GESTION DE FICHIERS SOUS LINUX - Technologue Pro

1y ago
18 Views
2 Downloads
679.38 KB
34 Pages
Last View : 9d ago
Last Download : 3m ago
Upload by : Angela Sonnier
Transcription

Systèmes d’exploitation – Gestion de Fichiers sous linuxCHAPITRE 2 :GESTION DE FICHIERS SOUS LINUXObjectifs spécifiques-Connaître la définition d’un système d’exploitation-Connaître le rôle d’un système d’exploitation-Connaître l’historique et les caractéristiques de UNIX et LINUXEléments de contenuI. IntroductionII. Système de gestion de fichiersIII. Désignation des partitions sous LinuxIV. Système de fichierV. ArborescenceVI. Chemins relatifs et chemins absolusVII. Types de fichiersVIII. Catégories de fichiersIX. Les i-nodes de fichiersX. Commande Shell de manipulation de fichiersVolume Horaire :Cours : 4 heures 30 mnTD :2.11 heure 30 mnIntroductionLe volume des données traitées par les applications informatiques atteignant plusieurs Méga et Gigaoctets, ces données ne peuvent pas être stockées dans la mémoire centrale. On souhaite égalementdisposer d'un stockage à long terme qui ne disparaisse pas lorsqu'on éteint la machine. Le principe consisteà stocker ces données dans des mémoires secondaires sous forme de fichiers, c'est-à-dire de suites de blocs(la plus petite unité que le périphérique de stockage est capable de gérer). Le contenu de ces blocs, simplesuite de chiffres binaires, peut être interprété selon le format de fichier comme des caractères, desnombres entiers ou flottants, des codes d'opérations machines, des adresses mémoires, etc. L’échangeentre les deux types de mémoires se fait ensuite par transfert de blocs.L'objectif du système de fichier est de permettre l'accès au contenu du fichier (l'ouverture du fichier, sarecopie à un second emplacement ou sa suppression) à partir de son chemin d'accès, formé d'un nomprécédé d'une liste de répertoires imbriqués.Imene Sghaier1

Systèmes d’exploitation – Gestion de Fichiers sous linux2.2Système de gestion de fichiersUn fichier est une collection logique d’information. Un système de fichiers est une collection de fichiers.Une des fonctions d'un SE est de masquer les spécificités des disques et des autres périphériquesd'entrées/sorties et d'offrir au programmeur un modèle de manipulation des fichiers agréable etindépendant du matériel utilisé. Les appels système permettent de créer des fichiers, de les supprimer, delire et d'écrire dans un fichier. Il faut également ouvrir un fichier avant de l'utiliser, le fermerultérieurement. Les fichiers sont regroupés en répertoires arborescents; ils sont accessibles en énonçantleur chemin d'accès (chemin d'accès absolu à partir de la racine ou bien chemin d'accès relatif dans le cadredu répertoire de travail courant). Le SE gère également la protection des fichiers.2.3Désignation des partitions sous LinuxUn disque dur est généralement organisé de la façon suivante :Master Boot RecordPartition SystèmePartition DonnéesFigure 1 : Organisation d’un disque durLe Master Boot Record (MBR) est situé dans les premiers secteurs du disque. Le mode de partitionnementMBR est le mode historique des ordinateurs de type IBM PC-compatible et le plus répandu. Dans cemodèle, une zone de 512 octets appelée le Master Boot Record (MBR) est réservée en début de disque pourcontenir l'information relative à un maximum de 4 partitions.Le MBR est constitué de 2 parties : La table de partition ; Le programme d’amorçage qui charge le noyau du système d’exploitation.Dans un disque dur, plusieurs types de partitions peuvent coexister. On peut mentionner les partitionsprincipales, étendues et logiques. Les partitions principales : Sont au maximum de 4 Accepte tout type de système de fichiers. Les partitions étendues : Sont destinées à contenir des partitions logiques et non au système de fichiers, Nécessitent au moins une partition principale. Les partitions logiques : Sont contenues dans une partition étendue, Accepte tout type de systèmes de fichiers.Sous Linux, le pointeur spécial /dev permet l’accès aux disques.Pour dénommer les disques, un format est adopté : /dev/XXYZ où XX désigne le type de bus :Imene Sghaier2

Systèmes d’exploitation – Gestion de Fichiers sous linux-hd pour les périphériques de type IDE-sd pour les périphériques de type SATA Y désigne la lettre de périphérique :-"a" pour le maître de la nappe IDE primaire-"b" pour l'esclave de la nappe IDE primaire-"c" pour le maître de la nappe IDE secondaire-"d" pour l'esclave de la nappe IDE secondaire-Z désigne le numéro de la partitionExemples :2.4 /dev/hda1 : partition 1 sur le 1er disque IDE /dev/sdb2 : partition 2 sur le 2ème disque SATASystèmes de fichiersLes données sont normalement présentées à l'utilisateur et aux programmes selon une organisationstructurée, sous la forme de répertoires et de fichiers. Pour pouvoir stocker ces données structurées sur unpériphérique, il faut utiliser un format qui les représente sous la forme d'une succession de blocs dedonnées : c'est ce qu'on appelle un système de fichiers.On dit qu’un système de fichiers est journalisé s’il prévient les coupures lors de la sauvegarde de fichierssur disque. Au lieu d'écrire immédiatement sur le disque dur les données à l'endroit exact où elles devraientêtre enregistrées, le système de fichiers journalisé écrit les données dans une autre partie du disque dur etnote les changements nécessaire dans un journal, et ensuite, en arrière-plan, il repasse chacune des entréesdu journal et termine le travail commencé ; lorsque la tâche est accomplie, il raye la tâche de la liste.Sous Windows, les systèmes de fichiers disponibles sont : FAT : Développé par Microsoft, ce système de fichiers se rencontre moins fréquemmentaujourd'hui. Il reste néanmoins utilisé sur les disquettes 3½ formatées sous Windows etdevrait être utilisé sous Linux si une disquette doit aussi être lue sous Windows. Il est aussiutilisé par plusieurs constructeurs comme système de fichiers pour cartes mémoires (memorysticks), car, bien documenté, ce système de fichiers reste le plus universellement utilisé etaccessible. FAT32 : Ce système de fichiers, aussi créé par Microsoft, est une évolution de sonprédécesseur. Depuis ses versions 2000 SP4 et XP, Windows ne peut pas formater (ou bloquevolontairement le formatage) une partition en FAT32 d'une taille supérieure à 32 Go. Cettelimitation ne s'applique pas sous Linux, de même qu'avec des versions antérieures deWindows. Une partition FAT32 d'une taille supérieure à 32 Go déjà formatée pourra être luepar Windows, peu importe sa version.Imene Sghaier3

Systèmes d’exploitation – Gestion de Fichiers sous linux NTFS : Ce système de fichiers a aussi été développé par Microsoft, et il reste très peudocumenté. L'écriture depuis Linux sur ce système de fichiers est stable à l'aide du pilote ntfs3g. extFAt : Ce système de fichiers a aussi été développé par Microsoft. L'écriture depuis Linuxsur ce système de fichiers est stable à l'aide du pilote exfat-fuseLinux utilise également FAT, FAT32, NTFS et extFat ainsi que plusieurs autres systèmes de fichiers, nouscitons : ext2fs : Extended File System est le système de fichiers natif de Linux. Les versions 1 et 2 dece système ne disposent pas de la journalisation. Ext2 peut tout de même s'avérer utile sur desdisquettes 3½ et sur les autres périphériques dont l'espace de stockage est restreint, car aucunespace ne doit être réservé à un journal. ext3fs : ext3 est essentiellement ext2 avec la gestion de la journalisation. Il est possible depasser une partition formatée en ext2 vers le système de fichiers ext3 (et vice versa) sansformatage. ext4fs : ext4 est considéré par ses propres concepteurs comme une solution intermédiaire enattendant le vrai système de nouvelle génération que sera Btrfs. ReiserFS : Développé par Hans Reiser et la société Namesys, ReiserFS est reconnuparticulièrement pour bien gérer les fichiers de moins de 4 ko. Un avantage du ReiserFS, parrapport à ext3, est qu'il ne nécessite pas une hiérarchisation aussi poussée: il s'avèreintéressant pour le stockage de plusieurs fichiers temporaires provenant d'Internet. Parcontre, ReiserFS n'est pas recommandé pour les ordinateurs portables, car le disque durtourne en permanence, ce qui consomme beaucoup d'énergie.2.5ArborescenceUne arborescence est une organisation logique de fichiers sur un ou plusieurs systèmes de fichiers. Il s’agitd’une structure de données hiérarchique de type arbre. Le système qui gère les fichiers sous Linux est unpeu déroutant au début, surtout quand on est habitué à celui de Windows. En effet, sous Windows, il y aen fait plusieurs racines.C:\est la racine du disque dur, E:\est la racine de votre lecteur CD (par exemple).Sous Linux, il n'y a qu'une et une seule racine : « / ». Il n'y a pas de lettre de lecteur car justement,Linux ne donne pas de nom aux lecteurs comme le fait Windows. Il dit juste « La racine, c'est/ ». Au lieude séparer chaque disque dur, lecteur CD, lecteur de disquettes, lecteur de carte mémoire Linux placeen gros tout au même endroit sous une seule racine.Imene Sghaier4

Systèmes d’exploitation – Gestion de Fichiers sous d.confsquidetc/homeuserTP.cFigure 2 : Exemple d’arborescenceL’arborescence typique d’un système Linux est comme suit :/etcbinboothomerootusrvardevprocFigure 3 : Arborescence typique de Linux etc : répertoire contenant les fichiers de configuration. Ce répertoire contient des fichiers dedonnées ainsi que des programmes réservés pour la maintenance du système. Ces fichiersconditionnent notamment le démarrage du système, les entrées en session, etc Ce répertoirecontient notamment le fichier passwd qui est un fichier texte contenant la liste des nomsutilisateurs avec les mots de passe cryptés, leur identification (uid et gid), leurs répertoires initiauxet leurs Shells. On y retrouve également le fichier group qui est un fichier texte contenant la listedes groupes d'utilisateurs, leurs identificateurs et les listes d'utilisateurs par groupe. bin : répertoire contenant les principales commandes disponibles pour les utilisateurs ; boot : répertoire contenant les fichiers de démarrage du système contenant le noyau ; home : répertoire contenant les répertoires personnels des utilisateurs. Lorsque vous êtesconnecté sous Unix, vous vous retrouvez chez vous à savoir votre home directory qui a étéassigné par l'administrateur système ( Ex :/home/imene ). Tous les fichiers ou répertoiresque vous allez créer, le seront sous votre home directory. root : répertoire personnel du super-utilisateur ; usr : Ce répertoire est réservé pour l'utilisation du système. Il est essentiellement utilisé commerépertoire racine pour de nombreux sous répertoires, notamment pour représenter les répertoirespersonnels des utilisateurs (home directories). Par exemple, l’administrateur du systèmeréservera le plus souvent pour un utilisateur nommé « imene » un répertoire personnelImene Sghaier5

Systèmes d’exploitation – Gestion de Fichiers sous linux/usr/imene. De plus, des sous répertoires additionnels sont créés et réservés pour Unix. Ces sousrépertoires sont généralement les suivants : /usr/bin est un répertoire composé essentiellement de fichiers contenant le code exécutabledes principales commandes sous linux. Si un de ces fichiers est supprimé ou change de nom,la commande correspondante ne sera plus reconnue. /usr/include est un répertoire qui contient les fichiers référencés en tête (*.h) d'unprogramme source en langage C. /usr/lib est un répertoire qui comprend généralement des bibliothèques ou fichiers dedonnées supplémentaires à l'usage de linux. /usr/spool est un répertoire contenant une variété de sous répertoires utiles pour y conserverles fichiers en attente d'impression. var : répertoire contenant les journaux systèmes. Il contient une hiérarchie de fichiers système quiévoluent durant le fonctionnement de la machine. Ex : /var/spool/ est le répertoire contenantles files d'attente pour les sous-systèmes du courrier, de l'impression, dev : point d’entrée vers les périphériques. Ce répertoire contient des fichiers spéciaux quiassurent le contrôle des accès aux différents dispositifs d'entrée/sortie.Ces fichiers sontindispensables et ne peuvent en aucun cas être détruits sous peine de rendre impossible l'accèsaux unités correspondantes. Il est donc utilisé pour les périphériques, terminaux, etc. proc : pseudo-système contenant des informations sur les processus en exécutionRemarques :Sous le système Linux, plusieurs symboles sont utilisés pour désigner les répertoires. On cite pour cela : Le « . » : pour désigner le répertoire courant (la commande pwd affiche le nomdu répertoire courant) Le « . » : pour désigner le répertoire parent courant (la commande cd . affiche lenom du répertoire parent) Le « » : pour désigner le répertoire personnel de l’utilisateur (la commande cd affiche le nom du répertoire personnel)2.6Chemins relatifs et chemins absolusSous Linux le disque est organisé en une structure hiérarchique, c'est-à-dire en une arborescence derépertoires. Chaque répertoire contient des noms de fichiers ou de sous répertoires qui contiennent euxmêmes des noms de fichiers et de sous répertoires, etc. Pour retrouver un répertoire ou un fichier, il sera donc nécessaire d'énumérer la séquence de répertoires àtraverser pour aboutir au répertoire ou au fichier souhaité. Cette séquence est appelée chemin d'accès ou"pathname".Imene Sghaier6

Systèmes d’exploitation – Gestion de Fichiers sous linuxSous Linux, un chemin d'accès se compose d'une suite de mots séparés par des /. Il faudra cependantfaire la distinction entre les chemins d'accès absolus et relatifs. Chemin absolu : la référence absolue d'un objet (fichier ou répertoire) se fait par la liste desrépertoires traversés pour atteindre cet objet, en commençant par la racine /. Ex:/home/imene/iset/cours référence le fichier cours qui est sous le répertoire iset lui-même sousimene qui lui est sous la racine ce qui est indiqué par le premier /. Chemin relatif : la référence relative d'un objet (fichier ou répertoire) se fait par la liste desrépertoires traversés pour atteindre cet objet, relativement au répertoire courant de travail. Ex :TP/tp2.c indique qu'à partir du répertoire de travail, on doit trouver un sous répertoire TPcontenant le fichier tp2.cTout chemin qui ne commence pas par un caractère / (slash) est interprété comme un chemin relatif aurépertoire courant. On peut ainsi accéder aux fichiers du répertoire courant en donnant simplement leurnom.2.7Types de fichiers sous linuxIl existe deux grands types de fichiers sous Linux : les fichiers classiques : ce sont les fichiers que nous connaissons, ça comprend les fichiers texte(.txt,.doc,.odt ), les sons (.wav,.mp3,.ogg), mais aussi les programmes. Bref, tout ça, ce sont desfichiers retrouvables dans Windows ; les fichiers spéciaux : certains autres fichiers sont spéciaux car ils représentent quelque chose.Par exemple, le lecteur CD est un fichier pour Linux. Là où Windows fait la distinction entre cequi est un fichier et ce qui ne l'est pas, Linux, lui, dit que tout est un fichier. C'est uneconception très différente, un peu déroutante comme je vous l'ai dit, mais pas de panique, vousallez vous y faire.2.8Catégories de fichiers sous linuxLa commande ls –l donne un tel résultat :autorisationsNom dupropriétairedrwxr-xr-x7 imenetype dufichiernombrede lienstaille dufichierENITnom dugroupe3080 Feb 2 04:07nom dufichierTP2Date de la dernièremodificationFigure 4 : Résultat de la commande ls -lImene Sghaier7

Systèmes d’exploitation – Gestion de Fichiers sous linuxIl existe 4 catégories de fichiers : Les fichiers normaux (-) : comme les fichiers textes, courrier, sources de programmes(c,java ), scripts, configuration, exécutables, programmes en code binaire. Les fichiers répertoires (directories en Anglais) (d) : ce sont des fichiers conteneurs quicontiennent des références à d'autres fichiers. Ils permettent d'organiser les fichiers parcatégories. Les fichiers spéciaux : situés sous /dev, ce sont les points d'accès préparés par le système auxpériphériques. Le montage va réaliser une correspondance de ces fichiers spéciaux vers leurrépertoire "point de montage". Par exemple, le fichier /dev/hda permet l'accès et lechargement du 1er disque IDE. Les fichiers liens symboliques (l) : ce sont des fichiers qui ne contiennent qu'une référence (unpointeur) à un autre fichier. Cela permet d'utiliser un même fichier sous plusieurs noms sansavoir à le dupliquer sur le disque.2.9Les I-nodes des fichiersUn fichier possède plusieurs informations, telles que le nom, le contenu et d’autres informations commeles permissions et les dates des dernières modifications. Ces informations sont sauvegardées dansl’INODE du fichier (nœud d’index) avec d’autres données. Un i-node est une structure de quelquesdizaines d’octets décrite dans /usr/include/sys/inode.h qui contient généralement les champs suivants : le type du fichier (fichier ordinaire, spécial, répertoire,.). les droits d’accès. UID : le propriétaire du fichier. GID : le group à le quel il appartient le propriétaire. la date de dernière modification, la date du dernier accès, la date decréation. la taille du fichier en octets. le nombre de liens (un lien d'un fichier est un autre nom de ce fichier), les éléments d'identification du propriétaire et de son groupe, l'adresse physique d'implantation sur disque.Remarques : Tout fichier possède son unique i-node. L'i-node contient la totalité des informations sur le fichier, sauf le nom. Les i-nodes sont tous de même taille.Imene Sghaier8

Systèmes d’exploitation – Gestion de Fichiers sous linux2.10 Commandes shell de manipulations de fichiersUne commande, dans le sens plus général, est un fichier exécutable.2.10.1 La commande pwd (print working directory)Lorsqu'un utilisateur se connecte à une station Unix, il est placé dans un répertoire personnel, engénéral situé dans le répertoire /home. La commande pwd affiche le chemin d'accès aurépertoire courant.2.10.2 La commande cd (change directory)Cette commande permet de changer le répertoire courant. Sans argument cd permet de se déplacer vers lerépertoire de connexion. cd [chemin]Exemplescd et cd ramènent dans le répertoire de connexion.cd . : ne change pas le répertoire courant.cd . : permet de se déplacer vers le répertoire parent.cd / : il permet de se déplacer vers la racine.2.10.3 La commande ls (list files)ls [-options] cheminLe chemin est un nom de fichier ou de répertoire. Si c’est un fichier, ls permet d’afficher sa description.Si c’est un répertoire, elle affiche son contenu. Sans arguments, le répertoire courant est traité. Lesoptions de ls sont : -l : format long (types de fichier, droits, nombre de liens, propriétaire, groupe, taille en octets,date de la dernière modification, nom du fichier). -a : liste tous les fichiers (y compris les fichiers qui commencent par le point : fichiers cachés). -F : format court avec indication du type de fichier (ajoute * si exécutable, / si répertoire). -i : affiche les numéros d’Inode des fichiers. -R : récursif, génère la liste de tout les fichiers du sous-arbre tout entier. -r : trie en ordre inverse. -d : si l’argument est un répertoire, la commande affiche son nom.RemarqueCertains caractères, appelés méta caractères, sont interprétés spécialement par le Shell avant de lancer lacommande entrée par l’utilisateur.Par exemple, si l’on entre ls *.c, le Shell remplace l’argument *.c par la liste des fichiers du répertoirecourant dont le nom se termine par .c.Imene Sghaier9

Systèmes d’exploitation – Gestion de Fichiers sous linuxLes métacaractères permettent donc de spécifier facilement des ensembles de fichiers, sans avoir à rentrertous leurs noms. Voici les plus utilisés : * remplacé par n’importe quelle suite de caractères. ? remplacé par un seul caractère quelconque. [ ] remplacé par l’un des caractères mentionnés entre les crochets. On peut spécifier unintervalle avec - : [a-z] spécifie donc l’ensemble des lettres minuscules.Exemplels *.[a-z].*hel.l.o a.m.als [hg]*ger hello2.10.4 La commande catLa commande cat affihe les fichiers l’un après l’autre sur la sortie standard (écran). Si aucun argumentn’est spécifié, lit sur l’entrée standard (clavier) jusqu’à rencontrer un caractère fin de fichier CTRL D.Exemplecat fich.txt : cette commande permet d’afficher sur l’écran le contenu du fichier fich.txtcat fich1 fich2 : cette commande permet d’afficher sur écran le contenu des deux fichiers fich1 et fich2(Concaténer deux fichiers).2.10.5 La commande moreLa commande more [fichier.] permet d’afficher le contenu d’un fichier page à page.2.10.6 La commande touch (créer des fichiers vides)Créer les fichiers f1.txt et f2.txt sous votre répertoire de travail en utilisant la commandesuivante :touch f1.txt f2.txtDonner la commande qui permet de vérifier que les fichiers sont créés. Comment on peutvérifier que les fichiers sont vides ?2.10.7 La commande file (type de fichier)Il est possible sous Unix de connaître aussi le type de fichier sur lequel on travaille. Tous les fichiersont un entête permettant de déterminer leur type (répertoire, exécutable, texte ASCII, programme C,document.). La commande file permet de visualiser le type du fichier en question.file nom de fichierImene Sghaier10

Systèmes d’exploitation – Gestion de Fichiers sous linuxExemple:file toto.ctoto.c: c program text2.10.8 La commande mv (move)Cette commande permet de déplacer un fichier mv [–i] source destinationSi « destination » est un répertoire, la commande mv déplace le fichier de nom source vers « destination ».Si « destination » est un nom de fichier, la commande mv renomme le fichier de nom source.L’option mv -i permet de demander confirmation en cas d’écrasement de la destination.2.10.9 La commande ln (link)Cette commande permet de créer des liens sur des fichiers. Les liens sont des fichiers spéciaux permettantd'associer plusieurs noms (liens) à un seul et même fichier. Ce dispositif permet d'avoir plusieurs instancesd'un même fichier en plusieurs endroits de l'arborescence sans nécessiter de copie, ce qui permetnotamment d'assurer un maximum de cohérence et d'économiser de l'espace disque. On distingue deuxtypes de liens : Les liens symboliques représentant des pointeurs virtuels (raccourcis) vers des fichiers réels.En cas de suppression du lien symbolique le fichier pointé n'est pas supprimé. Les lienssymboliques sont créés à l'aide de la commande ln -s selon la syntaxe suivante :ln -s nom-du-fichier-reel nom-du-lien-symboliqueln –s fichier1 /titi/lienls –i fichier1 /titi/lien 6341 fichier1 4230 /work/liensymls -l /titi/lien4230lrwxrwxrwx1 . /titi/liensym fichier1Si on supprime le fichier de nom fichier1 : rm fichier1Puis on fait ls -i fichier1 /titi/lien on aura :fichier1 not found4230 /titi/lienSi on fait cat /titi/lien on aura :cat : il n y a pas un fichier ou un répertoire de ce type. Les liens physiques (ou liens durs) représentent un nom alternatif pour un fichier c’est lacréation de deux ou plusieurs noms vers une inode unique au moyen de la commande ln. Ainsi,lorsqu'un fichier possède deux liens physiques, la suppression de l'un ou l'autre de ces liensImene Sghaier11

Systèmes d’exploitation – Gestion de Fichiers sous linuxn'entraîne pas la suppression du fichier. Plus exactement, tant qu'il subsiste au minimum un lienphysique, le fichier n'est pas effacé mais lorsque l'ensemble des liens physiques d'un même fichierest supprimé, le fichier est aussi supprimé. Il faut noter toutefois qu'il n'est possible de créer desliens physiques qu'au sein d'un seul et même système de fichiers. Les liens physiques sont créés àl'aide de la commande ln selon la syntaxe suivante :ln nom-du-fichier-reel nom-du-lien-physiqueLors de la création d’un lien physique il n'y a ni copie du fichier, ni création d'un nouvel i-node, maissimplement augmentation du compteur de référence du fichier dans un répertoire.ls -li fichier16341 -rw-rw-r-- 1 . fichier1ln fichier1 /titi/liendur ls –li fichier1 /titi/ liendur6341 -rw-rw-r-- 2 . fichier16341 -rw-rw-r-- 2 . /titi/ liendurLes deux fichiers partent vers le même numéro d’index (numéro d’inode), ce qui veut dire qu’il y a un seulespace disque associé aux deux noms.Si on déplae le fihier1 :mv fichier1 fichier2puis on fait :ls -li fichier2on aura :6341 -rw-rw-r-- 2 . fichier2Si on supprime fichier2 :rm fichier2puis on fait :ls -li fichier2 /titi/liendurOn aura :fichier2 not found6341 -rw-rw-r-- 1 . /titi/liendur2.10.10 La commande cpcp [-options] source destinationSi « destination » est un répertoire, la commande cp copie le ou les fichier(s) source vers « destination ». Si« destination » est un nom de fichier, la commande cp renomme le fichier de nom source.Imene Sghaier12

Systèmes d’exploitation – Gestion de Fichiers sous linuxSi on effectue une copie d'un fichier sur un fichier qui existe déjà, celui-ci sera écrasé et remplacé par lenouveau fichier, certaines options de cp peuvent nous éviter de pareilles situations. On site dans ce quisuit quelques options : cp -i : avertit l'utilisateur de l'existence d'un fichier du même nom et lui demande s'il peut ou nonremplacer son contenu. cp -b : permet également de s'assurer que la copie n'écrase pas un fichier existant : le fichier écraséest sauvegardé, seul le nom du fichier d'origine est modifié et cp ajoute une tilde ( ) à la fin dunom du fichier. cp -p : permet lors de la copie de préserver toutes les informations concernant le fichier comme lepropriétaire, le groupe, la date de création. cp -r : permet de copier de manière récursive un répertoire et ses sous-répertoires.2.10.11 La commande rm (remove file)La commande rm est utilisée pour supprimer un fichier : rm [-options] fichier(s)Ses principales options sont : rm -i : permet de demander à l'utilisateur s'il souhaite vraiment supprimer le ou les fichiers enquestion. rm -r : agit de façon récursive, c’est à dire détruit aussi les répertoires (pleins ou vide) et leurssous-répertoires. rm -f : permet de supprimer les fichiers protégés en écriture et répertoires sans que le promptdemande une confirmation de suppression.2.10.12 La commande mkdir (make directory)Cette commande permet de créer un répertoire mkdir [-options] répertoireLe chemin peut être : relatif (par exemple mkdir ./iset) absolu (par exemple mkdir /home/imene/iset /cours)Une option de mkdir qui est souvent utile est mkdir –p elle permet de créer une suite de répertoires.Exemplemkdir –p cours/tp/rsi21#crée le sous-répertoire rsi21 qui se trouve dans le sous-répertoire tp qui se trouve dans le répertoire#cours.2.10.13 La commande rmdir (remove directory)Cette commande permet de supprimer un répertoire vide rmdir [-options] répertoire(s)Imene Sghaier13

Systèmes d’exploitation – Gestion de Fichiers sous linuxL’options -i permet de demander à l'utilisateur s'il souhaite vraiment supprimer le ou les répertoires enquestion.2.10.14 Droits d’accès et la commande chmodParmi les informations contenues dans l’inode de tout élément de l’arborescence, on trouve les droitsd’accès. La protection d’un élément repose sur trois droits d’accès qui contrôlent les trois opérations delecture (droit r pour read), d’écriture (droit w pour write) et d’exécution (droit x pour execute). Ces troisdroits (rwx) sont appliqués à trois catégories d’utilisateurs qui sont le propriétaire (user : u) de l’élément,son groupe (group : g) et les autres utilisateurs (others : o).La notion de groupe correspond simplement à un ensemble d’utilisateurs auxquels on peut attribuer lesmêmes droits d’accès aux fichiers. Ainsi, chaque utilisateur appartient à un groupe et son identité qui sertpour les contrôles d’accès est définie par un numéro d’utilisateur (UID : User IDentification) et unnuméro de groupe (GID : Group IDentification).Tout système a besoin de comptes spécialisés, avec des droits importants, pour des tâchesd’administration. Sous UNIX, il existe un compte root dit compte de super-utilisateur, caractérisépar son numéro d’utilisateur (l’UID zéro) qui lui confère les pleins pouvoirs.La signification des droits diffère selon le type de l’élément : répertoire ou fichierCodeRépertoiresFichiersr : lectureExplorerVoir le contenuw : écriturex : exécutionAjouter ou supprimer des fichiers Modifier le contenuAutorise l'accès au répertoireExécuterLa commande chmod possède deux formes : numérique et symbolique. Forme symboliquechmod [ugoa] [ - ] [rwx] fichierLa syntaxe symbolique précise au moyen d'une simple lettre la catégorie des utilisateurs concernés par lanouvelle protection : u pour user, propriétaire du fichier, g pour group, les utilisateurs du même groupe que le propriétaire, pour others pour les autres utilisateurs, a pour all, pour les 3 catégories des utilisateurs. Cette option est utile quand une mêmeprotection doit être définie vis-à-vis des 3 catégories des utilisateurs.La syntaxe symbolique utilise l’opérateur pour ajouter et - pour enlever ou pour réassigner un droitd'accès. Lorsque l'opérateur est utilisé, les types d'accès énumérés sont autorisés et les autres nonmentionnés sont supprimés.Imene Sghaier14

Systèmes d’exploitation – Gestion de Fichiers sous linuxLa syntaxe symbolique exige après l'opérateur que soient énumérées des lettres précisant les types d'accès àautoriser ou interdire. Le débutant se contentera d'utiliser r pour la lecture, w pour l'écriture et x pourl'exécution.Exemples chmod g w titi permet aux utilisateurs du groupe du propriétaire du fichier titi d'accéder enplus à l'écriture. chmod a r toto autorise uniquement l'ensemble des utilisateurs à accéder au fichier toto enlecture seule. Si l'accès en écriture était autorisé, ce droit est supprimé. chmod ug-w tata interdit dorénavant au propriétaire et son groupe de tenter une modificationdu fichier tata. Forme numériquechmod mode fichierLa commande chmod peut être utilisée avec un masque composé de 3 chiffres en octal. Les bits de cemasque autorisent les types d'accès corresp

/usr/imene. De plus, des sous répertoires additionnels sont créés et réservés pour Unix. Ces sous répertoires sont généralement les suivants : /usr/bin est un répertoire composé essentiellement de fichiers contenant le code exécutable des principales commandes sous linux. Si un de ces fichiers est supprimé ou change de nom,

Related Documents:

Linux in a Nutshell Linux Network Administrator’s Guide Linux Pocket Guide Linux Security Cookbook Linux Server Hacks Linux Server Security Running Linux SELinux Understanding Linux Network Internals Linux Books Resource Center linux.oreilly.comis a complete catalog of O’Reilly’s books on Linux and Unix and related technologies .

Other Linux resources from O’Reilly Related titles Building Embedded Linux Systems Linux Device Drivers Linux in a Nutshell Linux Pocket Guide Running Linux Understanding Linux Network Internals Understanding the Linux Kernel Linux Books Resource Center linu

Perfection PC Perfection PC Inc. Philips Philips Electronics Planar Planar Systems Inc PLEXON Plexon, Inc. Pogo Linux Pogo Linux, Inc. Pogo Linux Altura M2 Pogo Linux, Inc. Pogo Linux Velocity -D50 Pogo Linux, Inc. Pogo Linux Verona 330 Pogo Linux, Inc. Pogo Linux Vor

Environnement graphique sous Gnu-Linux (GNOME).doc (GNOME) janvier 15 2 - 13 1. Présentation de l’environnement graphique 1.1. 1. Introduction La gestion graphique sous linux repose sur plusieurs couches : une couche système qui fournit les outils de base, un gestionnaire d’

Yes. Oracle Autonomous Linux, which is based on Oracle Linux, is 100% application binary compatible with IBM's Red Hat Enterprise Linux. This means that applications certified to run on Red Hat Enterprise Linux can run on Oracle Autonomous Linux unmodified. Oracle Linux binaries are provided for patching and updating Red Hat Enterprise Linux

Official Kali Linux Documentation This PDF has been autogenerated on docs.kali.org - Apr 7, 2013 00. Introduction to Kali Linux What is Kali Linux ? Kali Linux is an advanced Penetration Testing and Security Auditing Linux distribution. Kali Linux Features Kali is a complete re-build of BackTrack Linux, adhering completely to Debian development .

2 LXC DOCKER MICHAEL LESSARD A bit of history - Virtualization and containers Chroot (version 7 Unix, 1979) FreeBSD Jails (FreeBSD 4, 2000) Linux vserver (Linux, Oct 2001) Para-virtualization Xen (Linux, 2003) Solaris zones (Solaris 10, 2004) OpenVZ (Linux, 2005) Full virtualization KVM (Linux, 2007) Linux Containers - LXC (Linux 2.6.29 2009)

Brian Nicholas Harris, CC Citizen and Glazier . Barbara Anne Bear Citizen and Musician Maureen Sutherland Smith a Public Relations Consultancy Chairman 78 Hamilton Terrace, St Johns Wood, Westminster The Rt Hon The Lord Mayor Barbara Anne Bear Citizen and Musician Michael John Henesy a Meat and Fish Specialist 49 Hatton House, St Georges Estate, Stepney, Tower Hamlets Susan Margaret Hughes .