GUIDE POUR LA PRISE EN CHARGE DES INFECTIONS

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GUIDEPOUR LA PRISE EN CHARGE DESINFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLESORGANISATIONMONDIALE DE LA SANTÉ

GUIDE POUR LA PRISE EN CHARGE DES INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLESCatalogage à la source : Bibliothèque de l’OMSOrganisation mondiale de la Santé.Guide pour la prise en charge des infections sexuellement transmissibles.1. Maladies sexuellement transmissibles - diagnostic 2. Maladies sexuellementtransmissibles - thérapeutique 3. Anti-infectieux 4. Guides de bonne pratiqueI. Réunion du Groupe Consultatif sur l’Amélioration de la Prise en Charge desInfections Sexuellement Transmissibles (2001 : Genève, Suisse) II.Titre.ISBN 92 4 254626 7(Classification NLM: WC 142) Organisation mondiale de la Santé 2005Tous droits réservés. Il est possible de se procurer les publications de l’Organisation mondiale dela Santé auprès des Editions de l’OMS, Organisation mondiale de la Santé, 20 avenue Appia, 1211Genève 27 (Suisse) (téléphone : 41 22 791 2476 ; télécopie : 41 22 791 4857 ; adresseélectronique : bookorders@who.int). Les demandes relatives à la permission de reproduire ou detraduire des publications de l’OMS – que ce soit pour la vente ou une diffusion non commerciale– doivent être envoyées aux Editions de l’OMS, à l’adresse ci-dessus (télécopie : 41 22 791 4806 ;adresse électronique : permissions@who.int).Les appellations employées dans la présente publication et la présentation des données qui y figurentn’impliquent de la part de l’Organisationmondiale de la Santé aucune prise de position quant au statutjuridique des pays, territoires, villes ou zones, ou de leurs autorités, ni quant autracé de leurs frontièresou limites. Les lignes en pointillé sur les cartes représentent des frontières approximatives dont le tracépeut ne pas avoirfait l’objet d’un accord définitif.La mention de firmes et de produits commerciaux ne signifie pas que ces firmes et ces produitscommerciaux sont agréés ou recommandés par l’Organisation mondiale de la Santé, de préférenceà d’autres de nature analogue. Sauf erreur ou omission, une majuscule initiale indique qu’il s’agit d’unnom déposé.L’Organisation mondiale de la Santé a pris toutes les dispositions voulues pour vérifier les informationscontenues dans la présente publication.Toutefois, le matériel publié est diffusé sans aucune garantie,expresse ou implicite. La responsabilité de l’interprétation et de l’utilisation duditmatériel incombe aulecteur. En aucun cas, l’Organisation mondiale de la Santé ne saurait être tenue responsable despréjudices subis du fait de son utilisation.Imprimé en Suisse.

GUIDE POUR LA PRISE EN CHARGE DES INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLESTABLE DES MATIERESPREFACE1.INTRODUCTIONvii11.1. Le contexte11.2. Pourquoi des recommandations thérapeutiques standardisées11.3. Prise en charge2iii1.4. Prise en charge syndromique31.5. Facteurs de risque de cervicite liée aux IST41.6. Choix des médicaments52.7TABLE DE MATIERESTRAITEMENT EN FONCTION DES SYNDROMES ASSOCIES AUX IST2.1. Ecoulement urétralEcoulement urétral persistant ou récurrent2.2. Ulcérations génitales71012Ulcérations génitales et infection à VIH13Bubon inguinal172.3. Tuméfaction du scrotum192.4. Ecoulement vaginal22Infection cervicale23Infection vaginale242.5. Douleur abdominale basse28Traitement de la patiente ambulatoire29Traitement de la patiente hospitalisee302.6. Conjonctivite du nouveau-né333.35TRAITEMENT EN FONCTION DE L’ETIOLOGIE DES INFECTIONS3.1. Infections à gonocoque35Infection ano-génitale non compliquée35Infection gonococcique généralisée36iii

GUIDE POUR LA PRISE EN CHARGE DES INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLESConjonctivite gonococcique3.2. Infections à chlamydia trachomatis (autres que la lymphogranulomatose vénérienne)3.338Infections ano-génitales non compliquées38Infection à chlamydia pendant la grossesse39Conjonctivite à chlamydia du nouveau-né40Pneumonie du nouveau-né40Lymphogranulomatose vénérienne413.4. Syphilis41ivRésumé de la présentation clinique41TABLE DE MATIERESiv36Syphilis et infection à VIH43Syphilis pendant la grossesse44Syphilis congénitale45Syphilis précoce46Syphilis latente tardive46Neurosyphilis47Syphilis congénitale483.5. Chancre mou493.6. Granulome inguinal (donovanose)503.7. Infections herpétiques génitales51Herpès pendant la grossesse52Infection mixte à virus de l’herpès-VIH52Traitement préventif533.8. Condylomes acuminés55Condylomes vaginaux57Condylomes cervicaux57Condylomes du méat et de l’urètre57Infections à Trichomonas vaginalis58Trichomonase pendant la grossesse583.93.10. Vaginose bactérienne60Vaginose bactérienne pendant la grossesse61Vaginose bactérienne et chirurgie613.11. CandidosesCandidose vulvo-vaginale6262

GUIDE POUR LA PRISE EN CHARGE DES INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLESCandidose vulvo-vaginale pendant la grossesse63Candidose vulvo-vaginale et infection à VIH63Balanoposthite643.12. Gale643.13. Phtiriase du pubis664.68REMARQUES CONCERNANT LES TRAITEMENTS4.1. Choix des protocoles thérapeutiques antimicrobiens6868Innocuité69Coût69Observance et que de perte d’efficacité des médicaments dans d’autres indications714.2. Remarques concernant certains des74Quinolones74Tétracyclines754.3. Résistance aux antimicrobiens de N. gonorrhoeae764.4. Résistance aux antimicrobiens de H. ducreyi775.78QUESTIONS PRATIQUES CONCERNANT LA PRISE EN CHARGE DES IST5.1. Le module santé publique pour la prévention et la lutte contre les IST785.2. Prise en charge globale des IST78Identification du syndrome79Traitement syndromique par les antimicrobiens80Education du patient80Fourniture des préservatifs81vvTABLE DE MATIERESEfficacité

GUIDE POUR LA PRISE EN CHARGE DES INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLESConseil81Notification aux partenaires sexuels et prise en charge835.3. Accès aux services6.L’ENFANT, L’ADOLESCENT ET LES INFECTIONS SEXUELLEMENTTRANSMISSIBLES6.1. Recherche d’infections sexuellement transmissiblesTABLE DE MATIERESvi848687Examen initial88Examen 12 semaines après les violences sexuelles89Traitement présomptif89Sensibilité aux IST et tableau clinique chez l’enfant et l’adolescent90Sensibilité90Infections cervicales91Ulcérations génitales91Condylomes acuminés91Infection vaginale92ANNEXE 1. LISTE DES PARTICIPANTS, MAI 199993ANNEXE 2. LISTE DES PARTICIPANTS, NOVEMBRE 200095Remarque sur la terminologieL’Organisation mondiale de la Santé recommande de remplacer l’expression maladies sexuellementtransmissibles (MST) par celle d’infections sexuellement transmissibles (IST). L’expression infectionssexuellement transmissibles a été adoptée en 1999, car elle tient mieux compte des infectionsasymptomatiques. En outre, l’expression est maintenant utilisée par de très nombreuses sociétés etpublications scientifiques.Les infections des voies génitales recouvrent trois grands groupes de pathologies, en particulier chez lafemme, et parfois chez l’homme: les infections endogènes des voies génitales de la femme (candidoseet vaginose bactérienne par exemple), les infections iatrogènes qui peuvent être contractées lors degestes médicaux et de pratiques personnelles ou culturelles non stériles, et les IST classiques. Lesinfections endogènes n’étant pas transmises sexuellement, les mesures d’ordre clinique et de santépublique recommandées pour les IST peuvent ne pas s’appliquer. Dans l’état actuel des connaissancessur les infections non transmises sexuellement, le traitement des partenaires n’est pas systématiquementrecommandé en pratiques de santé publique. Le réconfort et l’information du patient ont un rôle capital comptetenu de la nature de ces infections endogènes.

GUIDE POUR LA PRISE EN CHARGE DES INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLESPREFACELes infections sexuellement transmissibles (IST) sont parmi les causes les plusfréquentes de maladie dans le monde et leurs conséquences sur la santé, la société etl’économie sont considérables pour de nombreux pays.En 1991, l’OMS a publié des recommandations pour la prise en charge globaledes patients atteints d’IST dans le cadre plus large des programmes de lutte,de prévention et de soins applicables aux IST et à l’infection à VIH. L’OMSa organisé une réunion du groupe consultatif sur le traitement des maladiessexuellement transmissibles en mai 1999 afin de réexaminer et de mettre à jour lesrecommandations thérapeutiques à la lumière des développements récents (voirAnnexe I).En novembre 2001, une réunion d’un groupe consultatif sur l’amélioration dela prise en charge des IST fut organisée par l’OMS, Genève (voir Annexe 2). Laréunion a eu pour thèmes principaux l‘étude des syndromes d’ulcérations génitaleset l’étude des syndromes de l’écoulement vaginal. La première parce qu’on aobservé le développement du virus de l’herpès génital type 2 (HSV2) comme causeprincipale de l’ulcération génitale dans les pays en développement, et la secondepour sa complexité et la controverse qu’elle suscite quant au point de départ dela prise en charge des infections cervicales gonoccociques et chlamydiales. Lesrecommandations élaborées à l’issue de cette réunion ont amené des modificationsde la prise en charge syndromique des ulcérations génitales et celle de l’écoulementvaginal.viiPREFACEL’apparition et la propagation de l’infection au virus de l’immunodéficiencehumaine (VIH) et du syndrome d’immunodéficience acquise (SIDA) ont euun impact majeur sur la prise en charge des IST et la lutte contre ces maladies.Cependant, la résistance aux antimicrobiens de plusieurs agents pathogènestransmis par voie sexuelle a augmenté, aggravant les difficultés du traitement.

GUIDE POUR LA PRISE EN CHARGE DES INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES1. INTRODUCTION1.1. LE CONTEXTEL’apparition du VIH et du SIDA a focalisé l’attention sur la lutte contre les IST. Ilexiste une forte corrélation entre la propagation des IST classiques et la transmissiondu VIH, et l’on observe que les IST qui causent ou non des ulcérations augmentent lerisque de transmission sexuelle du VIH.L’émergence et la propagation de l’infection à VIH et du SIDA ont égalementcompliqué la lutte contre certaines autres IST et leur prise en charge. Par exemple, letraitement du chancre mou est devenu de plus en plus difficile là où la prévalence del’infection à VIH est élevée, en raison de l’immunodépression liée au VIH.La résistance aux antimicrobiens de plusieurs agents pathogènes sexuellementtransmis se développe, détruisant l’efficacité de certains protocoles thérapeutiques.Il existe des agents nouveaux, comme les céphalosporines de troisième génération etles fluoroquinolones, capables de traiter les infections à souches résistantes, mais ilsrestent coûteux. Leur coût initial élevé est toutefois à mettre en balance avec le coûtd’un traitement inadéquat, qui risque de conduire à des complications, des rechutes,la poursuite de la propagation et la sélection de germes résistants.1.2. POURQUOI DES RECOMMANDATIONS THERAPEUTIQUES STANDARDISEESL’efficacité de la prise en charge des IST est à la base de la lutte contre les IST, car elleempêche la survenue des complications et des séquelles, réduit la propagation de ces1INTRODUCTIONLes infections sexuellement transmissibles (IST) restent un problème de santépublique majeur presque partout dans le monde. L’incidence des IST aiguës seraitélevée dans de nombreux pays. La méconnaissance du diagnostic et l’absencede traitement des IST dès le début de la maladie pourraient être à l’origine decomplications et de séquelles graves, notamment infécondité, perte du foetus,grossesse extrautérine, cancer ano-génital et décès prématuré, ainsi qu’infectionsdu nouveau-né et du nourrisson. Les dépenses liées aux IST, tant individuelles quenationales, peuvent être considérables.

GUIDE POUR LA PRISE EN CHARGE DES INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLESmaladies dans la communauté et est l’occasion idéale pour cibler l’éducation sur laprévention de l’infection à VIH.Le traitement approprié des patients atteints d’IST lors de leur première rencontreavec un soignant est, par conséquent, capital pour la santé publique. Quand lepatient est un adolescent1, il est alors possible, à un stade critique du développement,d’influer sur le comportement sexuel ultérieur et sur les comportements futurs derecours aux soins.INTRODUCTION2L’utilisation de protocoles standardisés appropriés est fortement recommandéepour qu’à tous les niveaux du service de santé le traitement soit adapté. Lastandardisation du traitement assure à tous les patients le même traitementapproprié, à tous les niveaux de soins, facilite également la formation et lasupervision des soignants, retarde l’apparition de la résistance aux antimicrobiens etjoue un rôle important dans l’approvisionnement rationnel en médicaments.Nous espérons que les recommandations qui suivent aideront les pays à mettreau point des protocoles standardisés adaptés aux caractéristiques localesde l’épidémiologie et de la sensibilité aux antimicrobiens. Il est conseillé, enconsultation étroite avec les experts locaux des IST et de la santé publique, de mettreau point des recommandations nationales qui permettront une prise en chargeefficace des IST.1.3. PRISE EN CHARGELa prise en charge des IST consiste à soigner les personnes présentant un syndromelié à une IST ou ayant eu un test positif pour une ou plusieurs de ces infections.Les composantes de la prise en charge sont les suivantes : recueil des antécédents,examen clinique, diagnostic, traitement précoce et efficace, conseils sur lecomportement sexuel, promotion et/ou fourniture des préservatifs , notification aupartenaire et traitement, déclaration et suivi clinique le cas échéant. Par conséquent,la prise en charge efficace des cas comprend non seulement le traitement1 L’OMS donne les définitions suivantes : l’adolescence est la période qui correspond à la classe d’âge 10-19 ans,tandis que la jeunesse correspond à la classe d’âge 15-24 ans. « Les jeunes » est une expression qui associe cesdeux définitions qui se recoupent pour couvrir la classe d’âge 10-24 ans (A Picture of Health: A review andannotated bibliography of the health of young people in developing countries (1995), UNICEF, OMS).

GUIDE POUR LA PRISE EN CHARGE DES INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLESantimicrobien pour obtenir la guérison et réduire le pouvoir infectieux, mais aussi laprise en charge globale des besoins du patient en matière de santé génésique.1.4. PRISE EN CHARGE SYNDROMIQUEPeu de centres de santé des pays en développement disposent du matériel delaboratoire ou des compétences requis pour procéder au diagnostic étiologiquedes IST. Pour surmonter cette difficulté, une approche syndromique de la prise encharge des patients atteints d’IST a été mise au point et encouragée dans un grandnombre de pays en développement. La prise en charge syndromique repose surl’identification de groupes cohérents de symptômes et de signes faciles à reconnaître(syndromes), et la fourniture du traitement approprié à la majorité des microorganismes responsables du syndrome ou aux plus dangereux. L’OMS a mis aupoint un outil simplifié (algorithme) pour aider les soignants à appliquer la prise encharge syndromique des IST.La prise en charge syndromique de l’écoulement urétral chez l’homme et desulcérations génitales chez l’homme et la femme s’est montrée à la fois valable etfaisable. Un grand nombre de personnes infectées ont été convenablement traitées,et cette méthode est peu coûteuse, simple et d’un très bon rapport coût/efficacité.Cependant des données récentes ont montré que le virus de l’herpès de type 2(HSV2) est rapidement devenu la cause la plus répandue de l’ulcération génitaledans les pays en développement. Cela peut compromettre la guérison de cettemaladie si un traitement antiviral adapté n’est pas administré correctement.L’OMS a également mis au point des algorithmes simplifiés pour la prise en chargesyndromique de l’écoulement vaginal et/ou de la douleur abdominale basse3INTRODUCTIONDans bien des situations, le diagnostic étiologique des IST par les prestataires desoins est difficile à établir. Il pose des problèmes de temps, de ressources, augmentele coût et réduit l’accès au traitement. En outre, la sensibilité et la spécificité destests du commerce peuvent varier considérablement, diminuant la fiabilité destests diagnostiques. Lorsqu’il existe un laboratoire convenablement installé, il fautaussi avoir du personnel convenablement qualifié, formé à la réalisation de testshautement techniques ; et la mise en place d’un contrôle externe de qualité doit êtreobligatoire.

GUIDE POUR LA PRISE EN CHARGE DES INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLESINTRODUCTION4chez la femme. S’ils se sont révélés efficaces pour la prise en charge des douleursabdominales basses, il faut toutefois reconnaître leurs limites pour l’écoulementvaginal, en particulier dans la prise en charge des infections du col (à gonocoqueet à chlamydia). En général, mais surtout quand la prévalence est faible et chezl’adolescente, l’écoulement vaginal est principalement dû aux vaginites endogènesplutôt qu’aux IST. On a essayé d’augmenter la sensibilité et la spécificité del’algorithme pour l’écoulement vaginal applicable au diagnostic des infectionscervicales, en y incorporant une évaluation du risque appropriée et spécifique, maissans grand succès. En outre, l’évaluation du risque basée sur des caractéristiquesdémographiques telles que l’âge et l’état matrimonial tend à classer par erreur untrop grand nombre d’adolescentes dans la catégorie à risque d’infection cervicale.Par conséquent, il est nécessaire d’identifier les principaux facteurs de risqued’IST chez les adolescentes de la population locale et d’adapter en conséquencel’évaluation. Chez l’adolescente, en particulier, il est préférable de définir les facteursde risque en fonction du comportement sexuel.Les recommandations thérapeutiques qui s’appuient sur l’approche syndromiquesont indiquées à la section 2.1.5. FACTEURS DE RISQUE DE CERVICITE LIEE AUX ISTLes algorithmes pour la prise en charge de l’infection cervicale dans la section 1.4sont loin d’être parfaits. Initialement, on pensait que la présence d’un écoulementvaginal était l’indication d’une infection à la fois vaginale et cervicale. Cependant, ilest apparu que, si l’écoulement vaginal est un indicateur d’infection vaginale, c’estun mauvais facteur prédictif d’infection cervicale (à gonocoque et/ou à chlamydia),en particulier chez l’adolescente.Certains signes cliniques semblent plus fréquemment associés à la présence d’uneinfection cervicale. Dans la littérature publiée, le tableau clinique systématiquementassocié à une infection cervicale comporte les éléments suivants : muco-pus cervical,érosions cervicales, friabilité du col et saignement entre les règles ou au cours desrapports sexuels.Un certain nombre de facteurs de risque démographiques et comportementaux sontsouvent aussi associés à l’infection cervicale, dont certains se sont parfois révélés

GUIDE POUR LA PRISE EN CHARGE DES INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLESprédictifs de ce type d’infection : être âgé de moins de 21 ans (25 dans certains cas),être célibataire, avoir eu plus d’un partenaire sexuel dans les 3 derniers mois, avoirun nouveau partenaire dans les 3 mois précédents, avoir un partenaire ayant une ISTet avoir un partenaire qui utilise le préservatif depuis peu de temps. En général, cesfacteurs de risque sont cependant spécifiques au groupe de population pour lequelils ont été identifiés et validés, et ne peuvent pas être facilement appliqués à d’autrespopulations ou à d’autres pays. D’après la plupart des chercheurs, il est importantd’utiliser plusieurs facteurs de risque démographiques au lieu d’un seul pour unpatient donné.5Si à l’algorithme pour l’écoulement vaginal l’on ajoute ces signes et une évaluationdu risque, on augmente bien sa spécificité et, par conséquent, sa valeur prédictivepositive ; cette dernière reste toutefois peu élevée, en particulier lorsque l’algorithmeest appliqué

Les infections des voies génitales recouvrent trois grands groupes de pathologies, en particulier chez la femme, et parfois chez l’homme: les infections endogènes des voies génitales de la femme (candidose et vaginose bactérienne par exemple), les i

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4.3 Prise en compte dans les données de base et le rapport explicatif 8 4.4 Prise en compte dans la partie contraignante (carte et texte) du plan directeur 8 4.5 Coordination avec les autres activés à incidence territoriale, pesée des intérêts 8 5 Prise en compte des inv

Origine des défauts de prise en charge multi-factorielle ü Manque de coopération multi-disciplinaire ü Défaut de prise en charge obstétricale ü Défaut d’appréciation de la sévérité de l’hémorragie ü Défaut dans la prise en charge anesthésique périopératoire Souligne également ü Caractère brutal, imprévu, massif

3 ABREVIATIONS REMERCIEMENTS GLOSSAIRE LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES SOMMAIRE INTRODUCTION GENERALE PARTIE A : CLINIQUE x SECTION1 : PTME x SECTION 2 : PECP x SECTION 3 : Prise en charge des adolescents et adolescentes x SECTION 4 : Prise en charge adultes x SECTION 5 : Prise en charge des coïnfections et des comorbidités PARTIE B : OPERATIONNEL

2. Les mises à la terre d'un poste HTA/BT ou d'une armoire HTA 2.1 Forme et position de la prise de terre du neutre 2.2 Valeurs maximales admissibles 2.3 Réalisation des prises de terres - Récapitulatif 3. Première mesure de la prise de terre avant mise en exploitation et contrôles périodiques 4.

consultation pour des examens complémentaires (p. ex., endoscopie) et l’établissement de la stratégie de prise en charge définitive, si de telles mesures sont indiquées. Hémorragie grave/potentiellement mortelle (p. ex., hémorragie intracrânienne, hémorragie gastro-intestinale grave) Prise en charge initiale

La gravité 1ère cause de mortalité maternelle en France (env 20 %) Prise en charge non optimale dans 80 % des cas 18 à 20% des admissions péri-partum en réanimation Nécessité de sensibilisation des équipes pour cette prise en charge avec RPC HPPI CNGOF 2004 (Rapport du comité national d’experts sur la mortalité maternelle)

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Le type de vaisseau sanguin lésé influencera le saignement (saignement en jet pour une artère ou saignement en nappe pour une veine) mais ceci ne modifie pas la prise en charge de la plaie. Dans ce chapitre, vous découvrirez les aspects essentiels à la maîtrise pour une prise en charge efficace d’une hémorragie.