Prix Du Riz Au Sénégal, - La VOIX De La Vallée

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Prix du riz au Sénégal,veritable enjeu de la politique d’autosuffisance en rizSOMMAIREp3 Les cours mondiaux du riz sont orientés à la baissep5 Au Sénégal, les prix du riz brisé ordinaire se maintiennent en dessous du prix homologuép6 Gestion des prix du riz au niveau producteur, exemple de la Vallée du Fleuve Sénégalp8 Stabiliser les prix intérieurs du riz pour réussir le pari de l’autosuffisance en rizDécembre 2015

EditorialAu Sénégal, les joutes électorales approchent et les autoritésen place sont plus que jamais déterminées à atteindre l’autosuffisanceen riz en 2017. Le ministre del’Agriculture et de l’Equipement rural soutient même que la productionrizicole en 2015 aurait connu un accroissement de 64%, s’établissantà 917 371 tonnes de paddy dont57% de riz pluvial. Il s’agit là d’unrecord de production jamais atteintcar elle double même le niveau deproduction atteint avec la GOANA(Grande Offensive pour la Nourriture et l’Abondance) qui en 2012 sechiffrait à 405 823 tonnes de paddy.Produire c’est bien, mais produireet vendre c’est mieux. Pour le moment, le riz est accessible à un prixtrès raisonnable pour le consommateur et profitable pour les acteursde la filière. En effet, malgré descours mondiaux à la baisse, les prixintérieurs du riz brisé ordinaire importé et local oscillent en moyenneannuelle entre 270 et 273 Fcfa/kg etsont légèrement supérieurs à ceuxde 2014. En somme, les prix intérieurs du riz sont relativement stables.Avec les prévisions d’augmentationde la production et les mesures derestrictions quantitatives des importations en vue, cette relative stabilitédes prix intérieurs pourrait bien êtreperturbée. Soulignons qu’une instabilité des prix mal maîtrisée anéantirait sans nul doute les avancéesréalisées jusque là pour satisfaire lesbesoins nationaux en riz.Gérer l’instabilité des prix n’est pasune mince affaire. Dans les années80, la Caisse de Péréquation et deStabilité des Prix (CPSP) s’occupaitde la stabilisation des variations deprix au consommateur par le biaisdes péréquations: l’Etat avait doncNous analysons pour vousune main mise sur la gestion desprix du riz.Depuis, les prix administrés pour leriz ont été supprimés avec le débutdu programme de réforme économique post-dévaluation et la libéralisation progressive de la filière riz.Avec l’arrêt du monopole sur lesimportations du riz brisé réservé ausecteur public en 1995, le secteurprivé est autorisé à importer du riz(le decret 95-887 du 19 septembre1995): la gestion des prix passe dèslors au main des importateurs.La hausse des prix internationauxde riz lors de la crise de 2008 traduit bien le fait qu’il s’agit bien desacteurs du marché (surtout les importateurs) qui ont une main misesur les prix du riz. Lors de cette crisealimentaire en l’absence de mécanisme de régulation public, la gestionétatique des risques liés à la variabilité des prix a été inefficace. En effet,malgré les mesures fiscales (droit dedouane de 10%) et la subventiondes importations de riz à hauteurde 35-41 Fcfa/kg, la transmissionen terme nominal a été quand mêmede 34-38% sur le prix à la consommation du prix importé. La décisionpolitique de plafonner les prix à 280Fcfa/kg en 2008 n’y a pas changégrand chose.tion des prix à l’importation.Il apparaît donc clairement que l’Etats’est satisfait pendant longtempsd’un rôle assez passif de contrôleurdes prix. Ceci est parfaitement compréhensible au regard des recettesfiscales importantes générées et dulobbying puissant exercé par le petitgroupe d’importateurs privilégiés.Maintenant, la nécessité de jouerun rôle plus important dans la gestion et la formation des prix domestiques se fait sentir suite auxpromesses électoralistes (la politique d’autosuffisance en riz pour2017). Cependant, le poids socialet politique du riz est devenu pluslourd à porter en raison des intérêtsdivergents des acteurs de la filièrequi fragilisent les accords de façadequi les lient.La relance de la production et dela consommation nationale du rizsénégalais est tributaire d’une meilleure gestion de l’offre en riz localqui passe par une stabilisation desprix à la consommation. L’Etat duSénégal a donc fort à faire et doitconcentrer ses efforts en priorité surle développement d’un mécanismede stockage public-privé. Un oeil attentif doit aussi être laissé pour uneamélioration du mode de gestionMême son de cloche en 2013 lors des prix à la production.la nouvelle tentative très polémiquedes pouvoirs en place pour contrôlerles prix du riz. Assurément dans lecadre de sa politique de réductiondes denrées de première nécessité,le pouvoir en place a eu recours àl’homologation des prix commemesure phare pour éviter une inflation des prix du riz. Cependant cette dernière a été très contreverséeen raison de sa formulation et de laprocédure utilisée qui de l’avis del’Union Nationale des Commerçantsn’a pas tenu compte de la structuraDécembre 20152

Les cours mondiaux du riz sont orientés à la baisseEn Thailande, les cours du riz sontorientés à la baisse. Les stocks deriz sont encore très abondants etle gouvernement thailandais parvient difficilement à s’en défaire carla qualité du riz laisse à désirer etNous analysons pour vousLe prix du riz à l’exportation pour lavariété A1Super se chiffre en moyenne à 321 US la tonne FOB en2015 (de janvier à septembre). Surles 5 dernières années (2010 à 2014),son cours moyen a été relevé à 423A1Super520454448Bilan riz mondial600500201020112012201332120142015*Pour le Thai 100B, il s’est échangéen 2015 à 393 US la tonne FOB, deloin inférieure au cours moyen des5 dernières années qui se chiffre à511 09,2120,1130140,631,535,2En millions de 013201420102011Production (équiv. Riz Exportations141,5138,8134140En millions de tonnes496,9StocksBilan Riz 0,60,50,30,50,32010201120122013201440200Production (équiv. Riz 201220135,220102011Production (équiv. Riz blanc)Exportations2014StocksBilan Riz Indien12010025,323,82010StocksBilan Riz ion (équiv. Riz blanc)2010486,83000374321439,6400En millions de tonnesLe riz importé au Sénégal nous vientprincipalement d’Inde, de la Thailande et du Brésil. Actuellementl’Inde fait figure de premier exportateur mondial de riz depuis 2012,devant la Thaïlande et le Vietnam.En effet, la politique de déstockagemassif entamée en 2011 et faisantsuite à la levée des mesures restrictives d’exportation sur le riz nonparfumé en vigueur depuis 2007, ya beaucoup contribué.Ces mesures restrictives servaientprincipalement de contre poids auxtendances inflationnistes sur lesmarchés locaux indiens. Ainsi, grâceà ses stocks publics abondants accumulés pendant près de 4 années,sa production nationale en hausse etses prix très compétitifs par rapportà ses concurrents asiastiques, l’Indea vu ses exportations de riz passerdu simple au double entre 2011 et2012. Entre 2013 et 2014, malgrédes prix internes plus élevés, le prixà l’exportation du riz indien est restétout de même très compétitif parrapport à celui du riz thailandais etvietnamien.la concurrence est très rude. Effectivement, la politique populistede valorisation des prix internesvisant à augmenter le revenu desproducteurs thailandais, commenceà s’essoufler et à être critiquée : ellea contribué à la perte de recettesfiscales et les prix peu compétitifsont mené à un recul net des exportations par rapport à l’année 2011.Ainsi, pour écouler le stock accumulé depuis 2011, les autorités thailandaises ont recours à des contratsde gouvernement à gouvernement.Cependant cette contractualisationest rendue difficile par l’instabilitépolitique.Actuellement la tendance baissièredes cours du riz thailandais se poursuit animé par la polique de déstockage en cours et par les fluctuationsdu bath par rapport au dollar.En millions de tonnesLes cours mondiaux du riz alternent entre hausse et baisse, dictée par l’évolution de la production, de la consommation mondialeainsi que celle du niveau des stocksmondiaux. Cependant, il s’agit biend’une tendance générale baissièrequi se dégage, entretenue par laforte concurrence internationale entre exportateurs, les différentes politiques rizicoles des pays asiatiqueset la variabilité du cours du changedu dollar par rapport aux embre 20153

Globalement le recul des prixà l’exportation du riz se poursuitet booste en même temps le commerce mondial. Selon la FAO, laproduction mondiale de riz est restée stable à 745 millions de tonnesde riz paddy (497 Mt en équivalentblanchi) en 2014.Le commerce mondial a quant à luiprogressé de plus de 10% entre 2013et 2014 et les stocks mondiaux deriz ont augmenté, passant de 174,8Mt en 2013 à 181,2 Mt en 2014.La demande africaine d’importationen riz quant à elle, s’est maintenueavec respectivement 4 Mt pour leNigéria, 0,62 Mt pour le Ghana, 1Mt pour l’Afrique du Sud, 1,1 Mtpour le Sénégal et 0,95 Mt pour laCôte d’Ivoire.En Asie, la Chine domine le marchédes importations de riz avec 4,5 Mt.World trade rice in 2014/2015 TY imports, ThousandMetric Tons(USDA)5 0004 5004 0004 0003 0001 800 1 700 1 5801 460 1 250 1 2501 100 1 000 9508002 0001 000ChineNigeriaPhilippinesIranUEArabie SaouditeIndonésieIraqSénégalAfrique du SudCote d'IvoireUnited States0EXPORTATIONS DE RIZ EN 2014 (SOURCE am15%Thailande22%Autres21%Prix à l'exportation US /t FOB-source Osiriz700600500400300Thai100BNous analysons pour �cembre 20154

Au Sénégal, les prix du riz brisé ordinaire se maintiennenten dessous du prix homologuéLa baisse des prix du riz sur lemarché de l’exportation mondial seressent jusqu’au niveau des marchésdomestiques au Sénégal. En effet,au cours des 2 dernières années, lesprix du riz brisé ordinaire ont oscillé en moyenne annuelle entre 268et 273 Fcfa/kg, se maintenant ainsien dessous du prix homologué à280 Fcfa/kg. La moyenne quinquénale (2010 à 2014) avoisinne les 287Fcfa/kg pour le riz brisé non parfumé et les 280 Fcfa/kg pour le rizbrisé indien ordinaire.Pour le riz brisé local, ses prixs’alignent sur ceux du riz brisé importé ordinaire. Entre 2014 et 2015,ils ont oscillé entre 268 et 270 Fcfa/kg en moyenne annuelle. La moyenne quinquénale atteint les 277Fcfa/kg. En concurrence directeavec le riz brisé indien ordinaire quiconstitue l’essentiel du stock de sécurité au niveau importateur, le rizlocal paraît très peu compétitif parle prix. C’est à se demander, si ceprix est réellement rémunérateurpour les producteurs et profitable àla chaîne de valeur du riz sénégalaisau regard des subventions et des investissements faits dans le secteur.350Il faut reconnaître que le prix du riz Graphes: Evolution des prix des différentes catégories de rizbrisé importé ordinaire sert en réal- vendues au Sénégal en Fcfa/kg (source ARM)ité de prix plafond au riz brisé local.Riz brisé localUne baisse soutenue des prix pour287286286290rait dès lors fragiliser le secteur ri- 285277280zicole national.275270Ainsi, au delà de l’augmentationde la production nationale, l’Etatdoit aussi s’employer à mieux gérer l’instabilité des prix car c’estlà où se situe le véritable enjeu del’autosuffisance en riz. En effet,stabiliser les prix domestiques peutpermettre à terme de rendre le secteur rizicole plus rentable à traversl’amélioration de la mise en marchéet par la sécurisation de la marge auproducteur rendant du même couple secteur plus attractif aux investissements privés.D’un autre côté, cette tarification nedoit réduire en rien l’accessibilté duproduit au risque d’embarrasser lesménages ruraux et urbains qui sontdevenus au fil des années très vulnérables à l’insécurité 20142015*26827120142015*27127320142015*Riz brisé indien 010201128220122013Riz brisé non 10201120122013Riz brisé parfumé 30025020092012201320142015*Tendance du marché au niveau national des prix du riz en Fcfa/Kg (source ARM)300250Riz brisé Non parfuméRiz brisé Indien ordinaireRiz brisé ov-14janv-15mars-15mai-15juil-15sept-15200Nous analysons pour vousDécembre 20155

Gestion des prix du riz au niveau producteur, cas de la Valléedu Fleuve SénégalPour le riz, la formation des prix au mercialisation et ont la latitude fiproducteur dépend de plusieurs fac- nancière qui leur permet de ne pasteurs endogènes comme exogènes.vendre tout de suite après avoir récolté. Par contre, pour les petits exLes facteurs endogènes peuvent se ploitants privés qui sont présents aurésumer dans l’estimation des coûts niveau des périmètres irrigués villade production. Pour le producteur, geois et des grands aménagementsle prix fixé pour le riz doit au moins publics, la gestion des prix est pluspermettre de rémunérer les facteurs complexe qu’il n’y paraît.de production. Cependant la possibilité d’abritrage sur les prix selon la Regroupés pour la plupart au seinconfiguration de l’offre et de la de- d’organisations paysannes de base,mande en riz favorise la spéculation: ils cultivent des superficies le plusle coût de revient du riz produit est souvent inférieures à 1 hectarealors majoré. Le prix souhaité pour sous crédit bancaire garanti par laune marge déjà consommée, n’est caution solidaire du groupementdès lors pas profitable à la chaîne de auquel ils sont membres (Gie, Sv).valeur.L’organisation paysanne se réservealors le droit de collecter la proParmi les facteurs exogènes, le plus duction en nature correspondantimportant est le niveau de variabilité au crédit octroyé individuellementdu cours mondial du riz. Au Sé- à un prix de collecte consensuel etnégal, le riz brisé ordinaire est très de la commercialiser à un prix quiapprécié et le prix du riz importé englobe les frais de fonctionnementprésente une corrélation positive de l’organisation. L’apparente néavec celui du riz brisé local. La cessité d’écouler sa production à ceréduction du prix des denrées de prix spéculatif allonge la période depremière nécessité dont le riz brisé commercialisation et compromet leordinaire, est effective depuis 2013 refinancement de la campagne agriet impose du coup un prix pla- cole suivante.fond au riz local. D’un autre côté,avec la politique d’autosuffisance en L’atelier de fixation du prix duriz, nos pouvoirs publics comptent riz paddybooster la production nationale àtravers des investissements structur- Au niveau de la VFS, l’engorgementants et des subventions aux intrants. des marchés ruraux par la producNéanmoins, il va falloir aussi gar- tion locale durant les périodes deantir un prix avantageux aux pro- récolte provoque une chute desducteurs afin d’améliorer la rentabil- prix. Les dépenses incompressiblesité économique de la culture du riz des ménages ruraux entraînent unet ainsi inciter les riziculteurs à aug- bradage des récoltes organisé par lesmenter les superficies emblavées.producteurs eux-mêmes et orchestré par des intermédiaires peu scruAu niveau de la Vallée du Fleuve puleux (bana-bana, transformateurs,Sénégal (VFS), zone à vocation ri- etc.).zicole, la gestion des prix à la production par les grands riziculteurs Afin d’éviter d’éviter cette situation,privés paraît plus aisée car ils sont un atelier de fixation du riz paddypour la plupart dans une logique de pour les campagnes rizicoles est péproduction, transformation et com- riodiquement organisé par la SAEDNous analysons pour vousen collaboration avec tous les acteurs de la chaîne de valeur notamment le Comité Interprofessionnelsur le riz (CIRIZ), les commerçants,les importateurs, les Unions de producteurs de riz et les professionnelsde la transformation du riz. Le butde cet atelier de concertation estd’arriver à trouver un prix plancherdu paddy qui soit rémunérateur pourl’ensemble des maillons de la chaînede valeur. Malheureusement, ce prixplancher, sensé être le prix d’achatpour la totalité du riz produit durantla campagne, se résume à un prix decontractualisation pour le riz paddycorrespondant au remboursementdu crédit bancaire. La CNCAS est leprincipal financeur des campagnesagricoles dans la VFS et le tonnagecorrespondant aux crédits octroyésn’atteint pas les 30 000 t pour lepaddy de contre saison et les 50 000t pour le paddy d’hivernage, autantdire que le gap est énorme. Pourle surplus commercialisable, le prixest très variable et est le plus souvent inférieur au prix plancher fixécar étant vendu progressivement enfonction des besoins du ménage.Soulignons que les intentionsd’achat formulées par les industriels de la transformation lors deces ateliers de fixation du prix, sontrarement suivies par des engagements fermes d’achat. Il faut direque la concurrence entre les transformateurs pour se garantir un approvisionnement régulier à un prixcompétitif fait rage et chacun cachebien son jeu.Il subsiste tout de même beaucoupde difficultés pour la commercialisation du paddy de remboursement etce malgré la contractualisation entreacteurs.Décembre 20156

Cas des contrats d’achat etd’enlèvement de riz paddyAu niveau de la VFS, pour faciliterla commercialisation du riz paddyet formaliser les transactions commerciales, des contrats d’achat etd’enlèvement du riz paddy sont régulièrement signés entre vendeurs(producteurs) et acheteurs (commerçants, transformateurs, etc.). Cescontrats sont avalisés par le CIRIZet l’institution financière concerné.Les contrats portent en général surla commercialisation du “paddy deremboursement” (paddy collectéet consigné correspondant au remboursement du crédit de campagne)et sur le “surplus de production”(quantité de paddy restante aprèsdéduction du paddy de remboursement).Le prix retenu pour ces contrats estcelui fixé lors de l’atelier de fixation du prix du paddy. Cependantson respect pose problème car il estjugé trop faible par les producteurset trop élevé par les commerçantstransformateurs. Parmi les clausesdu contrat les plus difficiles à respecter par les deux parties, figure laclause liée à l’enlèvement du paddy.Outre le fait que la consignation estréalisée tardivement, le déstockagepar l’acheteur qui ne doit excéder 30jours après consignation, l’est également. Le deficit en magasin de stockage au niveau de la VFS et la compétition pour l’approvisionnementen paddy que se livrent les commerçants-transformateurs y sont pourquelque chose.contraignent les producteurs àbrader leur récolte.Il en ressort que la problématiqueautour des contrats d’achat etd’enlèvement du riz paddy dans laVFS, se résume foncièrement à unproblème lié au respect des prixfixés.et pour faciliter son pilotage, l’Etatprojette de mettre en place unecentrale de distibution du riz sénégalais et une plateforme de gestionet de suivi des stocks de riz paddyau niveau de la Vallée du Fleuve Sénégal. L’objectif à moyen terme estd’améliorer la mise en marché du rizlocal sénégalais par :-une meilleure visibilité des quantités de riz commercialisables;-une réduction de l’atomicité del’offre en riz;- et une amélioration du niveau derecouvrement du crédit de campagne.Pour le moment la multiplicité desacteurs non spécialisés de la chaînede valeur et l’irrégularité de l’offreen paddy entretiennent une situationd’arbitrage sur les prix du paddy. Cette situation peut se voir renforcée sion n’y fait

Maintenant, la nécessité de jouer un rôle plus important dans la ges-tion et la formation des prix do-mestiques se fait sentir suite aux promesses électoralistes (la poli-tique d’autosuffisance en riz pour 2017). Cependant, le poids social et politique du riz est devenu plus

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