REPUBLIQUE DU BENIN Alimentation, De Santé Et De Nutrition .

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REPUBLIQUE DU BENINProjet Multisectoriel d’Alimentation, de Santé et de Nutrition (PMASN)Mission de supervision et d’appui à la mise en œuvre du PMASNdu 24 octobre au 24 novembre 2017AIDE-MEMOIRE1.Conformément à la lettre d’annonce de mission du 9 octobre 2017, adressée aux membres duGouvernement dont : (i) le Ministre d’Etat chargé du Plan et du Développement, (ii) le Ministre del’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, (iii) le Ministre de la Santé, et (iv) le Ministre du Travail, dela Fonction Publique et des Affaires Sociales, une mission de la Banque mondiale a séjourné au Bénindu 24 octobre au 3 novembre et du 20 au 24 novembre 2017. La mission avait pour objectifs de : i)faire une revue complète de la mise en œuvre des composantes du projet et de formuler desrecommandations en vue de son bon déroulement ; ii) mener des visites de terrain dans les Communesen cours de mise en œuvre des activités à base communautaire ; iii) fournir un appui technique au plande gestion de connaissance et aux activités du suivi et évaluation et de la communication. Une liste desparticipants aux différentes activités de la mission est fournie en Annexe 1.2.La mission tient à remercier le Professeur Roch Mongbo, Secrétaire Permanent du Conseil del’Alimentation et de la Nutrition (CAN) pour l’organisation parfaite et la conduite constructive de cettemission et Madame Katrina Sharkey, Représentante Résidente de la Banque mondiale pour saparticipation en personne aux visites de terrain notamment dans les Communes de Toffo et de AdjaOuèrè précédées des visites de courtoisie doublées de séances de travail avec les Préfets et leurscollaborateurs immédiats des Départements de l’Atlantique (à Allada) et du Plateau (à Pobè) les 30 et31 octobre 2017. Ont participé également aux visites de terrain des Représentants du CAN,notamment Dr Félix B. Sonon du Ministère de la Santé et Monsieur Abdel Affiz Yekini du Ministèrede la Décentralisation et de la Gouvernance Locale, Mme Naïmatou Bio Djara du Ministère du Plan etdu Développement et Monsieur Romain A. Houehou de la Ligue pour la Défense du Consommateur auBénin (LDCB), ainsi que Monsieur Roland Anani de la Caisse Autonome d'Amortissement.3.La mission de Banque mondiale était composée de Mesdames Jenny Gold (Co-Chargé deProjet, Spécialiste Principale en Suivi & Evaluation), Safietou Touré (Spécialiste en Communication)et Sylvie do Rego (Assistante de Programmes) et Messieurs Menno Mulder-Sibanda (Co-Chargé deprojet, Spécialiste Principal en Nutrition), Ibrahim Magazi (Spécialiste Principal en Santé Publique),Kochikpa Olodo (Analyste des opérations) et Ambroise Agbota (Spécialiste en Agro-Nutrition).4.Les activités de la mission ont consisté à : i) la tenue d’un atelier avec les points focauxnutrition et des acteurs des ONG partenaires des Communes de Banikoara et de Zè afin de développerdes outils de capitalisation y compris les outils de collecte des connaissances, d'analyse des partiesprenantes (Net-map) et de feedback citoyen ; ii) des visites de terrain dans des Communes mettant enœuvre les activités à base communautaire, en l'occurrence les Communes de Toffo, d’Adja-Ouèrè, deOuinhi, de Copargo et de Tchaourou et iii) une restitution de la mission de terrain. Les principalesconclusions et recommandations de la mission sont présentées ci-après.1

Performance sur l’atteinte de l’objectif5.Le rythme de mise en œuvre du projet et les données disponibles sont très encourageants. Lesindicateurs actuels rapportent les résultats de 21 Communes en plus des indicateurs relatifs à lagouvernance et au renforcement du système. En plus, le projet a été étendu à 40 Communes depuisoctobre 2017. Cette expansion accélérera davantage les résultats dans les mois à venir. L'examen desindicateurs de l’objectif de développement montre ce qui suit :i.Un fort progrès est observé sur le nombre d'enfants de 0 à 23 mois bénéficiant d’un paquet deservices de promotion de la croissance dans les Communes ; la couverture est passée de 6 356 à56 441 enfants ;ii.L'exécution des plans de travail progresse également dans 21 Communes et plus de 50% ontatteint le taux d'exécution ciblé ;iii.La collecte de données sur les femmes formées et engagées dans la production et latransformation des aliments est en cours avec 352 femmes formées et engagées à ce jour contre9,000 ciblées ; les activités soutenant cet indicateur sont intensifiées dans les Communes et uneforte accélération sur cet indicateur est attendue d'ici la fin de l'année ;iv.L'extension du projet à 1 927 Groupes d’Assistance en Nutrition (GAN), soit un nombre totalde 10 693 membres, avec chaque membre couvrant 8-15 ménages, indique la couverture desservices nutritionnels soutenus par le projet. Les GAN assurent une couverture de près de 100%des ménages dans les villages soutenus par le projet, dans les 21 Communes.6.En ce qui concerne les indicateurs intermédiaires, la mission a identifié les indicateurs quitrainent par rapport à la cible et qui nécessitent une attention particulière :i) les Communes qui décaissent des fonds propres en faveur du développement de la nutrition(le niveau actuel étant 21 Communes comparé à la cible qui est de 55 Communes) ;ii) les enfants de moins de cinq ans souffrant de la diarrhée et traités à la TRO (le niveau actuelest de 33% contre une cible de 65%) ; etiii) les enfants de moins de 24 mois ayant bénéficié de pratiques alimentaires améliorées (leniveau actuel qui est de 44 575 comparé à la cible qui est de 500 000).7.Avec l’évolution du programme, notamment la généralisation de l’approche des GAN dans lescommunautés, le SP-CAN et la mission ont senti le besoin d’apporter certains changements au cadrede résultats. Par exemple, l’indicateur relatif au pourcentage de personnes participant aux séancesd’éducation nutritionnelle à base communautaire dans les Communes ciblées n’a plus de pertinence, etpourra être remplacé par le nombre de GAN car c’est par les GAN que l’éducation nutritionnelle sefera. Toutefois, l'indicateur actuellement renseigné du pourcentage des cibles participant aux séancesd'éducation nutritionnelle sera maintenu. La mission propose de tenir une visioconférence en janvier2018 avec le SP-CAN pour discuter des différents changements qui nécessiteront une restructurationdu projet.2

Composante 1 : Elaboration, gestion et coordination des politiquesPolitique, Plan Stratégique et Lancement/Table Ronde : La mission a examiné avec le SPCAN le niveau de mise en œuvre de la recommandation de la dernière mission de supervision de Juin2017 relative à l’élaboration de la Politique Nationale de Nutrition devant servir d’input àl’actualisation du Plan Stratégique de Développement de l’Alimentation et de la Nutrition (PSDAN) duBénin. Cette recommandation visait in fine l’organisation d’une Table Ronde des PartenairesTechniques et Financiers du Bénin sur la base du costing du PSDAN actualisé en vue de lamobilisation du financement pour les interventions en matière de nutrition. Le SP/CAN a signalé qu’unCabinet d’étude a été déjà recruté pour l’élaboration de la Politique mais que le niveau de ses travauxne permettra pas de respecter l’échéance de novembre 2017 pour l’actualisation du PSDAN.Au regard de l’importance de cette activité, mais face aux contingences, la mission a retenu decommun accord avec le SP-CAN, les dates butoirs de :8.-Mars 2018 pour la Politique Nationale de Nutrition ;Août 2018 pour le PSDAN actualisé ;Septembre 2018 pour l’organisation de la Table Ronde.9.Loi de commercialisation des substituts de lait maternel : Le CAN a remarqué que le Code surla commercialisation des substituts de lait maternel a été voté au Bénin par décret N 97-643 du 31décembre 1997. Il existe aujourd'hui des nouvelles recommandations relatives à la législation sur lessubstituts du lait maternel au niveau international. C'est dans ce cadre que le SP-CAN et la Ligue pourla Défense du Consommateur au Bénin (LDCB) du CAN ont piloté une réflexion avec l’appui desautres partenaires dont l’UNICEF sur un projet d’activités afin de relancer une campagne desensibilisation sur : (i) la politique nationale pour la protection, l'encouragement et la promotion del'allaitement maternel au Bénin ; ainsi que (ii) le respect des prescriptions du Code International decommercialisation relatives à l’utilisation des substituts du lait maternel au Bénin. La Banque a fait desrecommandations sur un projet de termes de référence relatifs à cette campagne afin de développer unfocus sur le résultat clé qui est l’adoption d’une loi ou d'un décret portant sur les prescriptions du CodeInternational. Par la suite, une réunion de revue des termes de référence avec les acteurs impliquésdans l’activité ainsi que la spécialiste en communication de la mission de la Banque mondiale a eu lieulors de la présente mission de supervision. Au regard des différentes observations, il a été retenu queles TDR soient revus et resoumis à la Banque avant fin décembre 2017.10.Coordination au niveau national : La mission a constaté qu’avec une visibilité accrue sur lanutrition, les besoins en coordination au niveau national ont augmenté. La mission a noté avecsatisfaction : (i) l’installation d’un comité de pilotage des projets et programmes menés par le SP-CANau sein du CAN, ceci pour avoir un suivi plus rapproché des activités du SP-CAN ; et (ii) la conduitedes réunions des partenaires techniques et financiers dans le cadre du mouvement SUN. La missionrecommande au SP-CAN de maintenir une cartographie des activités et des mécanismes decoordination/gouvernance en se référant au matrix sur les différents types de coordination, qui serviracomme outil de planification pour le renforcement des approches stratégiques de coordination et decommunication institutionnelle.11.Revue sectorielle : Suite aux observations sur la coordination et vu la hausse des activités ennutrition, la mission a fait la proposition au SP/CAN d’organiser des revues annuelles du programmed’alimentation et de nutrition qui mobiliseront l’ensemble des parties prenantes concernées pour fairele point sur l’état d’avancement dans le secteur. Ces types de revues aideront beaucoup à : (i) lacoordination des programmes et des projets ; (ii) la communication institutionnelle relative à lapolitique et aux programmes ; et (iii) la visibilité auprès des autorités administratives, les secteurs et lespartenaires techniques et financiers.3

12.Outils de capitalisation : Au cours de la mission, des membres du SP-CAN et des représentantsde deux Communes (Banikora et Zè), qui serviront comme Communes pilotes, ont été formés sur lesoutils de collecte des résultats, la rétroaction citoyenne et le Net-map. L’annexe 3 fournit plus de détailsur ces outils et les recommandations relatives à l’application.13.Coaching axé sur les résultats : Une formation sur le coaching axé sur les résultats a étéréalisée en mai 2017. A ce moment, la mission a recommandé de mettre en place un programme decoaching dans les Communes pour lequel le projet devrait recruter un coach ayant une expertise dansles méthodes de coaching de l'Initiative de Résultats Rapides (IRR) pour appuyer l'élaboration d'outilsde coaching et le lancement de l'approche de coaching dans les Communes. Le coach (i.e., consultantIRR) travaillerait avec un coach national et les Coordinateurs Régionaux. Les coaches faciliteraientl'utilisation expérimentale de la méthode IRR pour renforcer les résultats et la planification des actionsdes CCC au niveau de la Commune.14.Communication pour le changement social et de comportement : Le SP/CAN a informé lamission que l’atelier de dissémination de la stratégie CCSC s’est déroulé au mois de juillet et aregroupé de nombreux partenaires. La stratégie et le plan de mise en œuvre seront utilisés comme outild’orientation pour la planification au niveau national et décentralisé. Le plan de mise en œuvre établisur cinq ans servira d’orientation à l’élaboration de plans annuels qui définissent les priorités à intégrerdans le plan de travail annuel du SP-CAN et les projets des ONG.15.Il a été noté lors de la mission que la contractualisation avec les radios communautaires n’estpas encore effective à cause des contraintes de passation de marchés, des justificatifs légauxnécessaires, ou des contraintes liées à de nouvelles dispositions légales sur les contrats. Il a été retenude commencer avec celles qui sont prêtes. Les contrats devront être négociés et signés avec les radiosavant fin janvier 2018. Il a été aussi convenu que ces contrats avec les radios communautairesdevraient être intégrés dans un processus global de renforcement de capacités des médias (presseécrite, radios ; télévision) déjà discuté lors de la mission de juin dernier. Des termes de référenceavaient alors été élaborés sur le renforcement de capacités des médias sur la thématique de la nutrition.Il a été convenu lors de cette réunion de : Recruter un consultant journaliste pour accompagner le processus avant fin janvier 2018 ; Procéder à une évaluation technique des radios communautaires avant la finalisation de lasélection et contractualiser avec celles qui seront retenues après évaluation ; Etablir une feuille de route pour la préparation de l’activité de renforcement de capacités desmédias et des radios communautaires et démarrer le processus avant fin janvier 2018 ; Développer le plan et le contenu de la formation pour les radios communautaires encollaboration avec le consultant et procéder à la formation avant le démarrage des émissions ; Démarrer l’activité de renforcement de capacités des autres médias (écrits, audio etaudiovisuels) selon les termes de références avant mars 2018 ; Echanger avec les membres de la Task Force communication et autres partenaires quitravaillent déjà avec les radios communautaires dans un souci de coordination et de partaged’expériences.4

16.La question de continuer l’animation de la Task Force communication a été évoquée pourtoujours renforcer la coordination et l’implication des partenaires dans la mise en œuvre duprogramme. Pour cela, la mission a suggéré de veiller à aborder des sujets qui concernent unecoordination et une mise en œuvre cohérente des activités de communication avec les partenaires. Parexemple, le renforcement de capacités des médias et la contractualisation avec les radioscommunautaires pourraient être l’objet de la prochaine réunion du comité en décembre 2017 afin decoordonner et capitaliser sur l’expérience des structures qui travaillent déjà avec les radioscommunautaires.17.Communication institutionnelle : La dernière mission de supervision avait convenu de lanécessité de renforcer la communication institutionnelle et de développer des supports decommunication institutionnelle pour améliorer la visibilité et la lisibilité du programme et le plaidoyerpour la nutrition. Le recrutement d’une agence de communication avait été retenu pour travailler à unplan global de communication institutionnelle et plaidoyer structuré capitalisant sur une réflexion déjàengagée au SP-CAN. Le SP/CAN fera le suivi pour que le processus de recrutement de l’agence decommunication soit rapidement finalisé et le contrat signé avant fin février 2018. La mission del’agence devrait débuter en mars 2018 au plus tard.18.Lors de la mission, il a été noté que les activités à base communautaire sont principalementsous la bannière du PMASN au lieu du programme national. Pour une meilleure appropriation descommunautés et des autorités locales, la mission recommande au SP-CAN de changer lacommunication sur les activités à base communautaire comme étant des activités du programmenational au lieu d’un projet d’une durée limitée.19.Enquête de référence : Le SP/CAN a présenté l’état des lieux par rapport aux délais dans laréalisation de l’enquête de référence qui atteint maintenant presqu’une année. Les causes sontmultiples et liées au fait que le projet utilise un cabinet privé pour la réalisation de l’enquête. Lasituation actuelle est que tous les obstacles ont été surmontés et la collecte des données peut êtrelancée. La mission préconise au SP-CAN de : (i) faire un suivi de proximité afin de s’assurer que lecabinet produit la première ébauche du rapport en fin janvier 2018 ; et (ii) réfléchir sur la meilleureapproche pour avoir les données permettant de faire l’évaluation du projet en août 2019.20.Suivi et évaluation : La mission recommande également que le SP-CAN suive les tendancessur les indicateurs par Commune afin d’examiner la performance intercommunale. Les informationsqui en découlent peuvent faire l’objet d’un atelier avec les Communes pour examiner leursperformances et ajuster la planification de mise en œuvre.Composante 2 : Mobilisation communautaire et renforcement des prestations de services21.Structures communautaires : La mission a noté avec satisfaction que l’expérience de la miseen place des Groupes d’Assistance en Nutrition (GAN) démarrée dans la Commune de Dogbo s’estétendue à toutes les 21 Communes de la première vague du PMASN. Le nombre de GAN déjà installéserait d’environ deux mille pour les 21 Communes. Les GAN constituent déjà un véritable réseau desuivi rapproché des ménages et d’aide aux animateurs des ONG pour la sensibilisation, la mobilisationdes communautés à la base pour diverses activités du projet et le passage/relais des messages. Leschéma de mise en œuvre du PMASN au niveau communautaire prévoit que les GAN soient à termechargés de mener les activités communautaires (ex : suivi et promotion de la croissance, conseilsnutritionnels aux ménages, mobilisation communautaire, visites à domicile, collecte et transmission5

des données) sous la supervision des Comités de Surveillance Alimentaire et Nutritionnelle (CSAN) etdes ONGs.22.Lors de la mission, il a été relevé que : (i) la mise en œuvre de l’approche est principalementbasée sur la capitalisation des expériences de certaines ONG dans leurs zones d’intervention ; (ii) lesanimateurs des ONG et les membres des GAN n’ont pas encore été formés sur l’approche ; et (iii) lematériel pour le fonctionnement des GAN n’a pas encore été commandé. Pour accélérerl’opérationnalisation effective des GAN, la Banque mondiale recommande de : Développer un guide de mise en place et d'action des GAN et des CSAN sur la base du capitald’expérience, afin de systématiser l’approche à étendre dans les 40 Communes puis de veiller àdocumenter le processus. Pour cela, le SP/CAN devrait recruter un consultant pouraccompagner le processus. La Chargée de Programme communautaire a été responsabiliséepour proposer des termes de référence d’ici fin décembre 2017 et le recrutement du Consultantdevrait être finalisé avant mars 2018 ; Evaluer les besoins en matériel pour le fonctionnement des GAN et envoyer la commande pourAvis de Non Objection (ANO) à la Banque ; Accorder une attention particulière à la formation des GAN et CSAN (car c’est par eux que leprojet aura des résultats sur le terrain) et renforcer le module de formation pour uneharmonisation de l’approche sur la base du guide qui sera élaboré ; S’assurer que l’approche de mise en place des GAN au niveau des 19 dernières Communesd’intervention suive le schéma de mise en œuvre prédéfini du projet.23.Ces deux organes communautaires (GAN et CSAN) sont constitués de personnes volontairesqui, ayant compris le bien fondé des actions du projet, ont décidé de se mettre au service de leurs pairs.Il reste, cependant d’après les préoccupations soulevées par la plupart des membres de ces organes aucours de la visite de terrain, que la communauté de base et les autorités politico-administratives àdivers niveaux (Chef village, Chef d’Arrondissement, le Conseil Communal, le Maire et même laPréfecture) puissent trouver les mécanismes endogènes de motivation / compensation des engagementsélevés de certains membres de la communauté. La mission recommande au SP/CAN d’intégrer laréflexion sur la motivation des acteurs communautaires dans l’approche de la mobilisa

9,000 ciblées ; les activités soutenant cet indicateur sont intensifiées dans les Communes et une forte accélération sur cet indicateur est attendue d'ici la fin de l'année ; iv. L'extension du projet à 1 927 Groupes d’Assistance en Nutrition (GAN), soit un nombre total

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