Dunod, Paris, 2013

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Dunod, Paris, 2013ISBN 978-2-10-058805-32009 pour la première édition

L’aide-mémoire du WISC-IVTable des matièresREPÈRESTable des matièresPREMIÈREPARTIETHÉORIQUES POUR L’UTILISATION DUWISC-IVFLORENCE SAVOURNIN1.Le WISC-IV, un outil du bilan psychologique avec l’enfant34Évaluer l’efficience cognitive d’un enfant : dans quel cadre ?L’évaluation cognitive : un aspect du bilan psychologique, 4expertise, 4 Examen, évaluation, bilan ouUne situation-problème et une demande, 56La démarche du bilanUne rencontre avec les parents, 7 L’entretien avec l’enfant, 7plusieurs épreuves d’efficience intellectuelle, 7épreuves projectives , 8 La passation d’une ou deLa passation d’une ou de plusieursLe compte rendu oral, 8 Le compte rendu écrit, 89Évaluer l’efficience cognitive d’un enfant : dans quel but ?Éclairer une situation-problème, 9d’un enfant, 9 Prendre une décision concernant l’orientation scolaireIdentifier un ou des « troubles de l’apprentissage », 10enfant vers un accompagnement médico-social, 10Déterminer le degré de handicap , 102. Orienter unRéactualiser une situation , 10 Préciser ou confirmer un diagnostic, 11Le QI13Principe, petite histoire et définition13Le QI et la norme14La courbe en cloche ou courbe de Gauss1517L’effet FlynnIII

L’aide-mémoire du WISC-IV3.Relativiser la mesure18Le QI et la culture20Le QI et l’intelligence22Les concepts théoriques du WISC-IV25L’intelligence, un concept philosophique25La psychologie, l’intelligence et sa mesure25L’intelligence de l’enfant : une globalité2628Le facteur gQuelle est la fonction de ce facteur ?, 28différences entre les individus ? , 29 Quelle est la nature de g ? D’où viennent lesL’héritage de Spearman , 2929Table des matièresIntelligence fluide et intelligence cristallisée30L’intelligence dépend de plusieurs facteursLe modèle Cattell-Horn, 32 Les modèles factoriels hiérarchiques de l’intelligence, 33 Le modèle hiérarchique de Carroll, 334.La théorie CHC : théorie Cattell-Horn-Carroll des aptitudes cognitives34Les enjeux de la mesure37Des enjeux théoriques37Des enjeux sociaux38Des enjeux du Savoir39Des dérives dans l’utilisation des tests40De la responsabilité du psychologue43DEUXIÈMEPARTIEPOINTS D’APPUI POUR L’INTERPRÉTATION DES DONNÉESFLORENCE SAVOURNIN5.6.Le WISC-IV, une nouvelle approche47L’approche de Wechsler47L’évolution des échelles de Wechsler pour les enfants et adolescents d’âge scolaire48Le WISC-IV : une structure hiérarchique multifactorielle49Une révision liée à la prise en compte de l’évolution de la recherche50L’interprétation, principes et méthodes53L’interprétation : un acte professionnel53Du WISC-III au WISC-IV54IV

L’aide-mémoire du WISC-IV54Quelle méthode pour l’interprétation ?Quelques principes de base , 55 L’analyse à partir du QI , 5556L’analyse à partir des indicesComparaison des indices, 57 L’homogénéité au sein de l’indice, 5757L’analyse à partir des subtestsL’analyse de la dispersion , 577.L’indice de Compréhension Verbale (ICV)5959Qu’est-ce que l’Indice de Compréhension Verbale ?L’ICV et le QI Verbal , 59culturel, 60 L’ICV et les apprentissages, 60 L’ICV et le milieu social etL’ICV et la parole, 60Similitudes (SIM), 61 Vocabulaire (VOC), 62(INF) Subtest supplémentaire, 668. Compréhension (COM), 64 InformationRaisonnement verbal (RVB) Subtest supplémentaire, 67L’Indice de Raisonnement Perceptif (IRP)69Qu’est ce que l’indice de raisonnement perceptif ?69Qu’est ce que le raisonnement fluide ?7071Qu’est-ce que l’intelligence visuo-spatiale ?L’IRP et le QIP, 71culturel, 72 L’IRP et les apprentissages, 71 L’IRP et le milieu social etL’IRP et la parole, 7272Les subtests dans l’IRPCubes (CUB), 72Identification de concept (IDC), 75 Matrices (MAT) , 76 Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.Complètement d’image (CIM) subtest supplémentaire, 779.L’indice vitesse de traitement (IVT)79Qu’est ce que l’IVT ?7979Qu’est-ce que la vitesse de traitement de l’information ?L’IVT et les apprentissages, 80 L’IVT et le milieu social et culturel, 81 L’IVT et laparole, 8181Les subtests de l’IVTCode (COD), 8110. Symboles (SYM), 82 Barrage (BAR), 84L’Indice de Mémoire de travail (IMT)87Qu’est ce que l’indice de mémoire de travail ?87Qu’est ce que la mémoire de travail ?88Qu’évalue l’indice Mémoire de travail ?88VTable des matières61Les subtests dans l’Indice de Compréhension Verbale

L’aide-mémoire du WISC-IV89L’IMT et les apprentissagesL’IMT et le milieu social et culturel, 89 L’IMT et la parole, 8990Les subtests dans l’Indice Mémoire de travailMémoire des chiffres (MCH), 90 Séquence Lettre-Chiffres (SLC), 91 Arithmétique (ARI)(Subtest supplémentaire), 9311.Le compte rendu95La restitution orale95Le compte rendu écrit97Table des matièresTROISIÈMELAPARTIEPSYCHOPATHOLOGIE DE L’ENFANT À L’ÉPREUVE DUWISC-IVBERNARD JUMEL12.Les principes d’une confrontation de la psychopathologie de l’enfant aux tests de QI101Inscription dans la tradition des tests105Les troubles retenus dans la nosographie107Les étapes de la démarche109Première partie : L’examen des efficiences intellectuelles présente-t-elle un intérêt dansl’identification du trouble ?, 109 Deuxième partie : Qu’apporte le WISC-IV à notrecompréhension du trouble ?, 11213.Conclusion113Fondements à l’examen de l’enfant dysphasique115Dysphasie115La dysphasie dans les classifications de référence119La dysphasie dans la Classification française des troubles mentaux de l’enfant et del’adolescent120La (ou les) dysphasie(s) – Définition122Sur la spécificité du trouble, 124et non verbales, 12514. Sur l’importance de l’écart entre les efficiences, verbalesSur les autres symptômes de troubles du langage, 126Que faire des divergences ?126Le WISC-IV dans l’examen de l’enfant dysphasique129Pourquoi le WISC-IV ?129Sur l’écart entre verbal et non verbal130Langage expressif versus langage réceptif133VI

L’aide-mémoire du WISC-IV15.L’analyse des productions verbales134Aide-mémoire. Les épreuves du WISC-IV et le langage137Fondements à l’examen de l’enfant dyslexique143Pourquoi le WISC-IV ?143144Conception classique de la dyslexie en FranceL’hypothétique liaison oral-écrit, 144 Actualité de la conception classique dans laterminologie officielle, 146149La dyslexie dans les classifications de référenceL’accord entre les 3 classifications médicales sur la dyslexie « trouble spécifique », 151Identification des troubles « qui accompagnent souvent » le trouble de lecture, 153 Une16.Le WISC-IV dans l’examen de l’enfant dyslexique159Vue synthétique globale du protocole159Analyse, inter-subtests160Analyse prenant en compte simultanément trois réalités161Réintégration des observations classiques163Intégration de discussions actuelles dans les observationsDes expressions du trouble dyslexie, 167comportement, 168 Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.17. 166Des expressions de troubles émotionnels et duDes expressions de la dysharmonie évolutive, 170Les déficiences mentales à l’épreuve du WISC-IV173Le retard mental à l’échelle internationale175Le retard mental dans les classifications médicales : une comparaison, des enseignements178Question centrale sur la relation entre retard mental et psychose, 179180L’identification du troubleTrouble de l’adaptation et/ou trouble de l’intelligence ?, 181182Déficience ou retard ?Harmonie/Dysharmonie, 18318. Le devenir du Retard mental, 187Le WISC-IV dans l’examen de l’enfant retardé mental189Au premier niveau d’analyse globale du protocole189Au second niveau d’analyse, inter-subtests190Au troisième niveau d’analyse : Réintégrer les observations anciennesDes difficultés spécifiques à catégoriser, 191 Réévaluation des stades dans ledéveloppement de la pensée catégorielle, 192 Intérêt des épreuves de catégorisation dansl’examen de l’enfant déficient mental, 195VII191Table des matièresdyslexie non spécifique, 156

L’aide-mémoire du WISC-IV198Intégrer l’objet de discussions actuelles dans les observationsLa question de l’adaptation sociale, 19819. Dysharmonie évolutive et Modifiabilité, 202Fondements à l’examen de l’enfant dyspraxique205La dyspraxie, entre « le nouveau » et « l’ancien »205Ce que l’on sait de longue date207Un point de vue neuropsychologique récent : le manque, le manque, le manque209La dyspraxie dans les classifications de référence211L’organisation du schéma corporel et de la représentation spatiale, 213dysharmonie évolutive, 215 Prévalence du trouble dyspraxique, 217 Note sur laLa dyspraxie ou lesTable des matièresdyspraxies, 21720.21.Le WISC-IV dans l’examen de l’enfant dyspraxique221Vue synthétique globale du protocole221Réintégration des observations classiques222Traits saillants de la dyspraxie224La dyspraxie dans les épreuves verbales227Fondements à l’examen de l’enfant déprimé237240Actualité de la dépression de l’enfantLes âges de la dépression, 240 Diverses modalités de dépression de l’enfant, 241 Prévalence de la dépression de l’enfant, 242243Figures fréquentes de la dépressionLa dépression réactionnelle, 24322.23. Les moments dépressifs, 244Le WISC-IV à l’épreuve de la dépression de l’enfant247Les signes de la dépression247L’estimation du poids de la dépression sur les efficiences250L’utilisation de l’échelle IRP du WISC-IV252Fondements à l’examen de l’enfant présentant un « déficit de l’attention/hyperactivité »257Ce que les classifications médicales de référence disent des TDAH257Les troubles hyperkinétiques de la CIM10, 257 l’attention/hyperactivité du DSM-IV-TR, 262De l’instabilité psychomotrice à Le trouble déficit del’hyperkinésie avec troubles de l’attention de la CFTMEA, 269273Réintégration des observations classiquesLes expressions classiques du trouble hyperkinétique, 273 Hyperactivité et mécanismes dedéfense psychique contre la dépression (défense ou fuite maniaque), 276VIII

L’aide-mémoire du WISC-IV24.Le WISC-IV dans l’examen de l’enfant hyperkinétique (ou TDAH)283Présentation283Motif de l’examen283Observations dans le groupe284Épreuves utilisées pour l’examen285287Comportement pendant les épreuvesL’épreuve non verbale des Cubes, 287concepts, 289 L’échelle non verbale d’Identification deLes échelles verbales de Vocabulaire et d’Information, 290291SynthèseUn trouble des conduites , 292 Un trouble hyperkinétique, 293hyperactivité/impulsivité , 294 Une problématique singulière de l’attention (une formule UneHypothèse sur l’organisation mentale, 296297ConclusionsGlossaire298Références bibliographiques301304Textes officiels307IndexIXTable des matièrespréférable à « trouble de l’attention »), 294

1Repères théoriques pourl’utilisation du WISC-IV1 Le WISC-IV, un outil du bilan psychologique avec l’enfant . . . . . . .32 Le QI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 Les concepts théoriques du WISC-IV . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 254 Les enjeux de la mesure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37

Repères théoriques pour l’utilisation du WISC-IV Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.Le WISC-IV, un outil du bilan psychologiqueavec l’enfantLe WISC-IV, publié en France en 2005, est la quatrième édition de l’échelle de Wechsler. The WechslerIntelligence Scale for children est paru aux États-Unis en 2003, proposant ainsi une révision duWISC-III utilisé en France depuis 1996. Les échelles de Wechsler sont les batteries de test les plusutilisées au monde et en France. Le WISC-IV est un test permettant d’évaluer l’efficience cognitived’un enfant d’âge scolaire (primaire et collège). Il est échelonné pour des enfants de 6 ans à 16 ans11 mois. Il donne lieu à un chiffrage, le QI (quotient intellectuel) qui est considéré comme unemesure de l’efficience cognitive1 . Le WISC-IV constitue donc un outil important pour le psychologuequi s’engage dans un bilan psychologique avec un enfant.1. D’autres tests peuvent être utilisés pour mesurer l’efficience cognitive d’un enfant : La NEMI,le KABC, les Matrices progressives de Raven, pour citer les plus connus. Le psychologue choisitlui-même l’outil qui correspond le mieux à la situation-problème et bien sûr à l’enfant avec lequel ildoit réaliser le bilan. Pour une présentation différenciée de ces outils, on pourra consulter le Guideclinique des tests chez l’enfant de B. Jumel, Dunod, 2008.31. Le WISC-IV, un outil du bilan psychologique avec l’enfant1

1. Le WISC-IV, un outil du bilan psychologique avec l’enfantRepères théoriques pour l’utilisation du WISC-IVÉvaluer l’efficience cognitive d’un enfant : dans quel cadre ? L’évaluation cognitive : un aspect du bilan psychologiqueÉvaluer l’efficience cognitive d’un enfant peut être nécessaire dans le cadred’un bilan psychologique. Wechsler, psychologue clinicien, considérait l’évaluationcognitive comme un aspect important mais partiel dans l’approche psychologiqueglobale d’une personne. La personnalité de l’enfant, le rapport qu’il manifeste avecson environnement, sa manière d’entrer et de soutenir la relation avec les autres sontautant de dimensions à prendre en compte pour le psychologue qui rencontre un enfantdans le cadre d’un bilan psychologique. De ce point de vue, comme le souligne lapréface de son Manuel d’administration et de cotation, le WISC-IV « fournit un pointde départ essentiel à tout bilan psychologique complet1 ». Examen, évaluation, bilan ou expertiseExamen psychologique, investigations, évaluation, bilan : ces appellations, quipeuvent aujourd’hui s’utiliser dans le langage professionnel et dans les institutionsde manière semble-t-il équivalente, renvoient pourtant à des étymologies différenteset véhiculent des représentations distinctes (Arbisio, 2003, p. 16). La référence à ladimension médicale évoquée par les notions d’examen ou d’investigations situe lebilan psychologique du côté du soin, de la santé. Le modèle scolaire évoqué par lanotion d’évaluation psychologique insiste sur l’aspect performance et les valeurspositives et négatives qui lui sont attachées. Peut-être faut-il lire dans ces différencesde dénomination les tensions sous-jacentes au développement de la psychologie dansle champ social contemporain, tant sur le plan théorique que pratique.Il est aussi aujourd’hui beaucoup question d’expertise psychologique et lespsychologues, de plus en plus, sont attendus sur ce terrain. La notion d’expertiserenvoie à la question du savoir dans son rapport avec la vérité. Concernant le bilanpsychologique, « l’expert serait celui qui pourrait rendre compte de la vérité dufonctionnement psychique de l’enfant » (Arbisio, p. 40), ce qui est bien sûr, impossible.Particulièrement sensible pour les psychologues qui travaillent auprès de tribunaux,cette question soulève aussi des interrogations dans les institutions médico-sociales età l’école où le psychologue peut être sollicité comme « expert de la norme ».Si le mot de bilan paraît le plus adéquat à désigner cette rencontre tout à faitparticulière entre un psychologue et un enfant qu’est le bilan psychologique, c’est1. Wisc-IV, Manuel d’administration et de cotation, ECPA, 2005, p IV.4

Repères théoriques pour l’utilisation du WISC-IV« La demande de bilan, qu’elle provienne du consultant ou d’un tiers,n’intervient jamais à n’importe quel moment. » (Arbisio, p. 17)Que le bilan soit l’occasion d’une pause susceptible d’ouvrir vers un changementpossible pour l’enfant et ses parents repose cependant sur le positionnement dupsychologue. Pour qu’un processus de subjectivation puisse s’engager, le cadreproposé doit tenir compte de la situation-problème qui a motivé la demande de bilan,de la provenance de cette demande, du destinataire, des éléments recueillis au coursde la passation et de l’interprétation du bilan.C’est bien dans ce cadre qu’il appartient au psychologue de juger de la pertinenced’évaluer l’efficience cognitive.On peut lire dans ce sens l’article 8 du code de déontologie des psychologues :« (.) Dans le cadre de ses compétences professionnelles, le psychologuedécide du choix et de l’application des méthodes et techniques psychologiques qu’il conçoit et met en œuvre. Il répond donc personnellement deses choix et des conséquences directes de ses actions et avis professionnels. » Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit. Une situation-problème et une demandeUn bilan psychologique est une tentative d’« état des lieux », réalisée à un momentdonné, du rapport que manifeste un enfant avec des domaines du savoir, dans unesituation particulière. Un bilan est proposé en réponse à une demande qui traduittoujours une situation problème.Le bilan tente donc une approche partielle de l’enfant :– dans le temps : le bilan a lieu à un moment de la vie de l’enfant ;– dans des domaines spécifiques : certains domaines du savoir (conscient etinconscient) sont observés, d’autres ne le sont pas ;– à travers une relation spécifique : le bilan suppose une relation duelle entre l’enfantet le psychologue. Cette relation n’est bien sûr pas neutre : des effets de transfert yjouent. Jouent également des effets de représentation, d’image : aller rencontrer unpsychologue n’est socialement pas neutre. Cet aspect pourra être très sensible avecdes adolescents.51. Le WISC-IV, un outil du bilan psychologique avec l’enfantqu’il contient l’idée d’un moment d’arrêt, d’un temps de suspension dans l’histoirede l’enfant et de sa famille. L’expérience montre en effet que le temps d’un bilan peutpermettre de faire le point de la situation à un moment charnière de la vie de l’enfant.

1. Le WISC-IV, un outil du bilan psychologique avec l’enfantRepères théoriques pour l’utilisation du WISC-IVLes dimensions temporelles (le moment où a lieu le bilan), culturelles (les domainesdu savoir observés) et relationnelles sont donc toujours en jeu dans cette situation.Le bilan psychologique peut être proposé par le psychologue afin de faire le point,à un moment donné, sur le fonctionnement intellectuel et psychique d’un enfant.Quand il est proposé, le bilan doit donc permettre d’apporter des éléments face à unesituation-problème qui concerne l’enfant. La situation-problème peut apparaître telleaux parents de l’enfant, à son enseignant, à un ou plusieurs professionnels de la santé,à des travailleurs sociaux mandatés ou non par la justice qui accompagnent l’enfant.La situation-problème peut prendre la forme d’un questionnement sur l’attitude oule comportement de l’enfant vis-à-vis de lui-même, de ses pairs ou des adultes, surses difficultés insistantes dans les apprentissages, sur la démotivation de l’enfant pourla chose scolaire, sur un décalage manifeste de l’attitude de l’enfant par rapport auxenfants de la même classe d’âge.Quels que soient la situation-problème et l’adulte qui la pose, c’est toujours à partird’une demande formulée que le psychologue s’engage dans une démarche de bilanpsychologique avec un enfant.Soulignons que l’enfant lui-même est très rarement demandeur – même si cela peutarriver, en particulier avec des adolescents – et qu’il conviendra de prendre en comptecette donnée dans le cadre de la passation.Ainsi posé, le bilan psychologique apparaît comme un outil qui va permettre aupsychologue d’observer et d’analyser le fonctionnement intellectuel et psychique d’unenfant dans le but d’éclairer la situation-problème et afin d’envisager des solutionspour la dépasser.La démarche du bilanElle suppose un certain nombre d’étapes possibles qui dépendent, pour lepsychologue, du cadre institutionnel dans lequel il rencontre l’enfant et de sonanalyse de la situation-problème. Dans la plupart des cas, un bilan psychologiquesuppose plusieurs étapes1 :1. La démarche exposée ici l’est à titre indicatif ; elle ne vise aucune modélisation systématique, quiserait d’ailleurs contraire au principe du choix des outils et des démarches qui revient au psychologueconcerné par un bilan avec un enfant.6

Repères théoriques pour l’utilisation du WISC-IVL’enfant est dans une relation de dépendance affective (transférentielle) avec ses

L’aide-mémoire du WISC-IV T a b l e d e s m a t i è r e s Table des matières P R EM IÈ PART REPÈRES THÉORIQUES POUR L’UTILISATION DU WISC-IV FLORENCE SAVOURNIN 1. Le WISC-IV, un outil du bilan psychologique avec l’enfant 3 Évaluer l’efficience cognitive d’un enfant : dans quel cadre ? 4 L’évaluationcognitive : un aspect du bilan psychologique,4 Examen, évaluation,bilan ou

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