APPORT DE LA TÉLÉDÉTECTION ET DES SIG DANS L’ÉTUDE DE LA .

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APPORT DE LA TÉLÉDÉTECTION ET DES SIG DANS L’ÉTUDE DE LAPRESSION HUMAINE SUR LA FORÊT CLASSÉED’OKROMODOU, SUD-OUEST IVOIRIENKONAN Kouadio Eugène1, MAFOU Kouassi Combo21- Maître-Assistant,Institut de Géographie Tropicale (IGT), Université Félix Houphouët BOIGNY de CocodyAbidjan - enzokkeugene@yahoo.fr2- Assistant,Université Jean Lorougnon Guédé (Daloa) - kmafou@yahoo.comRÉSUMÉSUMMARYL’agriculture itinérante suivie par une saturationdes terres agricoles a pour conséquence une migration paysanne vers les terres arables notammentcelles des zones forestières considérées comme desterres fertiles à hauts rendements. Elles sont ainsi enproie à une colonisation sans précédent. Cette situation pousse de nombreux paysans à infiltrer les airesprotégées notamment les forêts classées pour unemise en valeur clandestine de celles-ci eu égard à larareté de la terre, capital de production. La présenteétude se propose d’évaluer la pression humaineet les mutations spatio-temporelles que connaît laforêt classée d’Okromodou, située dans le sud-ouestIvoirien, une zone de grande production cacaoyère.Pour atteindre cet objectif, cette étude s’appuie surdes images Landsat TM et ETM ainsi que sur unSystèmes d’Information Géographique (SIG) connucomme des outils de diagnostic et modélisation del’espace. L’analyse multi date (1986 et 2001) réalisée,révèle que plus des ¾ de la superficie de la forêtclassée d’Okromodou ont été remplacés par descultures. La plupart des espaces naturels perdentdes superficies au profit des champs et des culturespérennes. Une telle situation amène à conclure quela forêt classée d’Okromodou subie une véritablemutation spatiale due à une forte emprise humaineexercée par la population agricole. Cette situation aconsidérablement modifié la composition, la structureainsi que la configuration spatiale de ce domaineprotégé de l’état.Mots-clés : Télédétection, SIG, GPS, Cartographie,aires protégées, pressions humainesThe itinerant agriculture followed by a saturationby a saturation of farmlands has for consequence apeasant migration towards arable land in particulartowards the zones of forest considered as fertilegrounds and in high yields. This situation urgesnumerous farmers to infiltrate the protected areasin particular the forests classified for a clandestinedevelopment of those. The present study proposesto evaluate the human pressure and the space-timechanges, which the classified forest of Okromodouknows, situated in south-west of the Ivory Coast,a zone of great cacao-plantation production. Toachieve this goal, this study is based on imagesLandsat MT and ETM as well as on GeographicalInformation Systems (GIS) known as tools of diagnostic and modeling of space. The multi-analysisdates (1986 and 2001) carried out, reveals thatmore of the ¾ of the surface of the classified forestof Okromodou were replaced by cultures. Most ofthe natural spaces lose surfaces for the benefit ofthe fields and long-lasting cultures. Such a situationbrings to conclude that the forest classified fromOkromodou undergone a real spatial transformationdue to a strong human influence exerted by the farming population. This situation modified considerablythe composition, the structure as well as the spaceconfiguration of this protected area.Keywords : Télédétection, GIS, GPS, Cartopgraphy,protected area, human pressure.40KONAN Kouadio E. et MAFOU Kouassi C. : Apport de la télédétection et des SIG dans l’étude de la .

1- CONTEXTELes problèmes liés à la gestion de l’environnement et des ressources naturelles constituent desdéfis majeurs qui se posent à l’homme aujourd’hui. Ladégradation des écosystèmes forestiers en constitueun des éléments clés. En effet, les forêts tropicalesont fortement diminué sous diverses pressionsanthropiques (Lanly, 1982).Les forêts ivoiriennes n’échappent pas à cephénomène de déforestation (Chatelain, 1996).Le développement des cultures de spéculationsque sont le cacaoyer, le caféier et l’exploitation desgrumes ont conduit à une dégradation de plus de83% des surfaces forestières (Indat, 2009). Ainsi,le développement de l’économie de plantation enCôte d’Ivoire a eu pour cadre par excellence lesrégions forestières. Partie de l’Est dans les années1880, cette économie s’est propagée dans le sensEst-Ouest notamment le sud-ouest en passant parle Centre-ouest (Mafou, 2012).Aujourd’hui, le sud-ouest ivoirien est le théâtred’intenses pratiques agricoles (Brou, 2005). Touchéepar l’expansion spatiale rapide de l’économie deplantation dès la décennie soixante-dix (1970), cettepartie du territoire est marquée par des mouvementsde populations agricoles, le bouleversement desrègles de gestion du patrimoine forestier, des crisessociales tributaires de cet nouvel ordre économiquedans le paysage rural et la régression spectaculairedu patrimoine forestier (Ibo, 2001).et 5 59’ de longitude ouest (Figure 1). Elle couvreune superficie de 96 443 ha. Elle est la résultantede trois forêts classées à savoir le Diogoro à l’est,le Gbogbo au nord et Okromodou au sud. Elle està cheval sur les-sous-préfectures de Fresco (pourune portion d’environ 75 %) et de Sassandra (pourprès de 25 % de la superficie). Par ailleurs, la forêtclassée d’Okromodou créée par l’arrêté n 78-231du 15 mars 1978 est située à 16 Km de Fresco, à42 Km de Lakota.Dans un tel contexte, mener une réflexion autourde la préservation de la biodiversité, de la forêt voiredu bilan forestier est une activité de haute portéescientifique. Deux interrogations sont soumises àcette réflexion :- Quel est l’impact de la population sur ce massifforestier ?- Quelle configuration présente-t-il aujourd’hui ?La présente étude se propose d’évaluer la pression humaine et les mutations spatio-temporelles queconnaît actuellement la forêt classée d’Okromodou. Ilest nécessaire de situer dans l’espace notre espaced’investigation. Ainsi, la figure 1 suivante présentela situation géographique de notre espace d’étude.On assiste à une infiltration et à une mise envaleurs des domaines permanents de l’Etat ivoirienque sont les forêts classées. Ainsi, la forêt classéed’Okromodou et ses alentours situés dans cettepartie du pays sont depuis quelques décennies lethéâtre de plusieurs enjeux économiques, sociaux etenvironnementaux. L’accroissement de la populationdans les périphéries de ce domaine forestier classé,sans cesse à la recherche de nouvelles terres, afavorisé l’extension des activités humaines dans cemilieu pourtant protégé (Konan, 2008). Cette situationqui démontre la manifestation de la surcharge démographique pose le problème de la pression humainesur les aires protégées et surtout de leur survie.La forêt classée d’Okromodou qui fait l’objet denotre étude est située dans la partie ouest du littoralivoirien entre 5 09’ et 5 35’ de latitude nord et 5 30’Source : CCT, 2012Figure 1 : Localisation de la forêt classée d’OkromodouRevue de Géographie Tropicale et d’Environnement, n 1, 2015 (EDUCI), 201541

2- MÉTHODES DE TRAITEMENT ETD’ANALYSETrois séries de données sont utilisées pourla réalisation de cette recherche : des donnéesoptiques, des données auxiliaires et des donnéesde campagne terrain.Deux images optiques sont utiles pour ce travail.Il s’agit des images Landsat TM et ETM acquisesrespectivement en 1986 et 2001.Les données auxiliaires concernent des donnéesdémographiques issues du recensement de 1975,1988 et 1998. Enfin, une carte topographique au1/200 000e.Des campagnes terrain sont organisées en vued’identifier et de caractériser les types d’occupationet d’utilisation du sol sur l’espace d’étude (surfacesnaturelles et surfaces de culture) ; d’identifier et decaractériser la vulnérabilité du milieu et la dégradation du couvert végétal. Le repérage de tous élémentsest possible grâce à l’utilisation du GPS.Le traitement a consisté à la caractérisation et ausuivi des types d’occupation et d’utilisation du sol. Àpartir de l’échantillonnage terrain et de la littératureles types d’occupation et d’utilisation du sol d’intérêtsont retenus.Le recours à une approche de détection de changements est nécessaire afin de réaliser de façonoptimale la caractérisation et la détection des changements d’occupation et d’utilisation du sol. L’approcheretenue dans cette étude est la classification numérique des images qui est la classification hiérarchiquepar étapes successives ou classification hiérarchiquepseudo-dirigée (Fotsing, 1998). Le choix de méthodes’explique par la forte hétérogénéité des éléments del’occupation dans la forêt classée d’Okromodou.La classification dirigée commence par la détermination du nombre de classes et du choix des parcelles d’entraînement ou d’apprentissage qui doiventrendre compte de toutes les classes. L’algorithmede classification utilisée est celui de la classificationpar « maximum de vraisemblance ». La classificationpar maximum de vraisemblance se base sur des42méthodes probabilistes. Le logiciel calcule la probabilité de chaque pixel de l’image d’appartenir à telleou telle classe à partir des sites témoins définis surl’image courante. La totalité de l’image est ensuiteclassée sur la base de ces statistiques (Robin, 1995).Dans cette étude, l’opération finale consiste àexploiter les données issues du traitement de latélédétection dans un environnement SIG. Celava consister à faire les opérations des requêtes etcalculs statistiques, le recoupement des données ougéo-traitements et les cartographies dérivées.3- RÉSULTATS ET DISCUSSIONS3.1. LES ETATS SUCCESSIFS DEL’OCCUPATION DU SOLLes résultats issus du traitement permettentd’avoir une approche statistique de l’occupation dusol (tableau 1) et de mettre en évidence la dynamiquedes types d’affectation au sol aux différentes dates.Tableau 1 : Répartition des types d’occupation dusol dans la forêt classée d’OkromodouThèmesSuperficies 1986Superficies 82991Habitat ousol nu3369436863Total9644310096443100Forêt denseForêtdégradéeCulture/JachèreEn 1986 (Figure 2), l’important manteau forestierà l’intérieur de la forêt classée est dominé par la forêtdense qui couvre environ 46 % de l’espace total.Elle est plus importante que la forêt dégradée qui,représentant 26 % du taux de couverture, ne se rencontre que dans des secteurs spécifiques de la forêtclassée. Les espaces humanisés (cultures/ jachère,habitats et sols nus,) occupent 28 % de l’espace etse localisent de façon générale au centre et au sudde l’espace protégé.KONAN Kouadio E. et MAFOU Kouassi C. : Apport de la télédétection et des SIG dans l’étude de la .

Source : Image Landsat TM, 1986Source : Image Landsat ETM , 2001Figure 2 : Etat de l’occupation du sol dans la forêtclassée d’Okromodou en 1986Figure 3 : Etat de l’occupation du sol dans la forêtclassée d’Okromodou en 2001En 2000, l’espace de la forêt classée connaît unedégradation généralisée de la couverture végétaleforestière (Figure 3). En effet, les surfaces de forêt necouvrent plus que 5 % pour la forêt dense et 1 % pourla forêt secondaire de la superficie. Tout le secteurforestier a totalement disparu pour laisser la placeà des formations humanisées. Les rares reliques deforêt sont visibles dans la partie ouest de l’aire protégée. Toute la forêt dégradée de 1986, a complètementdisparu en 2001. La couverture forestière a été transformée en surfaces agricoles soit 91 % de l’espacede la forêt classée. Toutes les surfaces humaniséessont estimées à 94 % de l’espace total.3.2. EVOLUTION DE L’OCCUPATIONDU SOL DE 1986 A 2001 ET ELEMENTSD’EXPLICATIONUne mise en culture très accélérée del’espace de la forêt classée d’Okromodou.En 15 ans, l’évolution la plus marquante en matièred’utilisation des terres à l’intérieur de la forêt classée d’Okromodou est la multiplication des espaceshumanisés en permanence, qu’il s’agisse de surfacesagricoles, des habitats ou des jachères.L’extension des surfaces humanisées s’est faite audétriment de formations plus ou moins naturelles quesont la forêt dense et la forêt dégradée. Ces formationsont été défrichées au profit des cultures pérennes dontla plus importante reste le cacao et de cultures vivrières(banane, manioc, maïs et riz).Revue de Géographie Tropicale et d’Environnement, n 1, 2015 (EDUCI), 201543

Les superficies des forêts peu ou pas dégradéesont fortement diminué concomitamment. En effet, en2001, le couvert végétal n’occupe plus que 6 % de lasurface totale de l’aire protégée, contre environ 72% en 1986 (Figure 4).Forêt6%Espaceshumides94 %Figure 4 : Proportion des types d’occupation du soldans la forêt classée d’Okromodou en 2001Les transformations de la végétation,expression de la pression démographique etde l’extension des activités agricoles.La dégradation de la couverture végétale de laforêt classée d’Okromodou s’explique d’abord par lapression démographique que connaît la zone danslaquelle se situe cet espace protégée à savoir lesud-ouest ivoirien. On observe, qu’au cours de cesdernières années, les activités agricoles se sontintensifiées dans cette zone au point de s’installermême à l’intérieur des domaines permanents del’Etat que sont les espaces protégés. En effet, dèsle début des années 1980 l’on assiste à la ruéedes populations vers cette zone à la recherche de« l’or vert » c’est-à-dire la forêt pour créer des plantations de cacao. La zone du sud-ouest ivoirien vaalors accueillir une forte population parmi laquelleon remarque la grande présence des allochtonesBaoulés et des allogènes Burkinabés (Brou, op. cit.)La croissance des secteurs de cultures traduitl’importance de l’emprise humaine dans cette zone.En effet, selon les données des recensementsde 1975, 1988 et 1998, les chiffres de populationenregistrés dans le sud-ouest, connaissent une augmentation entre 1975 et 1998. De 192 203 habitantsen 1975, cette population passe en 1988 à 644 805habitants et à 1 395 251 habitants en 1998.44Cette croissance démographique a pour conséquence une saturation foncière dans la zone. Aussi,la saturation foncière, née de la croissance démographique, pousse-t-elle les populations à une quêtede nouvelles terres cultivables. On assiste donc àl’infiltration et à la mise en valeur de la forêt classée.La transformation des types d’occupation du solest le résultat de la pression humaine exercée surces formations. Car plusieurs activités sont menéesdans cet espace et elles ont pour conséquences latransformation du paysage naturel de la forêt classée.3.3. L’IMPACT DE CETTE FORTEANTHROPISATION SUR LA FORET CLASSEED’OKROMODOUL’accroissement de la population et des densités de population de 1978 à 2001 entraîne uneforte anthropisation de l’espace de la forêt classéed’Okromodou. Cette humanisation est matérialiséepar des surfaces agricoles et des habitations (villageset campement) à l’intérieur de la forêt classée : onconstate en effet que dans cet espace les surfacesagricoles et les foyers de peuplement sont trèsimportant (figure 5).A ce stade de l’analyse des faits spatiaux, on peutconstater que le risque d’atteintes à la forêt classée,à sa diversité écologique, voire à son intégrité esttrès important. Très rapidement, l’immunité de cetespace de conservation n’est plus totalement etparfaitement assurée. En effet, tant que les effectifset les densités de population autour de cet espacerestent forts, son intégrité et la maitrise des conditionsde son maintien sont sous la triple dépendance desfacteurs naturels, des besoins essentiels des populations environnantes et des mesures étatiques deprotection. Par contre, les besoins issus de l’entassement démographique augmentent la vulnérabilitéde cet espace naturel. La forêt classée d’Okromodouest confrontée à des risques de disparition totaledont l’intensité est élevée. Cette situation conduitdonc à penser que les aires protégées du sud-ouestsubissent une infiltration des populations et que sirien n’est fait, cette zone connaitra une dégradationtotale de sa biodiversité.KONAN Kouadio E. et MAFOU Kouassi C. : Apport de la télédétection et des SIG dans l’étude de la .

Figure 5 : Foyers de peuplement autour et à l’intérieur de la Forêt classée d’Okromodou en 20124. DISCUSSION ET CONCLUSIONRÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUESL’étude diachronique de l’occupation du sol,permet de faire une analyse multidates couplée auxdonnées cartographiques et socio-économiques pourmettre en évidence les états successifs du couvertvégétal et pour analyser son évolution entre 1986 et2001. Face à la contrainte démographique à laquelleest soumise la forêt classée d’Okromodou, l’étatet l’évolution de son couvert végétal entre 1986 et2001 semblent très alarmants. Cette situation pourrait aboutir à long terme à la disparition de la forêtclassée d’Okromodou.AFFOU Y. et TANO K.,(1988) : « La boucle du cacao enCôte d’Ivoire : une situation migratoire inversée », inActes des 3ès journées démographiques de l’ORSTOM, 20-22 septembre 1988, Paris,12 pCette étude au-delà de son aspect pratique, estun moyen d’investigation si on souhaite analyser lesdynamiques d’occupation du sol et les interactionssociétés/aires protégées. La base cartographiquemise en place constitue un outil de gestion des unitésde conservation et de suivi de l’évolution des couvertsvégétaux et de l’occupation du sol. Couplée auxSystèmes d’Informations Géographiques (SIG), latélédétection apparaît comme un outil efficace à mettreà la disposition des gestionnaires des aires protégées.BROU Y.T., (2005) : Climat, mutations socio - économiqueset paysages en Côte d’Ivoire, HDR, Université desSciences et Technologies de Lille, 226 p.AKINDÈS F., (1994) : « Les contradictions des politiques d’aménagement des forêts classées en Côted’Ivoire », In : Ajustements et recomposition en Côted’Ivoire : la remise en cause d’un modèle, Abidjan,IRD, pp. 259-269.BNETD, (1999) « Bilan diagnostic de la politique forestièreivoirienne et propositions denouvelles orientations »,Texte, Tome 1, vol 1, Abidjan, 127 p.CHATELAIN, C. (1996) possibilités d’application del’imagerie a haute résolution pour l’étude de latransformation de la végétation en Côte d’Ivoire. Thèsedoc.es-sc., univ. Genève, 206 p.DIAN B., 1985, L’économie de plantation en Côte d’Ivoireforestière, Abidjan, NEA, 458 p.Revue de Géographie Tropicale et d’Environnement, n 1, 2015 (EDUCI), 201545

IBO-GUÉHI J., (2001), La gestion des forêts en Côted’Ivoire de 1900 à 2000, Montpellier, CIRAD, pp. 13-32.FOTSING J.M., (1998) : Evolution des systèmes agraireset dynamiques des paysages de l’ouest-Cameroun :Analyses multi scalaires des rapports Homme-Espace.HDR de Géographie et Environnement, Universitéde Paris IV-Sorbonne, 2 vol. un atlas. 75 p.INDATG.A., (2009), Approche contractuelle des occupationsagricoles dans les forêts classées, Abidjan, SODEFORVersion 2009, 32 p.JUSSOF K., (2003) : Quantifying deforestation in a permanent forest reserve using vectorised Landsat TM, inJournal of tropical forest science 15 (4) : pp. 570-582.KANGAH A., (2006) : Utilisation de la télédétection et d’unsystème d’information géographique (SIG) pour l’étudedes pressions anthropiques sur les paysages géomorphologiques des savanes sub-soudanaises : exempledu degré carré de Katiola (cendre-nord Ivoirien), Thèse,Université de Cocody-IGT, 199 p.KOFFI M.A, (1995) « La gestion des forêts classées », In :Séminaire sur ‘’Croissance démographique, Démographie Agricole et Environnement ‘’ à Sassandra 14-16Juin 1995, Abidjan, ORSTOM, 15 p.46KONAN K.E., (2008) : Conservation de la diversité végétaleet activtés humaines dans les aires protégées du sudforestier ivoirien : l’exemple du Parc National d’Azagny.Thèse, Université de Cocody-IGT, 270 pLANLY, J. P., (1982) Les ressources forestières tropicales.FAO, Rome, 113 p.ROBIN M.,(1995) :La télédétection : des satellites auxsystèmes d’information géographiques. coll. facgéographie, Nathan Université, 2ème édition 2001,320 p.MAFOU K. C., (2012) : Mobilité de la force de travail étrangère et son impact sur l’économie de plantation dans ledépartement d’Aboisso, (région du Sud-Comoé, sudest ivoirien), Thèse unique d

APPORT DE LA TÉLÉDÉTECTION ET DES SIG DANS L’ÉTUDE DE LA PRESSION HUMAINE SUR LA FORÊT CLASSÉE D’OKROMODOU, SUD-OUEST IVOIRIEN KONAN Kouadio Eugène1, MAFOU Kouassi Combo2 1- Maître-Assistant,Institut de Géographie Tropicale (IGT), Université Félix Houphouët BOIGNY de Cocody-

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