RNK Meurs, Mon Amour! Meurs, Mon Amour! - Audible

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7745 LK Hoerb Mon amour BB Layout 1 13.12.12 14:50 Seite 1LernlektüreLernlektüreDie Floristin Janine wird tot in ihrem Blumenladen aufgefunden.Inspektor Cliquot ermittelt im Umfeld der Toten. Als mehrerePersonen in Janines Bekanntenkreis erpresst werden, kommensie dem Täter auf die Spur .Das spannende Lernkrimi-Hörbuch trainiert das Hörverstehenunterhaltsam und effektiv. Über 70 Minuten packender Krimispaß auf Französisch!IK RIMIMCCMeurs, mon amour!RNPACTK IMIHÖRBUCHMeurs,mon amour!Hörerlebnis und Sprachtraining durch vollständigen Text im Begleitbuchtextbezogene Übungenumfangreiches GlossarMP3-fähige TracksFür mittleres SprachniveauB1FranzösischB1

7744 Stirb mon amour.qxd13.05.201412:15 UhrSeite 1Hörbuch Lernkrimi FranzösischMeurs,mon amour!Rosemary Luksch

7744 Stirb mon amour.qxd13.05.201412:15 UhrSeite 2Weitere Informationen zu Compact Lernkrimis finden Sie am Endedes Buches und unter www.lernkrimi.de. Compact Verlag GmbHBaierbrunner Straße 27, 81379 MünchenAusgabe 20145. AuflageAlle Rechte vorbehalten. Nachdruck, auch auszugsweise,nur mit ausdrücklicher Genehmigung des Verlages gestattet.Chefredaktion: Dr. Matthias FeldbaumRedaktion: Marie FreyFachkorrektur: Mireille SchauweckerProduktion: Ute HausleiterTitelillustration: Karl KnospeLernkrimi-Logo: Carsten AbelbeckGestaltung: Maria SeidelUmschlaggestaltung: EKH Werbeagentur GbR, Hartmut BaierISBN 978-3-8174-7745-67277452/5www.compactverlag.de, www.lernkrimi.de

7744 Stirb mon amour.qxd13.05.201412:15 UhrSeite 3VorwortMit dem neuen, spannenden Compact Hörbuch Lernkrimi Französisch können Sie Ihre Sprachkenntnisse auf abwechslungsreiche undunterhaltsame Weise auffrischen, vertiefen und erweitern.Inspektor Cliquot und sein neuester Fall bieten fesselnden Hörgenuss!Das Begleitbuch enthält die komplette Krimistory zum Mit- undNachlesen. Jedes Kapitel wird durch textbezogene Übungen ergänzt,mit denen Sie Ihr Hörverständnis gezielt überprüfen können.Schreiben Sie die Lösungen einfach ins Buch!Die richtigen Antworten sind in einem Lösungsteil am Ende desBegleitbuches zusammengefasst. Im Anhang befindet sich außerdem ein Glossar, in dem die schwierigsten Wörter übersetzt sind.Diese sind im Text kursiv markiert.Das ideale Sprachtraining im handlichen Format – für zu Hause oderunterwegs!Und nun kann die Spannung beginnen .Viel Spaß und Erfolg!Die Ereignisse und die handelnden Personen in diesem Buch sind frei erfunden.Etwaige Ähnlichkeiten mit tatsächlichen Ereignissen oder lebenden Personen wärenrein zufällig und unbeabsichtigt.3

7744 Stirb mon amour.qxd13.05.201412:15 UhrSeite 4InhaltLernkrimi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5Lösungen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54Glossar . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55StoryInspektor Cliquot ist der beste Mann der Pariser Polizei. Wenn dieFälle mysteriös werden und alle anderen im Dunkeln tappen, istCliquot derjenige, der sich in die Untiefen der Pariser Verbrecherszene wagt.In Montmartre wird die Floristin Janine ermordet in ihrem Ladenaufgefunden. In der Wohnung entdecken Cliquot und seine Assistentin Nathalie Fotos von Janine mit ihrem Nachbarn. Dieser gibtan, lediglich mit ihr befreundet gewesen zu sein – seine Frau scheintdas jedoch anders zu sehen. Ein in Janines Schlafzimmer verstecktes Doppelporträt zeigt die Floristin wiederum mit einemanderen Mann. Als Cliquot und seine Assistentin herausfinden, dassmehrere Personen in Janines Umfeld von einem Unbekanntenerpresst werden, nimmt die Zahl der Verdächtigen weiter zu –doch schließlich kommen sie dem Täter auf die Spur .4

7744 Stirb mon amour.qxd13.05.201412:15 UhrSeite 5Chapitre 1 : Comme la Belle au bois dormantVendredi matin, aux archives de la préfecture de police, NathalieClaudel prenait le café avec ses collègues. Elle était en train deraconter ses dernières aventures policières, vécues en Provence avecl’inspecteur Cliquot.« Le meurtrier a sorti un revolver et. »Le vibreur de son portable l’interrompit. La jeune femme saisitl’appareil qui se trouvait sous une pile de dossiers.« Oui. Allô.– Nathalie, c’est vous ?– Ah ! Bonjour Inspecteur. Quel plaisir de vous entendre ! D’un petitgeste, elle fit comprendre à ses collègues que la pause-café étaitterminée. Une main sur l’écouteur, elle leur chuchota : La suite auprochain numéro ! »Déçus, ceux-ci retournèrent à leur poste de travail.« Nathalie, vous êtes encore là ? s’impatienta l’inspecteur.– Oui, Inspecteur. Je vous écoute.– Qu’est-ce que vous diriez si je passais vous prendre. J’ai une nouvelle affaire à élucider. Un cas de strangulation. Une fleuriste assassinée dans sa boutique, à Montmartre.– Formidable, Inspecteur ! Je vous attends dehors. »Nathalie était très contente, et dans sa joie, elle oublia égoïstementde s’attrister sur le sort de la pauvre victime. Elle faisait les cent passur le trottoir devant la préfecture, lorsque l’inspecteur arriva dansune vieille Renault.« Tiens, ils ne lui ont pas donné de voiture de fonction, aujourd’hui ! »se dit-elle, amusée. La conduite de Cliquot était réputée dangereuse.En général, on lui réservait le dernier des tas de ferraille du garage,le véhicule dont plus personne ne voulait.« Nathalie, montez ! Nous n’avons pas de temps à perdre. Je ne suis5

7744 Stirb mon amour.qxd13.05.201412:15 UhrSeite 6pas encore allé sur les lieux du crime. J’ai d’abord pensé à vous !– Mais c’est gentil, ça, Inspecteur ! Je croyais déjà que vous nevouliez plus de mon aide.– Au contraire ! Mais les petits délits sans importance auxquels j’aieu affaire dernièrement, n’étaient pas intéressants. Cette fois-ci, ils’agit d’un meurtre ! »En route vers Montmartre, l’inspecteur raconta à son assistante cequ’il savait, c’est-à-dire, peu de choses. Elle l’écoutait en fixant laroute d’un air tendu. Comme à son habitude, Cliquot risquait desdépassements dangereux, accompagnés des coups de klaxon indignés des autres automobilistes. Il gara finalement la voiture dansla rue du Moulin, devant la boutique de la fleuriste et Nathalie futsoulagée de pouvoir enfin descendre du véhicule. Le magasin avaitun air plutôt vieillot, mais bien sympathique. Sur la vitrine, degrandes lettres blanches annonçaient : « FleurJanine ». Un cordon desécurité tenait les curieux à distance. Une ambulance attendait lelong du trottoir ainsi qu’une voiture de police.« Montmartre est vraiment un village ! remarqua Cliquot en considérant la rue de bas en haut. Regardez ce quartier ! On ne se croiraitvraiment pas dans la capitale ! »Nathalie approuva :« Montmartre, c’est le village dans Paris ! »Elle frissonna et referma son manteau car, en ce matin de débutoctobre, il faisait plutôt frais. La porte d’entrée du magasin étaitgrande ouverte. Le médecin légiste s’avança vers Cliquot et Nathalie, la main tendue. Ils se saluèrent. Le spécialiste désigna le cadavred’un geste large.« Une jolie nature morte ! » fit-il avec un humour morbide.En effet, la victime qui reposait au centre de la pièce, entourée deroses et de dahlias, ressemblait à la Belle au bois dormant. Commedans le conte, elle allait sans doute se réveiller d’un instant à l’autre.6

7744 Stirb mon amour.qxd13.05.201412:15 UhrSeite 7Gagnée par le romantisme de la mise en scène, Nathalie s’exclama :« Il ne manque plus que le prince charmant !– Un qui ne serait pas trop jeune, quand même ! » déclara Cliquot,plus réaliste, car la femme avait dépassé la quarantaine. Il enfila desgants pour éviter de laisser des empreintes et en passa une paire àNathalie. Un regard circulaire lui donna une première impression del’état des lieux : les fleurs étaient dans leur vase, les accessoires dansles rayons, la caisse sur le comptoir. Rien ne semblait avoir étédérangé. Un jeune policier s’avança vers eux, les salua et récita parcœur :« La victime s’appelait Janine Lesage, quarante-deux ans, propriétaire du magasin. Célibataire, elle vivait seule à l’étage au-dessus. Safille, Dorothée Lesage, 19 ans, habite à Fontainebleau.– On l’a prévenue ? demanda l’inspecteur.– Oui, c’est fait, Inspecteur. Le policier continua : Le mobile ducrime n’est pas le vol car 300 euros se trouvent encore dans lacaisse.– Il y a eu effraction ?– Non, aucune effraction. La porte d’entrée n’était pas fermée à clé.Je pense qu’elle connaissait peut-être son meurtrier. »Cliquot n’aimait pas qu’on empiète sur son terrain.« Contentez-vous de faire votre travail ! Les suppositions sont demon ressort, pas du vôtre !– Oui bien sûr, Inspecteur. Je n’avais pas l’intention de. »Cliquot ignora les excuses du jeune agent. Il prit quelques notes dansson carnet, puis se tourna vers le médecin :« Elle est morte depuis combien de temps ?– Le décès a eu lieu hier soir, vers vingt heures. Je ne vois aucunetrace de viol, mais l’autopsie nous confirmera tout cela. »Cliquot voulut savoir qui avait découvert le corps.« Moi » dit une petite voix dans l’arrière-boutique. Une vieille dame7

7744 Stirb mon amour.qxd13.05.201412:15 UhrSeite 8aux yeux rougis par les larmes sortit du coin où elle était assise.Ni Cliquot, ni Nathalie ne s’étaient encore rendu compte de sa présence. Menue, les cheveux gris-blanc, la soixantaine bien sonnée,elle passait complètement inaperçue.« Ah ! Et qui êtes-vous ? demanda Cliquot.– C’est la femme de ménage ! » répondit une voix dans son dos.L’inspecteur se retourna avec un regard furieux. Derrière lui setrouvait à nouveau le jeune policier qui semblait ne rien vouloircomprendre. Celui-ci continua sans remarquer que son zèle agaçaitl’inspecteur : « Elle a découvert le corps à huit heures, en venantprendre son service.– Je pense que cette dame saura très bien s’expliquer toute seule !– Euh. Oui, Inspecteur. Excusez-moi ! » Le policier fixa ses piedscomme un enfant pris en faute.D’un geste, Cliquot invita la vieille à s’expliquer.« Je faisais toujours le ménage en bas avant l’ouverture du magasin.Puis je montais nettoyer à l’étage. Mais aujourd’hui, la porte d’entrée n’était pas fermée à clé et Janine était étendue là ! » D’une main,elle montra l’endroit et de l’autre, elle essuya ses larmes avec sonmouchoir. « Ma pauvre petite.– Vous faites encore des ménages à votre âge ? » s’étonna Nathalie.La vieille haussa les épaules :« Ma pension ne me suffit pas pour vivre. Et puis j’étais déjà auservice des parents de Janine. À leur mort, elle m’a gardée. »Le médecin légiste et les policiers avaient terminé de relever lesempreintes et quittèrent bientôt les lieux. On enleva le corps. Nathalie et Cliquot se retrouvèrent seuls avec la vieille femme. L’inspecteur referma d’abord la porte du magasin, puis demanda à voirl’appartement de la fleuriste.« Bien sûr, Inspecteur. Si vous voulez bien me suivre. »Dans l’arrière-boutique, derrière une porte, se trouvait un escalier.8

7744 Stirb mon amour.qxd13.05.201412:15 UhrSeite 9Il était raide et elle monta les marches en soufflant. Cliquot et Nathalie suivirent la vieille dans un salon-salle à manger avec cuisine attenante. Aussitôt un chat les accueillit en miaulant et vint se frottercontre leurs jambes. Cliquot se crispa.« Les caresses de chat, ça donne des puces, dit-il tout bas à Nathalie.– Il ne va pas vous manger ! Les petites bêtes ne mangent pas lesgrosses ! » dit elle, en riant de sa plaisanterie. Cliquot, lui, était trèssérieux. Voyant son hésitation, la vieille dame prit le chat dans sesbras.« La pauvre bête. Je l’ai complètement oubliée avec tout ça ! » ditelle, en lui caressant la tête. Le chat se laissa faire en ronronnant.« Viens Minou, je vais te donner quelque chose à manger. » Ellesortit une boîte de nourriture pour chat du réfrigérateur. Pendant cetemps-là, Cliquot et Nathalie allèrent seuls inspecter l’appartement.Un couloir donnait accès à plusieurs pièces. Cliquot ouvrit la ported’une ancienne chambre d’enfant, facilement identifiable de par lesnombreuses peluches sur le lit. Il demanda :« La chambre de Dorothée ? »La vieille, qui les avait rejoints, acquiesça.« Oui. Janine a élevé sa fille toute seule, elle lui gardait sa chambre.Un beau matin, le père a disparu juste avant le mariage ; il n’est plusjamais revenu. »Nathalie adorait les histoires d’amour, surtout quand elles appartenaient au passé et ne faisaient plus souffrir personne. Curieuse, elledemanda :« Cela a dû être dur pour Janine. Comment ses parents ont-ils pris lachose ?– Elle avait des parents adorables. À leur mort, Janine a hérité de laboutique et elle s’est plus ou moins bien débrouillée. Mais les gensdu quartier ont causé. Surtout les femmes qui auraient préféré voirJanine mariée. Vous pensez ! Une jeune personne aussi jolie, et libre,9

7744 Stirb mon amour.qxd13.05.201412:15 UhrSeite 10par-dessus le marché !– Quelle mentalité ! On se croirait vraiment dans un village ! » soupira l’inspecteur.La vieille rétorqua fièrement :« Paris, c’est Paris et Montmartre, c’est Montmartre! »Nathalie s’étonnait qu’une histoire d’amour raté puisse marquerainsi toute une vie.« Janine ne s’est donc jamais mariée ?– Mais non. Faire confiance aux hommes après ça, c’est difficile.– Pas d’amant, non plus ?– Si. Je crois qu’elle a eu un amant par-ci, par-là. Comme je nevenais que quelques heures par jour pour faire le ménage, et ce, toujours le matin, je ne m’occupais pas de sa vie privée. De toute façon,elle était très discrète, surtout à cause de sa fille. »Ils étaient arrivés au fond du couloir. La vieille ouvrit la porte d’unetroisième chambre, la plus grande.« Et ça, c’était sa chambre ! dit-elle presque religieusement.– Le lit n’a pas été défait » remarqua aussitôt Cliquot.La chambre dégageait une ambiance très féminine. Le mobilier secomposait de meubles anciens : un lit de bois sculpté, une armoire àdouble porte et une table de nuit. Cliquot se dirigea vers cette dernière et essaya d’en ouvrir le tiroir. Celui-ci résista. L’inspecteur tirade toutes ses forces en secouant de droite et de gauche. Tout d’uncoup, le policier tomba à la renverse et le contenu du tiroir se répandit sur le sol.« Inspecteur, ça va ? s’inquiéta Nathalie, en se précipitant vers luipour l’aider à se relever.– Oui, ça va. Oh, ces maudits meubles anciens, ça coince toujours ! »La vieille dame ramassa les affaires de Janine en lançant des regardsindignés à l’inspecteur. Elle les replaça avec précaution dans le tiroir10

7744 Stirb mon amour.qxd13.05.201412:15 UhrSeite 11qu’elle avait remis à sa place. Cliquot l’arrêta d’un geste.« Stop ! Qu’est-ce que c’est que ça ? »La vieille tenait une grande enveloppe. Il la lui prit des mains et ensortit une série de photos. Elles représentaient la victime dans lesbras d’un homme d’environ son âge.« Vous connaissez cet homme ? demanda l’inspecteur à la vieille quise pencha pour mieux voir.– Ben oui. C’est le voisin. Le boulanger, Armand Dupain.– Ils avaient une liaison, lui et Janine ?– Non, je ne crois pas. Le boulanger est marié et père de troisenfants. Avec sa femme, ils forment le couple idéal. »Cliquot n’était pas convaincu :« Le couple idéal ? On pourrait avoir des doutes en voyant cesphotos ! »La vieille prit la défense de Janine et de son voisin :« Ils ne s’embrassent pas, tout de même! Ils ne font rien de mal ! »Nathalie qui avait ouvert l’armoire, en sortit un rouleau qui se trouvait derrière les pull-overs. Elle coupa court à la dispute :« Inspecteur, regardez ce que j’ai trouvé ! On dirait un tableau depeintre ! »En effet, la peinture représentait le double-portrait de Janine et d’uninconnu.« Encore un amant !? » dit l’inspecteur, en regardant la vieille encoin. Il désigna le portrait du doigt : « Et ce type-là, vous le connaissez ? »La vieille fit non de la tête. L’homme du portrait approchait lasoixantaine, les cheveux gris, d’un genre distingué. Nathalie hochala tête d’un air approbateur :« Il a du style ! Certainement un homme de la bonne société ! »Cliquot ne put s’empêcher de faire une remarque à la vieille :« Pas si sage que ça, votre madame Lesage ! Les femmes du quartier11

7744 Stirb mon amour.qxd13.05.201412:15 UhrSeite 12avaient peut-être bien raison de s’en méfier !– Moi, je laisse les commérages à d’autres ! » ajouta la vieille, vexée,qu’on ait osé attaquer la réputation de Janine.Nathalie observait toujours le portrait et remarqua :« Inspecteur, regardez ! Il est signé. »Cliquot essaya de déchiffrer la signature.« Dieu.– Dieudonné ! C’est signé : Dieudonné ! s’exclama la jeune femme.– Oui, c’est ça. Dieudonné. Ça vous dit quelque chose ? » demandal’inspecteur en se tournant vers la vieille, qui secoua à nouveau latête pour signifier que non.Cliquot fit glisser l’enveloppe et les photos dans un sachet en plastique. Nathalie fit de même avec le portrait.« Si on retrouve le peintre, on saura peut-être qui est l’homme duportrait », dit Cliquot en se dirigeant vers la sortie.Nathalie obtint de la vieille la promesse qu’elle s’occuperait du chat,puis les deux policiers partirent en emportant le portrait et les photos. Ils repassèrent devant les lieux du crime. Tout le charme de lascène avait disparu. Émue, Nathalie remarqua :« Qu’est-ce que vous en pensez, Inspecteur ? Un crime passionnel ?– Qui sait ? Amour, haine, jalousie, vexations. tout peut mener aucrime. Sans oublier l’argent, naturellement ! »Übung 1: Markieren Sie mit richtig oder falsch –!1. Nathalie est en Provence.2. Le meurtre a eu lieu par strangulation.3. La fleuriste avait un fils.4. Le boulanger est célibataire.12

7744 Stirb mon amour.qxd13.05.201412:15 UhrSeite 135. Les femmes du quartier se méfiaient de la victime.6. L’homme du portrait était le mari de la victime.7. Dieudonné est le nom du boulanger.8. Janine avait un chat.9. La vieille femme habite chez Janine.10. Nathalie va s’occuper du chat. Übung 2: Unterstreichen Sie die richtige Variante!1. Cliquot entend/écoute un chat miauler.2. Je vais chez moi, je retourne/rentre!3. Montmartre est appelé le village/la ville dans Paris.4. Cliquot mène/amène l’enquête.5. Suivez-le/lui!6. Les fleurs sentent bon/bien.7. C’est une chance/l’occasion de rendre visite à ce peintre.8. Le meurtrier n’est pas entré par strangulation/effraction.9. L’homme du portrait approche/reproche la soixantaine.Übung 3: Wie lautet der Satz in der richtigen Reihenfolge?1. était célibataire2. ce qui3. la fleuriste4. du quartier5. qui a été assassinée6. aux autres femmes7. ne plaisait pasLösung : , , , , , ,13

7744 Stirb mon amour.qxd13.05.201412:15 UhrSeite 14Chapitre 2 : Sur la trace du peintreIls sortirent de la boutique et se laissèrent guider par l’enseigne de laboulangerie qui faisait le coin, en bas de la rue. Le magasin étaitancien mais avait été restauré depuis peu et était doté d’une enseignede mosaïque bleue d’époque. La porte coinçait un peu et vibra quandils l’ouvrirent. Une clochette annonça leur arrivée. La boulangèrefinissait de servir une cliente, qui paya et sortit. Cliquot présenta sacarte de police à la commerçante, qui demanda aussitôt :« Ah, vous venez pour cette pauvre Janine ?– Oui. Vous la connaissiez ?– Si on veut. Mon mari la connaissait depuis plus longtemps quemoi. Comme elle, il a grandi dans ce quartier.– Qu’est-ce que vous pouvez nous dire sur la victime ? Avait-elle desennemis ?– Des ennemis ? Non, je ne pense pas. Elle s’entendait plutôt bienavec tout le monde. Avec les hommes, en particulier ! »Nathalie et Cliquot comprirent l’allusion. À ce moment-là, le boulanger apparut derrière sa femme. Il portait un couvre-tête et sontablier était blanc de farine.« On ne dit pas de mal d’une morte ! » lança-t-il sur un ton agacé.Sa femme leva les yeux au ciel :« De toute façon moi, je ne m’occupe pas des affaires des autres. »Comme la boulangère semblait assez jalouse, Cliquot ne leur montrapas les photos de l’enveloppe. Il décida de remettre cela à plus tard,quand il serait seul avec le boulanger. Il sortit le portrait de sa pocheet pointant son index sur l’homme aux cheveux gris, il demanda :« Cet homme-là ? Vous le connaissez ? »Le boulanger fronça les sourcils, mais ne dit rien.La boulangère expliqua :14

7744 Stirb mon amour.qxd13.05.201412:15 UhrSeite 15« C’est un monsieur d’âge mûr, très élégant. Le soir, il rendait visiteà Janine dans sa boutique, après la fermeture.– Vous connaissez son nom ?– Non. Je sais juste qu’il venait deux fois par semaine, tous les mercredis et vendredis, toujours le soir. Mais il ne passait jamais lanuit. »« Tiens ! pensa Cliquot. Pour quelqu’un qui ne s’occupe pas desaffaires des autres, elle est bien renseignée ! » Il se tourna vers lemari :« Et vous ? Connaissez-vous ce monsieur ?– J’ai autre chose à faire que de m’occuper de la vie privée de mesvoisines. Si vous permettez, le pain est cuit ! »Cliquot lui permit de retourner à son four, mais lui ordonna cependant de rester à sa disposition, au cas où il aurait encore des questions à lui poser. Armand Dupain grogna quelques mots incompréhensibles et disparut. La boulangère dit alors :« Veuillez excuser mon mari, mais cette histoire de meurtre l’a bouleversé. On pense à nos filles, vous comprenez. Avec un meurtrierdans le quartier, qui sait ce qui peut arriver ! »Nathalie hocha la tête et demanda :« Le peintre a signé Dieudonné. Vous connaissez ce nom ?– Dieudonné ? Non. Mais moi, si j’étais vous, j’irais voir place duTertre.– C’est ce que nous allons faire. Merci de votre aide. Venez Nathalie !– Attendez, Inspecteur. Je ne peux pas partir sans avoir acheté un deces éclairs au chocolat ! Ils semblent délicieux. » Puis connaissantle côté un peu radin de son chef, elle insista avec les bons arguments :« Je vous invite. Allez-y, choisissez ! »Alors les yeux brillants de gourmandise, l’inspecteur demanda :15

7744 Stirb mon amour.qxd13.05.201412:15 UhrSeite 16« Est-ce que je peux prendre une religieuse ?– Mais bien sûr ! Prenez ce dont vous avez envie ! »La boulangère les servit avec un grand sourire :« Vous verrez. Notre pâtisserie est réputée dans tout Montmartre.Là-haut, sur la butte, vous aurez une vue magnifique sur Paris.Prenez le temps de vous arrêter devant le Sacré-Cœur !– Nous n’y manquerons pas. Merci et au revoir ! » répondit Nathalie. Cliquot était déjà dehors.La jeune femme mit les sachets contenant les pâtisseries dans sonimmense sac à main et dit à l’inspecteur qui s’attendait à les mangertout de suite :« Si nous laissions la voiture sur place ! Cela nous ferait un peud’exercice. Nous mangerons nos pâtisseries là-haut ! »Cliquot, qui aimait peu la marche à pied, dit en grognant :« Mais ça grimpe pour aller sur la butte ! Vous y avez pensé ?– Allez ! Vous n’allez quand même pas prendre la voiture pour faireun trajet aussi court ! De toute façon, il est très difficile de trouver àse garer sur la butte.– Pour moi, jamais ! rétorqua Cliquot qui avait l’habitude de stationner n’importe où. Ça a des avantages d’être dans la police ! »Nathalie qui ne discutait jamais dans ces cas-là mais prenait simplement l’initiative, se mit en route à pied. Cliquot hésita. Il regarda lesclés de la Renault qu’il tenait dans sa main et se demanda un instants’il n’allait pas plutôt la suivre en voiture. Finalement il lui emboîtale pas en soupirant d’un air las :« Ah ces femmes et leur manie du sport, elles me rendront fou ! »Il essaya de freiner l’élan de son assistante :« Mais ne courez pas comme ça. Attendez-moi ! »Elle répondit par-dessus son épaule :« Mais ne vous inquiétez pas, Inspecteur ! Pour monter au SacréCœur, nous prendrons le funiculaire. Quand nous serons là-haut,16

7744 Stirb mon amour.qxd13.05.201412:15 UhrSeite 17nous nous assiérons sur les marches du parvis et nous mangeronsnos gâteaux en profitant de la vue. Ce sera magnifique ! »L’inspecteur trouvait qu’en prenant la voiture, le résultat serait lemême, mais dit sur un ton résigné :« Si vous le dites, je veux bien vous croire ! »Ils prirent la rue Seveste puis la rue Tardieu et arrivèrent à la garebasse du funiculaire. Là une mauvaise surprise les attendait. Ungrand panneau indiquait que le funiculaire était en panne pour caused’incident technique. Voyant leur mine dépitée, un homme qui passait avec son chien leur cria : « Ça fait déjà deux mois qu’il est enpanne. Si vous voulez aller à la basilique, il ne vous reste plus qu’àmonter les 221 marches à pied ! » Il continua sa promenade enricanant.Cliquot était furieux :« C’est bien là notre chance ! Je retourne immédiatement chercherla voiture !– Inspecteur, un bon policier doit être sportif. Allez, venez ! Cesquelques marches, ce n’est pas la mer à boire !– Et si on prenait un autre chemin pour aller à la place du Tertre ?– Ce serait faire un détour. Et puis vous n’allez pas me gâcher leplaisir de voir Paris depuis le Sacré-Cœur, tout de même ? »Et pour montrer l’exemple, Nathalie partit d’un bon pas et se mit àgrimper l’escalier. L’inspecteur la suivit en grognant. Il rageait de lavoir monter aussi facilement sans présenter le moindre signe defatigue. Des gens le dépassaient et s’amusaient de le voir peiner. Ilfinit par arriver en haut en s’accrochant à la main-courante, le béretde travers, complètement exténué.« Vous voyez bien vous y êtes arrivé, Inspecteur ! »À bout de souffle, il assura :« La prochaine fois, vous ferez ce que vous voudrez, mais une choseest sûre : moi, je prendrai la voiture ! »17

7744 Stirb mon amour.qxd13.05.201412:15 UhrSeite 18Peu après, ils étaient assis tous deux sur les marches du Sacré-Cœur ;le soleil qui s’était enfin décidé à chasser les nuages, les enveloppaitdans une douce chaleur automnale. En récompense de ses efforts,l’inspecteur était en train de se régaler avec sa pâtisserie.La bouche pleine, il marmonna :« Pour bien faire, il faudrait trouver ce peintre, Dieudonné. »Nathalie qui finissait juste son éclair au chocolat, acquiesça :« Je suis tout à fait persuadée que nous le trouverons place du Tertre,avec tous les autres peintres. »Cliquot avait du mal à se lever, ses jambes lui faisaient mal. Il secouales dernières miettes collées à son manteau, vérifia si le rouleau duportrait se trouvait toujours bien dans sa poche, redressa son béret ets’exclama :«Alors, allons-y! Nous avons déjà perdu assez de temps comme ça !»Ils prirent par les ruelles aux noms réputés et il ne leur fallut paslongtemps pour arriver à la place du Tertre. En y découvrant le village de stands, Cliquot s’interrogea :« C’est le jour du marché ? C’est bizarre ! Il est bien un peu tard dansla journée pour un marché, vous ne trouvez pas ? »Nathalie sentit qu’il s’apprêtait à dénoncer une infraction. Elle luirappela la raison de ces étalages :« Vous ne savez pas quel évènement a lieu à Montmartre ce weekend, Inspecteur ?– Non, lequel ?– C’est le premier week-end d’octobre. C’est la fête des vendanges !– Oh ! » s’exclama Cliquot, ne sachant pas si cette nouvelle devait leréjouir ou l’attrister. Il connaissait son assistante et craignait pour satranquillité. « La fête des vendanges ! Et vous n’allez pas vouloirmanquer ça, évidemment ! »Il la regarda d’un air mécontent. Nathalie préféra remettre cettediscussion à plus tard. Et d’un ton malicieux, elle dit :18

7744 Stirb mon amour.qxd13.05.201412:15 UhrSeite 19« Le travail d’abord ! Nous avons un peintre à trouver. Et de toutefaçon, vous n’êtes pas obligé de m’accompagner. »Elle savait très bien que Cliquot ne la laisserait jamais seule à Montmartre, à proximité de Pigalle et du Moulin Rouge, dans ce quartierà la réputation douteuse.Ils passèrent parmi les stands. Les exposants s’affairaient et se lançaient des blagues d’un coin à l’autre du ‘village-exposition’. Ilsdécouvrirent les peintres au centre de la place du Tertre et se glissèrent entre les chevalets. Quelques artistes peignaient des paysages.D’autres faisaient le portrait d’un client assis sur un tabouret.Cliquot se dirigea vers l’un d’entre eux et demanda :« Vous connaissez un dénommé Dieudonné ?– Dieudonné ? » Le peintre désigna une direction de la pointe de sonpinceau. « Mais oui, il est toujours là-bas dans le coin, à côté ducafé-tabac. Vous le reconnaîtrez à son chapeau. »Cliquot et Nathalie passèrent à nouveau entre les tableaux, lespeintres et leurs clients.« Je crois que c’est lui », dit Nathalie en désignant un vieil artiste auchapeau de feutre, enveloppé dans un manteau d’hiver. Il portait uneécharpe autour du cou, malgré le soleil. Il n’avait pas l’air riche, sesvêtements étaient usés. Le regard de la jeune femme tomba sur unegrande glacière multicolore posée près de son chevalet. Elle imagina qu’elle renfermait quelques maigres provisions et un thermos decafé pour se réchauffer. Elle lui adressa la parole :« Monsieur Dieudonné ? »Le peintre qui finissait justement le double-portrait d’une mère et desa fille se retourna, le pinceau pointé vers le ciel.« Oui, c’est moi. Vous désirez ? » Puis voyant la jolie jeune femme,ses yeux se plissèrent de satisfaction. « Si c’est pour un portrait, jesuis à vous dans un instant. »Cliquot, tirant alors le rouleau de sa poche, déclara :19

7744 Stirb mon amour.qxd13.05.201412:15 UhrSeite 20« C’est bien d’un portrait qu’il est question. Mais un de ceux quevous avez déjà peints. »Les yeux du peintre s’assombrirent.« Si c’est pour une réclamation. »Nathalie le rassura aussitôt :« Non, non. Ne vous inquiétez pas ! Nous sommes de la police.– Oh ! Comme c’est dommage ! » fit le vieux peintre en hochant latête d’un air déçu.Cliquot n’apprécia pas sa réaction et lui dit d’une voix impatiente :« Nous voulons juste savoir si vous connaissez l’homme dont vousavez fait le portrait.– Ma foi, oui. Mais seulement parce que j’ai vu sa photo dans lejournal avec son nom dessous. Comme je venais juste de faire sonportrait, je l’ai tout de suite reconnu. Dans mon métier, on est trèsphysionomiste, vous savez. »L’inspecteur que seul le nom de l’homme intéressait, s’impatienta :« Alors ? Qui est-ce ?– C’est Albert Maurois, le directeur de la Grande Banque de Montmartre. Par contre, sa jeune compagne, je ne la connais

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5073 pageland sc mon,wed, fri wed, fri sun 6042 pauls valley ok mon, fri fri, tue 6047 bedford pa mon,wed, fri thur, sun, mon 6055 monroe ga mon,wed, fri wed, fri sun 6056 terrell tx mon, fri fri, tue 6057 robert/hammond la mon, fri thur, mon 6059 olney il mon,wed, fri thu

mon égard, pour le sens du devoir qu'elle m’a enseigné depuis mon enfance. A l’âme de mon père A mon cher frère A mes grands parents et toute ma famille avec tous mes sentiments de respect, d'amour, de gratitude et de reconnaissance pour tous les sacrifices

dédier : acceptez-la, avec mon affection. On a dit qu’il y avait toujours dans mes livres trop d’amour troublant. Eh bien, cette fois, il n’y aura qu’un peu d’amour honnête, et seulement vers la fin. C’est vous qui m’avez donné cette idée, d’écrire une vie de matelot et d’y mettre la grande monotonie de la mer.

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Père Saint, par le nom de Jésus, vainqueur de toutes les forces du mal, par l'intercession de Marie, la Vierge Immaculée, victorieuse du malin, par mon baptême qui a fait de moi ton enfant bien-aimée, viens en ce moment me guérir et me délivrer de tout mal, de toute entrave à l'amour dont tu veux me combler.

The Development of the Baldrige Excellence Framework and Its Criteria In 1987, the Deputy Director of the National Measurement Laboratory of the US National Bureau of Standards (NBS), Curt Reimann was tasked by President Ronald Reagan, the US Congress, and the director of NBS to create a set of criteria (i.e., standards) to help US manufacturers compete in a global economy. The idea for the .