La Vie D’Antony Paul Dostie, Ou Le Conflit De La Nouvelle .

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La vie d’Antony Paul Dostie, ouLe conflit de La Nouvelle-OrléansTraduction française de Pierre Dostie

Traduction française de :Hazen Reed, Emily (1868). Life of A. P. Dostie, or, The Conflict of New Orleans. NewYork : WM P. Tomlinson.Par Pierre Dostie. Le 2 janvier 2021 à Chicoutimi, Québec.Note du traducteur :Ce livre n’est pas l’œuvre d’un traducteur professionnel. Il contient probablement desformulations qui pourraient irriter la lectrice ou le lecteur avertis. L’objectif principal étantde rendre plus accessible et à peu de frais, une œuvre chère entre autres aux Dostied’Amérique, qui a certainement néanmoins une valeur universelle. De plus, comme lesévénements se situent à une époque et en des lieux, notamment la Louisiane du 19esiècle, aux prises avec les idéologies racistes et esclavagistes, qui pendant un certaintemps ont même été érigées en normes gouvernementales sous les sécessionnistes,certaines expressions comme « nègres » ou « niggers », citées de la bouche depersonnages de l’époque, ou encore extraits de journaux ou même de la documentationofficielle de l’État, pourront choquer avec raison. Nous avons choisi de conserverl’intégralité de certaines expressions en respect des faits, et afin d’en illustrer et d’endénoncer la violence et le mépris. Cette brutalité et ce mépris qu’a dû affronter sansrelâche Antony Paul Dostie, héros principal de cette biographie, qui a combattu au prixde sa vie non seulement l’esclavagisme, mais aussi la discrimination raciale persistance,qui interdisait entre autres le droit de vote aux noirs. Même si l’esclavage est aboli denos jours, nous savons que le racisme perdure, que ce soit sous une forme individuelleou systémique, et que c’est notre devoir à tous et à toutes, de le combattre à toutinstant.2

TABLE DES MATIÈRESPREFACE . 4CHAPITRE I : LES PREMIERES ANNEES DE DOSTIE. 5CHAPITRE II : DOSTIE REVIENT EN NOUVELLE-ORLEANS. 7CHAPITRE III : DOSTIE PART POUR LE NORD. . 9CHAPITRE IV : LA NOUVELLE-ORLEANS AVANT L’ARRIVEE DU GENERAL BUTLER . 15CHAPITRE V : LE REGNE MILITAIRE DE BUTLER EN NOUVELLE-ORLEANS . 19CHAPITRE VI : LE RETOUR DE DOSTIE EN NOUVELLE-ORLEANS . 20CHAPITRE VII : LES ECOLES PUBLIQUES DE LA NOUVELLE-ORLEANS . 22CHAPITRE VIII : LES EGLISES DE LA NOUVELLE-ORLEANS . 28CHAPITRE IX : LES ACTIONS DE DOSTIE EN FAVEUR DE LA CAUSE DE L’UNION . 30CHAPITRE X : LES OPINIONS POLITIQUES DE DOSTIE . 32CHAPITRE XI : CHANGEMENT DE COMMANDANTS MILITAIRES EN NOUVELLE-ORLEANS . 42CHAPITRE XII : LA CONVENTION CONSTITUTIONNELLE DE LOUISIANE DE 1864 . 54CHAPITRE XIII : DOSTIE, COMME VÉRIFICATEUR D’ÉTAT . 56CHAPITRE XIV : DOSTIE ET DURANT . 59CHAPITRE XV : LES CANDIDATS DE LA LOUISIANE POUR LE CONGRÈS. . 68CHAPITRE XVI : DOSTIE ET BARKER . 74CHAPITRE XVII : LE GOUVERNEUR HAHN. 86CHAPITRE XVIII : LE PRÉSIDENT LINCOLN. 90CHAPITRE XIX : LA CONFIANCE DU PUBLIC ENVERS ANDREW JOHNSON . 98CHAPITRE XX : LE GÉNÉRAL BANKS REMPLACÉ PAR LE GÉNÉRAL CANBY . 106CHAPITRE XXI : LA CONFIANCE DE DOSTIE EN JOHNSON . 119CHAPITRE XXII : LÉGISLATURES REBELLES . 132CHAPITRE XXIII : ÉCOLES, ÉGLISES ET BUREAU DES AFFRANCHIS . 135CHAPITRE XXIV : DOSTIE EST NOMMÉ POUR L’ARPENTAGE DU PORT. 139CHAPITRE XXV : DOSTIE PERD CONFIANCE EN JOHNSON . 141CHAPITRE XXVI : MONROE RÉÉLU MAIRE DE NOUVELLE-ORLÉANS . 155CHAPITRE XXVII : APPEL À UNE CONVENTION . 160CHAPITRE XXVIII : LE MASSACRE DU 30 JUILLET 1866 . 170CHAPITRE XXIV : LA MORT DU DR DOSTIE . 175CHAPITRE XXX : ENQUÊTE DU CONGRÈS . 185ANNEXE . 193RAPPORT DU CONGRÈS . 1943

Préface1« La cause de la liberté souffrira-t-elle par moi, parce que mes ennemis auront malinterprété mes paroles et mes actes ? » disait Dostie sur son lit de mort.Que l’on fasse connaître cette cause pour laquelle des milliers sont tombés, par leursnobles « actes et paroles » qui sont rapportés dans les pages qui suivent, et que celaserve à préserver la mémoire sacrée des amis de la liberté républicaine, et à chérir lesactes patriotiques et les idées libérales de l’un des plus dignes représentants de lacause des libertés universelles.Pour que les armes de la vérité transperce les cœurs durs des traîtres et desconspirateurs – qui étaient déjà pardonnés par leur victime mourante – voici la narrationde quelques événements reliés à la vie d’un patriote et martyr.Que les événements qui entourent le « conflit de La Nouvelle-Orléans » entrel’esclavage et la liberté, entre le despotisme et la démocratie républicaine, trouvent uneplace dans l’Histoire de la grande rébellion, par le biais de cet ouvrage.New York, le 24 avril 18681Toutes les notes de bas de page de cette traduction de l’œuvre sont l’initiative du traducteur.4

Chapitre I : Les premières années de DostieAnthony Paul Dostie est né à Saratoga, New York, le 20 juin 1821. Son père était unfrancophone immigré du Québec et sa mère allemande. Ses ancêtres n’étaient peut-êtrepas de la noblesse française comme la lignée du Marquis de Lafayette, ni del’aristocratie allemande comme le Baron de Kalb. Mais l’âme de Dostie était animée parle même amour et le même enthousiasme pour la liberté qui ont animé les héros de lapremière révolution, durant le conflit entre les tenants de la liberté républicaine et ceuxde l’esclavage, et qui s’est soldé par le triomphe de la liberté dans la seconde révolutionaméricaine.Le père de Dostie était barbier de son métier. Il était honnête, entrepreneur etdébrouillard, mais, n’était pas très intellectuel. Il se distinguait par sa force de caractère,son indépendance d’esprit, son courage en toute occasion et il était respecté pour sonbon sens.Sa mère était remarquée pour sa bonté et son grand cœur, ainsi que pour son assiduité.Des qualités dont elle a hérité de sa famille nombreuse, tous des citoyens américainsdévoués et loyaux envers les principes républicains.L’enfance de Dostie n’est pas ponctuée d’événements marquants. Son éducation s’estfaite à l’école publique. Parlant du temps où il était à l’école, il dit :« J’étais un amoureux de la cause de la liberté et souvent j’étais à l’écart de mescompagnons pour étudier la vie de ceux qui s’étaient dévoués à cette cause ».La générosité, l’amour de la liberté, et le refus de l’oppression ont caractérisé lajeunesse de celui qui sera destiné à se retrouver plus tard, victime de la conspiration etde l’oppression.Les germes de la pensée progressiste chez Dostie ont été retardés dans leurdéveloppement par les influences de son entourage. Comme plusieurs de ces hommesautodidactes, que l’histoire américaine reconnaît comme les défenseurs des institutions,Dostie avait un esprit fier et voué au développement de ses connaissances et de laculture. À un moment de sa vie toutefois, il fut contraint de travailler dans le salon debarbier pour gagner son pain.L’Amérique vante fièrement le fait que les noms de ses nobles héros et martyrs qui ontmarqué l’histoire ne proviennent pas toujours des rangs de l’aristocratie ni de lachevalerie pour qui « le pouvoir et la richesse sont le passeport pour l’honneur ».Les vrais républicains exaltent ses patriotes, les chérissent pour leurs principes etadmirent leur humanité, indépendamment des accidents de naissance ou de lanationalité d’origine.Alors qu’il avait dix-neuf ans, Dostie épousa Miss Eunice Hull de Cazenovia, New York,une femme d’une beauté hors du commun et de haut niveau intellectuel. Elle était l’idolede son cœur.5

« Dès que je fus amoureux, je me suis employé à devenir le compagnon dignede ma belle et intellectuelle épouse. J’ai souvent étudié jusqu’à deux heures dumatin, et récité les leçons que j’avais apprises de ceux qui ont sympathisé avecmes espoirs et mes peines. Cette relation dura six ans et c’est alors que monbonheur conjugal prit fin. Elle est morte et elle a enterré avec elle mon affection ;depuis lors, mon cœur a été enterré sous la tombe ».Durant les années de son mariage, il alla à Amsterdam dans l’État de New York, où ils’intéressa à la dentisterie. Il étudia cette profession au bureau du Dr J. C. Duell, quiparla de lui en ces termes : « Durant la résidence du Dr Dostie à Amsterdam, il employatout son temps libre à l’étude, et il démontra ses qualités d’intelligence et de cœur à undegré presque sans précédent, devenant l’un des leaders de cette ville ».Dans la société des Odd fellows (compagnons de la profession) dont il était membre, ilobtint rapidement la présidence. Fidèle au service des patients qui avaient besoin deson assistance, on se souvenait de lui comme une autorité dans le domaine. Dans laprofession qu’il a choisie, il devint un expert, et c’est pourquoi il migra à Chicago pourélargir son champ de pratique. De là, il partit pour Marshall, au Michigan, où il vécutquelques années qu’il consacra à son développement et à celui de la société. Il revint àAmsterdam à l’occasion, où il était toujours bien reçu par ses hôtes et amis. Sa dernièrevisite remonte aux jours noirs de la rébellion. Appelé à organiser une assemblée en vuede recruter des volontaires, il fut acclamé avec enthousiasme et fit la démonstration,devant une nombreuse assistance, de la vraie nature des choses qui se passaient dansle Sud.C’était un homme qui lisait beaucoup, doté d’une mémoire remarquable et capabled’une critique nuancée de ses lectures. D’un naturel charmant et avenant. Lors desconversations, il captait l’attention, il était fascinant et il se faisait des amis et desadmirateurs partout où il allait.La vie du Dr Dostie à Chicago et Marshall était tranquille et sans histoire. Son tempsétait principalement réparti entre sa profession et ses études. Actif et assidu, dans toutce qu’il entreprenait, il fut marqué par la pensée de ses amis, se préparant à unecarrière au service des autres.6

Chapitre II : Dostie revient en Nouvelle-OrléansEn 1852, le Dr Dostie revient en Nouvelle-Orléans, où il avait été connu pendant desannées comme un dentiste très populaire et un gentleman raffiné. Il était aimé pour sadroiture et son engagement communautaire, admiré pour son énergie et son habileté, etrespecté pour son amour de la justice et son sens élevé de l’honneur.Durant cette période de sa vie, il était un homme de la trempe des leaders, portant destraits de noblesse. Son expression habituelle paraissait triste et pensive, indiquait unegrande volonté, une pulsion noble et un engagement communautaire.Ses manières étaient celles d’un gentleman plein d’assurances. Sa franchise et sagentillesse combinées, lui ont valu un large cercle d’amis en Nouvelle-Orléans, quicraignaient que les tempêtes de la rébellion ne transforment leur gentil ami en agitateurturbulent.À mesure qu’approchait le moment où les amis de la liberté allaient s’opposer à lamasse populaire du Sud, qui a épousé l’esclavage et son produit – la rébellion –quelques-uns en Nouvelle-Orléans ont osé exprimer leur dégoût envers la trahison etl’oppression. De ce nombre, se trouvait bien évidemment le Dr Dostie, qui s’est tenu audessus d’un volcan de haine et a affronté les éléments rebelles qui ont menacél’intégrité et la vie même des personnes qui défendaient les principes républicains.Dostie s’est adressé en ces termes à un moment de l’histoire de la rébellion où de telsmots étaient passibles de mort par le verdict populaire :« Je ne déteste personne, mais je ne cesserai jamais de dénoncercatégoriquement la rébellion contre les principes républicains. Dans ce conflit quioppose la liberté et l’esclavage, les principes s’élèvent au-dessus des hommes etje préférerais voir tous les humains balayés des États du Sud plutôt qued’assister au triomphe de la trahison ».Tant de fermeté dans les principes, de puissance morale et de force des idéesexprimées à la face des rebelles ayant soif de vengeance au début de la période derébellion, ont fait de Dostie une victime choisie de la scène révolutionnaire louisianaise.Le patriotisme et la loyauté du Dr Dostie ont changé ses nombreux amis en ennemis. Sapopularité a été sacrifiée par son honnêteté et son intégrité dans son dévouement pourson gouvernement. Un rebelle, qui fut auparavant son ami, dit un jour de lui :« Dostie a ce qu’il faut pour être le plus populaire des hommes, mais il n’aaucune idée de ce que c’est que la politique ».Un ami du Dr Dostie a dit quant à lui :« Un jour, durant la guerre, je marchais avec lui lorsqu’une dame, directrice d’unséminaire de La Nouvelle-Orléans, passa près de nous. Elle nous lança unregard méprisant au point où je dis au Dr : ‘est-elle une ennemie ou une amie àvous ? ’ Il répondit : ‘ C’est une dame raffinée et intelligente, dont j’étais un jourfier de dire ‘ elle est mon amie ’, mais, tout comme nombre de mes vieux amis,7

elle a suivi la trahison et, à en juger à ses manières, je dois dire ‘ elle se désigneelle-même parmi mes ennemis ’ ».L’ex-maire Monroe a dit de lui :« Le Dr Dostie était mon ami. Il était le chef du groupe des francs-maçons auquelj’ai appartenu durant plusieurs années. C’était un honnête unioniste, un amirespectueux, transparent et consciencieux ».Il aurait pu ajouter :« C’est pour ces raisons que j’ai utilisé mon pouvoir pour l’assassiner ».« Mon ami » disait Monroe, sous le regard de Shellabarger et d’un certain Ellioten décembre 1866. Mais en 1860-61, et le 30 juillet 1866, il aurait pu dire « mavictime ».C’est dans la tempête de la révolution que l’inexorable volonté, l’audace et le couragedes hommes comme Dostie semblent avoir conduit les traîtres aux pires actes, allantjusqu’au meurtre. Son esprit frondeur, sa flamme patriotique, et son amour intarissablepour l’Union lui ont valu l’étiquette de conspirateur aux yeux de ceux qui ont défié lesprincipes qui lui étaient si chers.« Dostie il s’inclinera ou il doit être pendu » furent les mots des conspirateurs, quivoyaient en leur leader Jefferson Davis, l’inspiration pour leur politique et leurs pratiquesmeurtrières.8

Chapitre III : Dostie part pour le Nord.Le 21 août 1861, refusant d’accorder allégeance à la Confédération du Sud, Dostiequitte La Nouvelle-Orléans et partit vers Chicago. Il dira :« Lorsque j’arrivai à Chicago, je n’avais pas d’intention précise. Dépossédé dema maison et de mon cabinet de dentiste, j’étais triste et déprimé. Comme jeme retirai dans ma chambre pour la nuit en réfléchissant à mon avenir,l’impuissance et le désespoir m’envahirent. Au milieu du gouffre, une voixsembla me souffler : ‘ Cette révolution qui secoue notre pays est une lutte pourla liberté et la justice ’. J’ai eu tout à coup honte de mon inconfort et de mespeurs personnelles. Je repris confiance, me préparai à dormir, et le lendemainje me réveillai prêt à passer à l’action ».Entouré de difficultés qui auraient pu décourager la plupart des gens, Dostie étaitoptimiste et rempli d’espoir. Pendant un moment, il avait certes vécu la détresse et ledésespoir. Mais par la force de sa volonté, il chassa rapidement ces sentiments loin delui. Rarement se plaignait-il de son infortune, et c’est plutôt avec calme, philosophie etrésignation qu’il souriait à sa tragique situation, défiait la puissance du despotisme, etméprisait les mauvais traitements que lui infligeaient, à lui et ses amis, les ennemis deson gouvernement.Depuis Chicago, il suivit l’évolution des événements reliés à la révolution avec grandintérêt. Les heures qu’il aurait pu consacrer à sa profession étaient toutes dévolues à lalecture et la correspondance avec ses amis dans diverses parties de l'Union à propos dugrand conflit qui agitait la nation américaine.Dans une lettre, il dit, « Je sacrifierais volontiers ma vie si cela pouvait servir à la causede la liberté ». Comme s’il pressentait que sa destinée lui réservait justement cesacrifice.La lettre suivante envoyée au Dr J. C. Duell, exprime l’amour patriotique que le DrDostie avait pour l’Union :« Mon très cher ami, ta lettre, si bonne à mon endroit, et si loyale et patriotiqueenvers notre pays si gravement mal en point, s’est bien rendue à bon port. Jedevrais t’offrir de bonnes et valables raisons pour ne pas t’avoir écrit plus tôt,mais cela consommerait trop d’espace et je fais confiance à ta bonté pourexcuser cette omission.Tu me dis que toi et d’autres amis supposez que je fais probablement partie del’armée rebelle. Toi et mes autres amis n’avez jamais si mal jugé une personne.Attribuez-moi si vous le voulez, les pires crimes que l’on puisse imaginer, maisjamais l’atroce et condamnable péché de trahison. Toute ma vie d’homme estimmaculée devant ce crime. Après mon Dieu, j’aime mon pays plus que tout :son inspiration pour la liberté, la mémoire immortelle de ses combattants, lesbatailles glorieuses pour l’avènement de la liberté, l’indépendance et l’égalité.Toute considération personnelle ne fait pas le poids de la comparaison. J’aisurveillé l’évolution de la grande trahison avec le plus douloureux intérêt. Je l’aivu apparaître et avancer tel un petit nuage qu’un courageux patriote de9

Jackson aurait fait disparaître avant qu’il ne prenne tant de proportions. Un telhomme aurait pu prévenir la guerre fratricide en débusquant les mirages, lesdémagogues et les monstres qui se sont donné de l’importance sur les ruinesde la liberté et en leur infligeant la peine réservée aux traîtres, eux qui ontréussi à tromper le peuple en l’entraînant dans la trahison.Durant la campagne présidentielle, il n’y avait pas ou très peu d’aveux de lapart de partisans de la désunion. Tous ont désapprouvé les intentionscriminelles. Les orateurs s’interrogeaient, et les grands comme les petitsavouaient que l’élection de Lincoln ne représenterait pas une cause suffisantepour dissoudre l’Union, ou encore ils esquivaient la question. La plupart desgens étaient loyaux envers le vieux drapeau, tout comme n’importe où dans leNord, jusqu’à ce que quelques consp

5 Chapitre I : Les premières années de Dostie Anthony Paul Dostie est né à Saratoga, New York, le 20 juin 1821. Son père était un francophone immigré du Québec et sa mère allemande.

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