Mer D’Aral : Une Catastrophe Annoncée

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Stress sur l’environnementMer d’Aral : une catastrophe annoncéeMer d’Aral : une catastrophe annoncéeTables des matièresDocumentaire, dès 14 ansde ce dossier pédagogiqueScénario et réalisation : Jakob GottschauInformations générales :p. 3Production : IDR et Express TV, WDR/SWR, Danemark 2007p. 9Montage : Jesper OsmundObjectifsCaméra : Michael Daugaardd’apprentissage :Vue d’ensemble des fichesMusique : Niels Mosumgaardpratiques et des docu-Son : Niels Erik Ottoments à photocopier :p. 10Suggestionsdidactiques :p. 10Sources, documents,sites internet :Langues : danois (v.o.), allemandSous-titres : françaisRecommandé : dès 14 ansDurée : 28 minutesp. 15Fiches pratiques etMatériel pédagogique : Christina Jacober, 2010Traduction : Martine Bessedocuments à photocopier :Contenup. 17 ss.Thèmes : eau, Asie, développement durable, destruction de l’environnement, participationLa mer d’Aral est le théâtre de l’une des plus grandes catastrophes créées par l’homme. Vers1950, le gouvernement soviétique entendait transformer le désert kazakh en terres fertiles pourla culture du coton. Dans le cadre d’un projet d’irrigation titanesque, les deux plus grandsaffluents de la mer d’Aral ont été déviés et par la suite, le lac intérieur qui avait été longtempsle quatrième du monde par sa superficie a commencé de s’assécher rapidement. Le niveau del’eau s’est abaissé de manière importante, le désert a pris de l’ampleur, des milliers de pêcheursont perdu leur travail et ont dû quitter leurs villages. Au milieu des années 1980, la mer d’Araln’atteignait plus qu’un tiers de sa surface initiale, sa teneur en sel avait augmenté. Dans le film,des anciens pêcheurs et marins du Kazakhstan s’expriment sur les changements survenus, surleur vie et leurs soucis : le climat de la région a changé et des tempêtes de sable fréquentestourmentent les habitants, le vent répand les poisons qui ont été giclés sur les champs decoton ; les maladies et la mortalité infantile ont augmenté.Des photos d’archives et des extraits de films de propagande historiques illustrent l’euphoriedes débuts puis la consternation et la désillusion qui l’ont remplacée au fur et à mesure quel’ampleur de la catastrophe apparaissait. L’exemple de la mer d’Aral illustre à quel point desinterventions dans un système peuvent entraîner des changements écologiques, économiqueset sociaux graves ; il montre aussi combien il est important de gérer les ressources naturellesde manière responsable en respectant des critères de durabilité.

Stress sur l’environnementLe filmMer d’Aral : une catastrophe annoncée2Le film « Mer d’Aral – une catastrophe annoncée » montre des images qui datent d’avant la catastrophe, explique les raisons de la déviation des affluents et illustre quelques-unes des conséquences graves.Des extraits de films historiques et des photos d’archives restituent une image paradisiaque.Ces films de propagande reflètent l’élan euphorique des années 50 du 20e siècle : la croyancedans les possibilités illimitées de la technique et dans l’essor économique. Ces images serventaussi à véhiculer une image très positive du régime soviétique et de ses mérites. Les faits sontprésentés dans une perspective qui nous semble déformée. Ceci apparaît de manière particulièrement nette lorsqu’on montre les travaux de construction des digues et les innombrablesvisages souriants.Le présent est décrit sous des angles divers. Les images nous montrent la réalité d’aujourd’hui :les épaves, les chameaux, le désert, le sable, etc. Les gigantesques chalutiers rouillés échouésen plein désert sont des images paradoxales, particulièrement saisissantes. Ces épaves témoignent de la prospérité d’antan, tout en étant les stigmates d’un développement raté. Le commentaire détaillé explique le contexte (certains aspects ; pour en savoir plus, voir les informationsgénérales) et différentes personnes s’expriment. Ce film a pour but de secouer les esprits et defaire en sorte que l’on n’oublie jamais le drame de la mer d’Aral.Le réalisateurLe réalisateur danois Jakob Gottschau a fait des études de STS (Science and Technology Studies)et de sociologie à l’université de Roskilde, au Danemark ; depuis les alentours de 1980, il représente le courant des recherches constructivistes sociales appliquées à la science et à la technique.En 1997, il a créé l’entreprise de production Express TV. En qualité de producteur et/ou deréalisateur, il s’est intéressé à différents thèmes. Ses documentaires illustrent entre autres lesinteractions et les conséquences des « progrès » scientifiques et techniques pour la société enreconstituant le contexte historique.Ce film est l’un des huit volets de la série « Alerte précoce – prise de conscience tardive » (Titreoriginal de la série : Late Lessons From Early Warnings et du film A predictable catastrophe – Thehistory of the Aral Sea). Cette série comprend d’autres documentaires ayant pour sujet dessubstances utiles et dommageables (ou produits) tels que amiante, plomb, PCB (polychlorobiphényles), CFC (chlorofluorocarbures), cigarettes, smog et antibiotiques.Les protagonistes du film Batyrkhan Prikeev, pêcheur Nagali Demeiov, pêcheur Timirhan Ibragimov, ancien capitaine Mukhtar Tairov, ancien vice-ministre de la pêche Boris Chaikin, ancien chef de département au ministère de la pêche Orateurs lors de la réunion des scientifiques, écrivains et autorités locales Citoyens et citoyennes lors d’un rassemblement massif à Aralsk

Stress sur l’environnementInformations généralesMer d’Aral : une catastrophe annoncée3Indications des sources des informations, cf. « Sources et documents », page 15Par le passé, la mer d’Aral était, quant à sa taille, le quatrième lac du monde*. Sa superficies’étendait initialement sur près de 68’000 km2 ; elle était 1.6 fois supérieure à celle de la Suisseet correspondait à peu près à celle de l’Irlande. Actuellement, la mer se situe à la frontière entrele Kazakhstan et l’Ouzbékistan. L’eau de ses deux affluents, le Syr-Darja au nord et l’Amu-Darjaau sud, est utilisée de surcroît par le Turkménistan, le Kirghizistan et le Tadjikistan.* Les plus grands lacs/bassins intérieurs de la Terre :1. Mer Caspienne, 371’000 km2/Asie2. Lac Supérieur, 82’414 km2/Amérique du Nord3. Lac Victoria, 69’485 km2/AfriqueCarte : Asie centrale (carte politique de 2009) et la mer d’Aral. On distingue également le tracédu canal du Karakoum au Turkménistan (Garagum Kanaly).Source de la carte : The University of Texas at Austin,http://www.lib.utexas.edu/maps/middle east and asia/caucasus central asia pol 2009.jpgLa destruction d’un conte orientalLa mer d’Aral se situe en Asie centrale, autrement dit dans l’une des aires culturelles les plusanciennes du monde. Dans la région du désert du Karakoum, des villes oasiennes existaient déjàau 4e millénaire av. J.-C. ; elles ont disparu, comme d’autres civilisations évoluées. On trouve destraces écrites concernant la mer d’Aral pour la première fois chez les Arabes. Dans une encyclopédie datant de 954 après J.-C., il est dit que le voyage pour se rendre de la pointe nord à lapointe sud dure 30 jours. Sur les cartes européennes, la mer d’Aral n’apparaît qu’à partir de lafin du 17e siècle. Il est probable que cela soit influencé par les voyages de commerçants russesà destination de l’Asie centrale, car certains prolongements de la route de la soie allaient jusqu’à

Stress sur l’environnementMer d’Aral : une catastrophe annoncée4la mer d’Aral. Dans les récits de voyage du 18e siècle, on trouve des descriptions de forêts et ilest fait mention de tigres, de chacals et de hyènes, de chèvres et d’antilopes ainsi que de mouetteset de pélicans. La tragédie de la mer d’Aral est aussi nommée dans certaines sources « La destruction d’un conte oriental ». C’est une image, mais elle sous-entend qu’il existait là autrefoisun paysage magnifique.Le désert se transforme en champs de cotonDepuis plusieurs siècles, on puise dans les deux affluents, le Syr-Darja au nord et l’Amu-Darjaau sud, pour irriguer les champs. Avec l’expansion de l’industrie du coton au milieu du 19esiècle, la consommation d’eau s’est accrue elle aussi. Durant l’empire des tsars déjà, la surfacecultivée a augmenté, passant de 50’000 hectares (1884) à 825’800 hectares (1915). Durant l’èrecommuniste, ce processus s’est poursuivi, atteignant sous Khrouchtchev un sommet de gigantisme. Dans le contexte de la Guerre Froide, le but consistait à ne pas dépendre des importationsde coton. La « campagne des nouvelles terres » avait pour but d’aménager dans les zones sèchesde l’Union soviétique de nouvelles surfaces agricoles grâce à la construction de canaux. Le canalprincipal – le plus important aussi – est le canal du Karakoum ; il a été construit entre 1956 et1967 (et prolongé de 1970 à 1986 par un canal couvert). Il détourne l’affluent sud près de Kerki(Turkménistan) en direction de la mer Caspienne. 40% des pertes d’eau de la mer d’Aral sontdues à ce canal qui est devenu depuis longtemps l’artère vitale du Turkménistan. Ce canal ouvertdont le fond n’est pas bétonné sur de longues distances n’est pas étanche, comme de nombreuxautres canaux et canalisations des systèmes d’irrigation. Ainsi, près de 60% du précieux liquidese perdent inutilement dans le sable.La mer d’Aral : de 1957 à 2007. En 1989, la mer d’Aral s’est scindée en deux, la partie la plus petiteau nord, la partie la plus grande au sud. En 2000/2001, l’île de la Renaissance s’est transforméeen presqu’île. Ce graphique indique en outre des évolutions probables, possibles et souhaitables.Source du graphiques : Programme des Nations Unies pour l’environnement .html

Stress sur l’environnementMer d’Aral : une catastrophe annoncée5Une mer se transforme en désertEn raison de l’irrigation, la salinité des sols augmente. De surcroît, l’utilisation colossale d’engraiset de pesticides les pollue. En outre, pour faciliter la récolte, des défoliants ont été utilisésdurant plusieurs années, notamment l’Agent Orange tristement célèbre depuis la guerre du Vietnam. Comme au Vietnam, il est fait état de malformations chez les nouveau-nés de la régionde la mer d’Aral, même dans les générations suivantes.Autrefois, une sorte de cloche de brume se formait au-dessus de la mer d’Aral car elle n’avaitpas de voie d’écoulement ; cette brume assurait les précipitations et avait un effet régulateursur le climat. Depuis le fort rétrécissement de la surface d’eau, la cloche de brume a disparu.Les étés sont plus chaud et les hivers plus froids. Les tempêtes peuvent balayer la steppe sansrencontrer d’obstacle. Le fond mis à nu pollué par les pesticides se disperse ainsi dans toutela région, ce qui détériore l’air et l’eau potable.L’île de la renaissanceIl y a sur la mer d’Aral une île nommée « île de la renaissance ». De 1948 à 1991, un laboratoired’armes biologiques y avait été installé. Les alentours de ce laboratoire sont contaminés pardes agents dangereux (entre autre la maladie du charbon. L’assèchement de la mer d’Aral atransformé l’île en péninsule et on craint qu’en raison de la langue de terre qui s’est formée,des agents pathogènes dangereux puissent se propager.La mer d’Aral revientAu cours des années 1990, une digue a été construire entre la partie nord et la partie sud dela mer d’Aral. Comme cette digue était construite en sable pour des raisons d’économie, ellen’a pas résisté. Avec le soutien de la Banque mondiale, une nouvelle digue de béton a étéconstruire entre 2003 et 2005, le barrage de Kokaral.L’avenirPour la culture du coton, on a attiré dans l’actuelle région cotonnière (en Ouzbékistan surtout)une main-d’œuvre abondante que l’on a en partie déplacée. 1,5 millions de personnes viventaujourd’hui dans cette région. Il est exclu de supprimer les déviations du cours d’eau. Lesmoyens financiers sont insuffisants pour réparer le système d’irrigation et le convertir en dispositifs à gouttelettes économes en eau. De ce fait, l’assèchement de la partie sud de la merd’Aral est inéluctable.Les conséquences pour les gensBeaucoup de gens ont quitté la région. Les habitants qui restent sont confrontés à un chômageélevé et à la détérioration de leur santé. L’ampleur des effets sur la santé de la population esttelle que sa gravité est comparée à la catastrophe causée par les réacteurs de Tchernobyl. La plupart des gens n’ont pas accès à l’eau du robinet et boivent sans la filtrer l’eau saléecontaminée qu’ils tirent des canaux d’irrigation ou même des canaux d’écoulement des eauxusées. 68% des sources de Karakalpakstan sont jugées hautement contaminées. Pour de nombreuses familles, assurer leur nourriture au quotidien est le problème le plus urgent.Certaines familles y consacrent presque la totalité de leur revenu. Les gens sont de plus en plusnombreux à souffrir de malnutrition. Depuis le milieu des années 70, le taux de morbidité de la population a fortement augmenté. 70% de la population souffrent de diverses affections des voies respiratoires.

Stress sur l’environnementMer d’Aral : une catastrophe annoncée6 948 personnes sur 1000 souffrent d’hépatite, 983 sur 10’000 de maladies de la peau, 97 sur100’000 de tuberculose, 183 sur 100’000 de cancer et la tendance est à la hausse. L’hépatite, les lésions des reins et du foie ainsi que le typhus sont en recrudescence. 90% des femmes en âge de procréer souffrent d’anémie. Le lait maternel et le placenta contiennent des métaux lourds ainsi que des résidus de DDT et de lindane. 99% des nouveau-nés souffrent eux aussi d’anémie. 72% souffrent d’affections des voies respiratoires, d’infections intestinales ou de maladies du sang chroniques. A Tachtakupyr, 40% desenfants sont atteints de craniosténose (déformation du crâne). Ces enfants sont handicapésdans leur développement mental. La mortalité infantile est l’une des plus élevées du monde; dans certaines localités, elle atteint 10%.Source: http://www.aralsee.org/aralsee3.htmLa mer d’Aral n’est pas un cas isoléDès qu’on parle d’agriculture, il faut aussi parler du système d’irrigation. En moyenne, 70% del’eau douce consommée par l’être humain est absorbée par l’agriculture. Au Proche-Orient, enAfrique et en Asie, la part de l’agriculture se situe entre 80 et 90 pour cent. Les deux tiers descéréales sont produites sur des champs irrigués artificiellement. Mais le riz, le coton et d’autresproduits agricoles ne poussent eux aussi à maint endroit que grâce à l’irrigation. L’irrigation artificielle pratiquée de manière intensive nuit aux réserves d’eau : le niveau baisse et l’eau est fortement polluée par l’usage d’engrais, d’herbicides et de pesticides. A part la mer d’Aral, le fleuveColorado (sujet de conflit entre le Mexique et les Etats-Unis depuis des décennies) ou la merMorte (son niveau baisse très rapidement) sont d’autres exemples connus. On connaît moins, enrevanche, le cas du lac Tchad (Afrique centrale) qui rapetisse de plus en plus – phénomène donton n’exclut pas qu’il soit lié à l’irrigation – et celui du lac Balkhach (Kazakhstan/Asie centrale).L’eau est un bien précieux qui ne cesse de se raréfier. Le réchauffement climatique aggrave encorela situation. Les spécialistes des conflits pensent qu’à l’avenir, des « guerres de l’eau » auront lieu.Part de l’agriculture dans la consommation d’eauSource du graphique : Programme des Nations Unies pour l’environnement html

Stress sur l’environnementMer d’Aral : une catastrophe annoncée7L’eau virtuelleDans les produits agricoles, il y a beaucoup d’eau. La notion « d’eau virtuelle » introduite par J.A.Allan désigne la quantité d’eau effectivement utilisée, après un décompte très complet, pour lafabrication d’un produit donné ou la mise à disposition d’une prestation. L’exemple le plus connuest la tasse de café : pour cultiver, fabriquer, emballer et envoyer les grains de café, il faut 140litres d’eau. Le coton et le riz sont eux aussi considérés comme très « gourmands » en eau. Pourfabriquer un kilo de chaque produit, il faut entre 1150 et 1410 litres d’eau. La consommationd’eau pour les produits d’origine animale est encore bien plus importante : la production d’unkilo de viande de bœuf absorbe au total 13’500 litres d’eau, tandis qu’un kilo de beurre nécessite18‘000 litres.L’ « Institute for Water Education » de l’Unesco s’occupe du calcul de l’eau virtuelle. La base deses études est le concept du « Water footprint » (l’Empreinte Eau), un indicateur qui permetd’établir des comparaisons entre différents produits (« Water footprint of a product »), nations(« Water footprint of a nation ») ou individus (« Water footprint of an individual »). Lors du calculde la consommation d’eau totale pour la production de biens par plus de 100 pays, on a priségalement en compte les quantités d’eau virtuelle importées et exportées. Les études sontparvenues aux résultats suivants : les plus grands exportateurs d’eau sont l’Amérique du Nord(ici, on puise également dans les réserves d’eau fossiles), l’Australie et l’Amérique du Sud. Cesont l’Europe occidentale, l’Asie centrale et l’Asie du Sud qui importent les plus grandes quantitésd’eau virtuelle.Les connaissances acquises concernant la consommation d’eau virtuelle peuvent aider à résoudreles problèmes d’eau dans le monde. Les données disponibles permettent de comprendre à quelpoint la tentative de réduire nettement la consommation d’eau par des techniques d’irrigationéconomes est importante et prometteuse. Dans les pays qui connaissent des pénuries d’eau,les conditions politiques, économiques, sociales et écologiques sont telles que l’eau virtuelleet le commerce virtuel de l’eau revêtent une importance mineure dans la politique agricole. Lapriorité va à d’autres tâches : la création d’emplois, la lutte contre le sida et la lutte contre lapauvreté.Du monde entier à destination de la SuisseEn Suisse, l’autonomie est élevée en ce qui concerne l’approvisionnement en produits laitierspar exemple, si bien que nous pouvons admettre que les 18’000 litres d’eau nécessaires à laproduction d’un kilo de beurre proviennent en grande partie de notre pays. Pour de nombreuxproduits, il n’en est toutefois pas ainsi. L’ « Empreinte Eau », pour la Suisse, représente uneconsommation d’eau moyenne de plus de 1682m3 par personne et par an, autrement dit de4600 litres par jour. 79% concernent des produits d’importation.L’Etat riverain au sud de la mer d’Aral, l’Ouzbékistan, est l’un des plus grands producteurs decoton au monde. Les exportations de coton arrivent aussi en Europe. Une étude concernantl’ « empreinte eau » du coton parvient à la conclusion que les importations de coton de l’UEcontribuent à hauteur de 20 pour cent à l’assèchement de la mer d’Aral.

Stress sur l’environnementMer d’Aral : une catastrophe annoncée8Développement durableDe Mireille GugolzDans différents domaines de notre vie, la notion de « développement durable » fait aujourd’huipresque partie du langage courant. Cependant, ce que l’on entend par là n’est pas toujoursclair. Souvent, « durable » est simplement utilisé comme synonyme de « qui dure longtemps »ou de « persistant » avec une connotation principalement écologique. Le développement durable(en anglais « sustainable development », en allemand « nachhaltige Entwicklung ») va toutefoisplus loin : il désigne un principe général qui présuppose que les conditions de vie au niveauécologique, économique et social doivent être garanties pour toutes les personnes qui viventaujourd’hui ainsi que pour les générations futures.Au niveau international, la notion de « développement durable » a été lancée pour la premièrefois en 1992 lors de la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement(CNUED) à Rio de Janeiro. C’est à ce moment-là que la définition dite de Brundtland s’est faitconnaître : « Un développement est considéré comme durable s’il est capable de satisfaire partoutdans le monde les besoins de la génération actuelle sans réduire, pour les

La mer d’Aral: de 1957 à 2007. En 1989, la mer d’Aral s’est scindée en deux, la partie la plus petite au nord, la partie la plus grande au sud. En 2000/2001, l’île de la Renaissance s’est transformée en presqu’île. Ce graphique indique en outre des évolutions probables, possibles et souhaitables.

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