Portrait De L’École D’été En Géologie De Terrain

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Portrait de l’École d’été en géologie de terrainUQAT Université de Lorraine MERNDe l’importance des partenariatsMai2017

Portrait de l’École d’été en géologie de terrain1.2.Mise en contexteCréation et fonctionnement de l’École d’été en géologie de terrain2.1.Sources de financement et contribution des partenaires2.2.Déroulement annuel de l’École d’été en géologie de terrain2.3.Contenu des cours et activités de stages2.4.Collaborateurs et formateurs2.5.Facteurs facilitants la mise en œuvre3. Satisfaction envers le modèle de l’École d’été en géologie de terrain3.1.Satisfaction des étudiants3.2.Évaluation des stagiaires par les superviseurs3.3.Relance des stagiaires en 20164. Évaluation des retombées de l’École d’été en géologie de terrain4.1.Retour sur l’expérience des anciens stagiaires4.1.1.Applicabilité et pérennité des acquis4.1.2.Parcours professionnels4.2.Retour sur l’expérience des superviseurs de stage4.2.1.Bénéfices professionnels de la supervision4.3.Retour sur l’expérience des professeurs4.3.1.Bénéfices perçus4.4.Retombées pour le Bureau de la connaissance géologique du Québec5. Récit de pratique d’une professeure française5.1.Description de l’École d’été en géologie de terrain5.2.Retombées de l’École d’été en géologie de terrain6. Conclusion : De l’importance des partenariats6.1.Réseaux de contacts : un facteur facilitant6.2.Réseaux de contacts : un facteur contributif6.3.Réseaux de contacts : un facteur résultant7. 212222222324Figure 1 Répartition des principaux coûts directs de fonctionnementFigure 2 Durée de l’implication des formateurs et des collaborateursFigure 3 Affiliation des formateurs et des collaborateursFigure 4 Lieux de résidence des anciens stagiaires lors de la relance de 2016Figure 5 Occupations professionnelles des anciens stagiaires lors de la relance de 2016510111415Tableau 1 Formateurs actifs et anciens formateurs avec nombre d’années d’implicationTableau 2 Collaborateurs actifs et anciens collaborateurs avec nombre d’années d’implicationTableau 3 Comparaison des cohortes selon les fluctuations économiques du secteur minier91012

Portrait de l’École d’été engéologie de terrainRemerciementsL’Institut tient à remerciertoutes les personnes quiont participé à laréalisation de ce portrait,notamment : Mme Anne-SylvieAndré-Mayer 1.Mise en contexteEn 2008, l’Université du Québec en AbitibiTémiscamingue (UQAT) et le Ministère del’Énergie et des Ressources naturelles (MERN)ont mis sur pied l’École d’été en géologie deterrain (l’École).L’objectif initial de ce programme était derépondre à la forte demande de nementaux que par l’industrie minièreen accueillant et en formant des étudiants engéologie recrutés dans la Francophonie.Mme Louise Labbé M. Denis BoisM. Patrice RoyAinsi que tous lesrépondants auxquestionnaires de larelance de 2017.L’École existe maintenant depuis 10 ans. Bienque les objectifs et les besoins se soientmodifiés au fil des ans, l’Institut national desmines (l’Institut) a voulu dresser le portrait del’École et identifier les facteurs qui ont assuréson succès et sa pérennité. En soulignant ainsisa dixième année d’existence, l’Institut espèrealimenter la réflexion et orienter, dans unecertaine mesure, la démarche d’autresintervenants provenant de divers domaines etdésireux de mettre sur pied un programmed’échanges internationaux de ce type.Ce document expose d’abord le processus ayantmené à la mise en œuvre de l’École. Il présenteensuite son mode de fonctionnement ainsi queles avantages dont bénéficient les différentsintervenants, qu’il s’agisse des stagiaires, dessuperviseurs, des professeurs et les retombées

pour les équipes géologiques du MERN et les entreprises participantes. Enfin, les constatationsqui émanent du portrait et qui expliquent son succès et sa pérennité sont mises en relation avecla volonté des partenaires de promouvoir la qualité de la formation québécoise sur la scèneinternationale.2. Cré ation et fonctionnement de l’EÉ cole d’é té en gé ologie deterrainLes informations présentées dans cette section ont été recueillies auprès des principauxintervenants de l’École, notamment M. Denis Bois, directeur de l’Unité de recherche et de serviceen technologie minérale (URSTM) et son adjointe administrative, Mme Louise Labbé.Au moment de la création de l’École, le contexte de l’exploration géologique au Québec était enpleine effervescence. M. Bois et M. Robert Marquis alors directeur général de Géologie Québecau MERN, très au fait des besoins de l’industrie, constataient un manque criant de géologues pourcombler les besoins de main-d’œuvre particulièrement en Abitibi-Témiscamingue et dans le Norddu-Québec. Cette pénurie s’expliquait par un taux insuffisant de finissants dans les programmesde géologie des universités québécoises associé au constat que les candidats intéressés parl’exploration minérale parmi les nouveaux diplômés étaient peu nombreux et souvent peuintéressés par des emplois situés en région. À la même période, M. Alain Cheilletz, professeur del’Université de Lorraine en congé sabbatique au Bureau de la connaissance géologique du Québec(BCGQ) en Abitibi-Témiscamingue constatait pour sa part l’intérêt que présenterait un stage enmilieu de travail en contexte nord-américain dans le développement professionnel de nombreuxétudiants en géologie des universités françaises. Le manque d’expérience diversifiée et pratiquesur le terrain pendant leur cheminement académique représentait une lacune à combler dans leurformation.La mise en commun de ces constats a mené MM. Bois, Cheilletz et Marquis à élaborer un projetd’École qui fournirait aux étudiants de la Francophonie une expérience professionnelleparticulièrement enrichissante et qui augmenterait rapidement le bassin de géologuescompétents et disponibles pour occuper un emploi en exploration minière au Québec.Approximativement six mois se sont écoulés entre l’idée de créer l’École survenue à l’automne2007 et l’arrivée de la première cohorte en mai 2008. La rapidité avec laquelle le projet s’estconcrétisé repose en grande partie sur l’implication importante des trois instigateurs en plus deleur excellente connaissance de leurs milieux respectifs et d’échanges fructueux dans leur réseaude contacts dont avec M. Michel Jébrak professeur à l’Université du Québec à Montréal. Un

partage des responsabilités en fonction des intérêts et de l’expertise de chacun a aussi constituéun gage de succès. M. Bois était responsable d’assurer la coordination à l’UQAT notamment en cequi a trait aux portions théorique et administrative du programme. Il était également responsablede constituer l’offre de stages en sollicitant les différentes entreprises actives en explorationgéologique au Québec. M. Cheilletz assumait la responsabilité du recrutement et de lacoordination des activités de promotion auprès des universités françaises. Quant à M. Marquis, ilsupervisait la participation du personnel de Géologie Québec, pour la plupart des chefs d’équipesgéologiques expérimentés et reconnus comme professeurs associés à l’UQAT, mais aussi dupersonnel technique dédié au développement de matériel pédagogique. La contribution du MERNconsistait également à mettre à la disposition de l’École l’équipement de terrain individuel et toutle matériel nécessaire aux participants.Les pays sélectionnés pour le recrutement des participants à l’École, la France et le Maroc l’ontété en raison de collaborations académiques et professionnelles préexistantes. Le désirclairement exprimé dès le départ de promouvoir dans la Francophonie une carrière enexploration minière au Québec et de faire rayonner la qualité de la formation et de l’expertisequébécoise en géologie a aussi justifié ces choix.Le but premier du programme était d’offrir une expérience professionnelle favorisant l’entrée surle marché du travail principalement au Québec, mais aussi ailleurs sur la planète. La clientèleciblée était des étudiants gradués ou sur le point de l’être, qui doivent ou qui souhaitentcompléter un stage en entreprise dans leur cheminement.2.1. Sources de financement et contribution des partenaires4Les sources de financement ont varié au fil du temps. Au départ, la principale source definancement de l’École venait des entreprises qui accueillaient un stagiaire après leur formationintensive de deux semaines à l’UQAT. En effet, pour recevoir un stagiaire, chacune des entreprisesdéboursait un montant servant à couvrir les frais associés à la formation, au transport, àl’hébergement et aux frais de subsistances. Au démarrage, l’École a bénéficié d’un programme desoutien financier d’Emploi-Québec permettant de régler une partie des frais et faciliter l’accès desentreprises à du personnel qualifié en vue d’améliorer la situation concernant l’important besoinde géologues de terrain dans les entreprises d’exploration minière. La contribution du MERN atoujours consisté en une implication du personnel pour la formation et l’organisation de l’École.De plus, le MERN a fourni l’accès aux données géominières (SIGÉOM) et à de l’équipement deterrain nécessaire aux activités d’enseignement.

L’Université de Lorraine (UL) assure la coordination de l’École auprès des autres universitésfrançaises et contribue à l’organisation de l’École au Québec. L’UL dépêche chaque année unencadrant, M. Cheilletz de 2008-2011 et Mme Anne-Sylvie André-Mayer depuis 2011, qui prendpart aux activités de l’École. Il en est de même d’autres universités de France et du Maroc,notamment Rennes, Toulouse, Chambéry, Meknès et Lille, qui délèguent un encadrant au besoinselon la taille de la cohorte. La contribution de l’UQAT, également significative, est de fournir lesespaces, du personnel professoral et d’assurer l’organisation logistique dont l’accès àl’hébergement au Campus de Rouyn-Noranda. Depuis 2015, l’Institut national des mines verseannuellement une contribution pour le fonctionnement de l’École afin de contribuer au maintienet au développement de cette activité de promotion et de réseautage international ciblant lerecrutement d’étudiants, de professeurs et de chercheurs qui participent au développement del’innovation en formation minière. À titre indicatif, la valeur de l’ensemble des ressources misesen œuvre et des coûts directs de fonctionnement pour la tenue d’une cohorte accueillant12 étudiants est d’environ 40 000 .La figure 1 illustre la répartition des principaux coûts directs de fonctionnement. L’importance desfrais de subsistance s’explique par le choix de recourir aux services d’un traiteur. Ce choix a étéfait en raison de l’horaire chargé des stagiaires et pour leur permettre de se consacrer pleinementà leur stage. À noter que cette figure ne reflète pas les coûts relatifs au personnel administratif etenseignant de l’UQAT, des universités françaises ou marocaines mis à contribution, de même queceux du personnel chevronné du MERN et de l’industrie qui complète l’équipe de formateurs del’École.Frais de subsistance35%Frais d'hébergement34%Frais de déplacement local12%Frais 2%Source : selon les données de 2016, UQATF IGURE 1 RÉPARTITION DES PRINCIPAUX COÛTS DIRECTS DE FONCTIONNEMENT

2.2. Déroulement annuel de l’École d’été en géologie de terrainL’École d’été en géologie de terrain débute officiellement en mai par une session de formationuniversitaire intensive répartie sur deux semaines. Par la suite, les stagiaires effectuent un stagede terrain d’une durée approximative de quatre mois, en entreprise ou dans une équipe decartographie du BCGQ.Le travail préparatoire, incluant le recrutement des stagiaires, la sollicitation des entreprises ainsique la préparation des activités et du matériel, est amorcé quant à lui bien avant l’arrivée desstagiaires au Québec. Voici les principales étapes à franchir avant le début des activitésproprement dites de l’École. Appel de candidatures de stagiairesSous la supervision de l’UL, l’appel des candidatures a lieu en décembre de l’année précédentedans les institutions universitaires offrant un programme de géologie aux cycles supérieurs enFrance et au Maroc. Les étudiants qui démontrent un intérêt sont invités à soumettre leurcandidature. Sollicitation des entreprisesDès l’automne, la sollicitation des entreprises actives en exploration minière au Québec etsusceptibles d’engager un stagiaire en géologie l’été suivant est réalisée principalement parl’UQAT. Cette démarche peut se poursuivre jusqu’en mars. 6Sélection des stagiairesLes candidats doivent soumettre eux-mêmes leur candidature en fournissant une lettre demotivation, une lettre de recommandation signée d’un professeur de leur université d’origineainsi que leur curriculum vitae. La sélection repose principalement sur la qualité de larecommandation d’un professeur qui tient compte des résultats académiques, de la motivation etdes habiletés connues. C’est pourquoi la participation de plusieurs professeurs français au coursdes premières années de l’implantation de l’École a été si importante. En effet, les annéessuivantes c’est leur connaissance intime des caractéristiques de l’École qui leur ont permis derecommander les candidats correspondant le mieux au profil recherché, c’est-à-dire ceux quiauront le plus de faciliter à s’intégrer au contexte particulier de l’École et du stage en entreprise.

Le processus de sélection pour les stagiaires provenant du Maroc s’est peaufiné avec le temps. Lerecrutement est réalisé par un géologue chevronné du Bureau de la connaissance géologique duQuébec, M. Abdelali Moukhsil, qui dispose d’un large réseau de contacts dans les universitésmarocaines. Ce dernier reçoit les suggestions des professeurs et il échange avec les candidats,assurant ainsi le recrutement des meilleurs éléments. Confirmation des entreprises participantesLes entreprises qui désirent accueillir un stagiaire à l’été informent de leur intention leresponsable de l’UQAT en janvier. Elles confirment alors leur participation. Elles doivent par lasuite fournir une description du stage en précisant la nature des travaux à effectuer. Deuxconditions sont essentielles à toutes les propositions de stage : 1) le stagiaire doit bénéficier d’unencadrement structuré par un professionnel expérimenté; 2) les tâches réalisées doivent êtrediversifiées. En effet, le stage doit exposer le stagiaire à un grand nombre de facettes du métier,afin qu’il puisse apprécier la richesse de la pratique de la géologie d’exploration. Le jumelage desstagiaires et des entreprises est fait par les responsables de l’UQAT en fonction des descriptionsreçues des entreprises et des profils des candidats retenus pour l’École. Les entreprises s’enremettent ainsi au jugement des responsables de l’École. Au cours des trois dernières années, unralentissement important des activités d’exploration pendant la phase dépréciée d’un cycleminier a fait en sorte que le MERN était le seul organisme accueillant les stagiaires formés àl’École. Annonce des candidats retenus et démarches pour la venue au CanadaUne fois informés que leur candidature est retenue, l’acceptation des candidats est formalisée parune lettre qui stipule leurs conditions de stage. Les stagiaires assument la responsabilitéd’entreprendre eux-mêmes, avec le soutien de l’UQAT, les démarches nécessaires pour obtenirleur visa, signer leur convention de stage et compléter les documents administratifs relatifs à lalégalité de leur séjour au Canada. Ils sont aussi responsables de réserver leur billet d’avion (à leurfrais) à destination du Québec ainsi que d’acquérir l’équipement personnel nécessaire à leurséjour (sac de couchage, des bottes de travail, vêtements adaptés aux conditions climatiques,etc.).2.3. Contenu des cours et activités de stagesLa session universitaire de l’École correspond à un cours intensif de deuxième cycle. Étant donnéque les étudiants sélectionnés possèdent d’emblée de bonnes connaissances théoriques engéologie, le contenu du cours a été élaboré pour leur fournir des connaissances additionnelles

relatives à la géologie en contexte nord-américain auxquelles s’ajoutent des méthodes de travailspécifiques, propres à l’exploration géologique en milieu isolé. Le plan de cours a été déterminépar l’équipe professorale supervisée par M. Cheilletz, M. Bois et M. Marquis en prévision de lapremière édition de l’École. Il abordait notamment la connaissance du Québec minier, des notionsde santé et de sécurité, les moyens de transport, le Système d’information géominière du Québec(SIGÉOM), les levés géologiques (cheminement et positionnement), le volcanisme sous-marin etles gisements de sulfures massifs volcanogènes, les structures, la sédimentation, le plutonisme etles gisements d’or, la géophysique appliquée à l’exploration minérale, la géologie du Quaternaireet l’exploration minérale. Il a été mis à jour par la suite chaque année, mais sans subir dechangement majeur. M. Cheilletz étant lui-même un professeur universitaire de géologieéconomique connaissait bien les cursus français et marocain, ses conseils ont permis de préciserce qui devait être enseigné pour optimiser les retombées de l’École.La session universitaire intensive dispensée pendant les deux premières semaines de l’École estdonnée en majeure partie par des professeurs réguliers de l’UQAT et par des chefs d’équipesgéologiques expérimentés du MERN dont une majorité dispose d’un statut de professeur associéà l’UQAT. Mentionnons notamment, M. Jean Goutier, géologue émérite au MERN, qui s’est avéréau fil des ans une ressource primordiale à la concrétisation du programme de formation et quicontinue à assumer un fort leadership dans l’encadrement des étudiants tout au long de leurformation.La grille horaire de ce programme intensif de formation est conçue de manière à ce que lesétudiants assistent à un exposé magistral le soir, suivi d’un atelier sur le même thème, le joursuivant. De cette façon, le contenu théorique présenté le soir est mis en pratique dès lelendemain sur le terrain. De nombreuses visites de sites miniers sont également incluses àl’horaire, entre autres une descente sous terre à la mine aurifère LaRonde d’Agnico Eagle etl‘observation et la description de carottes de forages chez Globex.2.4. Collaborateurs et formateursLes tableaux 1 et 2 regroupent les noms, les affiliations et la durée de l’implication des ancienscollaborateurs et des anciens formateurs, ainsi que ceux des collaborateurs et des formateurstoujours actifs au sein de l’École.8

T ABLEAU 1 FORMATEURS ACTIFS ET ANCIENS FORMATEURS AVEC NOMBRE D ’ANNÉES D ’ IMPLICATIONN. B.ANNÉESFORMATEURS ACTIFSN. B.ANNÉESPÉRIODEANCIENS FORMATEURS1010Alain Cheilletz – ULDenis Bois — URSTM-UQAT982008200820162015Abdelali Moukhsil – MERNPierre Bérubé – Abitibi-Géophysique10Jean Goutier – MERN620082013Claude Dion – MERN10Li Zhen Cheng – IRME-UQAT520112015Guillaume Allard – MERN10Vincent Cloutier — IRME-GRES-UQAT520112015Simon Nadeau — IRME-GRES-UQAT7Anne-Sylvie André-Mayer – UL520102014Pierre Pilote – MERN7David Pitre – AEM – mine LaRonde520082012Daniel Bandyayera– MERN6Patrice Roy – MERN520082012Jean Veillette — CGC-UQAT5Fabien Solgadi – MERN520082012Olivier Rabeau – MERN5Hugo Dubé-Loubert – MERN320142016Joséphine Gigon – URSTM-UQAT-MERN3James Moorhead - MERN320132015Hanafi Hammouche – MERN2Éric Rosa – IRME-GRES-UQAT320082010Marc Legault — Cégep AT2Michel Allard – Glencore220132014François Leclerc – MERN1Philippe Boulevais – U. de Rennes220132014Nacim Foudil-Bey – URSTM-UQAT1Réal Daigneault – UQAC220112012Isabelle D’Amours – MERN220092010Camille St-Hilaire — Consultant120152015Pierre Doucet — MERN120132013Cyril Durand — Université de Lille120132013Pénélope Burniaux – MERN120122012Mohamed Aissa – Université de Meknès120102010Magali Rossi – Université de Chambéry120092009Didier Beziat — Université de Toulouse120082008Marc Poujol — Université de Rennes120082008Michel Jébrak — UQAM

T ABLEAU 2 COLL

modifiés au fil des ans, l’Institut national des mines (l’Institut) a voulu dresser le portrait de l’École et identifier les facteurs qui ont assuré son succès et sa pérennité. En soulignant ainsi sa dixième année d’existence, l’Institut espère alimenter la réflexion et orienter, dans une certaine mesure, la démarche d’autres

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