Silva entièrement recyclé.

Tabledes matièresIntroduction.9Chapitre 1Agressivité et troubles de comportement. 11Agressivité : énergie vitale. 11Distinguer l’agressivité normaledes troubles de comportement. 12Des facteurs d’influence. 14Agir tôt : prévenir plutôt que guérir. 17Chapitre 2Développement de l’agressivité chez l’enfant. 21Premiers cris, premiers liens : le bébé de 0 à 1 an. 21L’explorateur (1 à 2 ans). 25Les grandes colères (2 à 3 ans). 27Les gros mots (3 à 5 ans). 31La négociation (4 à 5 ans). 33Chapitre 3Antidotes aux comportements agressifs. 37Encadrement parental efficace. 37L’attention positive. 44Favoriser l’expression verbale :le langage, outil majeur. 49Proposer des activités physiques : favoriser le jeu. 53Chapitre 4Les mordus de la morsure. 61Comprendre le geste. 61Comment réagir ?. 64

6L’agressivité chez l’enfant de 0 à 5 ansChapitre 5Il frappe, pousse, pince. .67Pourquoi frappe-t-il ?. 67Les conflits de possession :principale source d’altercations. 72Agir avant de réagir. 74Réagir aux comportements d’agressivité physique. 80Chapitre 6L’enfant en colère : les crises. .87La colère : une poussée incontrôlée. 87Quand déception rime avec explosion :une variété de déclencheurs. 90De la colère explosive à la colère exprimée. 91Agir avant de réagir : un apprentissage essentiel. 94Réagir : affronter la crise. 97Quand s’inquiéter ?. 98Chapitre 7L’opposition. . 101L’opposition, un passage nécessaire. 101Les pièges. 106Passer du « Non » au « Je veux ». 107Vers l’harmonie. 108L’opposition verbale : le négociateur. 111La résistance passive. 114En conclusion. 117Chapitre 8L’agressivité verbale. 119L’agressivité verbale : le poids des mots. 119Pipi, caca, crotte de nez : des mots rigolosou sortir de l’entraînement à la propreté. 120

Table des matières7Des gros mots qui parlent de colère. 121Des fantaisies agressives tirées des jeuxde « faire semblant ». 122Des mots qui blessent : le dénigrement. 123De la menace à l’intimidation. 124Chapitre 9Chamailleries et batailles au sein de la fratrie.129La jalousie fraternelle, une réaction normale. 129Le piège de l’égalité. 134Les batailles. 137Ennemis d’un jour, amis pour toujours. 141Chapitre 10La résolution de conflits. 145Résoudre des conflits, ça s’apprend. 145Structurer l’environnement pour réduireles occasions de disputes. 146Des compétences à développer. 147La résolution de conflits avec les petits de moins de 3 ans. 154La résolution de conflits avec les petits de plus de 3 ans. 157Les erreurs courantes des adultes médiateurs. 159Chapitre 11Calme-toi !. 163L’enfant ne tient pas en place. 163Pourquoi manque-t-il de freins ?. 164Le rôle des fonctions exécutives dansl’autorégulation des conduites. 167Enseigner les habiletés de maîtrise de soi. 170Attendre son tour. 179Apprendre à écouter. 180Stop ! C’est assez ! Réagir à l’excitation excessive. 182

8L’agressivité chez l’enfant de 0 à 5 ansChapitre 12Le quotidien au service du développementdes habiletés sociales. 187J’accompagne mon enfant dans la rencontre . 189J’accompagne mon enfant dans le partage. 189J’accompagne mon enfantdans l’expression de sa joie. 190J’accompagne mon enfantdans l’expression de sa peine. 191J’accompagne mon enfantdans l’expression de sa colère. 192J’accompagne mon enfant dans l’apprentissagede la tolérance aux délais ou à l’attente. 194J’accompagne mon enfantdans l’apprentissage de l’écoute. 194J’accompagne mon enfant dans l’apprentissagede la maîtrise de soi. 195J’accompagne mon enfant dans l’apprentissagede la tolérance aux frustrations. 196Conclusion. 199Bibliographie. 203Ressources. 209

IntroductionDeux personnes entrent en conflit. L’une agrippe l’autre enl’injuriant, lui fait perdre l’équilibre, lui inflige des coups de piedaux jambes et au torse. En général, on imagine une telle scènechez des adolescents. En effet, un sondage1 effectué en juin 2002auprès de 1500 Canadiens dévoile que l’opinion publique situesurtout de 12 à 14 ans la période où les jeunes ont recours àl’agressivité physique. Or, c’est plutôt de 0 à 2 ans que l’onretrouve la plus grande fréquence de ce type d’agressions2. Bienque certains adultes banalisent les cris, les morsures, les coups,les crises et les insultes des petits, plusieurs parents s’inquiètent,se sentent impuissants et parfois coupables devant les manifestations agressives de leurs enfants. Ils savent qu’ils jouent un rôleessentiel dans le développement de leur petit, mais ils mettenten doute leurs compétences parentales.On a observé ce faible niveau de confiance dans un sondage3effectué auprès de 1600 parents d’enfants de moins de 6 ans.Seulement 18 % d’entre eux se sentaient compétents après lanaissance de leur enfant. Lors de conférences données devantdes parents ou pendant les formations que j’offre, le sujet del’agressivité des petits revient constamment. Il existe une agressivité normale qui, bien canalisée, permet de s’affirmer, de sedépasser et de réussir ce qu’on entreprend, mais on la confondsouvent avec la violence destructive qui nuit à l’adaptation et audéveloppement. Les parents cherchent de l’aide pour civiliserleurs petits et pour apaiser le climat familial.

10L’agressivité chez l’enfant de 0 à 5 ansLe présent livre s’adresse d’abord à ces parents qui veulentcomprendre les gestes de leurs enfants et se doter de pistes d’action pour soutenir leur développement social. Loin de moi l’idéed’offrir des solutions rapides et magiques pour contrer coups,crises, morsures ou autres incivilités. Il s’agit plutôt de proposerdes moyens pour aider l’enfant et sa famille.Je tenterai aussi de répondre aux questions quotidiennes deséducateurs et des divers spécialistes qui agissent comme secondagent de socialisation de l’enfant. Ces conseils pourront lesaccompagner dans leur travail de partenariat avec les parents.Ensemble, de façon concertée, ils découvriront des moyens decanaliser et de mobiliser l’énergie brute de l’enfant qui — nel’oublions pas — est avant tout un « apprenant ».Notes1 Étude d’opinion sur l’agressivité des jeunes enfants au Canada, réalisée par LégerMarketing en juillet 2002.2 Études récentes sur le site web : www.excellence-jeunesenfants.ca3 Sondage effectué par Investir dans l’enfance 2002. Cité dans le Bulletin du Centred’excellence pour le développement des jeunes enfants, mars 2007, vol. 6, no 1.

Chapitre 1Agressivité et troublesde comportementAgressivité : énergie vitale« Il n’y a point de perversité originelle dans le cœurhumain. Il ne s’y trouve pas un seul vice dont on nepuisse dire comment et par où il y est entré. »Jean-Jacques Rousseau1Jean-Jacques Rousseau croyait que la violence s’acquérait parinf luence de l’environnement, qu’elle se développait parcontagion. Or, les recherches nous apprennent que cette conception est fausse. À la naissance, le petit d’homme possède déjàune énergie brute, vitale certes, mais non civilisée. Déjà, lepoupon qui veut son lait hurle sa faim. Le « trottineur » quis’approprie une aire de jeu la défend férocement en poussant lesintrus. Dans une étude longitudinale2 effectuée au Québec, prèsde 90 % des mères ont noté que leur bébé de 17 mois avait agresséd’autres enfants à plus d’une reprise.Dès que le petit a les habiletés motrices pour le faire, c’est-àdire vers l’âge de 8 ou 9 mois, il tire les cheveux et tape sur lesautres. Quand il sait se tenir debout et marcher, il vole trèsvolontiers le jouet des autres et donne des coups de pied à sescamarades. Très tôt, il crie sa colère et lance des objets.L’agressivité est normale, c’est une pulsion de vie adaptée àcertains contextes. Ainsi, les cris et les pleurs d’un bébé affamé

12L’agressivité chez l’enfant de 0 à 5 anssonnent l’alarme et lui permettent d’assouvir ses besoins. Onpeut sauver sa vie en repoussant un agresseur qui ne tient pascompte de nos avertissements. Lorsqu’elle reste dans certaineslimites, cette énergie vitale assure notre survie. Elle nous permetde nous affirmer et d’atteindre nos objectifs. L’éducation ne visedonc pas à éliminer cette énergie, mais bien à la canaliser et à larendre utile.L’agressivité se présente donc dès les premières années devie, mais elle se désapprend au fur et à mesure que l’enfantdécouvre comment exprimer ses besoins et ses frustrationsdans le respect de soi et des autres. D’ailleurs, la grande majorité des enfants affiche moins de comportements agressifs grâceau langage et à un encadrement adéquat. Selon Claude Gagnon3,de 50 % à 60 % des enfants ne manifestent pas de comportements agressifs au début du primaire tandis que de 20 % à 30 %d’entre eux sont agressifs à l’occasion. La proportion d’enfantsqui agressent fréquemment les autres se situe entre 4 % et 10 %.Donc, en grandissant, la majorité des bambins apprennent àmaîtriser leur agressivité physique et à imaginer d’autres façonsd’agir avec les autres.Distinguer l’agressivité normale des troublesde comportement« La violence, c’est le geste sans la parole,c’est l’énergie à vivre sans la communication. »S. Goldberg4Définir l’agressivité est une tâche ardue parce qu’elle reposesouvent sur un jugement s’appuyant sur l’histoire personnelledu parent, sur sa culture et son éducation. Pour certains adultes,les enfants qui refusent d’obéir sont agressifs. Pour d’autres,l’impolitesse est du ressort de l’agressivité. Parfois, un mêmecomportement est interprété de plusieurs façons différentes. Par

Agressivité et troubles de comportement13exemple, certains considèrent qu’un enfant regardant l’adulte entrain de le réprimander est poli puisqu’il écoute attentivement,tandis que d’autres y verront de l’insolence. Le niveau de tolérance de l’adulte sert de balise au jugement qu’il porte sur le gestede l’enfant.Les auteurs Cloutier, Gosselin et Tap définissent l’agressivitécomme des « conduites antisociales qui consistent à agresser lesautres physiquement ou verbalement5 ». Le terme « antisocial »réfère à une façon destructive de réagir par opposition à « social »,où les solutions sont négociées et les frustrations, expriméesverbalement, sans porter préjudice à l’autre, c’est-à-dire sansporter atteinte à sa personne ou à ses possessions. En effet, ladestruction d’objets peut aussi faire partie du répertoire desconduites antisociales. Par contre, si on choisit de s’exclure dela relation, de se retirer passivement du conflit sans réagir, onparle alors de la manière asociale de réagir.L’agressivité dite « normale » est celle qui se manifeste chez lespetits d’âge préscolaire parce qu’ils n’ont pas encore appris à utiliser des stratégies pacifiques pour résoudre leurs conflits, à régulerleurs émotions où à se servir de comportements adaptatifs derechange à l’agressivité. Ils n’ont pas encore développé les habiletéssociales qui leur permettront d’interagir de façon positive avecleur entourage. On explique leurs gestes agressifs par leur maladresse sociale, leur immaturité neurologique, leurs habiletéslangagières à peine émergentes et leur capacité naissante à intégrerles interdits. Les chercheurs6 s’entendent pour dire qu’au cours dudéveloppement, ce qui distingue les manifestations agressivesnormales des conduites agressives dites « anormales » ou « atypiques », c’est la fréquence et la gravité des symptômes.On parle donc de conduites agressives atypiques chez lesenfants d’âge préscolaire qui déclenchent des bagarres, intimident, utilisent des objets pour blesser les autres. Ces agissementsnuisent à leur développement. Ils se montrent incapables de vivre

14L’agressivité chez l’enfant de 0 à 5 ansdes relations positives avec leurs compagnons, ils agressent leursparents. Sarah Landy 7 suggère aux parents de consulter unprofessionnel lorsque l’enfant semble éprouver du plaisir àblesser les autres et ne ressentir aucun remords envers la victime.Elle affirme que la dangerosité des gestes et leur planificationsont aussi des facteurs à considérer. On peut également s’inquiéter de la violence exercée sur des animaux et de certainsgestes destructeurs, comme mettre le feu.De son côté, Jean Dumas8 soulève le fait que les troublesoppositionnels commencent en général vers l’âge de 6 ou 7 anset chez seulement de 5 % à 6 % des enfants, tandis qu’on observele trouble des conduites, à la fin de l’enfance et au début del’adolescence, chez 2 % à 8 % des garçons et chez 0 % à 2 % desfilles. Ces deux troubles de comportement sont définis parl’Organisation mondiale de la santé et servent de critères diag nostiques en psychopathologie.L’objectif de cet ouvrage étant de soutenir les parents dansleur rôle d’agent de socialisation et d’éducation de leur enfant,nous nous limiterons donc à l’agressivité dite normale dans lesens qu’elle s’inscrit dans le développement normal de l’enfant.Des facteurs d’influenceAu fur et à mesure que l’enfant verbalise ses frustrations, ilutilise de moins en moins l’agression physique. Cependant,certains facteurs de risque s’additionnent les uns aux autres etle fragilisent, ce qui réduit sa capacité à relever les défis sociauxet à affronter les stress quotidiens. Ce sont les facteurs de risquecombinés qui influencent négativement le processus de socialisation de l’enfant et nuisent à son adaptation psychosociale9.On a associé de nombreux facteurs à des problèmes d’agressivité chez les enfants. « Selon les travaux de l’équipe du DrRichard Tremblay, les enfants dont la mère est jeune, fume et

Agressivité et troubles de comportement15possède un revenu peu élevé courent 15 fois plus de risques queles autres enfants de développer des comportements violents10. »Outre ces facteurs socioéconomiques, la violence familiale,la dépression maternelle, l’encadrement parental inadéquat,l’exposition prénatale à diverses drogues et la criminalité del’un des parents sont aussi associés aux conduites agressives del’enfant11.D’autres études associent le tempérament difficile de certainsenfants à leurs difficultés relationnelles12.On a aussi exploré la thèse des prédispositions biologiquesà la violence et il est maintenant reconnu que les garçons manifestent trois fois plus d’agressivité physique que les filles13.On explique cette surreprésentation des garçons par le taux detestostérone supérieur qui pousse ceux-ci à réagir plus fortementaux provocations des autres14. Par ailleurs, il existe un lien indéniable entre le recours à l’agression physique et le retard delangage chez l’enfant et même chez l’adolescent et l’adulte15.Enfin, l’exposition prénatale à l’alcool, à la cigarette ou àd’autres drogues et à une alimentation maternelle déficiente,ainsi que les complicati

destructive qui nuit à l’adaptation et au dévelop pement de l’enfant. L’agressivité chez l’enfant de 0 à 5 ans s’adresse aux parents qui veulent comprendre les gestes de leur enfant et se doter de pistes d’action pour soutenir leur développement social. Il ne s’agit pas ici d’offrir des solutions rapides et magiques, mais

Related Documents:

Sylvie Tenenbaum L’HYPNOSE ERICKSONIENNE INTERÉDITIONS UN SOMMEIL QUI

M. FLEURET Marc M. FORCE Thierry Mme GAUDON Julie Mme GEFFROY Sylvie M. LATAPIE Bernard M. MORESTIN Jean-Luc Mme NEUENS Sylvie Mme NEUENS Tiphany M. SABINI Paul M. SALIS Daniel Mme SIBUT-PINOTE Anne Page12

and Other Poems(1869), The Hunting of the Snark(1876), Sylvie and Bruno (1889) sau Sylvie and Bruno Concluded (1893). Charles Dodgson a fost şi un prolific autor de scrisori, inventator şi fotograf, celebru în epocă pentru portretele sale – i-a imortalizat pe câţiva dintre membrii cercului prerafaelit, printre care Dante

Jerry Bentley 1940 April 25 Herman Berg 1932 Dec 1 Wm Bergeon 1933 Jan 2 . Marian Boucier 1939 Dec 1 Ronald Bourcier 1935 Dec 4 E Bourdier 1937 Dec 30 Margret Bouschard 1935 Sept 25 . Rob Davis 1931 Feb 4 Ronald Davson 1938 Mar 1 Howard Dawson 1940 Dec 6 Mrs E J Day 1936 Feb 8

3D New Print ALHWS Alstom Brightloop Converters Codepan Courage Classic Dino Paoli D’STOP Elmer Racing H24 Racing Hutchinson Stop Choc L.E.A. Partners Ligier Automotive Luc Bourcier Compétition Movaltec Nidec PSA eMotors Norma by Duqueine Novitom Oreca Technology Plast’eo Plugnlock Gastronomie Domaine Janvier Le Miel d’Arnaud A vos .

J. R. Brown, Editor Illinois – T.R. Peck Indiana – Sylvie Brouder Iowa – Antonio Mallarino Kansas – David Whitney Michigan –Daryl D. Warncke Minnesota – George Rehm Missouri – J. R. Brown* Nebraska – Ken Frank North Dakota – Larry J. Cihacek Ohio – Maurice Watson Pennsylvania – Douglas Beegle South Dakota – Ron Gelderman

1.001 fautes à éviter en arabe Sylvie Chraibi, Fayza El Qasem Un relevé des erreurs les plus courantes en arabe standard. PUF Major Pôle autoformation – cote : Arabe / orthographe 300 blagues espagnoles et hispano-américaines : pour rire en espagnol 300 chistes espanoles e hispanoamericanos José-G. Marron, Christian Régnier

It is not strictly a storage tank and it is not a pressure vessel. API does not have a standard relating to venting capacities for low-pressure process vessels. It is recommended that engineering calculations be performed based on process and atmospheric conditions in order to determine the proper sizing of relief devices for these type vessels. However, it has been noted that may people do .