Cours De Biostatistique

3y ago
39 Views
2 Downloads
8.57 MB
70 Pages
Last View : 18d ago
Last Download : 3m ago
Upload by : Elisha Lemon
Transcription

République Algérienne Démocratique et PopulaireMinistère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche ScientifiqueUniversité Abderrahmane Mira de BejaiaFaculté des Sciences de la Nature et de la VieDépartement des Troncs Communs Sciences de la NatureCours de Biostatistiqueau profil des étudiants des Troncs CommunsSciences de la Nature et de la VieAuteur : Hacene GHAROUTDocteur en Sciences, option Mathématiquesde l’université A.Mira de Bejaia, Bejaia 06000, AlgérieAnnée Universitaire2018/2019

Table des matièresTable des matières1Préambule41 Statistiques descriptives1.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1.1.1 Concepts de base . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1.1.2 Types de caractères . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1.2 Tableaux statistiques et représentations graphiques . . . . . . . . . . .1.2.1 Tableau statistique relatif à un caractère qualitatif etreprésentation graphique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1.2.2 Tableaux statistiques relatifs à un caractère quantitatifreprésentations graphiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1.3 Fréquences relatives cumulées et effectifs cumulés . . . . . . . . . . . .1.3.1 Variable statistique discrète . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1.3.2 Variable statistique continue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1.4 Paramètres d’une variable statistique . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1.4.1 Moyenne arithmétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1.4.2 La médiane . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1.4.3 Le mode . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1.5 Paramètres de dispersion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1.5.1 Étendu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1.5.2 Variance et écart type . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1.5.3 Les quartiles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .55566. . . . .sa. .et. . . . . . . . . . . . .913131515161719202021222 Analyse combinatoire2.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2.1.1 Notion de répétition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .25252517

33536373738394 Variables aléatoires4.1 Variables aléatoires discrètes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4.1.1 Loi de probabilité d’une variable aléatoire discrète . . . . . . . . . .4.1.2 Fonction de distribution et de répartition . . . . . . . . . . . . . . .414142432.22.32.42.1.2 Notion d’ordre . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2.1.3 Factoriel d’un entier n . . . . . . . . . . . . . . .Arrangements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2.2.1 Arrangement sans répétition . . . . . . . . . . . .2.2.2 Arrangement avec répétition . . . . . . . . . . . .Permutations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2.3.1 Permutation sans répétition . . . . . . . . . . . .2.3.2 Permutation avec répétition . . . . . . . . . . . .Combinaisons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2.4.1 Combinaison sans répétitions (sans remises) . . .2.4.2 Combinaison avec répétitions (avec remises) . . .2.4.3 Propriétés des combinaisons et binôme de Newton3 Rappel sur la théorie des probabilités3.1 Expérience aléatoire et événement . . . . . .3.1.1 Expérience aléatoire . . . . . . . . .3.1.2 Événement . . . . . . . . . . . . . .3.2 Relations et opérations entre les événements3.2.1 Inclusion . . . . . . . . . . . . . . . .3.2.2 Événement contraire . . . . . . . . .3.2.3 Union (Disjonction) . . . . . . . . . .3.2.4 Intersection (Conjonction) . . . . . .3.2.5 Événements incompatibles (disjoints)3.2.6 Système complet d’événements . . .3.3 Définition axiomatique de la probabilité . . .3.4 Définition classique des probabilités . . . . .3.5 Probabilités conditionnelles . . . . . . . . .3.6 Formule des probabilités composées . . . . .3.7 Événements indépendants . . . . . . . . . .3.8 Formule des probabilités totales . . . . . . .3.9 Théorème de Bayes . . . . . . . . . . . . . .

Table des matières4.234.1.3 Espérance mathématique d’une variable aléatoire discrète . . . . . .4.1.4 Variance et écart type d’une variable aléatoire discrète . . . . . . .Variables aléatoires continues . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4.2.1 Fonction de répartition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4.2.2 Densité de probabilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4.2.3 Espérance mathématique et variance d’une variable aléatoire continue4.2.4 Médiane et mode d’une variable aléatoire continue . . . . . . . . . .5 Lois usuelles de probabilités5.1 Lois de probabilités discrètes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5.1.1 Loi de Bernoulli . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5.1.2 Loi binomiale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5.1.3 Loi de Poisson . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5.1.4 Table de la loi de Poisson . . . . . . . . . . . . . . . . . .5.1.5 L’approximation de la loi binomiale par la loi de Poisson .5.2 Lois de probabilités continues . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5.2.1 Loi Normale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5.2.2 Loi Normale centrée réduite . . . . . . . . . . . . . . . . .5.2.3 L’approximation de la loi binomiale par une loi de normale5.2.4 L’approximation de la loi de Poisson par une loi normale .5.2.5 Table de la loi normale centrée réduite . . . . . . . . . . 5676869

PréambuleL’objectif assigné à ce cours est l’initiation des étudiants des troncs communs dessciences de la nature et de la vie aux traitements des données liées à leurs thématiques detravail via les biostatistiques. La biostatistique, qui est aussi connue sous le nom biométrie,est l’application des statistiques en biologie ; sachant que, la statistique est la science dontl’objet est de recueillir, de traiter et d’analyser des données issues de l’observation dephénomènes aléatoires, c’est-à-dire dans lesquels le hasard intervient.La biostatistique nous permet de décrire une population donnée, selon ses attributs etses qualités, de mesurer la précision d’une estimation ou de définir le degré d’associationentre une série de caractères et d’événements. Elle englobe :– La conception d’expériences biologiques ;– La collecte d’informations ;– L’analyse des données chiffrées ;– L’interprétation des résultats et conclusion.Ce document permet à l’étudiant de voir différents exemples d’application de la biostatistique dans les sciences expérimentales, et lui permettre de passer du stade d’observationvers le stade de description et de calculs statistiques.Le polycopié est structuré en cinq chapitres, dont le premier aborde la statistique descriptive, qui est un ensemble d’outils permettant de décrire et d’analyser des phénomènessusceptibles d’être dénombrés et classés, elle a pour but de décrire et non d’expliquer. Ledeuxième chapitre est consacré à l’introduction des méthodes de dénombrements d’objetsstatistiques (analyse combinatoire) utiles en théorie des probabilités, qui sera abordée dansle chapitre suivant. Les variables aléatoires discrètes et continues, ainsi que leurs paramètresde positions et de dispersions ont été abordés dans le chapitre quatre ; suivi de quelquesexemples de loi de distributions dans le cas discret (loi de Bernoulli, loi Binomiale, loi dePoisson) et dans le cas continu (loi Normale, loi Normale rentrée réduite) dans le chapitresuivant.4

Chapitre 1Statistiques descriptives1.1IntroductionLa statistique descriptive est un ensemble de méthodes permettant de décrire et d’analyser des phénomènes susceptibles d’être dénombrés et classés. Elle a pour but de décrireet non d’expliquer.1.1.1Concepts de baseLes observations constituent la source des informations statistiques. Avant de débuterl’étude, il faut définir l’ensemble étudié et les critères de la description chiffrée.1. Les ensembles étudiés sont appelés population.2. Les éléments de la population sont appelés individus ou unités statistiques.3. Un sous ensemble de la population est un échantillon et sa taille correspond à soncardinal.4. Les critères étudiés constituent des caractères ; et un caractère permet de déterminerune partition de la population.Exemple 1.1. Nous résumons les différents concepts dans cet exemple :Population : l’ensemble des tous les employés d’une usine.Individu : chaque employé de l’usine.Caractère : le salaire, l’état matrimonial, le nombre d’enfants,. etc.Les modalités du caractère : marié, célibataire, divorcé et veuf sont les les modalitésde l’état matrimonial, par exemple.5

H.Gharout1.1.2Statistiques descriptivesTypes de caractèresOn distingue deux types de caractères : qualitatif et quantitatif.Caractère qualitatifDéfinition 1.1. Un caractère est dit qualitatif lorsque ses modalités ne sont pas mesurables.Exemple 1.2. Les couleurs du pelage : l’ensemble des modalités est{noir, marron, blanc, . . .}.Caractère quantitatifDéfinition 1.2. Un caractère est dit quantitatif lorsque ses modalités sont des nombres.On lui donne souvent le nom de variable statistique.Une variable statistique peut être :Discrète : Si elle prend des valeurs isolées.Exemple 1.3. Le nombre d’enfants d’une famille.Continue : Lorsqu’elle peut prendre n’importe quelle valeur dans son domaine de variation.Remarque 1.1. Dans le cas continu, le nombre de ces valeurs est toujours très grand.Dans ce cas, on regroupe toutes ces valeurs en classes.En général, toutes les grandeurs liées à l’espace (longueur, surface, volume, . . .), au temps(age), à la masse (poids, teneur, . . .) ou à des combinaisons (vitesse, débit, . . .) sont desvariables statistiques continues.1.2Tableaux statistiques et représentations graphiquesSoit une population composée de n individus, sur laquelle on a étudié un caractèrepossédant k valeurs possibles. Ces valeurs x1 , x2 , . . ., xk sont des modalités (cas qualitatif)ou des nombres (cas quantitatif).6

H.GharoutStatistiques descriptivesSoient :n1le nombre d’individus ayant pris la valeur x1n2.le nombre d’individus ayant pris la valeur x2nkle nombre d’individus ayant pris la valeur xkni est appelé fréquence ou effectif de la valeur xi et n est l’effectif total.On appelle fréquence relative ou effectif relatif de la valeur xi la quantité :fi nin(ou en % fi nin 100%).C’est la proportion d’individus ayant pris la valeur xi .Remarque 1.2.k i 1k ni n1 n2 . . . nk n.fi f1 f2 . . . fk i 1Modalitésxix1x2.xkTotalEffectifsnin1n2.n1 n2nk . 1.nnnFréquences relativesfi nnif1 nn1f2 nn2.nki 1 ni n kf nnk kki 1 fi 1Tableau des effectifs et des fréquences relatives1.2.1Tableau statistique relatif à un caractère qualitatif et sareprésentation graphiqueExemple 1.4. On veut étudier les lois de Mendel sur le caractère couleur de la fleurde Balsamine. Pour cela on étudiera le croisement des plantes hétérozygotes. On obtientquatre couleurs : pourpre, rose, blanc-lavande et blanche.Population : les plantes de Balsamine.Individu : une plante.7

H.GharoutStatistiques descriptivesCaractère étudié : couleur de la fleur.Modalités xiPourpreRoseBlanc-LavandeBlancheTotalEffectif ni17905475482133098Fréquences relatives fi0.57780.17660.17690.06881fi en %57.78 %17.66 %17.69 %6.88%100 %Représentation graphiqueL’information résumée dans un tableau statistique se traduit par un graphique pour enréaliser une synthèse visuelle.a) Représentation par tuyaux d’orgue (diagramme en colonnes)Dans ce cas, le graphe s’obtient en construisant autant de colonnes que des modalitésdu caractère qualitatif. Ces colonnes sont des rectangles de bases constantes et dehauteurs proportionnelles aux fréquences relatives.Figure 1.1 – Représentation en tuyaux d’orgue des fréquences relatives.b) Représentation par le diagramme circulaire (camembert)θi 360 fi 360 8ni.n

H.GharoutStatistiques descriptivesLes angles correspondant de l’exemple sont :θ1 360 0.5778 208.01 Pourpre;θ2 360 0.1766 63.58 Rose;θ3 360 0.1769 63.68 Blanc-Lavande;θ4 360 0.0688 24.77 Blanche.Figure 1.2 – Diagramme en camembert des fréquences relatives.1.2.2Tableaux statistiques relatifs à un caractère quantitatif etreprésentations graphiques1) Cas d’une variable statistique discrète :Exemple 1.5. Lors d’un contrôle d’une chaı̂ne de médicaments, on s’intéresseau nombre de comprimés défectueux dans un lot. L’étude de 200 lots a donné lesrésultats suivants :75 lots ont 0 comprimés défectueux ;53 lots ont 1 comprimé défectueux ;39 lots ont 2 comprimés défectueux ;23 lots ont 3 comprimés défectueux ;9 lots ont 4 comprimés défectueux ;1 lot a 5 comprimés défectueux.Population : l’ensemble des lots des médicaments.Individu : un lot.9

H.GharoutStatistiques descriptivesCaractère étudié : nombre de comprimés défectueux.Modalités : 0, 1, 2, 3, 4 et 5.Les fréquences relatives obtenues sont données dans le tableau suivant :Modalités(Nbre de comprimés défectueux)012345TotalNbre de lotsni7553392391200Fréq. rel.fi nni0.3750.2650.1950.1150.0450.0051Fréq. rel.en %37.5 %26.5 %19.5 %11.5 %4.5 %0.5 %100%Représentation graphique :On utilise le diagramme en batons pour représenter les effectifs ni et les fréquencesrelatives fi . Dans le cas du graphe des fréquences relatives, en joignant les sommetsdes batons on obtient le polygone des fréquences relatives.Figure 1.3 – Diagramme en escalier des fréquences relatives.2) Cas d’une variable statistique continue :Lorsque la variable statistique est continue les données sont regroupées en classes[e0 , e1 [, [e1 , e2 [, [e2 , e3 [, ., [ek 1 , ek [.Les modalités xi représentent les centres ci des classes [ei 1 , ei [, avec : ci ei 12 ei , i {1, 2, ., k} ; ei 1 est appelé l’extrémité inférieure de la classe [ei 1 , ei [ ; ei est appelé l’extrémité supérieure de la classe [ei 1 , ei [ ; ai ei ei 1 est l’amplitude de la classe [ei 1 , ei [ ; ek e0 est appelé l’étendu de la variable statistique.10

H.GharoutStatistiques descriptivesExemple 1.6. Une étude faite sur la taille d’un groupe d’étudiants (en mètre) a donnéles résultats suivants :Classes[1.5; 1.6[[1.6; 1.7[[1.7; 1.8[[1.8; 1.9[[1.9; 2[TotalCentre ci1.551.651.751.851.95Effectif ni83331226100Fréq. rel. fi0.080.330.310.220.061(fi en %)(8%)(30%)(31%)(22%(6%(100%)Population : les étudiants du groupe.Individu : un étudiant.Caractère étudié : la taille d’un étudiant.Représentation graphique :Dans le cas d’une variable statistique continue on utilise l’histogramme.Figure 1.4 – L’histogramme des effectifs de l’exemple 1.6.L’histogramme dans le cas des amplitudes inégales :Dans ce cas les classes ont des amplitudes différentes. Du coup, il faut effectuer des corrections pour tenir compte des différences d’amplitude. Il convient de diviser les fréquencespar leurs amplitudes correspondantes et on obtient ainsi, l’amplitude corrigée (hi ).Exemple 1.7. Supposons que l’on regroupe les données de l’exemple précédent en classed’amplitudes inégales.11

H.GharoutStatistiques descriptivesFigure 1.5 – L’histogramme des fréquences relatives de l’exemple 1.6.Classes[1.5; 1.7[[1.7; 1.8[[1.8; 2[Amplitude de la classeai0.20.10.2Effectifni413128Fréq. rel. fifi0.410.310.28Amplitude corrigéehi afii2.053.11.4Représentation graphique :Figure 1.6 – Histogramme avec amplitudes inégales.12

H.Gharout1.3Statistiques descriptivesFréquences relatives cumulées et effectifs cumulésLa fréquence relative cumulée Fi est la somme des fréquences relatives correspondantesaux valeurs de la variable statistique inférieure à xi 1 .F1 f1 ;F2 f1 f2 ;F3 f1 f2 f3 ;.Fi f1 f2 . . . fj . . . fi .La fréquence relative cumulée Fi indique la proportion des individus pour lesquels la variable statistique est inférieure à xi 1 . De la même façon on définit les effectifs cumulésNi i nj .j 1D’une manière équivalente, la fréquence relative cumulée est donnée par :Fi 1.3.1Ni.nVariable statistique discrèteExemple 1.8. On reprend l’exemple du cas discret (l’exemple 1.5 des comprimésdéfectueux).moins de ximoins de 0moins de 1moins de 2moins de 3moins de 4moins de 5moins de xk (xk 5)Remarque 1.3.Ni00 75 7575 53 128167190199199 1 200k Fi00 f1 0.375f1 f2 0.640.8350.950.9951fi 1;i 1Fi 0 si xi x1 ;Fi 1 si xi xk ,où x1 est la plus petite valeur observée et xk est la plus grande valeur observée.13

H.GharoutStatistiques descriptivesSoit X une variable statistique discrète et x1 , x2 , ., xk les valeurs rangées dans l’ordrecroissant. La fonction de répartition d’une v.s. discrète est définie de R dans [0, 1] et estdonnée par : 0,si x x1 ; f,si x1 x x2 ;1 si x2 x x3 ; f1 f2 , .F (x) f1 f2 . . . fi , si xi x xi 1 ; . . 1,si x xk .Exemple 1.9. Écrivons la fonction de répartition de la variable statistique X de l’exempledes comprimés défectueux (l’exemple 1.5) : 0,si x 0 ; 0.375, si 0 x 1 ; 0.64, si 1 x 2 ;0.835, si 2 x 3 ;F (x) 0.95, si 3 x 4 ; 0.995, si 4 x 5 ; 1,si x 5.La courbe cumulative est la représentation graphique des fréquences relatives cumulées.Dans le cas discret, la courbe cumulative est une courbe en escalier (voir figure 1.7), dontles paliers horizontaux ont pour coordonnées (xi , Fi ).Figure 1.7 – Courbe des fréquences relatives cumulées (courbe cumulative).14

H.Gharout1.3.2Statistiques descriptivesVariable statistique continueExemple 1.10. On reprend l’exemple précédent sur la taille des étudiants. Les effectifs etles fréquences relatives cumulées sont données dans le tableau suivant :moins de ximoins de 1.5moins de 1.6moins de 1.7moins de 1.8moins de 1.9moins de x (x 2)Effectifs cumulésNi08417294100Fréq. relatives cumuléesFi Nni(en %)0(0 %)0.08(8 %)0.41(41 %)0.72(72 %)0.94(94 %)1(100 %)La courbe cumulative est donnée dans la figure suivante :Figure 1.8 – Courbe des fréquences relatives cumulées du cas continu.1.4Paramètres d’une variable statistiqueLorsqu’on observe une représentation graphique d’une série statistique, on peut en tirerdeux observations :1. Paramètres de tendance centrale ou de position : valeurs situées au centre de ladistribution statistique.2. Paramètres de dispersion : fluctuations des observations autour de la valeur centrale,mesurées par des écarts à celles-ci.15

H.Gharout1.4.1Statistiques descriptivesMoyenne arithmétiqueLa moyenne arithmétique est la somme de toutes les valeurs observées divisée par lenombre total des observations.(a) Cas d’une variable statistique discrète (données non groupées) :Soient X une variable statistique discrète et x1 , x2 , . . ., xk ses valeurs, pour lesquellesk correspondent les effectifs n1 , n2 , . . ., nk ; avec n ni l’effectif total.i 1La moyenne arithmétique notée x de cette série statistique, est définie par :1 x ni xi .n i 1kRemarque 1.4.1 n1 x1 n2 x2 . . . nk xkx ni x i n i 1nn1n2nk x1 x2 . . . xknnn f1 x1 f2 x2 . . . fk xkk fi xi ,ki 1où fi est la fréquenc

exemples de loi de distributions dans le cas discret (loi de Bernoulli, loi Binomiale, loi de Poisson) et dans le cas continu (loi Normale, loi Normale rentr ee r eduite) dans le chapitre suivant. 4

Related Documents:

Sujets Spéciaux (STT2000) cours d'option cours d'ouverture nouveau cours nouveau cours nouveau nouveau cours nouveau cours nouveau cours nouveau cours nouveau cours nouveau cours nouveau cours SAS / R!9. exemple d'horaire 2 1 Toutes les concentrations 9h 10h 11h 12h 13h 14h 15h 16h 17h 18h 19h 20h 21h Automne lundi mardi mercredi jeudi vendredi M1112 Calcul 1 M1112 Calcul 1 TP M1112 .

avis sur tout aspect de ces cours. Vos avis ou réactions peuvent inclure des observations sur : Le contenu et l'organisation des cours Les manuels de lecture et ressources des cours. Les exercices des cours. Les évaluations des cours. La durée des cours. Le soutien aux cours (tuteurs désignés, soutien technique,

Pour créer un autre prof de SVT, le plus simple est de retourner dans « cours/gestion des cours », de cliquer SVT et d’ajouter une sous-catégorie « Prof_SVT1 » Pour créer une autre matière (catégorie), le plus simple est de retourner dans « cours/gestion des cours », et de cliquer sur ajouter une autre catégorie de cours Présentation des pictogrammes liés aux catégories ou aux .

Le cours est normalement divisé en 12 semaines de cours plus les 2 examens. Le portail de cours étant modifié en cours de session, l'étudiant doit s'y référer aussi souvent que possible. L'étudiant doit répartir son temps entre le suivi du cours magistral, la résolution d'exercices en laborato

Histologie de l'appareil respiratoire (cours 3 et 4) p. 29 Embryologie et développement de l'appareil respiratoire (cours 5 et 6) p. 41 II PHYSIOLOGIE p. 50 Structure fonctionnelle (cours 10) p. 54 Mécanique ventilatoire (cours 11) p. 67 Transport des gaz dans le sang (cours 13) p. 87 Diffusion de gaz, DLCO (cours 14) p. 102

Ofre de cours . AUTOMNE 2017 . Sauf indication contraire, tous les cours sont de 3 crédits. Les cours entre parenthèses sont des préalables. à Lire attentivement la description oicielle d ’un cours sur le site de la TÉLUQ ain de connaître les particularités qui s’y appliquent. PREMIER CYCLE . ADM . ADM 1002 Initiation à la gestion

Centre de formation en technologies de l¶information Plan de cours Cours : INF 764 – Gestion de projet avancé en TI Trimestre : Hiver 2021 Professeur : Martin Raymond 1. Mise en contexte Ce cours se veut une continuité du cours INF754. Il met en perspective le rôle des Cadres

cours fournira un complément de théorie. En plus du livre de référence, l’enseignant fournira d’autres documents d’appoint pour couvrir certains concepts. Planification des séances hebdomadaires Séance(s) Contenu prévu du cours S1 Entrée en matière Présentation du professeur, du plan de cours, de l’approche retenue pour le cours.