DOSSIER À L’HEURE DE L’OPEN DATA - Agence ORE

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LA REVUE DU GAZ NATUREL,DU BIOMÉTHANE,DU BUTANE ET DU PROPANEÉDITÉE PAR L’ASSOCIATION FRANÇAISE DU GAZWWW.AFGAZ.FRN 1 2018 / JANVIER-MARSDOSSIERÀ L’HEURE DE L’OPEN DATAENTRETIENREPORTAGESÉBASTIEN LECORNUSECRÉTAIRE D’ÉTAT À LA TRANSITIONÉCOLOGIQUE ET SOLIDAIREL’ÂGE D’OR DU GAZ NATURELEST-IL DÉCLARÉ AU PÉROU ?REVUE TRIMESTRIELLE DE L’AFG / ABONNEMENT ANNUEL : 120 EUROS TTC

SOMMAIREJanvier - mars - n 1/2018La revue du gaz naturel, du biométhane, du butane et du propaneENTRETIENDOSSIERSÉBASTIEN LECORNUSecrétaire d’État auprès du ministrede la Transition écologique et solidaire p. 4SPÉCIAL PÉROUÀ L’HEURE DE L’OPEN DATA p. 8Vers un âge d’or du gaz naturel au Pérou p. 25Chilca Uno : la fée gaz p. 30Lima, la gazière p. 28Transports au gaz : c’est le Pérou ! p. 31Le pays carbure au GNL p. 29INFRASTRUCTURESÉCONOMIEET FOURNITUREBrèves p. 33Brèves p. 36Le rêve glacé de Poutine p. 34L’« Opep du gaz » se cherche encore p. 37GRTgaz fait son #Bilangaz2017 p. 35La nouvelle donne p. 38Le bel avenir du gaz selon l’AIE p. 40UTILISATIONSET MARCHÉSINSTITUTIONSET ENVIRONNEMENTBrèves p. 46p. 43Une nouvelle messe pour le climat p. 47p. 44Un accord a minima pour le marché du carbone p. 48Biométhane : tous les signaux sont au vert ! p. 49Brèves p. 42L’UE met le paquet Audi l’audacieuse BUTANE ET PROPANEVIE DE L’AFGBrèves p. 50Brèves p. 54L’appétit des Marocains pour le GPL p. 51Relever le défi du plan climat p. 55Du propane à l’AOP p. 52Normalisation p. 56Les atouts du propane p. 53oGaz d’aujourd’hui n 1-2018 3

DOSSIERÀ L’HEURE DE L’OPEN DATAAu sommaire de ce dossier :Contexte Le bal des donnéesDossier en image Les gaziers connectésRencontre Yves Le Gélard, directeur général adjoint d’Engie en charge du digitalet des systèmes d’informationInfographie Les sources de l’open dataÉtat des lieux La data dans tous ses étatsTerritoires Les smart gas grids ont le smile !Technologies En aval compteur : les clés de la MDEPoint de vue Marie-Christine Zélem, sociologueÉtat des lieux Un guichet unique de la donnéeTribune libre Digitaliser sans vulnérabiliser : les enjeux du secteur gaziero8 Gaz d’aujourd’hui n 4-2018

DOSSIERCONTEXTELe bal des donnéesLe secteur de l’énergie vit une véritable révolution ! La question énergétique est désormais au centre des préoccupations sociétales. Entre enjeu politique, manne économique et développement territorial, elle occupe et animeles débats, notamment autour de la transition énergétique. Avec l’arrivée du big data, le secteur subit une profondemutation technique et technologique, dont l’ouverture des données - appelées aussi « open data » -, pierre angulairede la transformation de notre système énergétique.Nous n’avons jamais été aussi connectés qu’aujourd’hui ! L’essor d’Internet a littéralement faitexploser le volume de données collectées etconservées. Une réalité s’impose à nous : nous sommestous producteurs de données et fournisseurs, relayeurs,consommateurs au cœur de cette révolution numérique.Vers une transformation du système énergétiqueEn France, l’ouverture des données énergétiques est unsujet relativement récent, né avec la loi relative à la transition énergétique qui prévoit la mise à disposition de données énergétiques sur les territoires, à différents maillons,afin de faciliter la mise en place de stratégies et de politiques d’efficacité énergétique et de déploiement d’énergies renouvelables.Dans le monde énergétique d’aujourd’hui et a fortiori dedemain, les notions d’efficacité énergétique et de big datasont étroitement liées. Elles sont complémentaires, lagestion des données étant en mesure d’accompagner laréduction énergétique en proposant des technologies decollecte capables de fournir des systèmes plus intelligents,des installations plus performantes et optimisées pouraller vers davantage d’efficacité énergétique. C’est aussi ensubstance le message délivré en octobre dernier par BrunePoirson, secrétaire d’État auprès de Nicolas Hulot, qui aréaffirmé l’ambition du gouvernement en matière de maîtrise de la consommation d’énergie dans les territoires àl’occasion d’une journée dédiée aux données énergétiques(« data session ») en octobre dernier. « Les données d’énergiesont essentielles à l’élaboration des plans climat-air-énergie territoriaux », pour diagnostiquer entre autres« les consommations énergétiques dans les territoires » ouplanifier « de nouvelles orientations énergétiques, commeles énergies renouvelables » a-t-elle déclaré, en annonçantnotamment la mise en place d’un nouveau dispositif, pluscomplet d’accès, aux données énergies, intégré à la plateforme nationale www.data.gouv.fr.L’open data, fer de lance de la transition énergétique ?L’ouverture des données est aujourd’hui au centre detoutes les stratégies de développement des entreprisesénergétiques. Le rapport du comité d’études relatif auxdonnées dont disposent les gestionnaires de réseaux etd’infrastructures d’énergie publié par la Commission derégulation de l’énergie (CRE) le 18 mai 2017, évoque sesproportions, toujours croissantes, dès les premières lignes :« Le volume global de données produit double tous les deuxans. » En France, les acteurs énergétiques ont donc entaméle virage de l’open data. Par exigence réglementaire maisaussi par nécessité, les opérateurs d’énergie repensentleurs métiers mais surtout leurs outils de travail. Il s’agitpour eux de créer des infrastructures plus intelligentes etdes outils plus efficaces, avec des systèmes de mesure,de contrôle, de régulation pour à la fois maîtriser l’énergiemais aussi en décupler la possibilité. Proposer de nouveauxservices d’optimisation énergétique basés sur des donnéesde consommation et de production toujours plus précises,L’OUVERTUREDES DONNÉES, KÉSAKO ?Une entité « ouvre ses données » lorsqu’elle met à disposition de tiersexternes certaines données conservées auparavant en interne. Ellessont ensuite à libre disposition des tiers. Ils peuvent les manipuler,les agréger avec d’autres données mais aussi développer de nouvellesapplications et de nouveaux usages.L’ouverture des données s’inscrit dans une chaîne d’au moins troisacteurs réunis au sein d’un écosystème : les émetteurs de données,ou entités qui ouvrent leurs données en les rendant accessibles à tous; les réutilisateurs (tiers), qui développent de nouveaux usages à partirde ces données ouvertes ; les consommateurs, qui bénéficient de cesnouveaux usages.oGaz d’aujourd’hui n 1-2018 9

DOSSIERs’adapter aux besoins spécifiques d’un territoire, offrir denouveaux débouchés pour répondre aux problématiquesdu secteur énergétique, c’est l’ambition des gaziers qui,s’ils ont toujours été des pourvoyeurs de données, en sontdésormais des émetteurs qui rendent les données accessibles à tous. Avec des réseaux plus intelligents, lesfameux smart gas grids, les gaziers seront en mesuredemain d’optimiser l’intégration du gaz renouvelable dansles réseaux de transport et de distribution, de rendre leréseau bi-directionnel — comme c’est le gaz sur le projet West Grid Synergy — ou de démontrer l’apport d’unesynergie gaz-électricité pour le stockage de l’électricitéavec le démonstrateur de power to gas Jupiter 1000.La gestion des donnéesLorsque l’on fait référence à la gestion des données, onentend aussi bien la collecte, le filtrage, l’analyse, le stockage et bien évidemment la mise à disposition des donnéesà d’autres acteurs. Cette gestion apporte de fait de précieuses réponses pour les acteurs du monde de l’énergie :de l’état de l’équipement des réseaux aux besoins et auxpréférences de leurs clients.Collecter les donnéesCollecter les données n’a jamais été plus facile. Les analyser et en déduire des services aux clients est un processus qui a ouvert et ouvrira de vastes perspectives dans ledomaine de l’énergie. Aujourd’hui, de nombreux « objetsénergétiques » sont connectés : du capteur aux chaudièresen passant par les thermostats de nouvelle génération, lesobjets connectés ont littéralement envahi notre quotidien.Les compteurs intelligents sont sans doute les plus connusdu grand public. En offrant une meilleure connaissance etun pilotage actif de sa consommation, Gazpar devrait en2021 offrir aux 11 millions de clients GRDF une opportunitéde consommer « mieux » et de réduire leur consommationénergétique. Cela permet également au producteur ou audistributeur d’énergie de pouvoir lisser sa consommationen fonction de la demande. Enfin, toutes ces données disponibles sont aussi une nouvelle source de revenu pour lesréutilisateurs qui s’en serviront pour créer de nouveaux produits et de nouveaux services sur les territoires.o10 Gaz d’aujourd’hui n 1-2018Analyser les donnéesSi ces diverses données apporteront de nouvelles opportunités aux acteurs du monde de l’énergie dans les domainesde la gestion de l’énergie, de l’exploitation des réseaux oude l’évolution de la relation avec le client, il faudra être enmesure de les analyser pour les rendre utilisables et exploitables par les tiers.De nombreuses entreprises ont ouvert des plateformesopen data soft (GRTgaz ou GRDF par exemple) ou multiénergies telle la plateforme Odre (Open data réseaux énergie). Toutes mettent à disposition des jeux de données.L’agence Opérateurs de réseaux énergie (ORE), créée parl’ensemble des acteurs gaziers français, rentrera en phaseactive en 2018, et devra s’assurer entre autres que l’ensemble des formats mis à disposition sont compatiblesles uns avec les autres. À ce stade, plusieurs questionsdemeurent, notamment celle-ci : comment parvenir à ouvrirdes données à une granularité suffisamment fine pour êtreexploitables directement et sans menacer la vie privée desparticuliers ?L’utilisation des données : une question sensiblepour les usagersL’open data est pour une majorité de Français une sourced’inquiétude. Bien que la plupart use d’un smartphone quotidiennement, certains ne voient pas d’un très bon œil l’arrivée dans leur quotidien d’objets communicants intrusifs quivont révéler des détails de leur vie. Et même s’ils peuventrefuser à leur fournisseur le droit de diffuser à des tiersleurs données, ils ressentent encore le besoin d’être rassurés sur le traitement et la confidentialité de leurs données.La menace du hacking pour les entreprisesAvec une circulation des données grandissante et desvolumes à traiter de plus en plus importants, une réellemenace réside dans la sécurisation des flux et du stockagede ces informations. En France, nos entreprises sont-ellesprêtes à faire face au risque et aux conséquences d’unecyberattaque ?Si l’open data combiné à l’essor du gaz renouvelable et à lamultitude d’objets connectés favorise déjà l’avènementd’un réseau gazier plus intelligent, nous ne sommes qu’audébut de cette révolution numérique et énergétique. Unechose est certaine : le monde énergétique de demain seraconnecté ou ne sera pas !Laura Icart

DOSSIERDOSSIER EN IMAGE : LES GAZIERS CONNECTÉS GUILLAUME MARCoGaz d’aujourd’hui n 1-2018 11

DOSSIERRENCONTREYVES LE GÉLARD« Le monde énergétique n’échappe pas àla révolution digitale »Le directeur des systèmes d’information d’Engie évoque pour nous la nouvelle place du digital et les enjeux liés à lacollecte des données dans le domaine énergétique.Chez Engie, le digital se divise en trois domaines.Pouvez-vous nous en dire plus sur chacun d’entreeux ?La transformation digitale du groupe prend appui sur troisruptures technologiques majeures : la mobilité, c’est-à-direla capacité à proposer des services mobiles à nos clients età nos collaborateurs, le big data ou la capacité à exploiterdes grands volumes de données et l’Internet des objets avecla capacité à connecter des objets. Ces ruptures ont donnénaissance à trois domaines majeurs pour l’application dudigital chez Engie : la « customer experience » ou commentenrichir l’expérience client sur tous les segments, la « digital operations » ou développer l’excellence opérationnelleet diminuer les coûts d’exploitation des actifs industriels etl’« entreprise 4.0 » pour aider à la transformation du groupeet améliorer les modes de fonctionnement interne. Grâce àcela, le groupe va transformer la façon de produire l’énergie,la distribuer et accompagner ses clients dans son utilisation.Quelles sont pour vous les étapes clés de cetterévolution digitale qui s’opère chez Engie maisaussi dans le monde énergétique en général ?On entend beaucoup parler d’objets connectés, de solutionsde mobilité, de renouvelable, d’« ubérisation » de l’énergie, de« home energy management », de « data centric » ou encore de« smart grid ». Aujourd’hui, une chose est certaine : le mondeénergétique n’échappe pas à cette révolution digitale et toutela chaîne de nos activités, tant côté clients que collaborateurs,est impactée. Mais il faut voir cette révolution comme uneopportunité. Elle nous a permis de repenser nos modes defonctionnement en profondeur, qu’il s’agisse de l’expérienceclient, du développement d’outils technologiques ou de latransformation RH du groupe. Ainsi, dès 2016, grâce à uneméthodologie design-thinking conduite auprès de toutes nosbusiness units, les parcours client Engie et les difficultés rencontrées ont pu être redéfinis. Cette approche nous a également permis d’identifier de nouveaux services potentiels :prévision de la consommation, flexibilité énergétique, comparateurs de coûts, omnicanalité, assistance virtuelle via des« chatbots » La création d’Engie Digital, également en 2016,a permis de générer des plateformes technologiques pourconstruire ou développer des services liés aux cas d’usageso12 Gaz d’aujourd’hui n 1-2018identifiés. Nous travaillons à construire un écosystème conséquent grâce à des partenariats mondiaux réputés. En deux ans,nous avons réussi à insuffler une culture digitale dans chaqueentité du groupe : chaque collaborateur prend peu à peu lamesure de la transformation qui est en cours et des changements que cela implique, quel que soit le pays dans lequel iltravaille. Mais l’enjeu majeur réside au niveau de la transformation RH, managériale et culturelle du groupe. Ce mouvement s’inscrit dans la durée et Engie s’y est engagé avec détermination. Nous venons de finir le déploiement d’Office 365dans le groupe. Pourquoi ? Les services cloud favorisent lacollaboration, la transversalité, la rapidité et nous permettentd’être plus performant en tant que « one group ». C’est à la foisune histoire d’outils, de mise en place des infrastructures etorganisations nécessaires au bon déroulement de ce déploiement, mais aussi d’état d’esprit interne face au changement.C’est aussi ça, la révolution digitale.Pourquoi, selon vous, les notions d’efficacitéénergétique et de big data sont-elles étroitementliées ?Vous le savez, l’efficacité énergétique vise à réduire lesdépenses énergétiques et limiter le dérèglement climatique,c’est pourquoi mesurer, réguler et gérer les consommationsdevient clé. Ces leviers ne peuvent être actionnés à grandeéchelle sans l’aide du big data. Il faut en effet savoir allier larichesse et la variété des données pour agir dans la gestionde la consommation. L’exemple des bâtiments est incontournable, quand on connaît leur niveau de consommationd’énergie. Aujourd’hui, la mesure précise de leurs consommations devient possible grâce à l’installation de compteurscommunicants et de capteurs. L’analyse des données recueillies et la mesure d’éléments externes permettent ainsi deprendre les bonnes décisions pour réaliser des économies etgérer l’énergie du bâtiment grâce à des systèmes intelligentsautonomes. L’intégration du big data dans nos activités estdonc un enjeu clé de l’optimisation énergétique.Pouvez-vous donner des exemples concrets mis enplace par Engie (ou ses filiales) pour, à partir desdonnées collectées, construire des parcours plusadaptés aux besoins de ses clients ?

DOSSIERGrâce à notre partenaire C3 IoT qui analyse des donnéesissues des compteurs communicants et la plateformed’Engie Digital, notre application Mastermind propose depuis début 2017 une expérience plus riche au client : unemeilleure compréhension de sa facture, pourquoi elle évolueet comment ; une visibilité sur les factures à venir et la possibilité d’ajuster les mensualités ; des conseils sur les actionsd’efficacité énergétique à réaliser ; ou encore une mesured’impact de son comportement ou de travaux réalisés sursa consommation d’énergie. Pour le B2B, nous avons lancéClara Domus en Italie. Clara Domus est une solution de pilotage de la consommation d’énergie des immeubles debureaux et donne une vue complète de la consommationd’énergie par bâtiment et pour tout type d’énergie et usage.Revenons à la collecte de données. Va-t-elleuniquement reposer sur le compteur ?Pas uniquement. Il existe d’autres sources de données commel’IoT et les capteurs, par exemple. Pour optimiser la performance opérationnelle, maximiser la production et réduire lescoûts, l’entité « énergies renouvelables » a mis en place laplateforme Darwin. Elle recueille, analyse et interprète entemps réel les informations communiquées par l’ensembledes capteurs des installations connectées (vitesse du vent,puissance active, température des principaux composants,vibrations, etc.), ainsi que des données externes commeles prévisions météorologiques, ou les informations sur lemarché de l’électricité. Toutes ces données, stockées sur lecloud, sont analysées, comparées et restituées. Les fonctionsdéveloppées sur l’outil permettent, à partir de ces données,d’inter-comparer les machines entre elles, de détecter dessous-performances ou anomalies, de rendre possible unemaintenance prédictive des parcs et d’aider les exploitantsdans leur pilotage et prise de décision. Un autre sujet sur lacollecte des données dont le marché parle beaucoup actuellement concerne l’open data. Engie, dont l’ambition est dedevenir une « data-driven company » d’ici 2020, se saisit progressivement du sujet. Nous croyons intimement que pourse développer et créer des opportunités de croissance, nousdevons ouvrir et partager nos données – en interne dans unpremier temps. Les données dans le groupe étant aujourd’huicloisonnées et silotées, un travail est en cours pour faire denos données un véritable bien commun.Avec toutes ces données disponibles, la questionde la cybersécurité est primordiale et sensible.Comment le groupe Engie répond-il à cet enjeu ?La protection des données est effectivement une priorité pourEngie. De nombreuses solutions ont été déployées ou sont encours d’étude pour améliorer en permanence la sécurité decette valeur fondamentale pour le groupe : tout d’abord lasécurité de notre plateforme digitale, à travers l’intégrationde jalons dans le processus projet, et la sécurisation desinfrastructures, notamment notre plateforme big data ;ensuite en développant également la supervision sur l’ensemble de nos infrastructures, qu’elles soient internes ou ENGIE-MIRO-MEYSSONNIERdans le cloud, en mettant en place un centre de supervisionopérationnelle des attaques cyber (« SOC global »). Nousétudions aussi la possibilité d’améliorer la sécurité de nosdonnées en favorisant la culture de la classification au seindu groupe et en déployant les outils adaptés à ces niveaux declassifications (droits d’accès aux données, chiffrement ).Nous avons également inclus la protection des données personnelles dans nos actions de cybersécurité, en prenant encompte les spécificités dictées par les différentes règlementations internationales et notamment le règlement européen(RGPD)1.L’Union européenne a préconisé une meilleurecommunication des cyberattaques et incidents decybersécurité entre les pays membres. Travaillezvous déjà avec vos homologues sur cette questionde la sécurisation des données ?Engie travaille, comme tous ses homologues, à répondre aumieux aux nouvelles réglementations cybersécurité en coursde généralisation au sein de l’Union européenne (directive« NIS » en Europe, loi de programmation militaire en France,RGPD). Ces réglementations prévoient effectivement unecommunication de

DOSSIER À L’HEURE DE L’OPEN DATA. ENTRETIEN DOSSIER À L’HEURE DE L’OPEN DATA p. 8 SÉBASTIEN LECORNU Secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire p. 4 INFRASTRUCTURES . synergie gaz-élect

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