Cancer Du Sein - Ministère Des Solidarités Et De La Santé

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209-250 Disparités14/12/0618:12Page 240 Cancer du sein Cancer du seinEn 2002, le taux de décès par cancer du seinétait de 26,8 pour 100 000 femmes en France1.Le cancer du sein représente la cause la plusfréquente de mortalité prématurée chez lesfemmes (11,9 % de la mortalité prématuréeféminine en 2002). En matière de variationsrégionales, les taux de mortalité les plus élevéssont observés dans la région Nord - Pas-deCalais ( 32 % par rapport à la moyenne nationale) et en Haute-Normandie ( 15 %). Lestaux les plus bas sont observés en Corse (-17,5%par rapport à la moyenne nationale) et enAuvergne (-10,7 %).Le pronostic du cancer du sein est d’autantplus favorable que la maladie est détectée à unstade précoce. L’objectif de la loi de santé publique est de réduire le pourcentage de cancers àun stade avancé parmi les cancers dépistés,notamment par l’atteinte d’un taux de couverturedu dépistage d’au moins 80% chez les femmesde 50 à 74 ans. Le programme national de dépistage organisé du cancer du sein, initié en 1994,est généralisé à l’ensemble du territoire depuismars 2004 sur la base d’un cahier des charges240Mortalité par cancer du sein Code CIM10: C50Taux de participation au programme de dépistage organisépublié en 2001. Il s’adresse à toutes les femmesde 50 à 74 ans et est organisé au niveau départemental. Le taux de couverture du dépistagecorrespond à la proportion de femmes ayant réalisé une mammographie de dépistage, soit dansle cadre du programme national, soit en dehorsdu programme (dépistage individuel). Or, si lesdonnées relatives au dépistage organisé sontdisponibles annuellement, celles du dépistageindividuel (dit aussi spontané) ne le sont pas.En 2004, globalement, le taux de participation des femmes au programme de dépistageorganisé atteignait 40 %. Ce taux est estimésur l’ensemble des départements (excepté laGuyane) y compris les 64 départements quiavaient débuté le programme au cours de l’année 2003. Or, l’expérience des départementsL’état de santé de la population en France en 2006 - Les disparités régionales de santéengagés depuis plusieurs années dans ledépistage montre que les taux de participationsont plus faibles en début du programme.L’interprétation des taux au niveau départemental doit donc rester prudente en termes decomparaisons territoriales, du fait de la généralisation encore récente du programme dedépistage organisé à l’ensemble des départements. 1. Pour les données régionales issues du centre européen Eurostat, les taux ont été calculés sur la population globale (hommes et femmes) et sur la Francemétropolitaine, à partir de données moyennes recueillies entre 2000 et 2002. Cela explique les variationsd’échelles qui sont observées. Sur la population globale, le taux de décès par cancer du sein standardisésur l’âge est de 15,0 pour 100 000 habitants.

209-250 Disparités14/12/0618:12Page 241 Cancer du sein Taux de participation au programme de dépistage organisédu cancer du sein en 2004 (quintiles)Paris et départements limitrophesGuadeloupeMartiniqueGuyaneRéunion20,3 à 29,8 %29,8 à 36,3 %36,3 à 46,6 %46,6 à 52,6 %52,6 à 68,8 %Sources : InVS, INSEE, exploitation DREES.Taux standardisés de mortalité par cancer du sein(quintiles)12,3 à 13,7 %00013,7 à 14,0 %00014,0 à 14,6 %00014,6 à 15,5 %00015,5 à 19,7 %000Sources : Eurostat, exploitation DREES.Données moyennes régionales 2000-2002.L’état de santé de la population en France en 2006 - Les disparités régionales de santé241

209-250 Disparités14/12/0618:12Page 242 Santé - Environnement Santé - EnvironnementLa directive européenne n 98/83/CE du3 novembre 1998 relative à la qualité des eauxdestinées à la consommation humaine a fixédes limites de qualité pour une trentaine deparamètres. Pour les paramètres microbiologiques et pesticides, les limites de qualité étaientles suivantes :– les germes indicateurs de contaminationfécale Escherichia coli et entérocoques doivent être absents dans un échantillon de100 ml d’eau prélevée ;– les substances individualisées de pesticides ne doivent pas être présentes à uneconcentration supérieure à 0,1 υg/L.L’objectif de la loi de santé publique est dediminuer par deux d’ici à 2008 le pourcentagede la population alimentée par une eau de distribution publique dont les limites de qualité nesont pas respectées pour les paramètresmicrobiologiques et pesticides. La défaillanceou l’absence de système de désinfection deseaux sont généralement à l’origine des situations de non-conformité microbiologiquerecensées. L’instauration de périmètres de protection autour de l’ensemble des points decaptage d’eau souterraine et superficielleconstitue l’un des objectifs du plan nationalsanté-environnement à l’échéance de 2010,242Proportion de la population alimentée par de l’eau conforme pour les paramètresmicrobiologiquesProportion de la population alimentée par de l’eau conforme pour les paramètrespesticidesdestiné à améliorer la qualité microbiologiquedes eaux distribuées à la population.Au cours de l’année 2004, 4,9 % de la population a été alimentée par de l’eau au moinsune fois non conforme pour les paramètresmicrobiologiques. La diminution de la population concernée, observée depuis 2000 (8,8 %),se poursuit. Les zones géographiques où laqualité de l’eau ne respectait pas de façon permanente les limites de qualité microbiologiquecorrespondaient à celles où les réseaux d’adduction étaient les plus nombreux et morcelés,notamment les zones de montagne (le Massifcentral, le massif vosgien, les Alpes, etc.). Ainsi,99,8 % des prélèvements étaient conformespour les unités de distribution (UDI) de plus de50 000 habitants contre 87,6 % pour les UDI demoins de 500 habitants.La proportion de la population alimentée par del’eau non conforme pour les pesticides est estimée à partir des informations fournies par lesL’état de santé de la population en France en 2006 - Les disparités régionales de santédirections départementales des affaires sanitaires et sociales (DDASS). Au cours de l’année2004, 6,8% de la population a été alimentée parde l’eau au moins une fois non conforme pour lesparamètres pesticides. Les concentrations élevées et durables en pesticides dans les eaux ontnécessité de restreindre les usages alimentairesde l’eau de la distribution publique pour 115000personnes (0,19%) de la population au cours del’année 2004. Les départements pour lesquelsplus de 20% de la population a été au moins unefois alimentée par une eau non conforme auxlimites de qualité pour les pesticides étaient, enÎle-de-France, l’Oise et la Seine-et-Marne; dansla région Centre, l’Eure-et-Loir, le Loiret et leCher; dans la région Provence - Alpes - Côted’Azur (PACA), les Hautes-Alpes; dans la régionLanguedoc-Roussillon, l’Hérault ; en MidiPyrénées, le Gers et le Tarn et en PoitouCharentes, les départements de CharenteMaritime et des Deux-Sèvres.

209-250 Disparités14/12/0618:12Page 243 Santé - Environnement Pourcentage de la population alimentée par une eaude bonne qualité bactériologique en 2004Paris et départements limitrophesGuadeloupeMartiniqueGuyaneRéunion100 %95 - 100 %90 - 95 %80 - 90 %Moins de 80 %Pas de donnéesSources : Ministère chargé de la Santé, DDASS-SISE-Eaux.Pourcentage de la population alimentée par une eauconforme en permanence aux limites de qualité pour les pesticides en 2004Paris et départements limitrophesGuadeloupeMartiniqueGuyaneRéunion100 %95 - 100 %90 - 95 %80 - 90 %Moins de 80 %Pas de donnéesSources : Ministère chargé de la Santé, DDASS-SISE-Eaux.L’état de santé de la population en France en 2006 - Les disparités régionales de santé243

209-250 Disparités14/12/0618:12Page 244 Interruptions volontaires de grossesse (IVG) Interruptions volontaires de grossesse (IVG)L’un des objectifs de la loi de santé publiquevise à assurer l’accès à une contraceptionadaptée, à la contraception d’urgence et à l’IVGdans de bonnes conditions à toutes les femmes qui décident d’y avoir recours.En métropole, les régions Corse, LanguedocRoussillon, Provence - Alpes - Côte d’Azur etÎle-de-France demeurent celles où les IVG sontles plus fréquentes, avec des recours supérieurs à 17 IVG pour 1 000 femmes, contre unemoyenne de 11,9 sur l’année 2004 pour l’ensemble des autres régions. Dans les régionsPays de la Loire et Auvergne, qui comptaient en2003 moins de 10 IVG pour 1 000 femmes, lestaux s’élèvent désormais respectivement à10,3 et 10,8. Les écarts régionaux de structured’âge ne suffisent pas à expliquer ces disparités régionales. Depuis 1995, dans toutes lesrégions à l’exception des DOM, le nombre d’IVGs’inscrit dans une tendance globale d’augmentation. Certaines régions ont toutefois enregistré une progression particulièrement impor-244Taux d’IVG chez les 15-49 ansTaux d’IVG chez les mineurestante : parmi elles, la Corse ( 57 % en 10 ans),le Centre et le Languedoc-Roussillon ( 28 %).En dix ans, les taux relevés en Île-de-France etdans le sud-est de la France se sont nettementdétachés de ceux du reste de la France : en2004, le recours à l’IVG dans les régions Corse,Île-de-France, Languedoc-Roussillon etProvence - Alpes - Côte d’Azur étaient ainsisupérieurs de 8 points à la moyenne des autresrégions métropolitaines. Alors que chez lesfemmes de plus de 40 ans, le taux d’IVG restestable, il continue de progresser chez lesmineures ( 32 % entre 1990 et 2004),concernant en 2004 11 500 jeunes filles de 15à 17 ans, soit une sur 100. C’est dans lesrégions du nord de la France que la part desL’état de santé de la population en France en 2006 - Les disparités régionales de santéIVG chez les mineures est la plus élevée (8,6 %dans le Nord - Pas-de-Calais et 8,4 % enChampagne-Ardenne).Les IVG sont par ailleurs nettement plus fréquentes dans les départements d’outre-mer(DOM) qu’en France métropolitaine. C’est enGuyane et en Guadeloupe que les recours àl’IVG sont les plus fréquents : les taux d’IVGs’élèvent à 41,7 pour 1 000 femmes enGuadeloupe, 33,8 en Guyane, 23,3 enMartinique et 19,9 à la Réunion. Ceux-ci sontassociés à une natalité forte en Guyane maisbeaucoup plus modérée en Guadeloupe. Chezles femmes mineures, les recours à l’IVG sontégalement beaucoup plus fréquents dans lesDOM qu’en France métropolitaine.

209-250 Disparités14/12/0618:12Page 245 Interruptions volontaires de grossesse (IVG) Taux d’IVG pour 1 000 femmes de 15 à 49 ans en 2004 (quintiles)GuadeloupeMartiniqueGuyaneRéunion10,3 à 11,0 %011,0 à 11,8 %011,8 à 13,4 %013,4 à 20,3 %020,3 à 27,4 %0Sources : DREES-SAE, INSEE.Part d’IVG chez les mineures en 2004 (quintiles)GuadeloupeMartiniqueGuyaneRéunion4,3 à 5,9 %5,9 à 6,4 %6,4 à 6,8 %6,8 à 8,3 %8,3 à 11,4 %Sources : DREES-SAE, données redressées 2004, PMSI MCO, INSEE.Données régionales.L’état de santé de la population en France en 2006 - Les disparités régionales de santé245

209-250 Disparités14/12/0618:12Page 246 Violences et traumatismes Violences et traumatismes VIOLENCES ROUTIÈRESLa loi de santé publique prévoit de réduirefortement, en tendance régulière et permanente, le nombre de décès et de séquelleslourdes secondaires à un traumatisme paraccident de la circulation d’ici à 2008.En 2005, 5 318 personnes ont été tuées à lasuite d’un accident de la route en Francemétropolitaine et 225 dans les DOM (décèssurvenant dans les 30 jours). Rapportés à lapopulation, les taux de mortalité à 30 jours parmillion d’habitants sont respectivement de 87en métropole et de 122 dans les DOM. C’est laclasse d’âge des 18-24 ans qui est la plusexposée, avec un taux de risque 2,6 fois plusfort que la moyenne en métropole et 1,9 foisplus élevé dans les DOM. Les routes de rasecampagne (nationales ou départementales)sont les plus dangereuses avec 75 % des tuéspour 52 % du trafic, expliquant en partie lesdisparités régionales observées. Pour apprécier les disparités régionales en tenant comptedu trafic et de sa répartition entre les différentes catégories de réseaux (autoroute, rasecampagne, zones urbaines), un indicateurd’accidentologie locale (IAL), basé sur le nombre de décès, est calculé : l’IAL compare lesrésultats d’une région à ce qu’ils seraient sicette région avait eu les mêmes taux de risqueque la France métropolitaine sur ses différentsréseaux routiers (IAL de référence 1). Ilexiste, en ce domaine, un gradient nord-sud.Les régions dont la position relative est la246Violences routières taux de mortalité à 30 jours : indicateur d’accidentologie localeSuicide taux de mortalité par suicidemoins favorable sont la Corse (1,41), leLanguedoc-Roussillon (1,29) et la région PACA(1,28). Plus au nord, trois régions se distinguent par une accidentologie plus élevée : laPicardie (1,14), le Centre (1,25) et la régionChampagne-Ardenne (1,40). Parmi les situations les meilleures, se trouvent les régions àfortes caractéristiques urbaines : l’Île-deFrance (0,81), le Nord - Pas-de-Calais (0,89) etla région Rhône-Alpes (0,79). SUICIDELa France est l’un des pays qui enregistrel’un des taux de suicide les plus élevés enEurope. En 2001, l’Organisation de coopérationet de développement économiques (OCDE) acalculé que le nombre d’années potentielles devies perdues en France par suicide était de335 pour 100 000 personnes (511 pour leshommes et 160 pour les femmes), soit 8 % dutotal des années de vie perdues pour cetteannée-là. L’objectif préconisé par la loi relativeà la politique de santé publique est de passerd’ici à 2008 à moins de 10 000 décès par an.Environ 8 % de la population métropolitaineadulte déclarent avoir fait une tentative de sui-L’état de santé de la population en France en 2006 - Les disparités régionales de santécide au cours de sa vie et 2 % présentent un risque suicidaire élevé. Si les tentatives de suicidesont plus fréquentes chez les femmes, la mortalité par suicide est plus élevée chez les hommes : l’incidence était de 26,6 pour 100 000hommes et 9,5 pour 100 000 femmes en 2002.Concernant la mortalité par suicide, les phénomènes de sous-déclaration sont estimés entre20 % et 25 %. Cependant, ce biais reste relativement stable et les principales conclusionsconcernant les caractéristiques démographiques et spatiales de la mortalité par suicide restent proches avant et après correction. Lesdécès dus au suicide constituent la deuxièmecause de décès chez les 15-44 ans. L’étude destaux standardisés de suicide annuels moyenssur la période 2000-2002 montre que douzerégions ont un taux supérieur d’au moins 15 %à la moyenne nationale. Elles appartiennent,pour la plupart d’entre elles, à un grand quartnord-ouest de la France, le taux le plus élevéétant, et de loin, celui enregistré en Bretagne( 60 %), suivie de la Basse-Normandie ( 33%) et du Nord - Pas-de-Calais ( 29 %). À l’opposé, quatre régions (Alsace, Midi-Pyrénées,Corse et Île-de-France) connaissent des taux desuicide nettement inférieurs à la moyennenationale ( -20 %).

209-250 Disparités14/12/0618:12Page 247 Violences et traumatismes Taux de mortalité à 30 jours après accident de la route en 2005(quintiles)Indicateur d’accidentologie locale en 2005(quintiles)0,77 à 0,8441,0 à 83,0 %00083,0 à 100,0 %000100,0 à 114,0 %000114,0 à 128,0 %000128,0 à 131,0 %0000,84 à 1,001,00 à 1,201,20 à 1,281,28 à 1,41Source : ONISR (www.securiteroutiere.gouv.fr/observatoire).Source : ONISR (www.securiteroutiere.gouv.fr/observatoire).Taux standardisés* de mortalité par suicide chez les hommes(quintiles)Taux standardisés* de mortalité par suicide chez les femmes(quintiles)14,0 à 24,2 %00024,2 à 31,7 %00031,7 à 34,5 %00034,5 à 35,6 %00035,6 à 43,9 %000Sources : INSERM CépiDC, INSEE, exploitation DREES.Données moyennes régionales 2000-2002.* Population du recensement de 1990 (France métropolitaine).4,4 à 7,5 %0007,5 à 9,7 %0009,7 à 10,1 %00010,1 à 10,6 %00010,6 à 13,9 %000Sources : INSERM CépiDC, INSEE, exploitation DREES.Données moyennes régionales 2000-2002.* Population du recensement de 1990 (France métropolitaine).L’état de santé de la population en France en 2006 - Les disparités régionales de santé247

209-250 Disparités14/12/0618:12Page 248 Personnes âgées Personnes âgées CHUTESChez les personnes de 65 ans et plus, leschutes constituent une partie importante (plusde 80 %) des accidents de la vie courante(AcVC). Elles surviennent souvent à domicile,mais aussi dans toutes les autres activités dela vie (loisirs, déplacements, etc.). L’objectif dela loi de santé publique est d’ici à 2008 deréduire de 25 % le nombre chutes des personnes de plus de 65 ans. L’étiologie des chutesest souvent multifactorielle. On distingue deuxgrands types de déterminants dans leur survenue : les facteurs intrinsèques liés à la personne et les facteurs extrinsèques liés à l’environnement. Les taux de mortalité par chute ontété retenus comme indicateur complémentairedans la loi de santé publique car les taux demortalité par chute en métropole sont parmiles plus élevés d’Europe.En 2002, 4 318 personnes de plus de 65 anssont décédées d’une chute accidentelle(36,6/100 000), parmi lesquelles 1 785 hommes (45,2/100 000) et 2 533 femmes(31,4/100 000). Ces résultats sont établis enexcluant les « décès à la suite d’une fracturesans autre indication ». Les femmes décédéesd’une chute étaient plus nombreuses que leshommes, du fait de leur plus grand nombre auxâges avancés. Les différences de taux de mortalité standardisés montrent en réalité une sur-248Taux de mortalité par chutes Codes CIM10: W00 à W19Taux de mortalité par chutes et fractures d’origine indéterminée Codes CIM10 à W19 -X59 en cause principale et S02 - S12 - S22 - S32 - S42 - S52 - S62 - S72 - S82 - S92 - T02 - T10 - T12 - T142parmi les autres causesTaux standardisé d’hospitalisation en MCO pour fracture du col du fémur Ont étéretenus les séjours comportant un des codes CIM10 S720 à S722 en diagnostic principal et ceux comportant unacte de mise en place de prothèse céphalique ou d’ostéosynthèse de l’extrémité supérieure du fémur même s’ils nementionnaient pas de diagnostic de fracture du col du fémur.mortalité masculine (sex-ratio : 1,4), qui s’observe quasiment à tous les âges au-delà de65 ans. Les taux de mortalité augmentent avecl’âge et sont plus élevés chez les plus de85 ans. En matière de disparités régionales,des différences significatives existent notamment en Rhône-Alpes (taux de mortalité le plusélevé) et en Île-de-France (taux le plus faible).Les autres différences régionales observées nesont pas significativement différentes de lamoyenne nationale. FRACTURE DU COL DU FÉMUREn 2003, les services de soins de courtedurée (MCO) ont enregistré, pour les personnesâgées de 65 ans ou plus, près de 75 000séjours motivés par une fracture du col dufémur. Ces données sont surestimées car certains séjours ont parfois été comptabilisés plu-L’état de santé de la population en France en 2006 - Les disparités régionales de santésieurs fois. Il s’agit dans près de huit cas sur dixde femmes, plus nombreuses dans la population générale avec l’avancée en âge. En nombrede séjours, les taux bruts d’hospitalisation tousâges ont atteint, en 2003, 100 pour 10 000 femmes et 40 pour 10 000 hommes. Les variationsrégionales des taux d’hospitalisation standardisés sont faibles. Pour dix-neuf régions, l’écartest de moins de 10 % par rapport au taux national. Les Antilles enregistrent, quant à elles, destaux très inférieurs au taux national (environ-60 % pour le total deux sexes). À l’opposé,les taux relevés en Alsace et en Corse sontnettement supérieurs (environ 30 % pourles deux sexes). La position relative de cesrégions est la même pour les hommes et lesfemmes. En revanche, à la Réunion, le tauxstandardisé d’hospitalisation des femmesest sensiblement plus bas que le taux national (-30 %), tandis que celui des hommes estnettement plus élevé ( 20 %).

209-250 Disparités14/12/0618:12Page 249 Personnes âgées Taux standardisés de mortalité par chutechez les personnes de plus de 85 ans (quintiles)Taux standardisés de mortalité par chute ou fracture d’origineindéterminée chez les personnes de plus de 85 ans (quintiles)153,8 à 184,0 %000184,0 à 194,8 %000194,8 à

Le pronostic du cancer du sein est d’autant plus favorable que la maladie est détectée à un stade précoce. L’objectif de la loi de santé publi-que est de réduire le pourcentage de cancers à un stade avancé parmi les cancers dépistés, notamment par l’atteinte d’un taux de couverture du dépistage d’au moins 80% chez les femmes

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As the Chair and Co-Chair of the Kansas Cancer Partnership (KCP), we are pleased to provide . you with the 2017-2021 Kansas Cancer Prevention and Control Plan. This plan is the result of . Breast Biopsies Breast Cancer Cervical Cancer Colorectal Cancer Lung Cancer Prostate Cancer. Post-Diagnosis & Quality of Life throughout the Cancer Journey.