Le V Lo Qu Bec Tat Des Lieux Et Propositions

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Le vélo à QuébecÉtat des lieux et propositionsMémoire déposé dans le cadre des consultations publiques sur le projet dePlan directeur du réseau cyclable de la Ville de QuébecDécembre 2007Promo-VéloC.P. 700 succ. Haute-VilleQuébec (QC), G1R 4S9Tél. (418) 780-4356 / Téléc. (418) 524-4112www.promo-velo.org / infos@promo-velo.org

RédactionPromo-VéloCollaborationParticipants à l’atelier de réflexion L’État du vélo à Québec (Promo-Vélo, septembre 2007)Visiteurs du Salon Info-Vélo de Québec (mars 2007)Version révisée en janvier 2008

TABLE DES MATIÈRESPROMO-VÉLO4LA VOIX DES CYCLISTES DANS LA RÉGION DE QUÉBECINTRODUCTION5LE VÉLO À QUÉBECRECONNAÎTRE LE VÉLO COMME UN VÉRITABLE MOYEN DE TRANSPORTDES MOYENS POUR RÉUSSIRÉCHÉANCIER ET PRIORITÉSFINANCEMENTSTRUCTURE DE MISE EN ŒUVRECIBLES À ATTEINDRE ET MODES D’ÉVALUATIONMISE EN ŒUVRER-2R-355777889RÉSEAU CYCLABLER-149Mettre en place un réseau cyclable desservant l’ensemble de la population de Québec et les lieuxd’activité (travail, étude, services, commerce, loisir)10Concevoir des infrastructures cyclables adaptées au volume et à la vitesse du trafic motorisé, à lamorphologie des voies et à la nature des pôles desservis12Maintenir et améliorer, par un entretien approprié, la qualité et les conditions d’utilisation duréseau cyclable13ÉQUIPEMENTS À DESTINATION14E-1E-21516Fournir des stationnements à vélo dans l’ensemble des lieux d’activitéFavoriser la fourniture d’équipements à destination aux pôles d’activitéINTERMODALITÉ17I-1I-21819Favoriser les trajets intermodaux vélo – transport collectifFavoriser le transport des vélos dans les véhicules de transport collectifVÉLOS EN LIBRE-SERVICE20V-121Implanter un système de vélos en libre-servicePROMOTION, INFORMATION, ÉDUCATIONP-1P-2P-3MESURES DE RENFORCEMENTM-1M-2M-3M-422Promouvoir l’utilisation du vélo comme mode de déplacement pour ses avantages économiques,environnementaux et de santé23Informer sur l’offre en infrastructures cyclables24Sensibiliser les usagers de la rue à la vulnérabilité des cyclistes25Une politique de gestion intégrée de la mobilitéUn urbanisme favorable aux transports actifsUn code de la sécurité routière adapté aux besoins des cyclistesUne gestion de la circulation respectueuse des modes « doux »2627282931EN CONCLUSION : VERS UNE VILLE CYCLABLE33ANNEXES35Plan directeur du réseau cyclable de la Ville de Québec – Avis de Promo-VéloFaites pédaler vos idées – Sondage sur les aménagements cyclables à QuébecAtelier de réflexion L’État du vélo à Québec – SynthèsePromo-Vélo 2007 Le vélo à Québec : État des lieux et propositions3739413

PROMO-VÉLOPromo-Vélo est un organisme à but non lucratif qui, depuis 1990, œuvre à lapromotion du cyclisme, à l'amélioration des conditions de pratique du vélo utilitaireet récréatif, ainsi qu'à la représentation des intérêts des cyclistes auprès desautorités publiques, dans la grande région de Québec.Principales réalisations de Promo-Vélo Participation à diverses consultations publiques comportant des enjeux vélo Réalisation de la Carte des Parcours Cyclables de la Région de Québec Partenaire de la Route verte dans la région de Québec Publication annuelle du Guide Info-Vélo Participation annuelle au Salon Info-VéloPromo-Vélo regroupe près de 150 membres individuels, ainsi qu’une dizaine de membresassociés (clubs cyclistes, organismes de promotion du développement durable, etc.).LA VOIX DES CYCLISTES DANS LA RÉGION DE QUÉBECPromo-Vélo a souhaité s’impliquer dans l’élaboration du Plan directeur du réseau cyclable afinde s’assurer que celui-ci répondra aux attentes des cyclistes de la région de Québec. Dansle but de mieux représenter les cyclistes, Promo-Vélo a consulté non seulement sesmembres, mais plus largement les cyclistes de Québec afin d’être le porte-parole de leursaspirations et revendications.Le présent mémoire est donc le reflet de nombreuses heures de travail bénévole du comitéPlan directeur vélo de Promo-Vélo, et de commentaires recueillis durant plus d’un an : consultation des cyclistes lors de randonnées populaires sondage lors du Salon Info-Vélo (mars 2007) et auprès des membres de Promo-Vélo(230 répondants) appel à commentaires dans plusieurs éditions du Bulletin de Promo-Vélo atelier de réflexion sur l’état du vélo utilitaire à Québec (22 septembre 2007)Ce dernier atelier a rassemblé, durant toute une journée, plus de 40 cyclistes de Québec,selon une méthode de consultation inspirée des « agendas 21 locaux » européens. La journéea permis d’identifier les principaux irritants pour les cyclistes à Québec, de définir une villecyclable idéale et de formuler une dizaine de projets à réaliser pour le vélo à Québec. Leprésent mémoire est illustré par les issues de cet atelier sous forme d’encadrés (bleus).D’autres encadrés (jaunes) présentent des exemples de mesures favorables au vélo dont laVille de Quéebc pourrait s’inspirer pour la mise en œuvre de son plan.La ville de Québec dispose d’un réseau cyclable de loisir plutôt bien développé. Même si desaméliorations restent à apporter, notamment pour compléter la Route Verte, la situation estglobalement satisfaisante pour le vélo de loisir. Durant la dernière année, Promo-Vélo a doncconcentré ses efforts sur les besoins en matière de vélo utilitaire, c’est-à-dire pour lesdéplacements quotidiens (travail, études, loisir, commerces et services). Ce mémoire reflètecette orientation.4Promo-Vélo 2007 Le vélo à Québec : État des lieux et propositions

INTRODUCTIONINTRODUCTIONLe vélo est un moyen de transport écologique. Il permet de joindre l’utile à l’agréable :pratiquer une activité physique tout en se déplaçant, avantage non négligeable en ces tempsoù l’obésité se voit qualifier d’« épidémie mondiale » et où les coûts de santé constituent undéfi majeur pour la société québécoise. Le vélo est également un mode de déplacementefficace. En ville, sur des déplacements de moins de 5 km, il est plus rapide que la voiture.Au-delà de ces constats, il est important de rappeler que pour une partie de la population, soitles personnes les plus défavorisées – qui connaissent aussi les plus grands problèmes desanté et d’obésité –, le vélo est le moyen de transport économiquement le plus abordable,voire le seul envisageable. Le vélo est également le mode de déplacement des jeunes quin’ont pas encore accès à l’automobile.Autre aspect souvent oublié, la pratique du vélo est extrêmement favorable à l’économielocale. En permettant par exemple, une diminution du nombre de voitures par ménage (plusde 40 % des ménages de Québec ont deux voitures), des sommes considérables serontéconomisées dont une partie pourra être investie localement.LE VÉLO À QUÉBECEn 2005, la Ville de Québec a mené un vaste processus de consultation publique pourélaborer son Plan directeur d’aménagement et de développement, un outil de planification quibalise l’aménagement du territoire jusqu’à 2025. Le PDAD identifie les lacunes du réseaucyclable actuel, décrit comme insuffisant, discontinu et incomplet. Promo-Vélo partage cetteanalyse.Outre les lacunes du réseau cyclable, le PDAD identifie d’autres facteurs limitant la pratiquedu vélo à Québec, parmi lesquels l’intensité de la circulation automobile. Pour Promo-Vélo,il s’agit en effet d’un obstacle de taille : en principe, les cyclistes devraient pouvoir rouler entoute sécurité sur l’ensemble des rues de la ville. La dangerosité liée à la circulationautomobile constitue un frein à leur mobilité. L’aménagement de liens cyclables structurés enréseau doit remédier à cette situation.Le réseau cyclable doit aussi pallier un autre désagrément lié à l’utilisation de l’automobile : laprésence de nombreuses infrastructures autoroutières qui forment des barrièresinfranchissables pour les cyclistes.La ville de Québec est essentiellement modelée pour la voiture, et les autres modes detransport (vélo, marche et transport collectif) en souffrent. L’avenir de Québec passe donc parun remodelage qui permettra une diversification de l’offre de mobilité. Ce remodelagenécessite des actes politiques clairs et déterminés, parmi lesquels le développement d’unréseau cyclable utilitaire doit trouver sa place.RECONNAÎTRE LE VÉLO COMME UN VÉRITABLE MOYEN DETRANSPORTEn raison du faible coût des transports individuels (pétrole bon marché), le vélo a dans lespays développés, depuis la deuxième guerre mondiale, progressivement perdu son rôle demoyen de transport pour devenir principalement une activité de loisir. Toutefois, cetteparenthèse touche visiblement à sa fin et le vélo va certainement reprendre sa place commeun véritable mode de transport, parce qu’il est moins cher, plus efficace sur une très grandepartie des déplacements urbains et plus favorable pour la santé et l’environnement.Promo-Vélo 2007 Le vélo à Québec : État des lieux et propositions5

INTRODUCTIONPour éviter une rupture dans les dynamiques urbaines, ce changement dans les modes dedéplacement doit absolument être anticipé. C’est pourquoi il semble primordial pour une villecomme Québec de repenser son réseau de transport qui est actuellement trop spécialisé surles déplacements automobiles, ce qui le rend fragile. La Ville de Québec a urgemment besoind’un plan de mobilité intégrée qui mettrait en synergie tous les moyens de transport afin defavoriser systématiquement l’utilisation du plus adéquat. Il va de soi que le vélo trouverait uneplace importante dans cette pensée intégrée de la mobilité. Il est du reste essentiel d’aller audelà du développement du réseau cyclable en mettant en œuvre une véritable politique duvélo.Tout d’abord une évidence : si le vélo doit retrouver sa place dans les modes de transporturbains de Québec, il doit être pensé comme n’importe quel mode de transport qui permet derelier dans de bonnes conditions les différents lieux d’activité (travail, étude, loisir,commerce et service). Il ne faut pas cacher le fait que le développement de la pratique du vélonécessitera sans aucun doute de réduire certains privilèges actuels de la voiture :limitation du trafic, ralentisseurs de circulation, perte de priorité, diminution du nombre devoies. Tôt ou tard, ces choix s’imposeront ; il serait préférable de les anticiper et de lesaccompagner par la valorisation des alternatives à l’automobile.Outre un réseau de bonne qualité, les cyclistes ont besoin, comme les automobilistes, deremiser leur véhicule aux points d’origine et de destination de leurs déplacements. Leséquipements à destination, tel les stationnements et autres vestiaires, sont à développerpour favoriser la pratique du vélo.Une politique de mobilité intégrée devrait miser sur la combinaison des modes dedéplacement, pour en maximiser les avantages et proposer une alternative concurrentielle àl’automobile. Le développement de l’intermodalité facilitera le transfert d’un mode à un autre.Pour les cyclistes, il s’agit de combiner efficacement vélo et transport collectif, par desinfrastructures mais aussi en proposant par exemple des abonnements de bus pour cyclistes.Il ne suffit pas de développer le réseau cyclable pour développer l’utilisation du vélo. Ceconstat, qui est ressorti très fortement durant l’atelier du vélo, se traduit par la nécessitéd’enseigner la pratique du vélo, un peu comme les cours de conduite mis en place pourenseigner la conduite automobile. Enseigner la pratique du vélo ne signifie cependant pasapprendre à tenir en équilibre sur deux roues, mais apprendre à « penser vélo », apprendre àne pas se mettre en danger sur la route, accompagner la découverte de l’efficacité du vélo,etc. Enseigner le vélo, c’est aussi lutter contre certains stéréotypes : le vélo n’est pasnécessairement le moyen de transport de ceux qui ne peuvent s’acheter une voiture, c’est unvrai choix, mais un choix comme un autre. L’exemple de quelques personnalités de Québec,de même que l’utilisation du vélo par les élus et les employés de la Ville durant leursdéplacements, pourrait contribuer à ce changement de perception.6Promo-Vélo 2007 Le vélo à Québec : État des lieux et propositions

DES MOYENS POUR RÉUSSIRDES MOYENS POUR RÉUSSIRÉCHÉANCIER ET PRIORITÉSPour réussir, il faut définir clairement ce qu’on veut faire et l’ordre dans lequel on veut le faire.Le plan directeur du réseau cyclable devra identifier des priorités. La réalisation des mesuresproposées devra être planifiée selon un échéancier de réalisation.Le Plan directeur du réseau cyclable ne devrait pas constituer un catalogue de voies parmilesquelles la Ville peut choisir un certain nombre de liens chaque année. Il importe d’avoir dèsle départ une vision claire des objectifs à court et à moyen terme, et une bonne évaluationdes moyens nécessaires pour parvenir à les atteindre. Cette évaluation de départ estnécessaire pour pouvoir allouer un budget cohérent avec les priorités énoncées.Certains liens cyclables, indispensables pour des raisons de sécurité ou de fluidité, devraientêtre identifiés comme prioritaires dans une planification des interventions à court terme.En plus des priorités identifiées, il est important de saisir chaque opportunité de contribuerau développement du réseau cyclable lors de toutes les interventions physiques sur le réseauroutier. Profiter de la réfection d’une rue pour y implanter un aménagement cyclable coûtebeaucoup moins cher que réaliser un aménagement sur le réseau routier existant !FINANCEMENTLe budget alloué à la réalisation du Plan directeur du réseau cyclable doit refléter la volontéferme d’encourager l’utilisation de ce mode de transport. Habituellement, les investissementssont importants durant les premières années. Une fois l’essentiel des infrastructures réalisées,les investissements peuvent décroître.Des repères pour un budget véloLa ville d’Ottawa a décidé de consacrer, durant les 20 prochaines années, 117 millions de dollars audéveloppement de son réseau cyclable.À Montréal, le plan de transport prévoit d’allouer au réseau cyclable 15 millions de dollars par année pendant6 ans (Plan de transport de Montréal, 2007).Atelier de réflexion L’État du vélo à Québec (22 septembre 2007)Le vélo : des retombées économiques plus que des coûts !Développer le vélo utilitaire, ce n’est pas seulement un coût, mais c’est surtout des retombées. L’économieautour du vélo est généralement une économie locale fournissant du travail à des petites et moyennesentreprises. Par ailleurs, les cyclistes diminuent le coût d’entretien du réseau routier (aucune usure, diminutionde la congestion). Ils diminuent aussi les coûts en santé (augmentation de l’activité physique) et facilitentl’intégration sociale. En fait, les cyclistes coûtent moins cher, mais payent autant que les automobilistes : unesituation qui devrait être corrigée. Les cyclistes proposent l’instauration d’une fiscalité verte, avec un avantagefinancier pour les personnes qui utilisent leur vélo de façon utilitaire ; ainsi que des taxes sur lesstationnements privés et les vignettes de stationnement.Promo-Vélo 2007 Le vélo à Québec : État des lieux et propositions7

DES MOYENS POUR RÉUSSIRSTRUCTURE DE MISE EN ŒUVRELa Ville de Québec devrait nommer un « M. Vélo », porteur du projet pour la Ville. En plus decoordonner la mise en œuvre du Plan directeur, ce « M. Vélo » s’assurerait que les différentsservices de la Ville (loisirs, urbanisme, travaux publics, etc.) mettent en place des politiques etdes pratiques favorables au vélo. Il serait l’interlocuteur privilégié des cyclistes et assurerait lecontact avec les partenaires impliqués dans la mise en œuvre du Plan directeur.Une approche concertéeTel que proposé par la Ville de Québec en 1993 (Pour une politique de la bicyclette à Québec, 1993), PromoVélo suggère la mise sur pied d’un comité aviseur composé de représentants de la Ville, des groupes depromotion du vélo et autres partenaires (santé publique, conseils de quartier, etc.) et des usagers. Cetteinstance aurait pour mandat :- d’informer la Ville sur les besoins- d’agir en tant qu’aviseur technique lors de l’élaboration du plan directeur du réseau cyclable- de collaborer à l’élaboration de plans triennaux et annuels d’intervention de la VilleCIBLES À ATTEINDRE ET MODES D’ÉVALUATIONUne politique forte a besoin d’objectifs précis qui permettront de poser des bilans et d’adapteren conséquence les mesures entreprises.Un premier objectif concerne évidemment l’augmentation de la part modale. Le vélo a étéjusqu’ici si peu considéré, que sa part modale est encore aujourd’hui évaluée grossièrement(1,6 %, Enquête OD, automne 2006). Une première mesure doit donc porter sur la mise enplace d’une évaluation rigoureuse et fiable du nombre de déplacements effectués à vélo. Uncomptage sur des axes structurants, répété chaque année, assurerait une meilleureévaluation. À des fins de comparaison, le maintien de l’enquête Origine-Destination seraitpertinent pour assurer le suivi des résultats de 2006.La Ville doit fixer clairement un objectif pour la part des déplacements effectués à vélo. Unepart modale de 5 % sortirait Québec du peloton des mauvais élèves.Des objectifs plus sectoriels devraient également être définis quant au nombre d’accidents,à la part de lieux d’activité desservis adéquatement, etc.Il importe également de mesurer la progression des actions entreprises par la ville (liensréalisés, nombre d’intersections sécurisées, etc.).8Promo-Vélo 2007 Le vélo à Québec : État des lieux et propositions

MISE EN ŒUVRERÉSEAU CYCLABLEMISE EN ŒUVRERÉSEAU CYCLABLESur une bonne partie des routes et des rues de Québec, la pratique du vélo ne pose pas deproblème particulier. Par contre, sur une minorité d’entre elles, et malheureusement biensouvent sur celles qui sont les plus importantes pour relier les principaux lieux d’activités, lescyclistes rencontrent des difficultés importantes, voire insurmontables. C’est sur ces axesmajeurs, ces intersections problématiques, que le développement d’un réseau cyclable estnécessaire.Le développement du réseau cyclable ne pourra pas se faire sans une volonté politique forte.Assurer de bonnes conditions de circulation aux cyclistes va demander de l’argent, maissurtout une évolution de la façon de partager la rue : l’espace urbain étant limité, lesautomobilistes, qui en occupent la majeure partie, vont nécessairement voir réduire certainsde leurs avantages.Promo-Vélo 2007 Le vélo à Québec : État des lieux et propositions9

RÉSEAU CYCLABLER-1MISE EN ŒUVREMettre en place un réseau cyclable desservant l’ensemble de lapopulation de Québec et les lieux d’activité (travail, étude, services,commerce, loisir)Pouvoir se rendre d’un point à un autre, dans toute la ville, de façon sécuritaire et efficace :c’est tout ce que demandent les cyclistes.Identifier les points noirs du réseauLe réseau cyclable de la ville de Québec se caractérise actuellement par son manque deconnectivité et la mauvaise qualité de certains aménagements. De nombreuses intersectionsdu réseau routier sont par ailleurs difficilement franchissables par les cyclistes. Il s’agit là depoints noirs du réseau, dont la résolution doit être traitée en priorité.La Ville devrait dresser la liste de ces points noirs, et définir un échéancier pour y remédier àcourte échéance.Atelier de réflexion L’État du vélo à Québec (22 septembre 2007)Quelques points noirs-Liens Haute-ville-Basse-ville : absence de lien sécuritaireLiens Est-Ouest à améliorer sur le plateauLiens Québec-Lévis : Pont de Québec sans voie cyclable ; traversier payantRue Soumande : besoin d’un lien entre Vanier et LimoilouBoul. Charest OuestBoul. Charest Ouest / Avenue Saint-SacrementAv. Blaise-PascalParc industriel Colbert : enclave inaccessible aux cyclistesBoul. Pierre-BertrandBoul. Versant-Nord / Boul. Pie XII : manque de signalisation et difficulté d’accès au ch. Ste-FoyChemin Ste-FoyChemin Ste-Foy / route de l’ÉgliseRoute de l’AéroportRue de la Faune : besoin d’un lien entre Charlesbourg et Saint-ÉmileDéfinir un réseau cyclable utilitaire structurant (corridors)De l’avis des cyclistes, ce qui es

tat des lieux et propositions M moire d pos dans le cadre des consultations publiques sur le projet de Plan directeur du r seau cyclable de la Ville de Qu bec D cembre 2007 Promo-V lo C.P. 700 succ. Haute-Ville Qu bec (QC), G1R 4S9 T l. (418) 780-4356 / T l c.

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