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CENTRE D’ARTCONTEMPORAINDE LA MATMUT DANIEL HAVISSAINT-PIERRE-DE-VARENGEVILLEEXPOSITION GRATUITE9 OCTOBRE 2021 9 JANVIER 2022DOSSIER PÉDAGOGIQUEmatmutpourlesarts.fr

SOMMAIRELA PRÉSENTATION DE L’EXPOSITION3QUI EST JULIO LE PARC ?4LES EXPOSITIONS COLLECTIVES7L’ÉTUDE D’UNE ŒUVRE10LES PISTES PÉDAGOGIQUES11LES ATELIERS PÉDAGOGIQUES17POUR ALLER PLUS LOIN19AUTOUR DE L’EXPOSITIONLES ACTIVITÉS POUR LES SCOLAIRES2021LE CATALOGUE DE L’EXPOSITION22LE CENTRE D’ART CONTEMPORAINDE LA MATMUT - DANIEL HAVIS23LES INFORMATIONS PRATIQUES242

LA PRÉSENTATIONDE L’EXPOSITIONPerception. Expérience.Immersion.C’est une véritable immersion artistique qui estproposée au Centre d’art contemporain de laMatmut – Daniel Havis.Julio Le Parc, précurseur de l’art cinétique et del’art optique présente une sélection d’œuvresmettant à l’honneur ses principaux axes detravail et d’exploration autour de la couleur, laforme, la lumière et le mouvement.En 1960, l’artiste argentin fonde le G.R.A.V.(Groupe de Recherche d’Art Visuel). Les membresde ce mouvement emblématique de l’Histoirede l’art s’intéressent à des problématiquesencore très actuelles : recherches del’interaction entre œuvre d’art et spectateur,l’aspect immersif des installations ou encoreles possibilités liées aux nouvelles technologiescomme la réalité augmentée.Récemment, Julio Le Parc passe « du réel auvirtuel » en donnant vie à ses œuvres, grâce à lacollaboration avec son fils, Juan. Plonger virtuellement dans une œuvre ou déambuler dansun musée imaginaire sont les expériencessensorielles et artistiques qui seront proposéesau public.Séquences casséesAcrylique sur toile - 200 x 200 cm1959-19913

QUI EST JULIO LE PARC ?Julio Le Parc est né en 1928 à Mendoza en Argentine.Étudiant à l’École des Beaux-Arts de Buenos Aires de 1943 à 1946puis en 1955, il vit ses premières expériences avec le mouvementdes étudiants des Beaux-Arts rythmées par des assemblées etdes revendications dans une ambition de liberté marginale.Il y rencontre notamment Demarco, Garcia Rossi et Sobrino.En 1958 Julio Le Parc découvre le milieuartistique parisien et s’installe dans la capitale,suivi par ses camarades.Dès 1959, Julio Le Parc et ses amis analysent leslimites à dépasser des artistes contemporainsde l’époque, notamment Vasarely.Né alors en 1960 le G.R.A.V. (Groupe deRecherche d’Art Visuel), qui concrétise, donneforme, organise et développe la confrontationd’expériences et d’idées. La production collectiveprime alors sur l’œuvre individuelle allantjusqu’à désacraliser la figure de l’artiste. Cemouvement s’intéresse à des problématiquesrévolutionnant la création artistique à savoir :l’instabilité visuelle, la décomposition en planssuperposés, l’illusion d’une surface en mouvementet la progression des formes, des positionset des couleurs. Les membres fondateurscherchent à créer des expériences, à donnerà l’art une fonction sociale pour rompre avecl’élitisme. Yamil Le Parc - Atelier Le ParcDates clés1928Second fils d’une famille ouvrière (son père étaitcheminot), Julio Le Parc naît le 23 septembredans la ville de Mendoza, en Argentine, au piedde la Cordillère des Andes, à 1 100 km à l’ouestde Buenos Aires, capitale du pays. À 13 ans, iltravaille occasionnellement, distribue le journal,travaille comme apprenti pour la réparation debicyclettes, ou dans un atelier qui confectionnedes emballages de fruits.1942Il s’installe avec sa mère et ses frères à BuenosAires. Ouvrier apprenti dans une usine demaroquinerie, il étudie la nuit pour préparerl’examen d’entrée de l’école des Beaux-Arts dela ville.1943-1946Cours du soir aux Beaux-Arts. Le jour, il travailledans une maroquinerie, puis dans une librairieet dans une usine métallurgique. Premièresexpériences avec le mouvement d’étudiants desBeaux-Arts : assemblées, revendications Julio Le Parc s’intéresse aux mouvementsartistiques d’avant-garde argentins, notammentle Mouvement Art Concret invention etle Spécialisme initié par Lucio Fontana, quiest son professeur à l’école des Beaux-Arts.1958Le Parc et certains de ses camarades réfléchissentà leurs problèmes entant que futurs artistes.C’est à ce moment-là qu’ils décident d’aller àParis, centre artistique, afin de mettre un termeà l’état de dépendance dont ils souffrent et devoir de leurs propres yeux la scène artistiqueparisienne, et non à travers les reflets déformésqui leur parviennent à Buenos Aires. Il seprésente à un concours et obtient une boursedu service culturel français, qui lui permet departir pour Paris.4

1959Avec ses camarades, Julio Le Parc analyse lesœuvres des artistes contemporains et des artistesd’avant-garde, relevant les contradictions etles limites à dépasser. Dès le début de l’année,les différences entre l’œuvre de Vasarely etles expériences de Le Parc et de Sobrino seprécisent. Les deux jeunes artistes travaillentd’une manière systématique, prenant pour basedes séquences et des progressions pour obtenirdes effets optiques.1960Fondation du G.R.A.V. qui permet de donnerforme à la confrontation d’expériences et d’idées,de les organiser et de les développer. L’acte defondation est signé par : Hugo Demarco, HéctorGarcía Miranda, Horacio Garcia Rossi, Julio Le Parc,François et Vera Molnar, François Morellet,Sergio Moyano, Servanes, Francisco Sobrino,Joël Stein, Jean-Pierre Yvaral. Premiers textescollectifs, présentations d’expériences et débats.1961Texte du G.R.A.V. : Propositions sur lemouvement. À l’occasion de la Biennale de Paris,distribution du tract : Assez de mystificationsprésentant les principes fondamentauxdu groupe. Expériences personnelles surla couleur-lumière en profondeur avec deschangements aléatoires.1962Première exposition du groupe à Paris, enquêtes,débats publics. Texte personnel intitulé Sur l’artspectacle Expériences personnelles avec lalumière et les mobiles dans un cube translucide,et animation d’une œuvre qui projette de lalumière en mouvement sur les murs, le sol et leplafond. Visualisation des rayons de lumière enmouvement. Expériences avec la lumière rasantesur un cylindre réfléchissant.1964Rencontres des artistes de la NouvelleTendance en vue d’organiser une grandemanifestation à Paris, à l’occasion de laquelleLe Parc, Morellet et Stein réalisent unlabyrinthe. Proposition au G.R.A.V. de réaliserUn jour dans la rue.1965Avec le groupe, réalisation du Troisièmelabyrinthe à New York. Publication du texteStop-Art, réalisation à la Biennale de Paris d’unesalle de jeu où le spectateur est appré hendécomme un élément actif et déterminant face auxsituations proposées. Personnellement,développement des thèmes du jeu, des miroirsen mouvement, des éléments pour les salles dejeux, d’ensembles de mouvements surprises,de chaussures pour marcher autrement, delunettes pour voir autrement Naissance deYamil, son troisième fils.1967Il développe les thèmes de la lumière pulsante(stroboscopique), des ambiances, des contorsions,d’un mur transparent avec des plaques réfléchissantes Travail sur le texte Guérilla culturelle ?Le Parc est élevé par André Malraux, alorsMinistre de la culture, au titre de chevalier del’ordre des Arts et des Lettres.1969Année de transition, de réflexions collectives,de projets communs non réalisés. Préparationde Amérique latine non officielle. Boycott de laBiennale de São Paulo. Assemblées publiques,campagne internationale de mobilisation desartistes, interventions dans le milieu culturel Premier jeu-enquête : Renversez les mythes.Réalisation des cellules où la lumière vibranteenveloppe le spectateur. Le Parc reprendses expériences de 1959 sur la couleur,les systématise et les développe.1963Plusieurs manifestations du G.R.A.V. ont lieusous le titre L’instabilité. Premier labyrinthedu groupe à la Biennale de Paris. Le Parc participeau nom du groupe au congrès international descritiques d’art, à Rimini, où il présente laProposition pour un lieu d’activation.5

1970Le Parc transfère son atelier de Paris à Cachan,en banlieue de Paris. Il voyage à Porto Rico àl’occasion de la première Biennale américainede Gravures. Là, il participe à une déclarationcollective en faveur des luttes de libérationsdes peuples latino-américains, en direct àla télévision de Porto Rico. Il voyage à Cuba,participe au Colloque international deLa Havane sur le thème « Fonction sociale de l’artdans la société contemporaine ». Découverte etcontact avec la réalité révolutionnaire cubaine,analyse et discussions avec des intellectuelset des artistes afin de convenir d’une nouvelleattitude à adopter.1975Le Parc intègre le « collectif des peintres antifascistes ». Il y participe avec ses analyses et sesprises de position, et en contribuant à l’œuvrecollective Un monde à détruire – Un mondeà construire. Développement de thèmes sousle nom générique de Modulations avecla technique de l’aérosol, notamment avec desvariations de gris, à l’aide de blanc et de noir.1978Dans le cadre de son exposition rétrospective àMadrid : enquête publique au sujet de la donationd’une œuvres, table ronde avec la participationde l’Association des artistes espagnols ; textes deLe Parc : L’artiste dans le contexte social actuel.Dans ses expositions rétrospectives au muséede Bilbao et à la Fondation Miró à Barcelone :échanges, discussions et réflexions avec lesétudiants en art et les artistes.1980Le Parc participe à la « Settima Latino-Americana »à Rome ; rencontres et échanges avec des artistes,des poètes, des écrivains, des musiciens et descinéastes latino-américains. Intervention deLe Parc à la faculté d’architecture de Nantes, enFrance. À Paris, avec des écrivains, des musiciens,des artistes et des intellectuels latino-américains,il participe à la création de l’Association pourla culture d’Amérique latine. À Sofia, en Bulgarie,il rejoint les Journées de la culture latino-américaine, qui sont organisées avec la collaborationde la Casa de las Américas de Cuba ; rencontre etéchange avec des artistes, des architectes et desécrivains bulgares, redécouverte et nouvellesrelations avec les participants.Cercle en contorsionsur trame rougeMoteurs - Sérigraphie60 x 60 x 17 cm - 19686

LES EXPOSITIONSCOLLECTIVES1960AntanogonismePalais du LouvreParis, FranceAtelier G.R.A.V.Paris, France1961Groupe de Recherche d’Art VisuelAtelier G.R.A.V.Paris, FranceArt CinétiqueModerna Museet, Stockholm,Suède/Stedelijk MuseumAmsterdam, Pays-BasCarnegie InternationalPittsburgh, PN, États-UnisNouvelle TendanceMusée d’Art ModerneZagreb, CroatieG.R.A.V.Galerie Denise RenéParis, France1964Nouvelle TendancePalais du LouvreParis, FranceOn The MoveHoward Wise GalleryNew York, NY, États-UnisL’lnstabilité (exposition G.R.A.V.)Museo Nacional de Bellas ArtesBuenos Aires, ArgentineSão Paulo, BrésilBrasilia, BrésilPrix Di Tella,Buenos Aires, Argentine1965Labyrinthe 3 (G.R.A.V.)The Contemporaries GalleryNew York, NY, États-UnisBiennale de ParisMusée d’Art Moderne dela Ville de ParisParis, FranceLumière, Mouvement et OptiquePalais des Beaux-ArtsBruxelles, Belgique1969Biennale 1969Nuremberg, AllemagneArt ContemporainDialogue entre l’Est et l’OuestNational Museum of Modern ArtTokyo, Japon1972La TortureGroupe DénonciationJeune PeintureParis, FrancePeinture en plein airDavide Boriani, Gianni Colombo,Gabriele de Vecchi, Julio Le Parc,François Morellet, Jöel Stein,Palazzo dei Diamanti, Ferrare,Italie/Museo di CremaCrema, Italie1981Art de notre AmériqueCasa de las AmericasLa Havane, CubaG.R.A.V.Groupe de Recherche d’Art Visuel1960-1968Mostra storica, Pinacoteca e MuseiComunali, Macerata, ItalieVIe Biennale d’Arte ContemporaneaSan Martino di Lupari, ItalieArt pour le peuple du NicaraguaPalais de Tokyo, Paris, France1995Le Centenaire dela Biennale de VeniseCentre PompidouParis, FranceExposition inauguraleMuseo Extremeño Iberoamericanode Arte ContemporáneoBadajoz, Espagne1996L’Art contre l’ApartheidAssemblée NationaleCape Town, Afrique du SudChimériques PolymèresMusée d’Art ModerneNice, FranceOpere cinevisualiGalleria Nazionale d’Arte ModernaRome, ItalieLumière et mouvementGalerie Denise RenéParis, France1999Le G.R.A.V. 1960-1968après le G.R.A.V 1999Galerie Lélia MordochParis, FranceAcquisitions 98 FDACVal-de-MarneHôtel du DépartementCréteil, France2000Le Labyrinthe du G.R.A.V.Musée d’Art et d’HistoireCholet, FranceForce Fields : Phases of the KineticMuseu d’Art ContemporaniBarcelone, EspagneLondres, Hayward Gallery2001Denise René, l’intrépideMusée national d’Art ModerneCentre PompidouParis, FranceLes artistes du G.R.A.V. 1960-2001Galerie Lélia MordochParis, FranceGroupe de Recherche d’Art Visuel1960-1968Garcia Rossi, Le Parc, Morellet,Sobrino, Stein, Yvaral,Galerie Lélia MordochParis, FranceLabyrinthe, 1963Sculpture collective du G.R.A.V.Musée des Beaux-Arts de Vannes,Vannes, FranceLe Labyrinthe du G.R.A.V.Musée d’Art et d’HistoireCholet, France2010VibraciónModerne Kunstaus LatinamerikaThe Ella Fontanals-CisnerosCollection, BundeskunsthalleBonn, AllemagneMuseum HausKonstruktivZurich, SuisseObras de la DarosLatinamerica CollectionSala de Arte SantanderMadrid, EspagneSouvenir, souvenir, que me veux-tu ?Mac/Val, Musée d’Art Contemporaindu Val-de-MarneVitry-sur-Seine, FranceTékhneMuseu de Arte Brasileira-MAB-FAAPSão Paulo, Argentine2013Galerie Denise RenéFondation Amelita FortabatMusée des Beaux-Arts de RennesFranceDynamoGrand PalaisParis, FranceG.R.A.V.Musée des Beaux-Artsde Rennes, France.Berni et les envois nationauxargentins de la Biennale de VeniseFondation AmelitaLacroze FortabatBuenos- Aires, Argentine7

LES EXPOSITIONSPERSONNELLES1966Howard Wise GalleryNew York, NY, États-UnisGalerie Denise Renérive droite et rive gaucheParis, France(Op) Art GalleryEsslingen, AllemagnePavillon de l’ArgentineXXXIIIe Biennale d’ArteVenise, Italie(Grand Prix Internationalde la Peinture)1968Galerie BuchholzGalerie im Osram-HansMunich, AllemagnePunta del Este, UruguayGalerie Grises, Bilbao, EspagneGalleria d’Arte Naviglio 2Milan, ItalieLuz Espacio MovimientoObras de Julio Le ParcPalacio de Bellas ArtesMexico, MexiqueMuseo de Arte ModernoRio de Janeiro, Brésil1970Kinetische ObjekteUlmer Museum, Ulm, AllemagneCouleur 1959Galerie Denise René rive droiteParis, France30 Multiples Série RGalerie Denise René rive gaucheParis, FranceGalerie Denise RenéNew York, NY, États-UnisRétrospectiveCasa de las AmericasLa Havane, Cuba1978Museo de Arte ContemporáneoIbiza, EspagneGaleria EdertiBilbao, EspagneModulacions, color, múltiplesGalería René MétrasBarcelone, Espagne« Pochoirs » temes a variacióGalería EudeBarcelone, EspagneGalerie Graphicc, CB2Caracas, VenezuelaExperiències 1959-1977FundacióJoan MiróBarcelone, Espagne1980La modulazione della lucePinacoteca e Musei ComunaliMacerata, ItaliePinturas recientes, Galería RayuelaMadrid, EspagneGalería Iman, Valladolid, EspagneGalleria G. B. SalviSassoferrato, ItalieVariaciones tematicasGalería Sepia, Asunción, ParaguayGalería Punto, Valencia, EspagneGalleria La Virgola, Fabriano, ItaliePalazzo Comunale, Fermo, ItalieFaculté d’Architecture de NantesFrance1981Modulations - Thèmes à variationsPochoirs originaux - ArtcurialParis, FranceEspace Latino-AméricainParis, FranceStudio AM, Rome, ItalieLa luce è coloreCentro Culturale Una ArteFano, ItalieGalería de arte DinersBogota, ColombieThéâtre Ruben DarioManagua, NicaraguaRectorat de l’Université d’AnconaAncona, ItalieModulacionesGalería LatinoamericanaCasa de las AméricasLa Havane, CubaObras 1959-1981Museo de Bellas ArtesCaracas, Venezuela1982Galería Collage, Madrid, EspagneModulations, SBG GaleriePavillon WerdZurich, SuisseVilla DurazzoSanta Margherita Ligure, ItalieInstitut Français de CultureSantiago, Chili1990Galería Aritza, Bilbao, EspagneOpere grafiche e acrilici diJulio Le Parc, Verifica 8 1Mestre, Venise, ItalieGalería Trazos TresSantander, EspagneGalleria Bergamini, Milan, ItalieAlquimias - Galería RayuelaMadrid, EspagneLe modulazioni di Julio Le ParcStudio F.22, Palazzolo sull’OglioBrescia, ItalieAlchimie e ModulazioniGalleria d’Arte Moderna RottaGênes, Italie1991Obra reciente, Galería PuntoValence, EspagneGalerie Italia, Alicante, EspagneGalleria Melesi, Lecco, Italie1992Alquimias, Galería Van EyckBuenos Aires, ArgentineRecherches 1958-1973Galerie SchoellerDüsseldorf, AllemagneGalleria Paolo NanniBologne, Italie1996Salle de jeux et travaux de surfaceAnis GrasArcueil, FranceAlchimies - Œuvres récentesGalerie DionneParis, FranceAlquimias - Galería RayuelaMadrid, Espagne1987ModulacionesGalería Carmen WaughSantiago, ChiliGalerie AeblegaardenCopenhague, DanemarkGalerías Arte AutopistaMedellín, ColombieSala de arte contemporaneoQuito, ÉquateurSala de exposicionesCasa del Parque MunicipalCrevillent, EspagneGalleria la ChiocciolaPadoue, Italie8

1997Galeries du ThéâtreCentre Culturel de CherbourgCherbourg, FranceSalle des JeuxÉcole de Beaux-ArtsCherbourg, FranceGalería Italia, Alicante, EspagneAlquimiasSala de Exposiciones CAMAlicante, EspagneGaleries du ThéâtreCentre CulturelCherbourg, FranceAlquimias - Galería RayuelaMadrid, Espagne« Alchimies » di Julio Le ParcStudio F.22, Palazzolo sull’OglioBrescia, Italie1999Espaço Julio Le ParcExperiencias de 1959 a 1999II Bienal MercosulPorto Alegre, BrésilDialogue lumièreExposition des deux côtés de la merFort Liédot, Île d’Aix, FranceTour St-Nicolas, La Rochelle, FranceModulation, Galleria MelesiLecco, Italie2000Dialogando con la luz, MuseoNacional de Bellas ArtesBuenos Aires, ArgentineMuseo Nacional de Bellas Artes,Neuquén, ArgentineMuseo Nacional de Bellas ArtesCordoba, ArgentineJulio Le Parc y Homenaje a lasmanos silenciadas de MarthaLe Parc, Espacio Contemporáneode Arte, Mendoza, ArgentineAlchimies 1988-2000Galerie Lavignes-BastilleParis, FranceJulio Le Parc fête la lumièreLa Galerie Villa des TourelleNanterre2010Otra mirada, Centro cultural BorgesBuenos Aires, Argentine2011Galerie Lélia MordochMiami, FL, États-UnisL’œil du cyclopeŒuvres de 1959 à 1971Galerie Bugada & CargnelParis, France2012Inauguration du Centro CulturalJulio Le ParcMendoza, ArgentineNuit Blanche 2012 :obélisque en lumière Le ParcPlace de la Concorde, ParisLumière en vibrationEspace BeaugrenelleParis, France2013Casa Daros, Rio de Janeiro, BrésilGalerie Nara RoeslerRio de janeiro, BrasilPalais de Tokyo, Paris, FranceGalerie Bugada & CargnelParis, FranceGalerie Denise RenéParis, FranceGalerie Lélia MordochParis, FranceGalerie de multiplesParis, France9

L’ÉTUDE D’UNE ŒUVRESurface-couleurSérie 23 N 14-11 - 1970Acrylique sur toile - 200 x 200 cmL’oeuvre représente 30 cercles colorés allantdu plus grand au plus petit. Les couleurs utiliséessont du rouge, orange, jaune, violet, bleu, vertet leurs nuances plus ou moins claires. Il y a14 couleurs différentes au total. La façon dontest composée cette toile, la propagation descercles et la succesion des couleurs, captiventnotre attention. Nous pouvons même imaginerla continuité de l’œuvre au-delà du cadre.La série Surface-couleur est l’une des premièresséries de Julio Le Parc datant de 1959. Julio LeParc élabore d’abord ces combinaisons en petitsformats, sur carton et rhodoïd transparent, puisen plus grand à l’acrylique sur toile. La sérieregroupe de nombreuses œuvres toutes crééessur le même principe rigoureux, presque mathématique à savoir la représentation de formessimples parfois géométriques (carrés, cercles,rectangles) et l’application de ces 14 couleurs.Julio Le Parc utilise toujours ces mêmescouleurs, jamais modifiées à ce jour. Elles sontpures, dégradées ni par le blanc ni par le noir.L’artiste les a choisi pour leur neutralité et leurfacilité à établir une connexion visuelle avec lespectateur. L’objectif de cette série pour JulioLe Parc est d’expérimenter toutes les variationschromatiques possibles avec toujours la mêmepalette de couleur.Lorsque l’on fixe l’œuvre, nous pouvons avoirl’impression qu’elle bouge. C’est ce qu’on appellela persitance rétinienne. De plus, une mêmecouleur parait différente d’un cercle à l’autre.C’est une illusion d’optique. En effet, l’intensitéd’une couleur peut paraître différente enfonction des autres couleurs qui l’entourent.10

LES PISTES PÉDAGOGIQUESLe mouvementDe tout temps, les artistes ont voulu représenterce qui bouge, le mouvement et la lumière maisleurs œuvres, figuratives et forcément immobiles,n’en rendaient que l’idée. Il y a un siècle, en 1913,en fixant une roue de bicyclette sur un tabouretet en la faisant tourner, Marcel Duchampmontre que le mouvement est une matièreartistique comme une autre ; il ouvre la voie auxrecherches cinétiques et optiques.Chez Julio Le Parc, le mouvement est un desthèmes majeurs. En effet, dès 1959, l’artistedevient un des précurseurs de l’art cinétiqueet optique.L’art cinétique, c’est l’esthétique du mouvement.Cette expression apparaît dans les années 60,d’abord en Allemagne puis se développe partouten Europe. Des groupes d’artistes se formentavec cette volonté de faire du mouvement unmédium à part entière et de libérer la créationfixe en touchant un public jusqu’alors exclu parune tradition jugée trop intellectuelle.Cet art regroupe des pratiques diverses maisqui se rejoignent vers des œuvres qui ontcomme caractéristique commune de se mouvoir,soit par des procédés motorisés, soit grâce audéplacement du spectateur.L’art optique, ou OP’Art émerge quelquesannées plus tard, en 1965, sous l’influence deVictor Vasarely. Cette expression est importéetout droit des États-Unis et apparaît pour lapremière fois dans le Times Magazine de 1964.Cette nouvelle façon d’appréhender l’art arrivedans la continuité de l’art abstrait accompagnéede la critique selon laquelle l’œil n’est pas assezsollicité devant une œuvre abstraite. Les artistesde ce groupe travaillent alors sur des effetsd’optiques et d’illusions créant artificiellementvolume et mouvement.Ces deux expressions représentent l’art dumouvement : ce qui est immobile devient mobilegrâce à des phénomènes rétiniens. Les premièresréalisations de Julio Le Parc s’inscrivent danscette logique. Dans la série Surfaces (1959),la matière des œuvres semble vibrer, s’animer,se déplacer comme un organisme vivant.Modulations TC48Acrylique sur toile - 200 x 200 cm197611

Lors de ces réalisations, les préoccupations deJulio Le Parc sont d’augmenter la distance entrel’œuvre et l’artiste. Il fait progresser des formesgéométriques simples en noir et blanc puis, plustard, il fera le même travail en utilisant 14 couleurs,toujours les mêmes. Par la suite, ces figuresgéométriques en progression seront retranscritesen sculptures en relief. Ici, les points de vuese multiplient et l’œuvre varie en fonction desdéplacements du spectateur.Autres œuvres, ses Continuels-Mobils traitent desproblématiques récurrentes de l’artiste, à savoir :l’instabilité de l’œuvre et la diversitédes résultats en fonction du mouvement del’œuvre et de la lumière se reflétant sur celle-ci.Quelques années plus tard, d’autres œuvressuivent cette recherche mais cette fois-ci,le mouvement est basé sur le déplacement duspectateur venant accélérer le processus dechangement des œuvres. Julio Le Parc a réaliséune série d’œuvres où une cloison composée delames réfléchissantes fractionne et multiplieles images qui se trouvent du côté opposé auspectateur, lequel se trouve à son tour fractionnéet multiplié pour un autre spectateur qui seraitde l’autre côté de la cloison.Ondes par déplacement du spectateurMétal - Impression - 50 x 50 x 16 cm1965-2012RéférencesEn 1955, Victor Vasarely (1906-1997) devient le précurseur de l’art cinétique lorsqu’il présente sontravail à l’occasion de l’exposition de Denise René Le Mouvement. Il a travaillé tout d’abord en tantqu’artiste graphique et illusionniste. Plus tard, il exploitera tous les thèmes du mouvement optique :le travail sur la ligne, les effets de matières, les jeux d’ombre et de lumières par de forts contrastes.Dans Vega, (1956) ou Zèbres-A (1938) Victor Vasarely joue avec notre perception de l’espace : il conçoitdes images en deux dimensions mais qui semblent sortir de leur cadre et s’animer sous nos yeux.Dans cette lignée nous pouvons rencontrer de nombreux artistes, comme Carlos Cruz-Diez(1923-2019). À travers toutes ces séries, (Physichromie, Chromointerférence, Transchromie ou encoreChromosaturation l’artiste vénézuélien travaillait essentiellement la couleur et les phénomèneschromatiques. Son objectif était de démontrer l’existence autonome de la couleur grâce au déplacement du spectateur (la couleur ne dépend pas forcément de la forme ou d’un support).Bridget Riley est une artiste britannique née en 1931. Comme Julio Le Parc, elle place la notion deperception au cœur de son travail et interroge le spectateur sur ce qu’il voit ou plutôt ce qu’il pensevoir. Son travail reflète une approche méthodique et est développé à travers une série de tableauxtoujours réalisés à partir de formes géométriques simples (Study for Measure for Measure) et d’unegamme de couleurs restreinte (Red, Blue, Green Dominance) donnant une sensation de mouvement,d’espace ou d’effets lumineux.12

La lumièreChez Julio Le Parc, les expériences autour dumouvement vont de pair avec celles réaliséesautour de la lumière. Ces facteurs se réunissentsous la notion d’instabilité liée à l’œuvre. Pourl’artiste, la lumière est un moyen, un outil, qui luipermet de trouver des réponses à ses préoccupa tions autour de l’instabilité et des multiplesvariations de ses œuvres.Julio Le Parc commence à s’intéresser à cetteproblématique en 1960 avec ses ContinuelsMobils. Pour ses premières expériences, il utilisaitdes boîtes de lumière, des sortes de diaphragmesqui modifient les formes en laissant passer plusou moins de lumière. Depuis cette époque, ilcontinue de créer des « mobiles ». Tous procurentdes résultats différents en fonction de leur taille,du matériaux choisi (petits miroirs ou formeen plexiglas), ou encore de la couleur (noir etblanc, couleur opaque ou transparente) mais ledéfi reste le même, à savoir : expérimenter tousles emplacements d’une source de lumière etconstater la diversité des résultats obtenus surl’œuvre. En effet, en variant la couleur des fondsou des morceaux de plexiglas, en les incurvant ouen leur donnant des formes diverses ou encoreen modifiant l’inclinaison des éléments, les refletssont modifiés et les résultats sont différents.Ces expériences ont pour résultat visuel unesituation toujours singulière qui répond pourtantà la même démarche.Parallèlement aux Continuels-Mobils, JulioLe Parc réalise sa série de sculptures en relief.Il applique alors un principe de progression auxlignes ou formes géométriques afin de former unesurface modulée. Ces reliefs sont d’abord réalisésen carton et en bois. La lumière joue alors librementsur eux et éclaire différemment selon les niveauxou les angles. Puis, il réalise d’autres expériencesavec de nombreuses petites plaques métalliquesdistribuées régulièrement, perpendiculaires àun fond blanc. Dans cette expérience, le jeu de lalumière, de l’ombre et des reflets est primordial,c’est une espèce de piège de lumière. Dans cesœuvres, les éléments se mélangent, se perdantpresque, avec les reflets, les ombres et lesvariations de lumière.Enfin, Julio Le Parc poursuit l’expérience parune multitude de pièces lumineuses destinées àcréer « une chambre blanche dans l’obscurité ».L’ensemble des pièces est placé au milieu de lachambre. Les éléments suspendus reçoiventquatre rayons de lumière et dispersent leursreflets horizontalement, verticalement etobliquement sur les murs, sur le plafond et surle sol. Julio Le Parc explore tous les effets de lalumière : lumière projetée, lumière fixe, lumièrevibrante, lumière pulsante.Continuel lumièrecylindreMétal, lumière,bois, moteur 168 x 123 x 37 cm196213

RéférencesFrançois Morellet (1929-2016) est un sculpteur conceptuel français est reconnu dansl’art minimaliste. Travaillant aux côtés deJulio Le Parc à travers le G.R.A.V., Morreletutilise la fluorescence pour explorer lagéométrie en utilisant principalement desnéons. (Néons bilingues aléatoires en 1971 oul’installation No End Neon en 1990) .Lui aussi, comme Julio Le Parc, exerce ensuivant des logiques mathématiques etgéométriques : travail autour du nombreπ (π Piquant, 1 20 , 400 décimales, 1988),travail des angles, diagonales, parallélisme Plus récemment, Ann Veronica Janssens utilise aussi la lumière comme matière afin detroubler les perceptions. L’artiste britanni que développe un travail expérimental autourd’installations in situ où le spectateur estparfois immergé dans une pièce très lumineuse plongée dans un brouillard coloré (Blue,Red and Yellow, 2001).Olafur Eliasson propose lui aussi des expériences sensorielles à l’aide d’installations lumineuses avec des néons (The Light Shadow,2005), des projections de lumières (Beauty,1993), des brouillards colorés (Feelings areFacts, 2010), des prismes ou miroirs, etc.Nombre de ses environnements cherchentà produire artificiellement des phénomènesnaturels.L’artiste Croate Maja Petric crée des envi ronnements instables, des installations fragmentées autour des notions de scientifiqueset informatiques. Pour cela, elle utilise commematériaux la lumière, le son et les nouvellestechnologies. Ses recherches sont d’ailleursessentiellement sur la lumière créative. Ellea enseigné l’art et la lumière à l’université deWashington, à l’université Complutense deMadrid, à l’université technique de Madrid età l’Institut européen de design.Formes virtuelles par déplacement du spectateurBois - Métal - Lumière - Carton51,5 x 41 x 20 cm - 196614

La place du spectateurRéférences« Il faut faire participerles gens. Les étonner.L’art, c’est l’étonnement. »Les anamorphoses : une transformation/procédé mathématique qui s’apparente à uneillusion d’optique. C’est un procédé ancien(15e siècle dans la peinture). Il s’agit de transformer des images déformées en images« normales » si elles sont vues d’un pointprécis ou à partir d’un miroir. Elle est basée sur la perspective par point de fuite.C’est une technique qui consiste à projeterles différents points du dessin vers un seulpoint appelé le point de fuite. Ce procédéest souvent utilisé aux 17e et 18e siècle pourdivulguer le sens de lecture d’œuvres ca

Le Parc à la faculté d'architecture de Nantes, en France. À Paris, avec des écrivains, des musiciens, des artistes et des intellectuels latino-américains, il participe à la création de l'Association pour la culture d'Amérique latine. À Sofia, en Bulgarie, il rejoint les Journées de la culture latino-améri -

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On préfère donc un langage de programmation évolué : basic ou c. Notre choix se porte sur le langage c étudié par ailleurs en cours d'informatique d'instrumentation. Le code source écrit en langage c doit donc être compilé en assembleur à l'aide d'un compilateur c. On utilisera le compilateur CC5X dans sa version gratuite téléchargeable sur www.bknd.com . Cette version gratuite .

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