MECANIQUE DU SOLIDE - Futurscientifique.e-monsite

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MECANIQUE DU SOLIDEI. INTRODUCTIONPour étudier le mouvement des astres, en balistique, etc. il est courant de faire appel à lamécanique du point. Avec la 2nde loi de Newton, on fait alors un lien entre les forces qui s’exercent surle corps étudié et l’accélération de son centre d’inertie. Cela permet d’établir les équations horaires,puis la trajectoire de ce point. Bon nombre de cas de statique, comme un livre posé sur une table,peut aussi être décrit par la mécanique du point, via la 1 ère loi de Newton. En fait, la mécanique dupoint donne une description correcte quand le ou les forces s’exercent en un point unique de l’objet,comme son centre d’inertie, ou quand la position des points d’application des forces n’a pasd’importance. Ainsi, la mécanique du point est applicable pour des objets dont la taille est faible parrapport au déplacement étudié, pour des corps possèdent une symétrie sphérique Par contre, si l’on souhaite étudier l’équilibre d’une planche posée sur des tréteaux, lamécanique du point ne peut pas nous aider, car elle ne peut pas prédire un éventuel basculement dela planche. On fait alors appel à la mécanique du solide. Cette branche de la mécanique estparticulièrement utile dans le milieu de l’ingénierie, pour concevoir, dimensionner des pièces, desvéhicules, des bâtiments ou dans le milieu sportif (bio-mécanique). Dans le cadre de cette fiche,nous proposons de donner une description de la mécanique du solide. Cette thématique étantparticulièrement vaste, cette fiche ne peut être exhaustive quant aux relations et méthodes visiblesdans la littérature. Toutefois, nous donnerons les outils de base (moments, torseurs, matrice d’inertie ) pour pouvoir énoncer le théorème fondamental de la statique, et le théorème fondamental de ladynamique. Nous nous placerons dans un référentiel galiléen, pour décrire des solides supposés

indéformables. Nous serons dans un cadre non quantique et non relativiste. De bonnes connaissancesen mécanique du point sont conseillées pour aborder ce document.II. STATIQUE1. MOMENT D’UNE FORCEConsidérons deux forces de même valeur, de directions parallèles, mais de sens opposés. Enmécanique du point, ces deux forces n’auraient pas d’action sur l’objet, car elles ne feraient que secompenser. En mécanique du solide, elles peuvent engendrer une rotation de l’objet, car ellesexercent chacune un moment sur lui, ce qui forme un couple. Quand une force F s’exerce en un point P d’un objet, le moment engendré par ladite force en un point O est donné par la relation M O F OP F . En conséquence, M O F OP F sin OH F . La valeur F de la force s’exprime en Newton, OPest en mètre et la valeur d’un moment en N.m. La distance OH est nommée bras de levier. D’autre part,si l’on connaît le moment de la force en un point A, on peut le calculer en un point B en utilisant laformuledeVarignon M B F M A F BA F . Remarques : pourlesmoments,ouformuledetransportdesmoments :

Le moment d’une force estimé au niveau de son point d’application est nul. La valeur du moment est d’autant plus forte que F et OP sont importants et que l’angle estproche de 90 . Dans le plan de la feuille (ou de l’écran), quand la force tend à faire tourner l’objet dans le senstrigonométrique, le vecteur moment est normal au plan et dirigé « vers l’observateur ». Dans lecas contraire, il est dirigé dans l’autre sens. Un produit vectoriel est anti-commutatif : u v v u . Cela permet de retrouver la formule M B F M A F F AB aussi visible dans la littérature. 2. PRINCIPE FONDAMENTAL DE LA STATIQUE – TORSEUR DESFORCES EXTERIEURESEn mécanique du point, la 1ère loi de Newton indique que si les forces extérieures s’exerçant sur un objet se compensent ( F 0 ), alors la vitesse du corps est constante, ce qui inclut le cas v 0 . Enmécanique du solide, pour avoir équilibre (statique), cette propriété est nécessaire, mais elle ne suffitpas : il faut également que la somme des moments, calculées en un même point (par exemple en unpoint A), s’annule également. F 0 Le principe fondamental de la statique se met ainsi sous la forme . M A F 0 Dans la pratique, il est courant de noter une force F et son moment associé M A F dans un torseur, qui est un outil mathématique qui se présente comme : F A FxMx F Fy , M A F M y FzMz A

où Fx , Fy , Fz , M x , M y , M z sont les composantes de la force et de son moment dans la base B ex , e y , ez dans laquelle on travaille. On peut d’ailleurs mentionner B dans l’écriture du torseur, en particulier si l’on utilise plusieurs bases en même temps. En outre, puisque le moment dépend du pointoù l’on l’exprime (ici le point A), ce point doit apparaître de manière explicite dans le torseur. Pourexprimer ledit torseur en un autre point, on utilise la formule de Varignon. Seul le moment est modifié lors de cette opération, pas F .En conclusion, pour étudier la statique d’un solide S en mécanique du solide :1) On recense les forces extérieures s’exerçant sur le corps S étudié. On les écrit sous la forme detorseurs avec les moments associés.2) On exprime tous les torseurs obtenus en un même point, choisi de manière arbitraire, comme parexemple celui pour lequel les calculs sont les plus simples 3) On peut alors sommer les torseurs, pour obtenir le torseur des forces extérieures Fext / S A s’exerçantsur S. Dans la colonne de gauche, on a la résultantemoments F , et dans la colonne de droite la somme des M A F exprimée au niveau du point choisi.4) On invoque le principe fondamental de la statique : Fext / S A F , M A F A 0 , 0 A , soit sous forme condensée, Fext / S A 0 A .5) On obtient alors un système d’équations : Si l’on a autant d’équations que d’inconnus à déterminer, le problème est isostatique et peut êtrerésolu. Si l’on a plus d’inconnus que d’équations, le problème est hyperstatique : il faut faire desmodifications/simplifications dans la modélisation pour pouvoir résoudre.3. EXEMPLE D’APPLICATION : L’ETAGERE

Une charge de masse m est accrochée en un point C d’une étagère E décrite par le schéma : L’étagère est soumise à trois forces : le poids P de la charge, la réaction R A du mur en A, la réaction R B en B, toutes deux pouvant être décomposées en leurs composantes normales et tangentielles T A , N A ,T B , N B . On a : P C 0 0 NA P 0 , RA A TA 0 0 C 00 NB 0 et RB B TB 00 A P O0 0 NA P0 , RA O TA 0 0 LP O0 0 , que l’on exprime ensuite en O :0 B NB0 0 et RB O TB 0 LTA OLe torseur total est Fext / E O P O RA O RB O0 0 . L TB N B O0 N A NB TA TB P0 . 0 L P TA TB N B OPrincipe fondamental de la statique : Fext / E O N A NB 0 0 O , soit TA TB P 0. L P T T N 0ABB Problème hyperstatique, qui devient isostatique si l’on pose N B TB (appui ponctuel en B) : N A TB 0 TA TB P 0 , ce qui donne TA P , TB 2 P , N B 2 P et N A 2 P L P T 0A Les signes – traduisent le fait que le sens des forces T A , N A est en fait inversé par rapport à celuivisible sur le schéma (que nous avions choisi de manière arbitraire).

4. MODELE DU FROTTEMENT SEC : LOI DE COULOMB De manière générale, la force de réaction R , exercée par un corps (sol, bâti, support ) sur un autre, se décompose en une composante RN normale au plan de contact entre les deux objets, et une composante RT tangentielle à ce plan. La valeur de RN est telle qu’elle empêche un objet de passer « à travers » un autre, comme celle qu’exerce une table sur un livre posé dessus. RT est un frottement decontact entre les deux objets, qui empêche un mouvement (ex : frein à main d’une voiture stationnée enpente) ou qui s’oppose à lui. Sa valeur dépend principalement de deux facteurs :1) Les surfaces en contact entre les deux objets (rugosité, matériaux en contact, etc.), ce qui estmodélisé par le coefficient de frottements f (sans dimension) dans le modèle du frottement sec deCoulomb. Exemple : f 0,3 pour un contact acier/acier 2) La valeur de RN . Par exemple avec une gomme, plus on appuie avec celle-ci sur une feuille de papier (f fixé), plus RN est fort, et plus RT peut être forte elle aussi.Le modèle du frottement sec de Coulomb indique que : Il n’y a pas glissement (statique) si RT f RN . Il y a glissement si RT f RN . Lors du glissement, f a souvent tendance à diminuer. Graphiquement, on définit l’angle fait par R RN RT tan RTpar rapport à la normale, et donc RN . On introduit de même l’angle max tel que tan max f . Cet angle max décritun « cône de frottement » par rapport à la normale. Il n’y a donc pas glissement si max , c'est-à-dire si R est à l’intérieur du cône de frottement.

III. VITESSES1. EQUIPROJECTIVITEPuisque l’on considère des solides rigides, la distance entre deux points d’un solide est constante aucours du temps, donc la vitesse relative entre ces deux points est nulle. Ce raisonnement expliquel’équiprojectivité du champ de vitesse d’un solide. Dans l’exemple ci-après, on vérifie ainsi que les projections des vitesses VA et VB sur l’axe AB sont égales :2. TORSEUR CINEMATIQUE

Soit un repère 0 0, ex , e y , ez fixe et un solide S1 associé à un repère 1 A, e x , e y , e z . S1 se déplacepar rapport à 0 et est animé d’un mouvement de rotation. Cet objet étant indéformable, sa vitesse angulaire S1 / 0 (valeur en rad/s) est identique en tous ses points. On considère par exemple une rotation autour de A telle que S1 / 0 d ez ez . Par contre, la vitesse V par rapport à 0 dépend dudtpoint de S1 choisi.Par exemple pour le point A, on définit alors un torseur cinématique CS1 / 0 , qui regroupe la vitesseA angulaire S1 / 0 et la vitesse V A S1 / 0 en ce point : CS / S1 / 0 , V A S1 / 0 . 1 0 A ASi l’on veut exprimer ce torseur en un autre point de S1 , comme le point B, alors on utilise la relation V B S1 / 0 V A S1 / 0 BA S1 / 0 , qui est la formule de Varignon pour les vitesses. Cas particulier : si V A S1 / 0 0 , AB R et S1 / 0 ez , alors on obtient la relation bien connueVB S1 / 0 R avec .3. FORMULE DE BOUR Puisque S1 est immobile dans 1 , S1 / 0 1 / 0 . Avec la formule de Varignon, on a V B S1 / 0 V A S1 / 0 BA 1 / 0ou dOB dOA 1 / 0 AB , dt 0 dt 0cequidonne

d AB 1 / 0 AB . Cette relation est valable pour tout vecteur fixe dans 1 , ce qui inclut dt 0 d e x e x , e y , e z . On a ainsi 1 / 0 e x , et idem pour e y et e z . En conséquence, pour un vecteur dt 0 quelconque u xe x ye y ze z , il vient : d e yd e xd e z du dx dy dz du e e e x y z xyz 1 / 0 xe x ye y ze z , soitdtdtdtdtdt dt 1 dt 0 dt du du 1 / 0 u Formule de Bour. dt 0 dt 14. COMPOSITION DES VITESSESSoit un point C, fixe dans un repère 2 lié à un solide S 2 , et se déplaçant par rapport à S1 . On écrit dOC d AC dOA d AC V C S2 / 0 V A S1 / 0 . dt 0 dt 0 dt 0 dt 0Onutiliselaformulede d AC d AC Bour : V C S2 / 0 1 / 0 AC V A S1 / 0 . On a V C S2 / 1 . De plus, si C était dt 1 dt 1 fixe dans 1 , on aurait 1 / 0 AC V A S1 / 0 V C S1 / 0 avec la formule de Varignon. En conclusion,on obtient la relation de composition des vitesses : V C S2 / 0 V C S2 / 1 V C S1 / 0 ou Vabs Vrel Vent . Elle indique que la vitesse de C par rapport à 0 (vitesse absolue Vabs ) est la somme de la vitesse de C par rapport à 1 ( V C S2 / 1 : vitesse relative Vrel ) et de la vitesse de C par rapport à 0 si C était fixe par rapport à 1 ( V C S1 / 0 : vitesse d’entrainement Vent ). Exemple : homme marchant sur un tapisroulant.

5. PUISSANCE DES FORCESQuand les forces extérieures s’exerçant sur S1 fournissent un travail (moteur/résistant), l’objetreçoit/cède de l’énergie. L’énergie ainsi transférée par unité de temps, c'est-à-dire la puissance P (enW) due aux forces extérieures, s’obtient en effectuant le produit du torseur des forces extérieures Fext / S avec le torseur cinématique CS / (comoment) :1 A 1 0 A P Fext / S1 CS1 / 0 F , M A F S1 / 0 , V A S1 / 0 F V A S1 / 0 M A F S1 / 0 AAA A On retrouve alors deux expressions connues dans deux cas particuliers : P F V s’il n’y a pas rotation de l’objet. P C dans le cas d’une rotation pure, où C (en N.m) est le couple exercé et (en rad/s) lavitesse angulaire de l’objet.IV. MATRICE D’INERTIE1. CENTRE D’INERTIE GSoit un solide S1 décrit dans un repère A A, ex , ey , ez . Sa masse volumique (en kg / m3 ) estdonnée par m V , où m (en kg) est sa mase et V (en m3 ) son volume. Le solide étant indéformableet supposé homogène, dm dV : on a un lien entre la masse élémentaire dm et le volume élémentairedV. On écrit m S dm S dV .11Remarque : Pour un objet 2D comme une plaque, on parle de masse surfacique S et on a dm S dS .Pour un objet 1D (fil, barre ), on utilise la masse linéique l et on a dm l dl .

Pi , mi , on définit leur barycentre G parPour un système de N points pondérésN N mi MPi MG mi ou, sii 1M A,i 1Pi P ,mi dmN M ,N mi APi AG mi . Pour un solide, la somme devient intégrale,i 1i 1Net mi m . Ainsi, le centre d’inertie G du solidei 1S1vérifie 1 1AG AP dm AP dV AP dV , P S1 . En conséquence, les coordonnées de G dansm S1m S1V S1 A sont xG 111x dm , yG y dm , zG z dm . SS11mmm S12. MOMENT D’INERTIEEn mécanique du point, la 2nde loi de Newtonconstante de proportionnalité entreégalement un lien entre M A F F ma montre que la masse m joue le rôle de F et l’accélération M A F a . Lors d’une rotation pure, il existeet l’accélération angulaired 2 dt 2 (en rad / s2 ) : I . Exemple : ventilateur que l’on vient d’allumer : le couple moteur induit uneaugmentation de la vitesse de rotation des pales.La constante I (en kg m2 ), nommée moment d’inertie, joue ainsi un rôle comparable à celui de m.Toutefois, sa valeur dépend de la répartition des masses de l’objet, ainsi que de l’axe (passant par A)autour duquel on veut le faire tourner. Pour une masse élémentaire dm située à une distance r (en m) del’axe de rotation , on a I dm r 2 . Pour la pièce entière S1 , il faut « sommer » (intégrer) tous les dmqui la composent : I S1 S r 2 dm . Il est donc difficile ( I S1 fort) de faire tourner une pièce de1masse importante et/ou quand la masse est éloignée de l’axe de rotation . En outre, pour une mêmepièce, on peut avoir des moments d’inertie très différents selon le choix de . Par exemple avec une

barre, selon que l’on essaie de la faire tourner selon un axe colinéaire ou perpendiculaire à son axedirigé selon sa longueur.3. DESCRIPTION DE LA MATRICE D’INERTIEDans la pratique, la matrice d’inertie I S1 est un outil utilisé afin de collecter les informations requises sur la géométrie du solide étudié, ici S1 . Dans le repère A A, ex , e y , ez (donc en A), on l’écritcomme : y 2 z 2 dm S1 I S1 x y dm A S1 x z dmS1 S1 y2 z 2 dm , S1 x 2 z 2 dm , S1 x2 22 S1 x z dm S1 y z dm . 22 y z dmx ydm S1S1 x y dm S1 x z dmS1 y 2 dm sont les moments d’inertie selon, respectivement, les axes A, ex , A, ey , A, ez . Les autres termes sont nommés produits d’inertie. Selon le choix durepère et/ou selon les symétries de S1 , les produits d’inertie peuvent être nuls. Plus précisément, Si S1 admet A, ex , e y comme plan de symétrie, S x z dm et S y z dm sont nuls. Si S1 admet A, e y , ez comme plan de symétrie, S x y dm et S x z dm sont nuls.1 111 Si S1 admet A, ex , ez comme plan de symétrie, S x y dm et S y z dm sont nuls.11L’avantage de la matrice d’inertie est qu’une fois qu’elle est connue, elle permet de déterminer le moment d’inertie I S1 avec n’importe quel axe de rotation passant par A. En effet, en notant u un vecteur directeur de , on a I S1 u I A S1 u : on effectue la multiplication de la matrice avec u , et ensuite on calcule le produit scalaire du vecteur obtenu avec u .

4. THEOREME DE HUYGENSSi un axe de rotation ne passe pas par A, il est possible d’utiliser le théorème de Huygens-Steiner,qui indique que le moment d’inertie I S1 selon est donné par I S1 I S1 m d 2 , où I S1 est le moment d’inertie selon l’axe , lequel est parallèle à et passe par A. Dans cette formule, d estla distance entre et .En outre, de par le rôle privilégié joué par le centre d’inertie G d’un solide, il est courant d’exprimer lamatrice d’inertie en G, que nous notons alors I G S1 . Une formulation du théorème de Huygensnous permet de l’exprimer en A par la formule : I S1 I S1 I G; m , A G Aoù I A G; m est la matrice d’inertie en A du point G affecté de toute la masse m de S1 .5. EXEMPLES DE MATRICES D’INERTIEDans ces exemples, la matrice d’inertie I G S1 est écrite au niveau du centre d’inertie G du solideS1 de masse m.

Barre de longueur a,Plaque de longueur aDisque de rayon r,dont l’axe est selon xselon x, et b selon ydans le plan x,y 0 0 00m a2120 0 0 m a2 12 mb 2 12 0 0 0ma120 0 a 2 b2 m 12 02 m r2 4 0 0 0m r240 0 0 2 mr 2 Boule de rayon r 2m r 2 5 0 0 0 0 2 2m r 5 02m r 250V. PRINCIPE FONDAMENTAL DE LA DYNAMIQUE1. TORSEUR CINETIQUE En mécanique du point, la quantité de mouvement p d’un point matériel P vaut p mV , où m est sa masse et V sa vitesse. Son moment cinétique en un point A s’écrit comme A AP p . La valeur de p s’exprime en kg m s 1 et celle de A en kg m2 s 1 .En mécanique du solide, soit un point P de masse dm d’un solide S1 de masse m décrit dans un repère 0 . La quantité de mouvement de S1 s’écrit pS1 / 0 V P S1 / 0 dm mV G / 0 , où V G / 0 est laS1vitesse dans 0 de son centre d’inertie G. Son moment cinétique en A vaut quant à lui A S1 / 0 S AP V P S1 / 0 dm . On définit alors le torseur cinétique :1 CS / pS / , A S / .10 A 1 0 A 1 0

Comme pour les autres torseurs, la formule de Varignon permet d’exprimer le moment cinétique en un point B : B S1 / 0 A S1 / 0 BA pS1 / 0 . D’autre part, le moment cinétique au niveau du centre d’inertie G vaut G S1 / 0 I G S1 S1 / 0 , ce qui correspond à la multiplication de la matrice d’inertie du solide S1 exprimée en G par le vecteur vitesse angulaire de S1 . Pour cela, S1 / 0 doit êtreexprimé dans la même base que celle utilisée pour I G S1 . En combinant ces deux dernières relations et en utilisant pS1 / 0 mV G / 0 , on peut calculer le moment cinétique en tout point.2. TORSEUR DYNAMIQUE Pour passer du torseur cinétique au torseur dynamique, il suffit de remplacer la vitesse V par l’accé

MECANIQUE DU SOLIDE I. INTRODUCTION Pour étudier le mouvement des astres, en balistique, etc. il est courant de faire appel à la mécanique du point. Avec la 2nde loi de Newton, on fait alors un lien entre les forces qui s’exercent sur l

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Mécanique du solide rigide - Dynamique du solide Page 6 sur 61 Remarque Si la masse du solide (S) est concentrée en G ( centre d'inertie ), au point G on écrit le torseur dynamique : Changement de point Relation entre le moment cinétique et le moment dynamique Valable pour un point A et un ensemble matériel (S) quelconques Par conséquent

2.2 Vecteur position d’un point d’un solide 30 2.3 Vecteur vitesse d’un point d’un solide 30 2.4 Vecteur accélération d’un point d’un solide 30 2.5 Calcul du vecteur vitesse et du vecteur accélération d’un point d’un solide 31 2.6 Dérivat

paramétrage du solide) Soit (O ,i, j,k ) un repère orthonormé direct. (S) un solide en mouvement par rapport à . On va lier à ce solide un repère orthonormé direct 1 (O 1 ,i1 , j1 ,k1) O 1 étant un point quelconque du solide

Mécanique Générale ISET Nabeul L1 Page 38 Le solide (S0) par rapport auquel on définit le mouvement. S0 S (ℜ0) x 0 z0 O Le solide (S0) est appelé solide de référence, auquel on associe le repère de référence ℜ0.Le mouvement du solide (S) par rapport au solide (S0) est noté Mvt S/S0. Quelle que soit l'étude cinématique à réaliser, on a toujours besoin de la situer dans le

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