Maisons Historiques De Gascogne, Guienne, Béarn,

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Maisons historiques deGascogne, Guienne, Béarn,Languedoc et Périgord / parJ. Noulens.Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

Noulens, Joseph (1828-1898). Auteur du texte. Maisonshistoriques de Gascogne, Guienne, Béarn, Languedoc et Périgord/ par J. Noulens. 1865-1866.1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupartdes reproductions numériques d'oeuvres tombées dans ledomaine public provenant des collections de la BnF. Leurréutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n 78-753 du 17 juillet1978 :- La réutilisation non commerciale de ces contenus ou dans lecadre d’une publication académique ou scientifique est libre etgratuite dans le respect de la législation en vigueur et notammentdu maintien de la mention de source des contenus telle queprécisée ci-après : « Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationalede France » ou « Source gallica.bnf.fr / BnF ».- La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et faitl'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale larevente de contenus sous forme de produits élaborés ou defourniture de service ou toute autre réutilisation des contenusgénérant directement des revenus : publication vendue (àl’exception des ouvrages académiques ou scientifiques), uneexposition, une production audiovisuelle, un service ou un produitpayant, un support à vocation promotionnelle etc.CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens del'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnespubliques.3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisationparticulier. Il s'agit :- des reproductions de documents protégés par un droit d'auteurappartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés,sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalabledu titulaire des droits.- des reproductions de documents conservés dans lesbibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sontsignalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèquemunicipale de . (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité às'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions deréutilisation.4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est leproducteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants ducode de la propriété intellectuelle.5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallicasont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dansun autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier laconformité de son projet avec le droit de ce pays.6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditionsd'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment enmatière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de cesdispositions, il est notamment passible d'une amende prévue parla loi du 17 juillet 1978.7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute r.

MAISONS HISTORIQUESGASCOGNEDEGUIENNEBÉARN, LANGUEDOC ET PÉRIGORDPARJ. NOULENSDIRECTEUR DELAREVUED'AQUITAINENOTICE DE BORDESPARISAUGUSTE AUBRYJ.-B. DUMOULINLIBRAIRE-ÉDITEURLIBRAIRE-ÉDITEUR10, RUE DAUPHINE13, QUAI DES AUGUSTINS1866

DE BORDESSEIGNEURS DELAUNAC,DUPOUY-CARRÉGELARD,DE GOALARD, DE ROQUEPINE, DE LA CASSA, DE PUY-FONTAIN DE ROQUEPINE,DE MEDICI.CONDOMOIS, LOMAGNE.

2MAISONS DE GASCOGNE.sur sa base d'authenticité. L'identité d'un nom proprecommun à plusieurs races distinctes de la même région,leur coexistence à travers les siècles, leur illustrationparallèle, constituent une série de difficultés décourageantes. Toutes ces familles de Bordes présentent lecaractère seigneurial, à partir d'une certaine époque;toutes, sur leur terrain propre, ont marqué leur tracedans l'histoire de leur province, soit avec l'épée, soitavec la crosse. Il était essentiel de procéder à une reconnaissance scrupuleuse, à une analyse anatomiquede chaque figure, pour éviter les confusions et ramenerchaque personnage à son foyer respectif. Jaloux de lesréintégrer en particulier sous le toit héréditaire, etaussi dans leur degré de descendance, nous avons isoléun à un les individus de la mêlée où ils étaient perdus.Ces nécessités préliminaires nous ont imposé de former des groupes correspondants aux divers pays oùvécurent les de Bordes, de réunir et d'appareiller lesmatériaux de quatre ou cinq généalogies, avant d'aboutir à celle qui était l'objet de notre préférence.1S79, portaient: D'or, au chevron de gueules. (LAINE, Arch. dela no-blesse, t. X.)Les de Bordes qui contractèrent union avec les de La Briffe, dans ladeuxième partie du XVIe siècle, étaient ceux du Pouy et de Condom ; nousle démontrerons plus loin.La similitude du chevron dans les armes des Bordes du Bazadais et danscelles des Bordes du Condomois permettrait de soupçonner entre ces deuxfamilles communauté originelle.

DE BORDES.3Je ne veux et ne dois passer outre sans témoigner àM. Denis de Thezan toute ma gratitude pour son assistance efficace dans l'oeuvre que je vais aborder. Lesprofondeurs les plus mystérieuses de nos archives publiques ont été explorées par sa curiosité sagace et inquiète. De ce zèle investigateur, de cette constante etpassionnée recherche, il a retiré une provision considérable de choses inédites, une connaissance intime del'état des personnes dans le passé et le présent. Sa libéralité a livré à mon indiscrétion des cartons généalogiques au moyen desquels j'ai pu faire jaillir la lumièresur ce sujet obscur. Ma conscience n'eût pas été enpaix si les faux scrupules de l'amitié m'avaient empêché de rendre hommage à la science désintéressée deM. de Thezan. Je dois également au dévouement pratique, à la confraternité réelle de M. Léonce Coulure,en retour d'une communication précieuse, un grandmerci cordial et public.GUILLAUME DE BORDES (Vuillelmus de Bordis) etl'abbé de Flaran furent présents à une concession d'Eliasde Cavaldos, en faveur de l'abbaye de la Grand'Selve,le 5 des ides de juin 1183. Par cet acte de libéralité lecouvent obtenait le droit de faire dépaistre ses bestiauxdans toute l'étendue des terres du donateur 1.PIERRE DE BORDES et Guillaume de Galard, con1. Collection Doat; vol, 76, fol. 208, Mss. Bibliothèque Impériale,

4MAISONS DE GASCOGNE.suls de Condom, participèrent, le 5 mars 1271, à l'octroi des coutumes de La Sauvetat. Les habitants de celieu reçurent ces franchises des mains d'Auger d'Andiran, abbé de Saint-Pierre de Condom, et de Garsie ouGéraud de Cazaubon, seigneur du Saint-Puy 1. Le mêmePierre de Bordes assista à la promulgation des immunités de Barran, accomplie, en l'année 1279, par Géraud, comte d'Armagnac 2.L'Histoire de l'Agenais et du Condomois, par Samazeuilh,rapporte le fait suivant de vengeance britannique dontfut victime un ARNAUD DE BORDES :En 1292, mille symptômes précurseurs firent pressentir le retour des hostilités. Philippe le Bel désiraitleur reprise, car il savait Edouard très-occupé chez lui.Les causes de rupture étaient sérieuses des deux côtés.Des vaisseaux normands avaient donné la chasse à desnavires de Bayonne et massacré les équipages sur lescôtes de Bretagne et à l'entrée de la Gironde où ils opéraient des chargements de vin. Ces pirates cinglèrentensuite vers la Rochelle, bannière flottante, château àl'avant, château à l'arrière, ainsi que gens allant aucombat. D'autres caboteurs de Bayonne et de Bordeauxlongeaient le littoral de France et voguaient vers lenord, quand ils virent « les Normands leur courir suset félonieusement contre la paix criée. » Les Gascons1. MONLEZUN ; Histoire de Gascogne, t. II, p. 416.2. Idem., t. V.

DE BORDES.8acceptèrent la bataille et la victoire leur resta. A cesgriefs étaient venus s'ajouter ceux-ci : des officiers dumonarque anglais avaient tranché le poignet à dessergents du roi de France, étranglé le commandant deCastelculier (Agenais), et sévi contre les députés dusénéchal de Toulouse. Les lieutenants d'Edouard avaientencore jeté aux fers un grand nombre de personnes,notamment maître Raymond de Lacussan, avocat d'Agen, pour avoir dit qu'il était licite d'appeler du sénéchal de Gascogne et de toute la terre d'Agenais au roiclé France. D'autres promoteurs de cette pensée patriotique furent livrés à la torture. Certains même, commeBernard Pelliterne et Arnaud de Bordes, furent pendusaprès avoir été conduits au gibet, « un rouleau de boisdans la bouche attaché par les deux bouts derrière le«« col, afin qu'ils ne pussent ni parler ni renouvelerleur appel 1. » Edouard Ier avait été d'autant, plus sé«vère envers le Condomois Arnaud de Bordes, que, durant son séjour à Condom en 1289, il avait tout mis enjeu pour entraîner ou retenir sous son pouvoir labourgeoisie de ladite ville. Philippe le Bel devait apprécierd'autant mieux les services de ceux qui, repoussant lesséductions du prince étranger, avaient poussé jusqu'aumartyre leur dévouement à la cause nationale. On verraplus loin que la gratitude royale se témoigna envers la4. SAMAZEUILH; Histoire de l'Agenais, du Condomois, etc., t.I, p. 335et 336. — Archives de l'Empire, Olim, 2e registre, fol. 4.

6MAISONS DE GASCOGNE.famille d'Arnaud de Bordes 1 sous la forme d'honneurs,de dignités et largesses de toutes sortes.GARSIE RAYMOND DE BORDES ( Garsias Ray-mundi) 2, qualifié bourgeois de Condom, fut comprisdans une procédure criminelle. Le 13 octobre 1300, lesénéchal d'Agen, Pierre de Larrivau (de Rivali), rendit,conjointement avec l'abbé de Condom, un jugementaffirmant la culpabilité de Garsie Raymond et celle detrois de ses enfants 3 qui étaient :BERTRAND, RAYMOND ET JEAN DE BORDES.Barthélemy de la Salle ou de Cours (de Curie) procureur du roi en Agenais, renvoya de l'accusation Jeande Bordes, prévenu d'avoir trempé dans le meurtre deBernard de la Fabrique, bourgeois de Condom; l'attentat avait été perpétré par un nommé Pierre d'Espagne (A). Les auditeurs de cette sentence furent :Raymond de Campet, Guillaume de Loubens, Pierre deMacary et Othon de Beaupuy, notaire du Condomois4.GÉRAUD ET BERNARD DE BORDES sont nommésclans un acte de foi rendu, en l'an 1303, aux consuls4. Peut-être même ceux qui les obtinrent étaient-ils ses fils.2. Lorsque, sur deux prénoms, le premier est au nominatif et le secondau génitif, celui-ci exprime la paternité; Garsias Raymundi veut donc dire :Garsie, fils de Raymond; deux mois résument ainsi deux générations. Latroisième nous est révélée par le même document qui désigne ces troisenfants de Garsie : Bertrand, Jean et Raymond.3. Carton Q, n 254, Archives de l'Empire.4. Idem.

DE BORDES.7de Condom par messire Guy Herpin, sénéchal d'Agenais et mandataire du roi d'Angleterre, duc d'Aquitaine 1.JEAN DE BORDES apparut à la rédaction d'unecharte, en vertu de laquelle Ayssin de Galard autorisales consuls et les habitants de Terraube à murer leurville 2.Les noms de baptême Guillaume, Bertrand, Ray-mond, Bernard, Géraud et Pierre, qui se montrent surles divers degrés de l'échelle chronologique ci-dessus,vont, aux générations suivantes, reparaître tour à touret raffermir ainsi la présomption de communauté desang, déjà basée sur. l'identité de lieu.Nous ne pouvons dire si ce Jean est le même quecelui qui reçut, le 15 mai 1329, de la clémence d'Edouard III une remise de peines. Il avait, ainsi queSANS DE BORDES, probablement son parent, Martinde Lartigue, Géraud de Preissac, prêté aide à Arnaudde Durfort dans un attentat contre la vie d'ArnaudNoilak, bourgeois de Penne. Nous donnons en note unextrait des lettres de pardon qui furent renouvelées le7 février 1332 3.4. Carton Q, n 254, Archives de l'Empire.«a«2. MONLEZUN; Histoire de Gascogne, t. VI.3. « Rexsciatis quod ad requisitionem nobilis viri et fidelis nostriArnaldi de Durofforti. pardonavimus et remisimus, de gratia nostraspeciali, Arnaldo de Durofforti ac Dastafort, Arnaldo Guillelmi de Salles,Sancio de Bordes, Arnaldo de Samadet, Barrelo Martini de Lartigue,

8MAISONS DE GASCOGNE.GUILLAUME-ARNAUD DE BORDES, en 1309, vendit son moulin de Barbaste à Amanieu d'Albret; c'estainsi que le petit-fils de ce dernier, Henri IV, put devenir, deux siècles et demi plus tard, meunier de Barbaste 1. Conformément à l'observation émise plus haut,Guillaume-Arnaud de Bordes pourrait être le fils d'Arnaud, supplicié par les Anglais. A cette époque, ainsique nous l'avons déjà noté, les prénoms étant presquetoujours isolés, lorsque deux se trouvent réunis, lesecond, s'il est au génitif, représenté le plus souventcelui du père. Malheureusement, le texte ayant été traduit en français et non reproduit en latin par D. Villevieille, il nous est impossible de savoir si Arnaud procréa Guillaume. Rien ne nous garantit non plus que ceGuillaume-Arnaud soit ou ne s'oit pas le même queGuillaume de Bordes, évêque de Lectoure 2; mais ilGarsie Arnaldo Fabri (Dufaur), Geraldo de Presat (Preissac), Geraldo deAubarede, Arnaldo Dasques, Petro de Stagno, Arnaud de« Peres, Bascol« Coustures, Bertrand d'Alart, Johanni de Bordes, familiaribus ipsius Arnaldi« de Durofforti et eorum cuilibet sectam pacis nostre que ad nos pertinet pro« morte-Arnaldi Noilak, burgensis de Penne, unde denunciati vel accusati244.)« existunt. » (Coll. Brequigny, vol. 73, fol.4. Coll. D. Villevieille; vol. 47, fol. 89, Bibl. Imp.2. Un document dos archives de Lectoure, publié par la Guienne monumentale, nous apprend que 30 ans plus tardun maître GUILLAUMEBORDES était consul en la susdite ville. Nous reproduisons la pièce à notretour : « L'an M. III. et XXXIX, à quatre jorns del mes de desembrè los« s s. Johan d'Aurignac, Rey de Boquet, Gualhard Azema, Sans d'Escous« sigué, Johan Bezin, mestré Guilhem Bordes, conseilh de la ciutat de Layà« tora de l'an dessus dit, aliuren (aliènent) et à novet fins balhen à Pey et«(1339),

DE BORDES.9n'est pas arbitraire d'admettre qu'il était lié par le cousinage avec ce prélat et ses frères qui vont venir ciaprès. L'un d'eux. Pierre, comme on le verra dans sontestament, avait des propriétés à Viane, c'est-à-diretout près de Barbaste.L'avènement de Bertrand de Goth à la tiare va nousexpliquer l'extension territoriale et l'élévation honorifique de la famille de Bordes représentée alors partrois frères, dont nous allons raconter la vie toute seméeet fleurie des bienfaits de la papauté et de la monarchie. L'aîné, Bertrand, devint cardinal et camerlinguede la Sainte Église Romaine; le second, Guillaume, s'assit sur le siége épiscopal de Lectoure; le troisième,Pierre, reçut de la royauté la ceinture militaire et laterre de Launac. Le pontificat de Clément V fut inauguré par une profusion de faveurs au profit de ses parents, clients et amis 1.Guilhem de La Guarda, frays habitans de Laytora, tota aquera pessa de« terra aperada la tasqua de Repassac, plena de segua et despinas, loqual sia« de la billa, del pual no abia negum., et par tant que la desborigué et la« adobé et la essartigué, en la ribera del Gers, confrontant ad la riu de Cor« regé et ab la correro publica et ab lo flubi del Gers et ab to prat de Gua« lard Azema et ab le prat dals heretes de Bidou Delas., ab la pencion de« quatre dinés de morlaas (environ 42 deniers tournois), paguados cascun an« en la festa de Tot Sans, parats et per tot temps ab carta estanguada (par« acte passé), pu mestré Domengès de Troussens, notary, l'an et le jorn des« sus dit. » (Note trouvée à la municipalité de Lectoure.)1. A cette époque, le territoire de Condom, n'ayant pas été encore érigéen diocèse, dépendait de l'évêché d'Agen. C'est dans cette dernière ville queBertrand de Goth fit ses humanités à-côté d'Arnaud d'Aux. Il est probable«

MAISONS DE GASCOGNE.10appartenir àl'une de ces catégories, fut installé d'abord, à Lectoure,dans un canonicat. Cette nomination, suivant Baluze,peut être classée entre les années 1305 et 1306. Aucommencement de la suivante, le pape l'appela à lacharge de camérier et à l'évêché d'Alby.Aubery, dans son Histoire générale des cardinaux,page 102, tome Ier, assigne à l'avènement épiscopal deBertrand de Bordes l'année 1309, ce qui est inexact. Eneffet, le 18 janvier 1307, Guillaume d'Allemans, seigneur de Villeneuve, abandonna à Bertrand, évoqued'Alby, les dîmes qu'il percevait sur plusieurs églisesde ses terres. La nomination de Bertrand de Bordés etla translation cle Bernard de Castanet, son prédécesseur,sur un autre siège, doivent être antérieures, par conséquent, à 1307. Les auteurs du Gallia christiana et ceuxcle l'Histoire de Languedoc ont donné au même fait ladate de 13081. Bien qu'ils se soient rapprochés cle lavérité, l'observation ci-dessus leur est également appliBERTRAND DE BORDES, qui devaitcable 2.que Bertrand de Bordes, ayant fait les siennes en leur compagnie, suivit sescamarades aux Universités de Boulogne et d'Orléans. C'est sans doute parsuite de leur amitié de jeunesse avec Clément V, que Bertrand de Bordes etArnaud d'Aux eurent une fortune parallèle. Tous deux débutèrent par uncanonicat, tous deux occupèrent l'intime emploi de camerlingue, tous deuxparvinrent au cardinalat. (Mémoire généalogique de la maison d'Aux deLescout. Appendice, p: 4 et 2.)4. D. VAISSETTE; Hisl. de Languedoc, t. IV, liv. XXIX, p. 4 43.2. Baluze s'est égalementtrompé d'une année quand il a dit : « Dein anno,

DE BORDES.44La rapide ascension de Bertrand cle Bordes à l'épi-scopat fut-elle due à ses mérites supérieurs, à des influences de terroir ou de cour? On l'ignore. Nous savonstoutefois que le népotisme devint alors très-prospère.Quoi qu'il en soit, s'il était le voisin de Clément V, originaire du Bazadais (sur les confins du Condomois),Bertrand de Bordes était pourvu de lumières et d'uncaractère militant qui le prédestinaient à sa fonction. Ill'exerça avec une fermeté comparable à celle d'Amanieud'Armagnac, archevêque d'Auch, que le catholicisme,au moyen âge, peut compter parmi ses plus ferventset pratiquants autoritaires. Qu'on me pardonne lanouveauté de ce dernier mot en faveur de l'ancienneté de la chose. Son ardeur apostolique fit marcher de front les conquêtes temporelles et spirituelles.Durant son court passage sur le siège d'Alby sonactivité fut incessante. Il fit restituer à Guillaume d'Allemans, seigneur de Villeneuve, à Lambert de Triffiac,chevalier, à Guillaume Sicart, à Raymond de Rabastens,à Guillaume Marsilio, etc., des dîmes dont la plupartdes églises d'Alby avaient été dépouillées 1. D'autresrevenus, enlevés au domaine ecclésiastique par Raymond de Pêne, Bertin de Salles, Bertin Rigal, furentégalement recouvrés. Non content d'avoir repris la maBernardus de Castaneto,episcopus Albiensis, ad Aniciensemcathedram translatus est, Bertrandus ei substitutus est in Albiensi. »4. Coll. Doat; t. VI, fol. 84 et suivants; Mss. 44, Bibl. Imp.« MCCCVIII, cum«

MAISONS DE GASCOGNE.42jeure partie des rentes échappées à ses prédécesseurs,le prélat se fit armer d'un pouvoir, encore terrible àcette époque, et menaça de le diriger contre les détenteurs récalcitrants. Le 4 des calendes de juillet 1309une bulle du pape Clément V lui mit au bras la censureecclésiastique et aux mains les deux tiers des biensrevendiqués.Les dîmes ressaisies par l'autorité forte cle Bertrandcle Bordes, servie et appuyée par celle de Mathieu cleFurtibus Jumellis, juge de Quercy, furent celles deséglises ci-après : de Villeneuve de Ulmis, Aureliano deCéstayrols, de Saint-Jean de Montiliis, de Saint-Martin,de Saint-Étienne, de Brunhaco, de Saint-Pierre-deGombers, de Saint-Pierre-de-Monestier, de Canceleriis,de Sancto-Fructuoso, de Amairaco, de Marsilio, deSaint-Jérosme, de Saint-Georges, de Saint-André, deSaint-Pantaléon, etc. 1Un an après son élévation à l'épiscopat, le 13 descalendes d'octobre 1308, il avait délégué Hélias deFaga, abbé d'Alboe Petroe, diocèse de Périgueux, et Centulle de Glatens, chanoine de Lectoure, pour agréer enson nom l'hommage qui lui était dû, à raison de plu-'sieurs châteaux et forteresses de la vallée de Monestier,par Guiraud de Caclola 2.4. Coll. Doat; t. VI, fol. 82. — Jugeant fort délicat de retoucher l'ortho-'graphe des noms de lieux

4 MAISONS DE GASCOGNE. suls de Condom, participèrent, le 5 mars 1271, à l'oc- troi des coutumes de La Sauvetat. Les habitants de ce lieu reçurent ces franchises des mains d'Augerd'Andi- ran, abbé de Saint-Pierrede Condom, et de Garsie ou Géraud de Cazaubon, seigneurdu Saint-Puy1. Le même Pierre de Bordes assista à la promulgation des immu- nités

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