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INSEAD PERSPECTIVES FRANCE France Alumni Association Events & Activities How to Make the World a Better Place Over three dynamic editions of this event, the France Alumni Association was honoured to welcome as speakers and participants world-class INSEAD faculty, distinguished alumni, and emblematic leaders from across the world. The overarching theme emphasised three essential ‘enablers’ – diversity, digitalisation, and education – as well as encouraging and stimulating current and future leaders to use ‘business as a force for good’ in today’s world. This unique annual Paris event, with its compelling focus, attracts the best and brightest leaders of today and tomorrow. 10

Global INSEAD Day In 2016, the fourth edition of this international event took place in an iconic art gallery in the heart of Paris. More than 300 alumni joined Dean Ilian Mihov to celebrate INSEAD, to network with fellow INSEAD graduates and purely to enjoy! NAA France President Jean-Marc Liduena took the stage to emphasise the key role of the Alumni Association in bringing together the global INSEAD community, while reinforcing key goals of the French NAA: to inspire the INSEAD community in France, to grow the strength of the INSEAD network through an ever-closer partnership with the School, and to connect INSEAD Alumni in France. Alumni Forum Europe Digital Transformation: A Force for a Better World? In June 2017, the INSEAD Alumni Association France hosted 450 alumni from over 30 countries in three iconic venues – The Palais de Tokyo, the Palais Chaillot and the Automobile – to discuss the following topics: The current and emerging technological trends and resulting major digital, social and technical disruptions; How these disruptions impact business models, leadership and management practices, employees and broader society; And finally, how businesses will translate these new possibilities into strategies, commercial success in the global market in terms of new innovative business models, jobs, education and life-long learning. 11

INSEAD PERSPECTIVES FRANCE La 12 dans l’économie globale

10 propositions pour une revitalisation de l’industrie française Face à la montée persistante du chômage, des déficits, de la dette et du déclin continu de l’industrie dans l’économie française, le G17 s’est fixé trois axes de réflexion principaux: Identifier les ‘fardeaux’ qui entravent l’économie et les entreprises françaises. Proposer des mesures visant à éliminer ces ‘fardeaux’ et remettre les entreprises françaises sur un pied d’égalité avec leurs concurrentes directes provenant des grands pays industriels, à commencer par ceux de l’Union Européenne. Explorer comment les entreprises pourraient contribuer à la baisse significative et durable du chômage et du déficit commercial. 13

INSEAD PERSPECTIVES FRANCE 14 Ce rapport représente l’angle de vue de l’entreprise, porté par les hommes qu’elle emploie. C’est aussi un regard qui ne limite pas l’entreprise au marché français mais la considère en permanence dans son contexte de concurrence mondialisée; une dimension trop souvent ignorée des acteurs publics et sociaux français. Depuis des décennies, les parts relatives de l’industrie française dans la constitution du PIB et dans la population active sont en recul et n’ont été que très partiellement compensées par le développement des services. Les constats relatifs au recul relatif de l’industrie française, tels que le manque de compétitivité, sont pour la plupart déjà connus. Le G17 s’attache plus particulièrement à mettre en évidence la multiplicité des causes de la désindustrialisation – aujourd’hui toujours à l’œuvre! – et les responsabilités qui tiennent au comportement des chefs d’entreprise, des responsables syndicaux, des citoyens, des décisions et non-décisions des pouvoirs publics. Au-delà de la désindustrialisation du territoire français, le G17 pointe l’impact du déficit en PME et ETI. En effet, la France et l’Allemagne ont un nombre de très petites entreprises (TPE) et de grands groupes dont le ratio correspond à celui des populations des deux pays. Si ce ratio était maintenu pour les PME/ETI, il y aurait en France quelques deux millions d’emplois marchands en plus. Partant de ce constat relatif à des conditions spécifiques à la France, le G17 pense que pour tirer parti de ce gisement d’emplois, il est urgent que la législation, les normes, les réglementations, l’attitude de l’administration tiennent compte des spécificités des PME et ETI et les différencient enfin de celles des grands groupes. Du point de vue du G17, les initiatives prises par les pouvoirs publics depuis quatre décennies n’ont souvent adressé qu’un volet du sujet et ont souffert à la fois de l’absence de plans d’envergure et du manque de prise en compte des impacts concurrentiels sur les entreprises. Fort de ce constat, le G17 propose un ensemble cohérent de dix propositions qui adressent les problématiques à la fois de la sphère du monde de l’entreprise et de celles à l’interface, à savoir celle du domaine social et celle des pouvoirs publics. A responsabilité partagée, devoirs partagés. Les préconisations vis-à-vis de la ‘sphère économique’,’ s’adressent essentiellement aux PME et ETI et distinguent trois niveaux: Premièrement, au niveau individuel, l’application systématique de la démarche stratégique trop souvent mise en retrait par les dirigeants de ce type d’entreprises. Deuxièmement, au niveau collectif, la participation aux ‘filières métiers’ de façon à être tirées par les leaders de la profession et profiter des ‘effets de meute’ en recherche, développement, formation, développement à l’étranger, et ainsi, faire mieux face à une concurrence intensive sur des marchés désormais mondialisés. Enfin, au niveau global, la concentration-rationalisation du ‘millefeuille’ de la représentation du monde entrepreneurial en créant des ‘Maison des Entreprises’ tant en France qu’à l’étranger qui regrouperaient les missions, compétences et moyens aujourd’hui disséminés et trop souvent redondants. Quant à la « sphère sociale », le G17 propose de structurer le dialogue social autour d’un organe unique de représentation du personnel : tout dialogue direct et responsable est un gage d’efficacité. Si travailler davantage est incontournable pour cesser de se constituer un handicap de compétitivité par rapport aux autres pays, l’augmentation de la durée annuelle du temps de travail doit être accompagnée d’autres dispositions comme une nouvelle approche sur les heures supplémentaires et l’organisation du travail.

Enfin le redéploiement de l’apprentissage est préconisé pour remettre la France au niveau des pays voisins. Concernant la ‘sphère publique’, le G17 propose une refonte de la fiscalité des entreprises, des actionnaires et des transmissions. La fiscalité des entreprises sera essentiellement basée sur le résultat au travers de l’IS et l’IRS – nouvel impôt sur le résultat à percevoir par les régions – et seront supprimées la plupart des taxes assises sur le Chiffre d’Affaires ou la masse salariale. La CFE – Cotisation foncière des entreprises – sera maintenue. La fiscalité des actionnaires et des investisseurs sera mise en cohérence avec l’objectif de revitalisation de même que des mesures pour faciliter le développement et la transmission des entreprises patrimoniales, 14 % seulement des entreprises françaises étant transmises à la génération suivante, contre plus de 50 % pour les autres pays européens. Les hommes et femmes auditionnés pour leur expérience de management d’entreprises implantées tant en France qu’à l’étranger – et donc quotidiennement en prise avec les avantages et inconvénients du contexte français – ont unanimement émis des souhaits de refonte du Code du Travail, de flexibilité, de stabilité législative et réglementaire, de simplification administrative et normative Le G17 a voulu se limiter à dix propositions, de mise en œuvre simple et rapide, dont chacune prise séparément est certes nécessaire mais totalement insuffisante pour provoquer un choc de confiance et débloquer des comportements figés depuis trop longtemps. La mise en place de ce bloc de dix propositions ne vise pas à engendrer une révolution mais à mettre en place un processus. Ainsi réduire la pression fiscale libérera du pouvoir d’achat pour les particuliers et améliorera la compétitivité et la marge des entreprises. Cette relance de la consommation des particuliers permettra aux entreprises de reconstituer leurs carnets de commande. L’élimination simultanée des freins à l’embauche que constituent la législation sociale, les seuils facilitera le redémarrage des embauches. Simultanément, les mesures de taxation des revenus qui reconnaîtront le risque d’entreprendre et la nécessité de rémunérer les investisseurs, incitera les décideurs à investir. C’est donc un processus qui permettra de réamorcer la croissance, développer des emplois en milieu marchand et redonner de la confiance aux Français. Face à l’objection des Politiques qui voudraient que la France soit impossible à réformer, le G17 met en avant le fait que les entreprises françaises conduisent avec succès, depuis des décennies, des processus de réforme pour affronter victorieusement une concurrence mondialisée. Le G7 met aussi en avant le fait que cela suppose une vision – et non une idéologie –, une pédagogie pour la faire partager, une méthodologie pour la mettre en œuvre, de la détermination, du courage et de la constance pour la conduire. Enfin, la nécessaire prise en compte que le temps de l’industrie n’est ni celui du politique, ni celui des médias: du stade de développement à sa mise en œuvre jusqu’à la rentabilisation des investissements, le temps industriel correspond à un quinquennat pour des produits de grande consommation et en multiples de quinquennat pour des biens d’équipements. Cela impose de la part des politiques au pouvoir, de prendre les décisions en temps voulu – même si les résultats seront au-delà du quinquennat – et d’obtenir un consensus de long terme de l’ensemble des parties prenantes. L’analyse de l’acceptabilité des propositions par les diverses parties prenantes met en évidence que toutes ont beaucoup à gagner et peu à perdre. Dans la mesure où les parties prenantes ont une responsabilité partagée dans la situation actuelle de la France, il y a urgence à ce qu’elles changent leurs logiciels de pensée et de fonctionnement, ceux-ci ayant démontré depuis des décennies leur incapacité à inverser la spirale négative en cours. Un projet cohérent, bien expliqué, bien conduit est un projet gagnant pour toutes les parties prenantes concernées. Donc pour la société française. Rapport écrit par Aldo d’Incau (MBA’71) et Jean Cantoni (AMP’89 Oct) avec le soutien très actif de Didier Groz (MBA’71), Alain Pujol (MBA’91J) et Jean-Christophe Fritsch, membres du G17, Groupe de réflexion d’Anciens élèves de l’ INSEAD. 15

INSEAD PERSPECTIVES FRANCE 16

10 proposals for a revitalization of French industry Faced with the persistent rise in unemployment, deficits, debt and the continuous decline of industry within the French economy, the G17 has set three main focuses for reflection: Identifying the ‘burdens’ that impede French economy and business. Proposing measures to eliminate these ‘burdens’ and to set French companies on an equal footing with their direct competitors from major industrial countries, starting with those in the European Union. Exploring how companies might contribute to a significant and lasting drop in unemployment and trade deficit. 17

INSEAD PERSPECTIVES FRANCE This report is presented from the perspective of such companies, led by the people they employ. It is also a standpoint that does not restrict companies to the French market, but which instead lastingly considers companies from within their context of global competition; a dimension that is too often ignored by French public and social actors. For decades, the relative shares of French industry in the constitution of GDP and in the active population have been declining and have only been very partially offset by the development of services. The findings about the relative decline of French industry, such as the lack of competitiveness, are for the most part already known. The G17 is particularly interested in highlighting the multiplicity of causes of deindustrialisation – still active and pertinent today – and the responsibilities for such relating to the behaviour of business leaders, trade union leaders, citizens, and the decisions and non-decisions of public authorities. Beyond the deindustrialisation of the French sphere, the G17 notes the impact of the deficit in SMEs and mid-cap companies. Indeed, France and Germany have a number of very small companies and large groups whose ratio corresponds to that of the populations of the two countries. Were this ratio maintained for SMEs / mid-cap companies, there would be some two million more commercial jobs in France. Based on this observation of conditions specific to France, the G17 believes that in order to take advantage of this source of employment, it is urgent that legislation, standards, regulations and the attitude of the administration take account of the specific attributes of SMEs and midcap companies and subsequently differentiate them from those of large groups. 18 From the perspective of the G17, over the last four decades, government initiatives have often addressed only one part of the issue and have suffered both from a lack of major planning and a lack of awareness of the competitive impacts on businesses. With this in mind, the G17 proposes a coherent set of ten proposals to address the issues of both the businessworld and those at the interface, namely those within the social field and the public authorities. For shared responsibilities, shared duties. The recommendations concerning the ‘economic sphere’ are mainly aimed at SMEs and mid-cap companies, and distinguish three perspectives. First, from an individual perspective, the systematic application of the strategic approach, too often impeded or ignored by the leaders of these types of company. Second, from a collective perspective, participation in the ‘professional sectors’ to be driven by the leaders of the profession, and done so as to profit from pack effects in research, development, training and expansion abroad, thereby coping far better with the intense competition in now-globalised markets. Finally, from a general perspective, a concentration-rationalisation of the myriad articulations of the entrepreneurial world by creating Business Centres, both in France and abroad, in order to bring together the initiatives, skills and resources which are presently scattered or displaced and too often redundant. As for the ‘social sphere’, the G17 proposes to structure the social discourse through a single body of worker representation: any direct and responsible dialogue is a guarantee of efficiency. If working more is unavoidable in order to cease remaining at a competitive disadvantage compared to other countries, the increase in the annual duration of working time must be accompanied by

other provisions such as a new approach to overtime and work organisation. Finally, the redeployment of apprenticeship is recommended to put France back at the level of neighbouring countries. Concerning the ‘public sphere’, the G17 proposes a recasting of corporate, shareholder and transmission taxation. Corporate taxation will essentially be based on profit collected by the corporation tax and through a new tax on profit to be collected by the regions – while most of the taxes based on sales revenues and payroll will be phased-out. The corporate tax assessed on the rental value of properties will be maintained. Taxation of shareholders and investors will be consistent with the goal of revitalisation, and measures implemented to facilitate the development and transmission of owner-managed companies, with only 14% of French companies presently being passed on to the next generation, versus more than 50% for other European countries. The men and women who were auditioned for their management experience of companies established both in France and abroad – and therefore in daily touch with the advantages and disadvantages of the French context – have unanimously expressed the wish to recast the Labor Code, and to push for more flexibility, more legislative and regulatory stability, as well as administrative and normative simplification. The G17 wanted to limit itself to ten proposals, all simple and fast to implement, and each of which, when taken separately, is certainly necessary, but totally insufficient to cause a shock of confidence; as well as to unlock behaviours that have been frozen for too long. The implementation of this set of ten proposals is not intended to generate a revolution, but to establish a process. Thus, reducing the tax burden will boost the buying power of individuals and will improve the competitiveness and margin of the companies. This boost in household consumption will allow businesses to fill their order books. A simultaneous phase-out of the brakes on hiring, social legislation, thresholds and so forth will re-stimulate recruitment. At the same time, income taxation measures that recognise the business risk and the need to pay investors will encourage decision-makers to invest. It is thus a process that will reinitiate growth, de

rankings two years in a row (#1 MBA in 2016 & 2017). High-calibre students from over 70 countries bolster their knowledge across three state-of-the-art campuses - Fontainebleau, Singapore, and Abu Dhabi - as well as via . Following the graduation of the first INSEAD MBA class, Jean-Marie d'Arjuzon (MBA'60) and classmates create the .