L’ECOLE MATERNELLE

3y ago
16 Views
2 Downloads
2.68 MB
51 Pages
Last View : 11d ago
Last Download : 3m ago
Upload by : Farrah Jaffe
Transcription

CONSTRUCTION DU NOMBRE AL’ECOLE MATERNELLE2 – Ordinalité et cardinalitéYvonne SEMANAZ – Groupe Mathématiques – Stage Maternelle - IA 38 – janvier 2012

Compétences abordées :Cardinalité être capable de dire combiend’objets sont contenus dans une collectionOrdinalité être capable d’utiliser le nombrepour ordonner des quantités ou des objetsOpérations être capable d’anticiper le résultatd’une opération: comparaison, augmentation,réunion, distribution ou partage de collections

VOITURES - PARKINGS(PS) MS (GS)

1- PrésentationActivités proposées en atelier2- CompétencesEtre capable de:-Dénombrer-Représenter le nombre-Décomposer le nombre-Comparer des collections-Réunir des collections3- Matériel100 voitures100 parkings (rectangles plastifiés de 9 cm sur 4 cm)10 parkings de 5 places en colonneParkings complexes (1 à 7 places)1 panier par enfant

Situations 1et 2Donner à chaque enfant son lot de voitures dansun panier. Les parkings sont déposés loin, sur unetable, de laquelle on ne voit pas les voitures.- 1: lots de 3 à 5 voitures, pour renforcer lareconnaissance globale des petites collections. PSMS- 2: lots de 6 à 12 voitures. MSConsigne:« Il faut rapporter juste ce qu’il faut de parkingspour garer chaque voiture. »

Les enfants ne peuvent pas faire de correspondanceterme à terme (regarder une à une les voitures, etprendre pour chacune un parking) car ils ne peuvent voiren même temps voitures et parkings. Ils doivent doncdénombrer, en s’appuyant sur la comptine numérique, etmémoriser.La plupart des enfants sort les voitures de la boîte pourles dénombrer, et les range de manière organisée sur latable.Quelques uns tentent de photographier l’étendue de lacollection visuellement, mais ils reviennent sansparkings pour dénombrer leurs véhicules.

Situation 3Communication oraleLes enfants ne peuvent plus prendre leursparkings: ils doivent les demander à un marchand.Ils sont ainsi contraints d’énoncer le cardinal deleur collection de voitures.

Situation 4Autocommunication différéeIl n’est plus possible de prendre les parkings le jour même.Problème posé aux enfants: comment vont-ils faire pour serappeler le lendemain du nombre de parkings nécessaires ?Les élèves proposent de faire des listes.

Beaucoup d’enfants dessinent les voitures. Ils contrôlent leuractivité en plaçant au fur et à mesure les véhicules sur les dessins(correspondance terme à terme).

Quelques enfants dénombrent régulièrement les véhicules et lesdessins, et complètent ces derniers, jusqu’à ce que les cardinauxdes 2 collections soient identiques.

Situation 5Communication écriteDans cette situation, c’est le marchand deparkings qui doit lire les listes, le lendemain.Les dessinateurs sont ainsi contraints d’êtreplus rigoureux.

Situation 6Parkings complexes

Chaqueenfantdispose de 4 à 7voitures et doit allerchercher le parkingcorrespondant (4 à7places).Lesparkings ne peuventplus être manipulésun à un, ce quientraîne un autremode de comptage,quiexigedescompétencesd’énumération.

Situation 7Complément à 5L’enfant dispose d’un parking de 5 placesalignées en colonne et d’un panier contenant 1,2, 3 ou 4 voitures (posées en vrac). Il doit direcombien il lui manque de voitures, aller leschercher et contrôler en les garant avec celles dupanier sur son parking.[En GS: complément à 10]Parkings de 10 places en colonne.

L’erreur fréquente au début de l’activité est de ne pastenir compte du contenu du panier: les enfantsrapportent 5 voitures.

Les compléments peuvent aussi êtretravaillés lors de l’accueil, sur un panneauque l’enfant doit compléter avec lescollections adéquates pour construire unecollection de même cardinal que la collectionde référence. L’affiche peut être changée enfonction des progrès des enfants. Lesenfantsréussissentparessaietdénombrement ou par calcul mental.

Situation 8AnticipationL’enseignant compte à haute voix des voitures et des garagesreprésentés sur une feuille qu’il tient cachée (collectionséquipotentes ou non de 3 à 5 objets, avec différence maximum de1). Les enfants doivent dire s’il y a autant de garages que devoitures, et sinon ce qu’il y a en plus et combien. Les enfantsrépondent puis effectuent un premier contrôle en regardant lafeuille dévoilée, et ensuite un second contrôle en traçant sur lafeuille les routes qui permettent de mener chaque voiture à ungarage correspondance terme à terme.Les feuilles comportent soit des collections de même longueursoit des collections de longueurs différentes.

Contrôle visuel exigeant car correspondance terme à terme moinsimmédiate (cf conservation des quantités).

Validation en traçant les chemins.

En GS: différence de 1 ou 2, avec des collectionsde 4 à 8.

Situation 9DécompositionLes enfants ont chacun 3 à 7 voitures et doivent allerchercher le bon nombre de places avec la contrainte deramener 2 et seulement 2 parkings. Les parkingsproposés ont 1 à 6 places (cf parkings complexes).

Dans un premier temps, les enfants rapportent un parking pourgarer toutes les voitures, plus un parking pour répondre à laconsigne.

Ensuite les enfants sont capables de partager le cardinalde départ en sous-collections.

On peut dans cette activité observer les diverses écrituresadditives d’un même nombre.En GS, collections de voitures entre 5 et 10 et parkings de 4 à 9places.

LE BON COLLIERGS

1 - CompétenceRésoudre des problèmes portant sur la réunion decollections.2 - PrésentationAtelier dirigé pour 6 enfants, repris plusieurs fois,en fin d’année. Séance collective en fin d’atelier.

3 – Matériel Une quinzaine de colliers dessinés, avec desperles en nombre variable, et sur lesquels estécrit le nombre de perles. Une quinzaine de messages qui sont desconsignes de coloriage. Des boîtes sans couvercles Des feutres

Activité 1 Les colliers sont disposés sur la table de travail. L’enfant reçoit un message qu’il garde sous les yeux. Il doit rechercher le collier ayant le juste nombre deperles afin d’appliquer la consigne.

Les différentes procédures: Beaucoup d’enfants anticipent le coloriage des perles : « jecolorie 1 perle en vert, 3 en bleu et 2 en rouge; il reste desperles blanches, ce n’est pas bon » Certains calculent le nombre de perles:-soit avec les doigts par recomptage ou, rarement, surcomptage-soit mentalement par sur-comptage ou connaissance destables d’addition-Peu d’enfants font cas du nombre écrit sur les colliers.Le contrôle est fait par l’enseignant ou par un autre élève, envérifiant qu’il ne reste pas de perles blanches et que le messageait été respecté.Au cours de la séance collective qui suit, les enfants échangentleurs procédures.

Activité 2 Les colliers sont classés par nombre de perles dans desboîtes rangées selon la taille des collections, et éloignéesde la table de travail. L’enfant laisse le message sur la table quand il vachercher le bon collier.Le fait de ne pas avoir le message sous les yeux contraintl’enfant à : Mémoriser le message ou seulement la partienumérique (1, 3, 2 ) Calculer la somme

L’élément de progression et de différenciation est dansle choix des messages: trouver le collier (1,2,3)n’appelle pas la même procédure que (5,4).– On commence avec des messages à 2 chiffres dontle total est inférieur à 10 pour faciliter le comptageavec les doigts: on utilise une main par quantité( recomptage)– On continue avec des messages à 3 chiffres, avec untotal toujours inférieur à 10 : le comptage devient pluscomplexe– On termine avec des messages à 2 et 3 chiffres, avecun total supérieur à 10 pour amener les enfants ausur-comptage

RESPECTEZ LE RANGGS

1 - Compétences Reproduire une suite ordonnée dans un ordre linéaire. Faire appel au comptage. Utiliser les nombres ordinaux.2 - OrganisationConsigne collective puis atelier tournant de 6 élèves.

3 - MatérielUne bande ne bande à découper avec les mêmes images mais dans unordre différentUne bande vierge pour coller les imagesOn peut aussi aimanter la bande vierge, ainsi que les images. Lematériel est dans ce cas réutilisable.

Situation 1L’élève doit reconstituer une bande d’images, identique aumodèle, éloigné de la table de travail, en découpant etcollant une image à la fois, en commençant par la premièreet en suivant l’ordre. La vérification s’effectue à la fin dutravail en superposant les 2 bandes.Si l’on a préparé du matériel réutilisable, l’élève tire au sortles images dans un sac opaque et les positionne au fur et àmesure.Dès la première image, le comptage s’impose car il fautrepérer sa place sur la bande.Les enfants peuvent consulter le modèle autant de fois quenécessaire.Le comptage peut être commencé par la gauche ou la droite.Différenciation: varier le nombre d’images à placer, enfonction de la connaissance de la comptine.

Situation 2Situation de communication :Un élève a la bande à découper et doit demander la positiondes images à celui qui a la bande modèle. L’enfant quiindique les positions se tient derrière l’enfant qui reconstituela bande.

Cette situation est riche pour les 2 partenaires car : Elle permet de repérer les erreurs de comptagedes 2 enfants Elle contraint à se mettre d’accord sur le sens ducomptage Elle contraint à utiliser un vocabulaire spatialadapté Elle permet les échanges de stratégie

BOITES EN LIGNEGS

1 - CompétenceRésoudre un problème en trouvant un moyen derepérer la place de chaque objet dans une suiteordonnée.2 - Présentation 8 séances sur 2 jours chacune, en fin d’année. Séance collective, puis atelier tournant

3 - Matériel une sous–collection de 7 à 10 objets ou photos(boîte au Trésor) Une baguette de 130 cm orientée. 7 à 10 boîtes d’allumettes suspendues àintervalles réguliers sur la baguette avec un repèrevisible (une gommette ).

4 – Mise en œuvreAu début de chaque séance, on place un objet ou unephoto dans chacune des boîtes.Les boîtes restent ouvertes toute la journée, le dispositifest posé sur une table, boîtes alternées.Les enfants font la liste des objets.Le lendemain, on ferme les boîtes et on soulève labaguette entre 2 chaises: ceci entraîne une modificationde l’agencement des boîtes.On désigne une boîte par sa gommette et les enfants,interrogés un par un, doivent nommer l’objet qui setrouve à l’intérieur en s’aidant de la liste effectuée laveille.

Au premier essai, aucun enfantne dessine les objets dansl’ordre et aucun ne dessine labaguette.Certains enfants ont dessinéd’abord les objets qui étaientprès d’eux, puis les objets pluséloignés (d’autres ont faitl’inverse).

Ensuite, tous les objets sont dessinés dans l’ordre : lesenfants se rendent compte de l’utilité des gommettes.Ils ne dessinent ni baguette ni flèche. Pourtant, aumoment de la présentation du jeu, plusieurs enfantss’interrogent sur la flèche et expriment qu’elle indique lafin, la dernière boîte.Au moment de l’interrogation, l’enseignant inverse lesens de la baguette par rapport à la liste de l’enfantinterrogé.Certains enfants disent: « Je me suis trompé, j’aidessiné à l’envers » et font une nouvelle liste. Mais, lelendemain, l’enseignant tourne la baguette dansl’autre sens.

Un enfant choisit alors de dessiner 2 listes inversées endisant: « Comme ça je retrouverai les objets dans les 2cas » mais au moment de la lecture il ne sait pas quelleliste utiliser .

Enfin, les enfants s’aperçoivent du changement de sensde la baguette et de l’utilité de la flèche.Ils doivent alors dessiner la flèche du bon côté et dans lebon sens.A la lecture, soit ils retournent leur feuille pour que laflèche soit dans le bon sens , soit ils sont capables de lalire telle quelle.

Pour réinvestissement, proposer de nouveaux objets etune nouvelle disposition, plus complexe, avec des boitesplus alternées.

le choix des messages: trouver le collier (1,2,3) n’appellepas la même procédure que (5,4). –On commence avec des messages à 2 chiffres dont le total est inférieur à 10 pour faciliter le comptage avec les doigts: on utilise une main par quantité ( recomptage) –On continue avec des messages à 3 chiffres, avec un

Related Documents:

plus. Les jeunes Français arrivant à l'école maternelle disposent déjà de nombreu - ses connaissances de l'organisation formelle de leur langue qui est celle de l'école, même s'il s'agit de connaissances encore « passives », qu'ils ne sont pas en mesure de mobiliser en production et d'expliciter. Pour d'autres enfants .

à 1923, et 40 % des élèves civils inscrits à l’École sont étrangers, ce qui explique la forte notoriété internationale de l’École. 1.1.2 - L’École aujourd’hui L'École des Ponts ParisTech est une grande école française qui est placée sous la tutelle du ministère de la Transition écologique et solidaire.

École Centrale Group CentraleSupélec leads the École Centrale Group. Together with École Centrale Lyon, École Centrale Lille, École Centrale Nantes and École Centrale Marseille, all located in France. CentraleSupélec develops international research and academic partnerships and exchanges, mostly in Europe, South-America and Asia.

L'école : l'école est en face de l'église, elles est faîte en briques rouges. Elle a un petit préau et une cour de récréation. L'école maternelle est une partie de la mairie. Elle a une petite cour et un plus grand préau. Elle est aussi en briques rouges. 4. La mairie : sur la façade de la mairie, il y a un perron, un balcon, le drapeau français, les mots école et mairie. Son toit .

– les «cahier d’exercices graphiques et d’attention»(l’Education Enfantine) Les enseignantes d‘école maternelle ont inventédes exercices graphiquescomblant ainsi un vide. C’est peut-être cette interdiction qui a conduit aux exercices graphiques. Le graphisme en tant que tel n’existait pas dans les I.O avant 2002

Programme d'enseignement de l'école maternelle MENE1504759A arrêté du 18-2-2015 - J.O. du 12-3-2015 . 4 objectifs visés Construire le nombre pour exprimer les quantités Stabiliser la connaissance des petits nombres Utiliser le nombre pour désigner un rang, une position Construire des premiers savoirs et savoir-faire avec rigueur Programme d'enseignement de l'école maternelle .

Aussi, l'objet de ce guide est l'appropriation du tableau de bord Ecole par le Directeur d'école convaincu de son importance et de son utilité pour le pilotage de l'école. Le Directeur d'école doit donc être capable d'interpréter, d'exploiter et d'analyser son tableau de bord. Le guide se divise en trois parties.

3 Les éditos pages 4 à 5 S'incrire en ligne page 6 ACTIVITÉS À L'ANNÉE ÉCOLE MUNICIPALE DU SPORT page 7 Modalités et conditions d'inscription page 8 École découverte du sport (4 ans) page 9 École d'initiation au sport (5 ans) page 10 École d'apprentissage du sport (6-7 ans) page 11 École pour progresser en sport (8-11 ans) page 14 Ados Sport (11-15 ans) page 17