B – 78 P501407 Patrimoine

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BELGIË – BELGIQUELa LettreduPatrimoineP.B./P.P.B – 78Bureau de dépôt4099 Liège XP501407TRIMESTRIEL – OCTOBRE – NOVEMBRE – DÉCEMBRE 2006 – No 4 – BUREAU DE DÉPÔT : LIÈGE XBilan des Journées du Patrimoine (9 et 10 septembre 2006)Le Palais des princes-évêques sous la magie du nouveau cirqueen parfaite complicité avec le public etmême le très jeune public. Chacun estémerveillé par la poésie qui s’en dégage.Le spectacle est rythmé, juste, drôle etémouvant à la fois. Les comédiens, auson d’une musique envoûtante, fontpreuve d’une grande maîtrise de l’acrobatie. Ils enchaînent sauts périlleux, pyramides humaines et figures aériennes. Ilfaut dire que le cadre s’y prête magnifiquement; le Palais lui-même sembletransporté dans une danse vertigineuse!Liège, la troupe Arcipelago, G. Focant, DPat MRWCe 8 septembre 2006 à 19h, la foule sepresse devant l’entrée principale duPalais. Le trottoir est rempli de spectateurs qui attendent de pouvoir assisterà la représentation Creature menée parla troupe italienne d’Arcipelago et coordonnée par l’Institut du Patrimoine wallon dans le cadre de l’inauguration desJournées du Patrimoine. Le spectacles’intègre, par ailleurs, au Festival international des Arts de la Rue de Liège, lesZurbaines.Les portes ouvertes, plus de 3000 personnes prennent possession des lieux,autour de la scène, sous la galerie, aupied de la tribune Petits et grands sontau rendez-vous. Une première animation débute avec une danseuse insoliteprisonnière d’une bulle.Quelques minutes plus tard, la compagnie vénitienne entre en scène. Pendantprès d’une heure et demie, sept acrobates et un clown vont mener la danseUn tel monument, Patrimoine exceptionnel et Patrimoine civil public liégeoisincontournable, était le lieu tout désignépour accueillir le public en guise depréambule auxJournéesduPatrimoine. Deplus, les conditions climatiquessont de la partie.Tant mieux. Lepublic n’en estque plus ravi. À22h30, le Palaisferme ses portesconservant dansses murs encoreun peu de cette magie Mons sous les feux des projecteursLe lendemain, l’IPW, avec le précieuxappui logistique de la Ville de Mons,proposait à un public tout aussi nom-breux de (re)découvrir son patrimoinemontois de façon festive. 24 projecteurs, un laser à effets tridimensionnels,des structures de feu, 24 enceintesacoustiques et une chaude voix masculine contant l’histoire des prestigieuxmonuments montois ont déployé leursforces pendant 30 minutes. Le public,suspendu aux lèvres du narrateur, écoutait l’histoire de l’édification du beffroi,de l’hôtel de Ville et de son campanile,de la collégiale Sainte-Waudru Lespectacle s’acheva par un somptueuxfeu d’artifices qui embrasa la GrandPlace.La mise en scène, assurée par les Ateliers de création «Lacroix-Ruggieri», avaitété adaptée spécialement pour Monsd’après un spectacle joué à Arras le4 septembre 2005 à l’occasion de l’inscription de 23 beffrois supplémentairesdu Nord de la France, de Wallonie etde Flandre au Patrimoine de l’Humanité (v. p. 23).Mons, spectacle pyrotechnique, G. Focant, DPat MRW1

La Lettre du Patrimoine – N o 4 – 2006Un thème porteurUn thème porteur, «Patrimoine etcitoyenneté», et des conditions climatiques idéales ont engagé un grandnombre de Wallons à (re)découvrir leurpatrimoine civil public et/ou des lieuxsauvegardés par une action citoyenne.«Ce succès confirme l’attachement de nosconcitoyens à leur histoire, à leur culture, incarnée et symbolisée par lepatrimoine», selon le mot du Ministredu Patrimoine, Michel Daerden.Près de 490 activités principales ontété répertoriées et un accès gratuit a étéproposé dans quelque 750 monuments.Environ 320 activités relevaient dumonde associatif et des propriétairesprivés. Quelques animations complémentaires ont également été ajoutéesau programme officiel via le site Internet (www.journeesdupatrimoine.be),lequel a reçu plus de 40.000 visitesentre la mi-août et la fin du mois deseptembre. Il est à noter que le site présentait cette année l’entièreté du programme et qu’il proposait pour lapremière fois la possibilité pour lesorganisateurs locaux de remplir les formulaires d’inscription en ligne. Ce siteévoluera encore au cours de l’année etproposera plusieurs fois par an desremises à jour accompagnées d’informations diverses.«Patrimoine et Citoyenneté» a encoreété un bon millésime pour le partenariat entre l’Institut du Patrimoine wallon et le Groupe TEC. La coopérationau programme wallon a aussi été renouvelée en 2006 avec la Communautégermanophone dans six de ses neufentités communales. L’impressionlaissée par le week-end 2006 est engénéral favorable tant auprès des organisateurs que du public.Le thème de l’année 2007 est déjàconnu: il s’agira de «Patrimoine militaire» (samedi 8 et dimanche 9 septembre 2007). La troisième «JournéeJeunesse et Patrimoine» se dérouleraaussi sur le même thème, le jeudi19 avril 2007. Une plaquette d’information avec les formulaires d’inscription sera disponible sur demande dèsle début de novembre 2006.Ces formulaires devront être renvoyésau Secrétariat des Journées du Patrimoine (rue Paix-Dieu, 1 B, B-4540 Amay– Tél.: 32 (0)85 278 880 – fax: 32(0)85 278 889 – Email: info@journeesdupatrimoine.be pour le mercredi28 février 2007 au plus tard. Cette plaquette sera également consultable ettéléchargeable sur le site Internet dèsla mi-novembre 2006 et il sera possiblede s’inscrire en ligne.2Tournai - GalerieHenri Castermannumérique, de la composition du texteà la reliure, en passant par les principales techniques d’impression. Y sontexposés des presses de la fin du XVIIIeà la fin du XXe siècle, des caractères enbois et en plomb, des plaques gravées etoffset, des pierres lithographiques, dupetit outillage Un nouveau partenariatavec ProméthéaPresse typographique à cylindre, fabriquéepar Jullien (Bruxelles, vers 1885-1890)Coll. Casterman AC11 CHST / IPWEn 2000, l’Institut du Patrimoine wallona reçu de la s.a. Casterman Imprimerieet de la s.a. Casterman Édition une collection de machines d’imprimerie, dontcertaines ont fonctionné au sein des Établissements Casterman, ainsi que du petitmatériel et des ouvrages qui y ont étéimprimés. Cet ensemble constitue untémoin majeur de l’histoire des métiersdu livre, en particulier de l’ère despresses mécanisées et de l’industrialisation qui en découle avec l’édition degrande diffusion.Afin de mettre en valeur une partie decette collection, l’IPW a souhaité s’associer à l’opération de revitalisationurbaine menée conjointement par lasociété IBC immobilier (groupe Heijmans), la Ville de Tournai et la Régionwallonne sur le site historique desÉtablissements Casterman. L’ancienensemble industriel et de bureaux a étécomplètement remodelé pour accueillirsept immeubles à appartements, ainsique le siège tournaisien des Archives del’État. Un parcours piéton traverse cenouveau quartier, dit «Îlot d’Artévie»,passe sous les bâtiments, relie cours etjardins et mène aux quais de l’Escaut viatrois autres sites: la brasserie Saint-Yves,l’îlot des Sept Fontaines et l’église SainteMarie-Madeleine.Au cœur de cet ambitieux projet inauguré le 26 août dernier, l’Institut du Patrimoine wallon a aménagé la galeried’exposition Henri Casterman et ce, avecIBC immobilier et l’Atelier 2F pour unmontant global de 250.000 environTVAC. Une visite de la galerie, à laquellevous pouvez accéder via les rues desSœurs Noires, des Augustins ou encoreClaquedent, vous permettra de mieuxappréhender les étapes de l’impressiond’un livre, ainsi que l’évolution de cettetechnique. Deux siècles d’imprimerieindustrielle y sont condensés, de l’utilisation des caractères mobiles à celle duL’asbl Prométhéa vient de conclure unnouveau contrat cadre avec l’Institutdu Patrimoine wallon pour le développement de son activité en Wallonie. Unécho du désir du Ministre du Patrimoinede la Région wallonne Michel Daerdende promouvoir et d’accentuer le partenariat public-privé pour le patrimoinewallon.Le Ministre a toujours souhaité depuissix ans «un patrimoine vivant pourtous», c’est-à-dire dans son esprit nonseulement sauvegardé bien sûr (c’estun devoir minimal), mais aussi restauréet s’il y a lieu réaffecté autant que possible dans une fonction intéressant aumaximum la collectivité. C’est pourcela qu’il a mis la réaffectation des bâtiments classés désaffectés au cœur desa politique depuis 2000. Comme lesecteur privé est naturellement enclinà soutenir les acteurs culturels, et quele patrimoine est en quelque sorte laseule politique régionale à connotationculturelle, Michel Daerden a bon espoirque des synergies croissantes soientpossibles.Le Ministre a fait savoir en effet qu’ilattendait d’un partenariat renforcé entrela Région et Prométhéa, via une collaboration active entre cette dernière etl’IPW avec le soutien du Comité depatronage de l’Institut, des engagements plus nombreux et des investissements plus marqués du secteur privéau service du Patrimoine wallon, soitpar l’association à des dossiers de réaffectation, soit par le soutien à des opérations de sensibilisation comme lesJournées du Patrimoine ou les publications de prestige. De nombreusespistes ont déjà été explorées ces dernières années par l’IPW comme parProméthéa dans le cadre d’une collaboration moins étroite, mais le renforcement des moyens d’action deProméthéa en Région wallonne devraitdéboucher sur la concrétisation de partenariats plus fréquents entre acteurspublics et privés.Prométhéa asbl, rue de la Concorde,60, B-1050 Bruxelles – Tél.: 32 (0)2513 78 27 – Fax: 32 (0)2 502 26 57 –www.promethea.be – info@promethea.beSuite page 24

La Lettre du Patrimoine – N o 4 – 2006AVIS IMPORTANTSuite de la page 2La CRMSF explore l’architecture de villégiatureen Wallonie Les lieux de villégiature ont notammentpour caractéristiques le développementd’un urbanisme d’agrément (places, boulevards, quais, parcs, squares, fontaines.)et la multiplication d’établissements deloisirs, tels que hôtels, restaurants, cafés,casinos, bains, salles de spectacles,kiosques, pavillons et abris divers L’examen de la Villégiature en Wallonie doit donc faire l’objet d’une approchearchitecturale et artistique, mais également historique et socio-économique.Le chalet suisse à Lustin,C. Carpeaux CRMSFLe Grand Larousse encyclopédiquedonne la définition suivante du mot villégiature: «nom féminin (de l’italien villeggiatura, lui-même du verbe villegiare,aller à la campagne). Séjour à la campagne, à la mer, etc., pendant la bellesaison».Dès le XVIIIe siècle, mais surtout au XIXeet dans le premier tiers du XXe siècle,les lieux de villégiature sont conçuscomme un prolongement «virtuel» de laville, reconstitution en miniature d’unmilieu urbain dans des espaces plutôtruraux présentant des caractéristiquestrès spécifiques, souvent liées à la présence de l’eau. Cette pratique s’intensifiera avec la mise en service des lignesde chemin de fer et la démocratisationprogressive du tourisme qui, au départ,est l’apanage de la noblesse et de lagrande bourgeoisie.En somme, nous avons ici affaire à laconcrétisation du mot resté fameuxd’Alphonse Allais, «Il faudrait mettre lesvilles à la campagne !».Prenons à titre d’exemples sur les territoires qui constituent aujourd’hui laWallonie: – les villes d’eaux: Spa etChaudfontaine; – les «stations balnéaires»situées le long de cours d’eau: les villassituées en bord de Meuse à Namur, Profondeville, Yvoir, Dinant et Hastière, lesvillas de la vallée de l’Ourthe à Tilff etEsneux; – les grands lotissements-parcsde la fin du XIXe et du début du XXe sièclesitués en bordure des villes: le parc deCointe à Liège, les grandes villas de Heusyà Verviers, le parc de la Citadelle àNamur; – les reconstructions «de stylemosan» d’après la guerre de 14/18 à Viséet à Dinant, villes martyrs; – les attractions touristiques comme les grottes deHan ou de Remouchamps.24De nombreuses publications françaisesde référence ont attiré notre attention surcette problématique: citons, entre autres,La Côte d’Émeraude. La Villégiaturebalnéaire autour de Dinard et SaintMalo, Monum, Éditions du Patrimoine,2001; Arcachon, la Ville d’Hiver, Institut français d’Architecture, Mardaga,1997 et Le Régionalisme, no 189 de laRevue Monuments historiques, Caissenationale des Monuments historiques etdes Sites, 1993.Ajoutons que dans la série française devulgarisation «Itinéraires du Patrimoine»,plusieurs publications illustrent la notionde villégiature, notamment dans le Calvados (Villas de Houlgate et d’Arromanches-les-Bains), la Seine-Maritime(Villas de Sainte-Adresse) et les AlpesMaritimes (Architecture de villégiatureà Cannes).Contrairement à la Flandre et à la Régionde Bruxelles-Capitale, et à l’exceptionnotoire de la Villa Serrurier-Bovy àCointe (classée comme monument parArrêté du Gouvernement wallon du12 décembre 2001 et inscrite sur la Listedu patrimoine immobilier exceptionneldepuis cette année), ce domaine est àce jour pour la Wallonie totalement inexploité, même tout simplement inexploré.La Commission royale a donc décidéd’entamer une étude sur cette typologie de biens et a, pour ce faire, constituéun groupe de travail. À l’issue de laréflexion, l’intention est d’éditer unepublication originale sur le sujet.Toute personne intéressée par cetteétude ou ayant déjà travaillé sur ce thèmeet souhaitant collaborer à la réflexion encours peut contacter Carole CARPEAUX,Secrétaire adjointe, rue du Vertbois 13cà B-4000 Liège.Tél.: 32 (0)4 232 98 61Mail: carole.carpeaux@crmsf.bePierre GILISSEN, Secrétaire permanent.La Lettre du Patrimoine est intégralement téléchargeable sur le sitewww.institutdupatrimoine.be.L’abonnement à La Lettre est entièrement gratuit, si vous en faites lademande par écrit, par fax ou parmail (en aucun cas par téléphone, s’ilvous plaît) auprès de l’IPW à l’adresseci-dessous:Institut du Patrimoine wallonCellule Communication –La Lettre du PatrimoineInstitut du Patrimoine wallonRue du Lombard, 79 – B-5000 NamurTél.: 32 (0)81 654 154Fax: 32 (0)81 654 168 ou 150Email:lalettre@institutdupatrimoine.beVous pouvez également choisir derecevoir chaque trimestre la versionélectronique de cette lettre en en faisant la demande à ur responsableFreddy JorisAdministrateur général de l’IPWCoordinationJulien MaquetAvec la collaboration de laCommission royale desMonuments, Sites et Fouilles,de la Division du Patrimoine(DGATLP/MRW), de l’Universitéde Liège et de Wallonia Nostra.Les articles non signés émanentdes collaborateurs de l’IPW.Impression et graphismeImprimerie BietlotRue du Rond-Point, 185B-6060 Gilly 32 (0)71 283 611Ce trimestriel est gratuitet ne peut être vendu.Ce numéro a été tiréà 28.500 exemplaires.Note de la RédactionLa Rédaction de La Lettre du Patrimoine tient à signaler à ses abonnésque le retard dans la distribution dunuméro 3, dont certains d’entre euxont été les victimes, n’est en rienimputable à l’IPW, à l’imprimeur ouau routeur; il est malheureusementle seul fait de certains services de LaPoste. La Rédaction, par correctionvis-à-vis de ses lecteurs, tenait à mettreclairement les choses au point.Par ailleurs, la Rédaction tient à souligner qu’en raison de l’absence de plusieurs articles promis pour ce no 4,celui-ci fait une très large part auxdossiers traités par l’IPW. Nous espérons qu’il pourra en être autrementpour les prochains numéros.

BELGIË – BELGIQUELe Journalde la RestaurationP.B./P.P.B – 78Bureau de dépôt4099 Liège XP501408TRIMESTRIEL – OCTOBRE – NOVEMBRE – DÉCEMBRE 2006 – No 4 – BUREAU DE DÉPÔT : LIÈGE XLes Instituts de Pharmacie et de Botanique à LiègeLes Instituts de Pharmacie et de Botanique, situés dans le Jardin botaniquede Liège, furent inscrits sur la liste del’IPW en 2001, car les bâtiments menaçaient à court terme de se trouver sansaffectation, l’Université de Liège ayantentamé le déménagement de ses services vers le Sart-Tilman.Il était donc impératif pour l’IPW detrouver une affectation à l’Institut dePharmacie afin d’assurer une occupation optimale de l’ensemble du site,le projet du CRIE ne pouvant pas sedévelopper à côté d’un bâtiment videmenaçant de devenir rapidement unchancre.La mission de l’Institut a donc consistéà trouver pour ces deux bâtiments unenouvelle affectation compatible avecle site du Jardin botanique, sur lequelsont également implantées les trèsbelles serres qui, comme les Instituts,furent classées comme monument en1994.L’Institut d’Architecture Lambert Lombard devant quitter le site Montefiorepour 2003, l’IPW avait proposé à la Villede Liège d’envisager sa relocalisationdans l’Institut de Pharmacie plutôt quedans l’ancienne école ménagère, l’ICTEM, rue Hors-Château. L’enthousiasmesuscité par cette proposition auprès dela direction de l’Institut Lambert Lombard a motivé la Ville de Liège à y réagirpositivement.Dès 2001, l’IPW a pu s’attaquer concrètement au montage de ce dossier, puisqu’il fut sollicité par le Ministre en chargede l’Aménagement du Territoire, de l’Urbanisme et de l’Environnement, Monsieur Michel Foret à l’époque, pourétudier la possibilité d’implanter unCentre régional d’Initiation à l’Environnement (CRIE), ainsi que, dans undeuxième temps, une Maison de l’Urbanisme dans l’Institut de Botanique touten y maintenant l’asbl «Maison Liégeoisede l’Environnement».Le rôle de l’IPW a consisté alors à êtrele coordinateur de l’ensemble de l’opération. Sa mission a notamment portésur la résolution de la problématique dela cession des bâtiments par l’Universitéde Liège à la Ville, d’une part, et de la cession par la Ville de l’Institut de Botaniqueen bail emphytéotique à la Région wallonne pour l’implantation du CRIE,d’autre part.L’IPW s’est également chargé de trouver une solution pour le Fonds d’Histoire du Mouvement wallon qui occupaità l’époque l’Institut de Pharmacie, enproposant son relogement dans l’ancienInstitut d’Astrophysique de Cointe.Enfin, l’Institut du Patrimoine wallon aapporté sa collaboration au bon déroulement des procédures administrativespour l’obtention du certificat de patrimoine et du permis d’urbanisme requispour les deux bâtiments.C’est ainsi que les travaux à l’Institut deBotanique ont pu être réalisés en 2004et que les étudiants de l’Institut d’Architecture Lambert Lombard ont pudécouvrir leurs nouvelles classes et leursateliers de travail implantés dans l’ancien Institut de Pharmacie au début del’année 2005.Notons toutefois que des travaux de restauration aux toitures et aux fenêtres del’Institut de Pharmacie sont encore programmés pour cette année 2006. Cevaste dossier pourra alors être considérécomme abouti quoique de nouveauxprojets se dessinent pour les bâtimentspréfabriqués de l’Institut de Botanique.Chapelle Saint-Roch à Perwez, un chantier à rebondissements Établie sur l’un des points culminantsdu Brabant wallon, une petite chapelle marque l’entrée de la communede Perwez sur la route de Namur. Élevée en 1636 par un certain Jean Renard,elle est dédiée à saint Roch invoqué pourles maladies contagieuses et plus particulièrement pour la peste. En 1999, vul’état de délabrement de la chapelle etl’impossibilité de rassembler les 25 propriétaires pour envisager sa restauration,la Commune obtient la cession du bienà titre gratuit. En 2000, l’intervention del’IPW conduit au lancement de la procédure de certificat de patrimoine et àla signature d’une convention entre laCommune et le MET pour la restauration de la chapelle et l’intégration dansun aménagement routier.Les travaux de restauration, attribués àl’entreprise Brahy pour un montant d’unpeu plus de 65.000 HTVA, ont débutéen avril 2004 sous la direction de l’architecte Jean-Louis Vanden Eynde, maisils ont été interrompus en juin dans l’attente d’un avenant pour travaux imprévus. Cet avenant de 14.000 HTVA n’estparvenu au maître de l’ouvrage qu’enseptembre de l’année suivante. Lestravaux ont alors recommencé le17 novembre 2005. La faillite de la sociétéBrahy début 2006 provoque un nouvelarrêt du chantier. Après accord de lacuratelle, la Commune lance alors unmarché pour compte pour l’achèvementdes travaux. L’entreprise Vandenboschde Walhain, adjudicataire

l’IPW avec le soutien du Comité de patronage de l’Institut, des engage-ments plus nombreux et des investis-sements plus marqués du secteur privé au service du Patrimoine wallon, soit par l’association à des dossiers de réaf-fectation, soit par le soutien à des opé-rations de sensibilisation comme les Journées du Patrimoine ou les .

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