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Le Point du JourLes journées de l’E.C.F., avant, pendant, aprèsAPÉRIODIQUE– 7 JUIN 2010 – N 3OÙ EN SOMMES-NOUS ?Paris, Rennes, Rennes, ParisJean-Daniel MatetNon ce n’est pas une erreur du titre. Il y a deux évènements à Rennes les 10 et 11 juillet 2010. Les Journéesqui vont nous donner l’occasion de reprendre le S2 laissé en suspens lors des dernières Journées de Paris. Lavariation subtile du titre du « comment devient-on » à « comment naît » le psychanalyste au XXIème siècledevrait permettre d’entendre ce qui se joue dans la logique de la cure qui peut amener un sujet à vouloiroccuper cette place promise pourtant à sa déchéance, cette place impossible à tenir comme Lacan l’adémontré. Répondre à ces questions rend la psychanalyse vivante avec ses conséquences. Mais Rennes, cesera aussi pour les membres de l’ECF, l’occasion de leur première assemblée générale en dehors de Paris,une assemblée renouvelée qui interroge au-delà des rapports administratifs la politique de l’École pour lapsychanalyse, comme Anne Ganivet qui consacre ses efforts à son organisation, nous l’explique ici.Préparer les Journées de Rennes, au-delà de l’organisation que partagent la Commission à Rennes et leDirectoire, c’est proposer des références et contributions sur le thème, de petites touches qui attirent l’œil etannoncent le tableau qui se peindra les 10 et 11 juillet.De Paris à Rennes, il nous faudra revenir à Paris pour les Journées les 9 et 10 octobre 2010 (cf p6) . Le titre :Guérir avec la psychanalyse JE VIENS POUR ÇA !Ce qu’on demande à un psychanalyste n’est pas toujours ce qu’on désireDans ce numéro, la répartie aux ambitions éditoriales qui ont décidé de faire fonds sur la personne de Freudpour attaquer la psychanalyse n’est pas, me semble-t-il dans une polémique qui ne cherche que l’audience,mais dans une lecture attentive des textes de Freud et de leur contexte. C’est le travail que nous proposeLaura Sokolowski. Nous ne pouvons pas le publier en une seule fois, aussi proposons-nous de vous en livrerles passages successifs dans les numéros à venir de lpdj.Une assemblée générale peu ordinaireAnne GanivetLors de la dernière AG de l’ECF, le 7 novembre2009, Jacques-Alain Miller soulignait les deuxdimensions possibles d’une assemblée générale :une dimension gestionnaire et une dimensionpolitique. Il faisait ressortir également, qu’à la suited’une longue journée de travail, tard dans la nuit, lesmembres de l’École n’étaient plus très frais pouraborder les questions cruciales.Le Conseil d’Administration a souhaité, cette année,contourner ces difficultés en proposant uneassemblée en deux parties.Samedi 10 juillet, les membres de l’ECF seretrouveront sur le campus Villejean de l’UniversitéRennes 2, dans l’amphi Descartes de 10h à 13h.Dimanche 11 juillet, la deuxième partie aura lieudans la ville de Rennes au Liberté, salle L’Étage de14h30 à 17h30.Ceci permettra à l’AG, ordinaire statutairement maisau déroulement inédit, de pouvoir s’affirmer dans sesdeux dimensions.D’une part considérer, discuter et voter l’exercice2009 dans sa gestion et d’autre part s’engager dans7 juin 2010 N 3un débat qui abordera, point par point les axes de lapolitique en train de prendre corps, pouvant ainsi eninfléchir le courant et intervenir dans les choixprincipaux.La préparation de cette assemblée seraaccompagnée de rapports précis et vifs qui rendrontcompte au plus près des différentes actions menéessous la direction du conseil d’administration en 2009et des divers engagements des membres de l’ECF.Cette assemblée générale ne se fera pas sans vous,le Conseil d’administration compte sur votreparticipation personnelle. Venez nombreux.Les convocations et documents préparatoires serontenvoyés aux membres de l’ECF dans la semaine du15 juin.La secrétaire de l’ECFLe Point du Jour - École de la Cause freudienne 1

LES JOURNÉES DE RENNES DES 10 ET 11 JUILLET 2010Toutes les informations et débats préparatoires sur le Blog de Renneshttp://rennes2010.wordpress.com/Rendez-vous à Rennes, première Journées de l’ECF en dehors de Paris depuis qu’existaient les Journéesde printemps. Les informations vous sont transmises par lpdj au fur et à mesure qu’elles lui parviennent.La contribution des membres du Conseil de l’ECF, au commentaire du thème de ces Journées, sepoursuit ici. Rejoignez-les!Croire à l’inconscient mène au désir de l’analysteJean-Pierre DeffieuxDans le dernier chapitre du Séminaire XI que Jacques –Alain Miller a nommé « En toi plus que toi », Lacaninterroge ce que peut être la liquidation du transfert. Ilest précis, seule peut être menée à bien « la liquidationpermanente de cette tromperie par où le transfert tend às’exercer dans le sens de la fermeture del’inconscient ». C’est l’amour de transfert, au sensfreudien, l’amour pour le sujet supposé savoir qui estcette face de tromperie du transfert, celle par laquelle lesujet entre en analyse. Et l’analyste n’a de cesse decontrarier cette fermeture.La pente première du transfert, c’est l’identification,c’est chercher dans l’Autre « le point où le sujet(l’analysant) se voit aimable ». C’est sur l’identification àl’analyste que la cure repose à l’IPA, la référence àl’hypnose dans ce chapitre nous en donne le modèle dela cure ipéiste.Le désir de l’analystetravaille au maintien del’ouverture de l’inconscient et mène l’analysant à larencontre non plus de son moi idéal mais à celle del’Analyste.C’est à distinguer i(a) et a que Lacan dans ce chapitreouvre une voie nouvelle dans la cure analytique :« J’aime en toi (i(a) plus que toi (a) »Si l’analyste n’instaure pas une distance entre T.I(transfert côté identification) et T.a (transfert côtéréalité de l’analyste), la face de tromperie continue à7 juin 2010 - N 3masquer le point de vérité.Quel est ce point de vérité ? C’est que la rencontreavec l’analyste n’est pas celle que croit l’analysant, cen’est pas la rencontre identificatoire de l’amour, c’estune rencontre avec « en toi plus que toi », phrase auxnombreuses références, que Lacan définit ici « derrièreje t’aime, il y a je te mutile ».Cela n’est pas sans évoquer cette phrase du Séminairel’Ethique page 219 : « Chaque fois que Freud s’arrêtecomme horrifié, devant la conséquence de l’amour duprochain, ce qui surgit, c’est la présence de cetteméchanceté foncière qui habite en ce prochain. »Ce n’est pas que l’analyste soit méchant, c’est quel’analysant y rencontre un au delà de l’identification, quil’oriente vers la pulsion.Croire à l’inconscient mèneà la « réalité del’analyste ».C’est la manœuvre du transfert , ce combat del’analyste contre l’identification, qui mène le sujet enanalyse vers la « réalité de l’inconscient », c’est à direle a pulsionnel.Rencontrer dans l’expérience analytique l’énigme dudésir de l’analyste laisse chance à un sujet de voirnaître en lui –même ce désir.A suivre Le Point du Jour - École de la Cause freudienne2

LES JOURNÉES DE RENNES DES 10 ET 11 JUILLET 2010Comment naît le désir de l’analyste au XXIème siècle ?Carole Dewambrechies-La SagnaUne cure analytique est demandée par un sujet enraison d’un symptôme. Il tient la main de sonsymptôme jusqu’à ce qu’il saisisse celle du supposésavoir, comme a pu le dire Jacques-Alain Miller. D’unecertaine manière, il s’agit d’une demande de guérison.Comment se fait-il alors, si on se place dans cetteperspective, que puisse naître, chez le sujet analysant,dans le lien qu’il a appris à entretenir avec soninconscient, quelque chose d’aussi disparate que ledésir de l’analyste ? Il y a là une énigme qui demande àêtre interrogée dans chaque cas où le sujet analysantveut bien s’y prêter, ou bien l’analyste repérer lescoordonnées de ce surgissement.Ce désir peut naître, comme le dit le titre des Journéesde Rennes, il peut aussi ne pas naître. Ou naître et nepas grandir ? Car ses journées peuvent aussi êtrel’occasion de s’interroger non sur l’absence du désir del’analyste mais sa présence, disjointe du désir d‘êtreanalyste, puisque les deux sont à distinguer.L’affiche des Journées de Rennes représente lanaissance de Vénus, surgissant des flots.De quels flots de dits surgit le désir de l’analyste ?Lacan a vu dans Socrate l’inventeur du transfert : dutransfert, pas de la psychanalyse. Mais peut-êtrequ’aussi bien la raison en est-elle qu’Alcibiade n’avaitpas besoin d’analyse !Il a fallu le point du jour du XXe siècle pour qu’un Freudapparaisse et, avec lui, le désir inédit qu’il fait valoir,inédit, scandaleux, subversif. Mais c’est Lacan qui vientle nommer : qu’était-il ce désir avant d’être nommé ?Au XXIe siècle comme le dit le titre des Journées deRennes, c’est toujours par la grâce du psychanalysantque le désir de l’analyste surgit. Et c’est dans uneinterprétation : le témoignage des analystes doit êtreinterprété pour que se dégage le désir. C’est cequ’opère Lacan. C’est ce qui fonde la logique de lapasse. Elle vient au mieux nommer un désir qui vientde naître ou qui se cerne d’une façon inédite, qui seserre dans une autre éclosion. Faut-il alors toujours audésir ensuite un dispositif, pourquoi pasaussiinstitutionnel, une Ecole, qui lui permette de serenforcer et de grandir ? Cette Ecole enregistre le désiret naît elle aussi à chaque nouvelle interprétation. Ilfaut aussi pour cela des contextes de civilisation, unecivilisation simplement, une civilisation inséparable d’unmalaise mais où le malaise n’est pas la seule guise dela civilisation.C’est ce que nous allons interroger à Rennes. Il y atoujours une surprise : que va-t-il surgir des flots ?Référence 2Daniel Roy« Ce temps-pour-comprendre, vous le retrouvezdans les Écrits techniques de Freud à propos duDurcharbeiten.Est-ce là quelque chose de l’ordre d’une usurepsychologique ? Ou est-ce plutôt ( ) de l’ordre dudiscours, du discours comme travail ? Oui, sansaucun doute. Il faut que le discours se poursuiveassez longtemps pour apparaître tout entier engagédans la construction de l’ego. Dès lors, il peut toutd’un coup venir à se résoudre dans celui pour lequel ils’est édifié, c’est-à-dire le maître. Du même coup, ilchoit dans sa valeur propre, et n’apparaît plus quecomme un travail.À quoi cela nous conduit-il ? – sinon à poser denouveau que le concept, c’est le temps. En ce sens,on peut dire que le transfert c’est le concept même del’analyse, parce que c’est le temps de l’analyse. »Lacan J., Le Séminaire, Livre I, Les écrits techniquesde Freud, Paris, Seuil, 1975, p. 314.7 juin 2010 - N 3Dans cette dernière leçon du 7 juillet 1954, intituléepar J.A. Miller « Le concept de l’analyse », JacquesLacan ramasse, en répondant aux questions de sesauditeurs, les avancées, les franchissements, qu’il aopérés en prenant appui sur le texte freudien. Dansce passage, initié par un commentaire à propos dusujet obsessionnel en analyse, il fait surgir un conceptdu temps spécifique à l’expérience analytique, àsituer, comme il l’indique, entre un « assezlongtemps » et un « tout d’un coup », un temps quiadmet à la fois que ça dure et que ça saute !À l’horizon se dessine le destin de l’ego, conçu ici surle modèle hégélien comme totalisation du discours, etqui se révèle comme tel au moment même où « ilchoit » : le bel édifice n’a pas d’autre valeur qued’avoirtravaillépourlemaître! / .Le Point du Jour - École de la Cause freudienne3

LES JOURNÉES DE RENNES DES 10 ET 11 JUILLET 2010Mais laissons le sujet obsessionnel en ce point où il nous a mené, et donnons au maître l’empan que Lacan lui donneau début de la leçon précédente, celui « du magister authentique, le maître intérieur de vérité » (p. 289). Il s’agit d’unevérité bien singulière pourtant, comme le démontre Lacan : une vérité qui ne s’obtient que par la tromperie dutransfert et qui ne traque pas l’erreur, pour mieux laisser surgir la méprise.Voilà donc « le maître authentique » auquel le sujet s’affronte, sur lequel il s’appuie, duquel il a peur : il est fait detromperie et de méprise, il dure « assez longtemps », le long temps de la tromperie de l’amour, de la haine et del’ignorance, et il saute « tout d’un coup », avec l’éclair de la méprise. Consentir à s’en faire l’élève Daniel RoyAu début du XXIe siècle, comment nait le désir du psychanalyste ?La naissance du désir de l’analyste : nécessité ou contingence ?Agnès AflaloCe titre fait résonner une série de paradoxes, et parlerde « naissance du désir » n’est surement pas lemoindre. Le désir fait en effet surgir la dimension de lanécessité alors que la naissance est plutôt du côté de lacontingence. Alors, le désir de l’analyste : contingenceou nécessité ? Remarquons d’abord que cette questionest posée sur le fond d’un impossible : il n’y a pas Lepsychanalyste. Il n’y a pas d’être du psychanalyste. Il estimpossible à définir, mais pas son acte et qui relève eneffet de la mise au point du désir lors de l’expérienceanalytique. A l’aube du XXI e siècle, aucun diplôme nedonne le droit de s’appeler psychanalyste. Alorscomment y parvenir ? Pour devenir psychanalyste, il fautfaire une analyse et pour cela rencontrer unpsychanalyste. Paradoxe encore. Pour répondre à laquestion, plusieurs chemins sont possibles.Parler de « la naissance du désir » ne va pas de soi. Eneffet, depuis la découverte de l’inconscient et l’inventionde la psychanalyse, Freud définit le désir commeindestructible. Pour en rendre compte, Lacan postulel’inconscient structuré comme un langage, et il fait dudésir une fonction du langage. Le désir est en effet,d’abord défini comme effet de signifié du signifiant. Lelangage précède le vivant, c’est une donnée inhérente àl’être humain qui lui préexiste et qui lui survit. Maisajouter que le désir est une fonction du langage, cela nefait-il pas objection au fait de parler de « naissance dudésir » ? Si le langage est de toujours déjà là, alors ledésir qui en est une fonction aussi. Comment pourrait-ilnaître ? Et comment parler de naissance du désir sansretomber dans l’écueil d’une maturation plus ou moinsgénitale ? La spécification « désir du psychanalyste »doit permettre de surmonter l’objection.Écartons d’abord l’objection du désir pris dans unequelconque donnée naturelle. Dire que le désir est unefonction du langage suffit à en faire un fait de culture. Le7 juin 2010 - N 3désir n’a donc rien à faire avec une quelconque donnéenaturelle. Pourtant, le seul langage ne saurait suffire à lespécifier. À la fonction du langage, il convient d’ajouter lechamp de parole et l’instance de la lettre. Le langage estde toujours déjà là, mais seul un être vivant parle. Lafonction désir dépend aussi de la parole, c’est-à-dire duvivant, et d’abord du sujet. Or, “l’Instance de la lettre “fait du sujet une variable du signifiant, c’est le premiereffet de signifié du signifiant. Le sujet n’est donc ni unsignifiant ni un être, il est plutôt un vouloir être. Il est unmanque d’être, un manque à être et un désir d’être. Lepremier effet de signifié du signifiant sur le vivant, c’estl’effet manque à être du sujet.Avec l’entrée en fonction de la lettre, la métaphorequalifie le symptôme et le désir est une métonymie.Lacan définit alors le désir comme « la métonymie dumanque à être ». Comment le comprendre? Lamétaphore est une condensation et la métonymie est undéplacement. Le désir est donc le déplacement dupremier effet de signifié de la chaine signifiante, c’est-àdire de l’effet sujet. Le sujet est un manque à être, et ledésir déplace ce manque à être. Le désir conçu commemanque à avoir est le déplacement métonymique dumanque à être du sujet. Autrement dit, la chainesignifiante ne fait que répercuter cet effet sujet qui, tel lefuret, court sans cesse le long de la chaine signifiantesans qu’on puisse l’attraper. C’est ainsi que Lacan rendcompte du caractère indestructible du désir freudien. Ledésir n’a donc rien à voir avec une naissance qui seraitréférée à une maturation supposée génitale.Le désir est saisi comme une fonction nécessaire dulangage. Accentuer ce versant-là du désir ne fait quemieux jaillir en quoi la naissance du désir de l’analysteest une fonction contingente. (A suivre.)Le Point du Jour - École de la Cause freudienne4

LES JOURNÉES DE RENNES DES 10 ET 11 JUILLET 2010Clin d’œil infoCinzia CrosaliLe choix de Rennes comme lieu des journées del'ECF en juillet 2010, m'amène à attirer l'attentiondes participants sur la société d'édition PresseUniversitaire de Rennes « PUR » qui s'y trouveinstallée. Cette société d'édition a toujours été trèssensible aux discours psychanalytiques du Champfreudien et lacanien. Depuis l’année 1984, elle se faitun devoir de publier les produits des recherchesuniversitaires s'y afférant. Le directeur de PUR, éd'universitaires,publieunecollection réservée aux sciences humaines etsociales dont les ouvrages sont directement liés àaux travaux de recherches psychanalytiques. LesPUR sont devenues aujourd'hui l'un des premierséditeurs universitaires français, en regroupant lespublications de neuf universités de l'Ouest de laFrance.Parmi les livres des éditions PUR :Sous la direction de F. Sauvagnat : Divisionssubjectives et personnalitésmultiples ; M- AVieira : L'éthique de la passion ; J-C Maleval :L'autiste, son double et ses objets ; J-P Lucchelli : Letransfert de Freud à Lacan ; Philippe Fouchet : Laclinique de l'épilepsie ; S.Marret-Maleval : LewisCarroll : de l'autre côté de la logique et L'inconscientaux sources du mythe moderne ; sous la direction deS. Marret-Maleval : La fabrique du genre ; J-LBonnat : Autisme et psychose ; C.Crosali-Corvi :Dépression: affect central de la modernité .Le style du travail éditorial mené par PresseUniversitairedeRennes,quinouspermet d'extérioriser nos recherches, est assez rareet courageux pour prendre soin de souligner lacoïncidence qui amène les prochaines journées del'ECF à Rennes.LES JOURNÉES À PARIS, LES 9 ET 10 OCTOBRE 2010Si le psychanalyste ne promet pas la guérison, pour autant il ne recule pasdevant les effets thérapeutiques. Rapides, ils peuvent l’être, mais c’est surtoutla nature de ce qui est modifié par l’expérience de la psychanalyse qui est enjeu. Ce titre « Je viens pour ça » sorti de l’énoncé d’une demande à unpsychanalyste doit permettre de décliner la variété de ce qui fait l’objet d’unedemande à l’analyste . Le destin de cette demande initiale vise à éclairer ledésir qui la porte et à ouvrir le secret de ce qui se jouit pour tel sujet. Nelâchons pas le fil des Journées précédentes par l’énoncé en premièrepersonne, qui donne à nos travaux leur sceau d’authenticité convaincante.Les contributions, titre et argument de 1500 signes sont attendues avant le 25juillet 2010.Guérir avec la psychanalyse JE VIENS POUR ÇA !Ce qu’on demande à un psychanalyste n’est pas toujours ce qu’on désire7 juin 2010 - N 3Le Point du Jour - École de la Cause freudienne5

AU-DELÁ DES JOURNÉESLaura Sokolowsky nous fait parvenir un beau travail,sérieux, précis, agréable à lire, bien que son sujet soit sigrave. Ce texte est intitulé Freud et la montée dunazisme . Nous avons le plaisir de vous le transmettre.Plus long que les textes publiés dans Le point du jour etrelevant d’un style où règne un certain suspens en toutcas une scansion temporelle appuyée, nous choisissonsde le diffuser sur plusieurs numéros de ce journal, unfeuilleton en quelque sorte !À noter que les followers de @jamplus, @midite et@mbelilos l’ont déjà découvert et apprécié suivant lesretours dont l’auteur fut la destinataire.« Faut-il rappeler que les livres de Freud furent détruitspar les flammes sur la place de l'Opéra de Berlin au moisde mai 1933 parce que leur auteur était juif ? Freud avaitprédit que la persécution des Juifs et celle de la penséeseraient liées. Les nazis considéraient que lapsychanalyse était une création judéo-marxiste, ilstentèrent d'effacer dans le réel les sillons tracés parl'œuvre freudienne car celle-ci était une créationéminente de la pensée. Pour que l’identification à l’Untotalitaire puisse se réaliser, il leur fallait obtenir le rejetde la pensée : il ne fallait plus penser la division internede l’homme. Face à cette exaltation ir

Non ce n’est pas une erreur du titre. Il y a deux évènements à Rennes les 10 et 11 juillet 2010. Les Journées qui vont nous donner l’occasion de reprendre le S2 laissé en suspens lors des dernières Journées de Paris. La variation subtile du titre du « comment devient-on » à « comment

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