ÉCLATS D’ART YAppel à Projet 2010 Saison 2010-2011

2y ago
15 Views
2 Downloads
468.00 KB
27 Pages
Last View : 15d ago
Last Download : 3m ago
Upload by : Albert Barnett
Transcription

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .xYÉCLATS D’ARTÉclats d’art. Réseau des projets artistiquesdes unités de soin du Centre Hospitalier Le VinatierAppel à projet 2010 saison 2010-2011

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .xÉclats d’art. Réseau des projets artistiquesdes unités de soin du Centre Hospitalier Le VinatierAppel à projet 2010 saison 2010-2011Y

04Éclats d’artintroduction d’Isabelle Bégou06Mythomaniacs ou à la recherche du hérosque chacun cache en soichantier théâtralcentre de Jour Paul Cézanne, Bron12Sur les traceslivre-objetcentre de jour Jean 23, Lyon 8e20Tous en piste.cirquecentre de jour Le Fil d’Ariane, Vaulx-en-Velin26La jeune fille et le peintrethéâtrecentre de jour Jean Perrin, Caluire32Allons danser !dansehôpital de jour Monplaisir, Lyon 8e40« Au secours ! Au secours ! Au secours !Au secours ! »théâtrecentre médico-psychologique etcentre d’accueil thérapeutique à temps partieldes Pierres Plantées, Lyon 1er et 4e46remerciements

Visuels et témoignages du présent livrettion artistiques, jusqu’à ce que la réalisation prennedéroulent la 5e saison de l’appel à projet internevie. Au-delà de la maladie, des difficultés person-« Culture et santé », engrangeant et capitalisant lesnelles, groupales ou structurelles, stimulant enfantsexpériences passées, convaincant des équipes déjàet adultes, l’initiative s’élance, puis tâtonne, chemine,mobilisées et séduisant de nouveaux candidats.ralentit, hésite ou accélère, jusqu’au point de rencontreLe dispositif Éclats d’art poursuit ainsi l’essaimageavec le public. Enfin, il est l’heure de la représen-culturel dans l’agglomération lyonnaise. Il offretation ou de l’exposition. Dans les coulisses, le tracl’opportunité aux personnels hospitaliers, avec la colla-fait palpiter les cœurs, il faut désormais oserboration de professionnels du champ culturel et l’appuifranchir le cap, se rappeler du texte, évoluer sous leméthodologique de la Ferme du Vinatier, de concevoirfeu des projecteurs, et ce devant des spectateurs. Ceet mettre en œuvre eux-mêmes un projet artistique destinépeut être aussi un ultime défi à relever : proposeraux personnes dont ils assurent la prise en charge, dedansprolonger une pratique déjà existante ou de permettredévoilant les différentes étapes du processus de créa-la découverte d’une discipline artistique inconnue oution et la diversité d’une pratique artistique, desméconnue. Dans cette configuration, l’initiative tantpremières gravures à la production finalisée.individuelle que collective est en connexion directeavec le tissu culturel et social de proximité,Isabelle Bégoufavorisant la visibilité et la valorisation des per-Chef de projet de la Ferme du Vinatier04-05sonnes en souffrance psychique ; elles peuvent dèslors être perçues par l’opinion commune comme descitoyens à part entière et leurs créations comme desœuvres répondant à des critères artistiques exigeants.Sur le plateau d’un théâtre, dans l’enceinte d’un studiode danse, d’un musée, d’une école de cirque ou d’unatelier de gravure, enfants et adultes, soignants ontanéité, inventivité et rigueur se mêlent pourtitiller l’imaginaire, provoquer le contact avecautrui, cultiver le plaisir et ouvrir le champ despossibles, des expérimentations et de la sensibilisa-unespacecultureltiersunescénographie

06-07Mythomaniacs ouà la recherche du héros que« Découvrir le théâtre alorsque je n’avais jamais été au théâtrechacun cache en soini n’avais fait du théâtre ».« Après la pièce j’ai reçu des remarquespositives de la part des spectateursce qui m’a, à la fois, fait plaisir,et a confirmé le sentimentd’avoir bien tenu mon rôle ».« Le trac je l’ai eu mais pas autantque je l’avais imaginé »« J’ai apprécié le travail en groupe,théâtrecentre de jour Paul Cézanne,Bronseptembre à décembre 2010je me suis beaucoup amusé ».« Maintenant je serais, peut-être,représentationsplus à l’aise quand je suis enprésence d’une assemblée de personnesque je ne connais pas ».« J’ai apprécié la présentationà la Ferme du Vinatier,les gens me parlaient alors queje ne les connaissais paset ils ont applaudi ».« J’ai frappé mes mains l’une contrel’autre pour marquerle 10 décembreau centre culturelde Saint Genis Lavalet le 17 décembreà la Ferme du Vinatierma satisfaction et ma joie ».« Les premiers moments au contactdu public, j’étais stressé, maisça a vite passé et je me suis lâché. ».Chantier théâtral interprété par Kheïra, Marie-José,Myriam, Thierry, Cyril, Isabelle et Chantalmise en scène : Éric Massé, Cie des Lumas

08-09

10-11Notre projet avait pour but de permettre àgressivement l’une d’entre elles et d’en faire « unenos patients de créer et de pouvoir présenter unfigure unique et personnelle ».spectacle de théâtre. Ce travail avec des comédiensC’est ainsi que naquirent à partir d’improvisationsprofessionnels nous a permis de former un groupemultiples des supers héros tels que Bad Woman,« d’acteurs » avec deux soignants et cinq personnesBambino, Super Mamma, Jeannine, La Mégère bien-soignées.aimée, Super Dupont, Super Bidonnette, tout droitNous avons pu imaginer, écrire, travailler sur desissus de l’imaginaire et de l’univers de chacun.situations et des personnages tout en bénéficiantEn parallèle des improvisations, chaque participantdes savoir faire de Céline Déridet et Eric Massé.avait pour objectif de dessiner son propre superLe challenge de présenter un spectacle avec uneHéro, tel qu’il l’imaginait et le rêvait, ainsipréparation courte (douze séances sur trois mois)lorsque les représentations publiques eurent lieu,et deux représentations dans des lieux très diffé-les dessins furent vidéo-projetés permettant ainsi àrents, et par conséquent une mise en scène modifiée,chacun de jouer en direct avec son super héro,a favorisé une grande dynamique et de l’émulationcréant décalage et humour.dans le groupe. Chacun des participants s’est beau-Cette expérience fut riche en inventions et trou-coup investi et ce dans toutes les étapes de lavailles tant au niveau des improvisations que descréation de ce spectacle.dessins, jusqu’au titre du « chantier théâtre » pro-posé par l’un des participants de l’atelier (et enIsabelle Baron et Chantal Légroz, infirmièrestotal écho avec le travail) : Mythomaniacs Au final, lors des représentations publiques, EricMassé, metteur en scène de la Compagnie des Lumas,prit en main la direction de jeu afin que je puisseL’atelier de Théâtre s’est construit en écho avec laintégrer le groupe non plus en tant qu’intervenantecréation de la compagnie des Lumas, Mythomaniesmais en tant que comédienne ; j’eus ainsi le grandUrbaines, dont les représentations eurent lieu àplaisir de pouvoir partager des moments de compli-Valence en mai 2011.cité avec mes partenaires de jeu et cela reste pourL’objet de cet atelier était d’explorer et de tra-moi à ce jour une très belle aventure théâtrale etvailler autour de certaines figures mythologiquesune expérience de jeu passionnante.(tels qu’Ariane ou Thésée) et de supers héros (telsque Super Woman ou Zorro) afin de s’approprier pro-Céline Déridet, comédienne

12-13Sur les traceslivre-objetCHEZ NOUSVivait et flânait BELZEBUTHDans une tourDans une villeÀ Lyon habite la reineÉchec & matNouvelle partie ?Voyages À cheval sur les principes.centre de jour Jean 23Lyon 8eoctobre 2010 à juin 2011expositionMicheldu 8 au 29 juin 2011La véritéà la Ferme du VinatierSous le regard indifférent de l’HOMME,la vérité s’étale nue sur le sofa de la vie torturée par les méandresdes plis qui la composent.ClaireTINTINOn a marché sur la LUNE C’était en 1969.Et je n’étais pas né.Et si ça repartCe sera sur MarsLe verrais-je ?avec Michel, Léon, Claire, Béatrice, Nicolas,NicolasLucie, Irène et Jacqueline

14-1517-

16-17

Ce projet fut élaboré sur les « traces » d’unAinsi s’achève un atelier soutenu pendant un an ouprécédent atelier-gravure qui existait dans le cadrepresque, où nous nous sommes apprivoisés les uns lesdes activités proposées au centre de jour et que nousautres autour de techniques que l’on imagine volon-avions dû suspendre pour des raisons de sécurité, entiers obscures et ardues, mais qui offrent un espaceeffet nous utilisions des produits dangereux.de création tellement vaste pour qui veut bien s’yLe projet se construisit aussi, sur l’idée quelaisser prendre.l’apport d’un artiste intervenant, enrichit, nonLa rencontre et les échanges autour de ces livres quiseulement le contenu créatif des réalisations deont pris forme sous nos yeux étonnés étaient riches,chacun,vivants et amicaux. Et les résultats en ont tique.jaloux plus d’un pour se rassurer, on parle de laEléonore Litim, artiste plasticienne et pratiquant lachance du débutant gravure, nous proposa de travailler sur l’idée duL’exploration des techniques de gravure non toxiqueslivre-objet. Grâce à l’évolution des techniques depeu pratiquées « par chez nous » fut une aventure.gravure vers une non-toxicité, l’atelier de notreLa création d’un livre (d’artiste, à n’en pas douter),« sorcière bien-aimée » Éléonore devint le lieu-gravé et typographié en fût une autre.laboratoirerecettes.Tout cela dans la joie et la bonne humeur, le temps aL’initiation de typographie au Musée de l’Imprimeriepassé sans que l’on s’en rende compte et voilà laavec Fernande Nicaise apporta la touche indispensablefin On arrête presque à regrets tant l’énergie yà ce projet de livre.était intense.Pendant ces neuf mois de création, l’investissementMerci à la fine équipe d’attrape-science.des personnes soignées et engagées dans cette aventurene s’est jamais relâché et nous avons pu alorsÉléonore Litim, graveur et lithographed’expérimentationsdesesenvisager sereinement et fièrement, de montrernotre travail dans le cadre d’une exposition pendanttrois semaines à la Ferme du Vinatier.Jacqueline Hernandez et Irène Soler, infirmières

20-21Tous en piste.cirquecentre de jourLe Fil d’ArianeVaulx-en-Velinseptembre 2010 à juin 2011spectacle et expositionle 1er juillet 2011au centre de jourLe Fil d’ArianeJ’adore le cirque !Au programme : pirouette arrière sur Madame la Boule.Je me lance, rouge comme une tomate, je tremble Vous avez vu, j’ai réussi ! C’était super !Je veux recommencer, j’ai moins peur maintenant.Je suis trop content d’y être arrivé.Quel plaisir de grandir avec le cirque !!!

22-23

La médiation cirque a permis un travail à laL’intervenant, dégagé du soin, a su redonner un secondfois sur le corps global et sur la motricité fine,souffle au groupe en évoquant la perspective d’unavec l’utilisation de différents supports matériels,spectacle, ce qui a redynamisé leur investissement etainsi qu’un travail sur les émotions.leur ténacité. En choisissant leurs accessoiresAprès quelques rencontres, les enfants ont su créer unepréférés les enfants ont fait preuve de persévérancerelation de confiance avec l’intervenant, conditionet sont parvenus à maîtriser la technique requise.sine qua non pour approfondir le travail corporel. EnTout naturellement, l’idée de partage à travers leeffet la découverte du matériel s’est faite au moyenspectacle a fait son chemin et est devenue une partiede séquences courtes et ludiques. L’utilisationimportante du projet.répétitive des différents accessoires a permis deLes enfants ont su tisser les liens d’entraide, desoutenir les enfants du côté de leur axe et de lasoutien, tout en s’appuyant sur le groupe d’adultes cedécouverte de leur potentiel corporel. À partir dequi a permis de développer une véritable enveloppel’imitation de l’autre, les enfants ont pu s’appro-groupale avec un plaisir partagé, malgré les diffi-prier différents mouvements et en retrouver une tracecultés de chacun.en eux ; trace qu’ils peuvent solliciter aujourd’hui(exemple de la pirouette du « coquillon »).Référents du projet cirque,Le côté émotionnel s’est d’abord développé en appuicentre de jour Le Fil d’Ariane24-25sur les adultes. Les enfants se sont basés sur leséprouvés de ces derniers pour pouvoir identifier lesémotions et se les approprier, les reliant à l’expérience corporelle. Le regard de l’adulte porté àl’enfant, à ses ressentis, lui a permis de s’approprier ses émotions, de les identifier en lui et deles nommer.Dans un second temps, l’intervenant a su tenir desexigences et ainsi amener les enfants à se surpasser.En milieu d’année, après des séances de découverte,les enfants ont traversé une période où ils es,voiremême

26-27La jeune fille etle peintrethéâtreCette expérience théâtrale fut aussi difficilequ’heureuse. Elle nous a aidés à inventer, partagerautour de l’histoire d’une rencontre improbable :un peintre confirmé mais en mal d’inspiration etune jeune fille que tout destinait à la médecineet passionnée par la peinture. Grâce à Florence,centre de jour Jean PerrinCaluireoctobre 2010 à mai 2011représentationnotre comédienne et metteur en scène, les exercices,les techniques travaillées durant toute l’annéelundi 30 mai à 15hnous ont permis de créer cette pièce et de la jouerdevant notre public. Le trac n’a pas réussi àtransformer ce bon moment.Que de bons souvenirs : les improvisations,le travail d’écriture, la création des personnages,leur évolution, les rôles de chacun, l’universde nos peintres et la mise en valeur faite parle groupe peinture du Centre de Jour.C’est avec un réel plaisir que nous vous donnonsrendez-vous au studio et dans la Grande Salledu théâtre de la Croix-Rousse pour une nouvelleexpérience l’an prochain.Patricia, Joëlle, Marie-Thérèse, Lucile, Catherine,Monique, Nicolas et Pascalau Studio,théâtre de la Croix-Rousse,Lyon 4e

28-29

Notre groupe théâtre, « vieux » de 10 ans,Le choix du spectacle représente toujours pour le groupejoue en public au Théâtre de la Croix-Rousse pour saune étape particulièrement importante : il faut se met-deuxième année. Le spectacle est toujours basé sur destre d’accord sur le fond : le thème, et sur la forme :« improvisations retravaillées » mais c’est la premièresaynète ou histoire au long cours Aguerri parfois que l’on écrit ensemble une pièce : l’histoirequelques années de pratique, une certitude s’est imposéed’une rencontre fortuite entre deux passionnés de pein-d’emblée : le groupe souhaitait se lancer dans un projetture qui va modifier profondément l’évolution de leurplus ambitieux, l’écriture d’une histoire. J’ai alorscarrière et de leur vie. Cette création a mûri grâce àimposé une contrainte : le thème de la Rencontre. Maisun travail d’approche au niveau de la gestuelle, desle sujet est vaste et il a fallu déterminer ensembleoutils du peintre et de son univers artistique. Chacunquelle rencontre nous allions raconter : rencontre sen-a « mis du sien » pour compléter et affiner les person-timentale, amicale, professionnelle ? Finalement, c’estnages, le déroulement de l’histoire. Le groupe peintureune rencontre entre artistes qui a suscité notre inspi-du Centre de Jour a participé à notre spectacle en nousration Après l’accord sur le fond, l’apprentissagecréant des toiles respectant l’univers de nos peintres.de l’écriture collective d’un scénario a mobiliséPuis il a fallu choisir un rôle, renoncer ou laisser sal’énergie de chacun pour imaginer les personnages, leursplace pour d’autres.vies, leurs goûts, leurs personnalités, puis construireLes absences de certains ont pesé sur le bon déroulementl’histoire, imaginer les événements qui allaient lesdu groupe ; celle de ma collègue Françoise tout parti-relier La distribution des rôles s’est faite en touteculièrement : allait-on lui garder sa place, un rôle,simplicité et dans l’écoute de tous Semaine aprèspouvait-on envisager son retour avant le spectacle ?semaine, les scènes du spectacle se sont mises en place,Le soutien du CDJ et surtout de mon collègue Yannick enavec un sentiment d’urgence qui augmentait au fur et àtant que « régisseur » et référent du groupe a permismesure que l’on approchait du jour J (et que des aléasde conduire notre projet à son terme. La représentationde présence nous ont contraints à jongler avec lesa eu lieu le 30 Mai devant un public composé derôles). Mais quand enfin le grand jour est arrivé, toutpatients et de soignants du service, ainsi que de per-le monde était là, prêt à donner le meilleur de lui-sonnes invitées par chaque patient du groupe théâtre.même pour son personnage, pour le spectacle et surtoutLe stress, la joie et l’envie de jouer et de partagerpour les spectateurs qui se sont révélés fidèles,étaient aussi au rendez-vous.complices et attentifs pour notre plus grand bonheur !Agnès Vauthier, infirmièreFlorence Thollot, comédienne30-31

32-33Allons danser !dansehôpital de jour MonplaisirLyon 8eseptembre 2010à juin 2011exposition photographiquele 24 juinau studio des Hérideaux,« [ ] J'ai fait confiance à ce moyen d'expressionqui m'anime et à lequel je crois : la danse. [ ] Aufil des reprises, nous avons pu affiner, comprendre,construire et se fixer des objectifs. Très vite j'aieu la sensation que nous allions toutes dans la ts. Et au fur et à mesure des séances, le regardmédical des soignants se transformait pour devenirsensation et émotion. J'ai rencontré des enfants quiavaient envie de danser, qui attendaient le lundiavec impatience. »Emilie Harache, danseuse, Cie ActeLyon 8e

34-35

36-37

38-39C’est avec la compagnie Acte du 8e arrondissementLes enfants de l’Hôpital de jour ont dansé.de Lyon que le projet « danse avec nous ! » a vu le jour.Oui, je ressens avec certitude que chacun des enfants,Chaque semaine, les enfants et les adultes quittent lemalgré ses abîmes intérieurs, le lien si complexe avecservice pour se rendre au studio de danse. Gonflés d’unelui-même et le monde, ses impossibles mots pour assemblernouvelle énergie, nous arrivons en courant, dansant et relier, a non pas bougé, mais bien dansé: entre leEmilie et Annick sont là, en alternance.« geste » réalisé et l'être qui le réalise s'opère soudainLa musique démarre.une unité, quelque chose d'intime s'exprime et seNous accueillons les mouvements de chacun, le rien, le« ressent » en train de s'exprimer, se reconnaît en soi-tout. Nous les laissons venir, les imitons, les transfor-même et en lien avec l'autre-que-soi:mons, dans des jeux d’approches et d’éloignements, decela est émotion esthétique, artistique.contact, de résistance seuls, à deux, tous ensemble.Susciter, accueillir l'imprévisible et le nourrir; nousNous sommes là sans attente particulière, en creux, prêtsavons au fil des séances transmis notre expérienceà recevoir ce qui vient s’y déposer.d'artiste, grâce à l'implication sensible des soignantesLa corporalité de ces enfants nous laisse parfois dans leet aux « reprises » régulières que nous avions ensemble.manque à penser, le trop près ou le trop loin, face à desCes instants fugitifs, fragiles, forts ont été toujourspostures figées, recroquevillées, agitées.perçus, portés, offrant à chaque enfant de progresserEmilie et Annick nous aident à recueillir les moindressingulièrement. Le plus souvent vécue dans la relation àmouvements de ces enfants révélant leur danse mystérieuse.deux, regard dans le regard ou corps à corps, la danse aNous cherchons les gestes avant les mots. Nous ne parlonsparfois atteint un élan collectif. Le plaisir était alorspas, nous sommes juste là dans le mouvement. Les appuispalpable et cette émotion intime et commune a été ressen-sont f

Visuels et témoignages du présent livret déroulent la 5e saison de l’appel à projet interne . centre de jour Jean 23 Lyon 8e octobre 2010 à juin 2011 exposition du 8 au 29 juin 2011 . laboratoire d’expériment

Related Documents:

Projet 1: acquisition d’un logiciel Projet 4: développement d’un produit Projet 5: modification d’une organisation Projet n: xyz Scénarios Portefeuille de gestion d’une organisation Figure 1: Scénarios et portefeuille de projets Le chef de projet choisit le scénario qui convient pour son projet. Il planifie le projet

Oct 22, 2014 · ART ART 111 Art Appreciation ART 1301 Fine Arts ART 113 Art Methods and Materials Elective Fine Arts . ART 116 Survey of American Art Elective Fine Arts ART 117 Non Western Art History Elective Fine Arts ART 118 Art by Women Elective Fine Arts ART 121 Two Dimensional Design ART 1321 Fine Arts ART

ART-116 3 Survey of American Art ART ELECTIVE Art/Aesthetics ART-117 3 Non-Western Art History ART ELECTIVE Art/Aesthetics OR Cultural Elective ART-121 3 Two-Dimensional Design ART ELECTIVE Art/Aesthetics ART-122 3 Three-Dimensional Design ART ELECTIVE Art/Aesthetics ART-130 2 Basic Drawing

Conduite d'un projet informatique Séquence 7 Conduite d'un projet informatique . pour un projet relatif au développement du commerce électronique d’une . (rapid application developpement) UML préco-nise un processus en spirale où une maquette, ou une petite partie du projet final, est .

Pour passer de l'idée de départ, à la réalisation concrète du projet, il y a un certains nombres d'étapes - nécessaires à sa réussite - à franchir. On a coutume de parler de « gestion du cycle de projet » ou « d'approche-projet ». Cette méthode, se décompose en différentes étapes. Les étapes pour un projet réussi

L'intitulé de ce cours est « Projet programmation », pas « Projet informatique », et c'est volontaire. Notre intention est que vous disposiez à l'issue de ce cours d'un projet que vous maîtri-sez, dont vous êtes er, et que vous pourriez montrer lors d'un entretien pour justi er d'une première expérience de développement informatique en C. 1.2 Séances Le projet s .

2 Spécifications : Date de remise du rapport : 17/06/2019 Référence du projet : STPI/P6/2019 - 31 Intitulé du projet : Mise au point d'un TP sur la résonance mécanique. Type de projet : Expérimental Objectifs du projet : L'objectif du projet est d'améliorer un TP de P2 déjà existant, traitant du phénomène de résonance

First course (on tables) Breads/rolls of many types (white, sour, rye, sesame, olive/caper, Italian season) Flavoured butters (honey, garlic, italian others .) Preserves (apple, pear, blackberry, salal) Two scalded milk cheese, one sweet, one savory Stout/Portwine cheese fondue Then: Soups/Stews - one beef/barley, one borshch and one bean pottage 2nd course Salmon Pie (head table gets .