Bulletin De La Banque De France N 153 - Septembre 2006

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BULLETINDE LA BANQUEDE FRANCESEPTEMBRE 2006153102–153

SOMMAIREÉDITORIALLa Banque de France et la circulation des billetsACTUALITÉSommaireFocus : Déséquilibres globaux et perspective européenneÉTUDESSommaireLa Banque de France et la gestion des billets121719Julien LASALLE, Pierre-Marie ROMAIN, Banque de FranceAu cours des vingt-cinq dernières années, le rôle de la banque centrale et celui des sociétésde transport de fonds se sont renforcés dans l’organisation de la filière fiduciaire en France.Scénarios d’ajustement du solde courant américain : une évaluation avec différentes calibrations de NiGEM23Lionel POTIER, Arthur SAINT-GUILHEM, Banque de FranceL’article propose un examen de différents scénarios d’ajustement du déficit courant américainet une mesure des coûts associés pour les économies des États-Unis et de leurs partenaires.Les conséquences du changement de régime fiscal et social des PEL sur l’épargne logement43Élisabeth FONTENY, Banque de FranceLe changement du régime fiscal et social des plans d’épargne logement (PEL) intervenu début 2006a entraîné une décollecte massive sur ce type de placements et un report sur d’autres produits,ainsi qu’une réduction sensible des ressources longues des banques.Le nouveau régime de l’appel public à l’épargne53Émilie CRÉTÉ, Banque de FranceLe nouveau régime de l’appel public à l’épargne français a un champ d’application plus restreintmais aussi des obligations légales renforcées. Cette réforme, qui entraîne des conséquencesnotables pour la Place de Paris, participe de la stabilité financière.Les marchés financiers comme indicateurs avancés des retournements conjoncturels : le cas américain61Erwan GAUTIER, Banque de FranceAux États-Unis, l’information issue des séries financières, qui reflètent les anticipations desagents basées sur l’information économique disponible, permet de bien prévoir la survenancede retournements conjoncturels.Les ajustements des prix de production en France et dans la zone euroUne synthèse à partir de données quantitatives et qualitatives73Erwan GAUTIER, Patrick SEVESTRE, Banque de FranceLes modifications de l’environnement économique constituent pour les entreprises des incitationsà modifier leurs prix. On observe toutefois que l’ampleur de ces révisions est assez modérée etque près d’une fois sur deux, ces révisions consistent en une baisse de ments publiésSommaire du Bulletin officiel de la Banque de France n 93 de septembre 2006Coupon-abonnementIIIIXIXIIIAchevé de rédiger le 11 octobre 2006Site internet : www.banque-france.frBulletin de la Banque de France N 153 Septembre 2006

ÉDITORIALLa Banque de France et la circulation des billetsMettre à tout moment à la disposition du public des billets en quantité et qualitésuffisantes est au cœur des missions d’une banque centrale. Comme toutes les autres,cette mission a profondément évolué au cours des vingt-cinq dernières années, sousl’effet, outre le passage à l’euro, de profonds changements économiques et technologiques.La Banque de France s’est adaptée à cette évolution, par un renouvellement de sesmatériels et de ses méthodes, ce qui lui permet aujourd’hui de faire face à la complexitéet au volume croissants des opérations de gestion de la monnaie fiduciaire.Plusieurs traits marquants caractérisent les dernières décennies : la modification de la stratégie du secteur bancaire s’est traduite par la cessation progressivedu traitement des billets dans les agences et les caisses centrales des banques ; les innovations technologiques ont notamment conduit au développement, à l’échellenationale, du parc de distributeurs automatiques de billets (DAB) dont l’approvisionnementa été largement confié par les banques aux sociétés de transport de fonds ; la croissance du secteur de la grande distribution est à l’origine d’une concentrationdes espèces dont la gestion a également été prise en charge par les sociétésde transport de fonds du fait du désengagement des banques ; enfin, les sociétés de transport de fonds se sont imposées à la suite de cette réorganisationde la filière fiduciaire comme les principaux intervenants de la gestion de cette filièreen dehors de la Banque de France.En conséquence, les circuits de billets se sont raccourcis et le recyclage externe parles banques s’est progressivement réduit, entraînant une hausse continue des flux auxguichets de la Banque de France. Alors que, de 1980 à 2005, le volume de billets encirculation progressait modérément (1,7 % par an) celui des versements aux guichetsde la Banque de France s’est fortement accru (3,9 % en moyenne annuelle). Les billetsen circulation revenaient à la Banque de France en moyenne moins de deux fois paran au début des années quatre-vingt. Ils reviennent maintenant 3,4 fois par an (chiffre2004).La Banque de France s’est adaptée pour faire face à ces évolutions. Partant d’unesituation où le tri était essentiellement manuel elle s’est équipée progressivement pourtraiter des volumes en forte augmentation. Les plans d’équipements successifs ontdonc permis de disposer à partir de 1994 d’une capacité de triage mécanique excédantle montant des versements, à l’exclusion de tout tri manuel. Le passage du tri manuelà un tri entièrement automatisé a entraîné une hausse de productivité et une baissecontinue des effectifs affectés à cette activité : les effectifs des caisses ont diminué d’untiers alors que, dans le même temps, le volume des billets triés a presque quadruplé.Les coûts de traitement unitaire ont parallèlement diminué (– 5,4 % par an). Enfin, leréseau des implantations territoriales a été rationalisé, notamment pour faire face à laconcentration des centres forts des sociétés de transport de fonds, et ramené de 234 à77 caisses entre 1980 et 2006.Bulletin de la Banque de France N 153 Septembre 2006

ÉDITORIALLa Banque de France et la circulation des billetsL’entrée en vigueur le 16 janvier 2006 du décret sur le recyclage des espèces pourrait ànouveau modifier le rôle de la Banque de France dans la filière fiduciaire, d’une part,en raison des impacts probables sur les volumes versés à ses guichets et, d’autre part,du fait de l’émergence d’une fonction nouvelle, le contrôle de la filière fiduciaire.Le décret définit les conditions dans lesquelles les établissements de crédit peuventremettre en circulation à leurs guichets des billets ne provenant pas d’une banquecentrale de l’Eurosystème.Il prévoit, en particulier, que les établissements qui souhaitent alimenter leurs distributeursautomatiques avec des billets recyclés doivent avoir, au préalable, signé des conventionsavec la Banque de France.Ces conventions précisent les moyens, notamment les matériels et les procédures, àmettre en œuvre par les établissements de crédit ou leurs prestataires en vue de recyclerles billets et prévoient la possibilité pour l’institut d’émission d’effectuer des contrôlessur pièces et sur place.Il est encore trop tôt pour évaluer les conséquences de ce nouveau dispositif, la plupartdes établissements n’ayant pas totalement défini les moyens les plus appropriés pours’y adapter.Bulletin de la Banque de France N 153 Septembre 2006

ACTUALITÉFocus : Déséquilibres globaux et perspective européenne2Faits saillants41 La situation économique de la France51 1 La croissance et les prix1 2 La balance des paiements582 La monnaie, les placementset les financements102 12 22 32 42 52 6101011111212Les grandes tendances en France et dans la zone euroL’endettement intérieur total – FranceL’endettement sur les marchésLes crédits des institutions financières monétairesLes taux d’intérêt sur les contrats nouveauxLes flux de souscriptions des OPCVM3 Les marchés de capitaux3 1 Les marchés de change et de matières premières3 2 Les marchés de taux d’intérêt3 3 Les marchés boursiers13131416ENCADRÉS1234Évolution récente de l’environnement international et zone euroCompétitivité de l’économie françaisePremiers éléments sur les émissions obligataires sur la place de Paris en août 2006Opérations du marché monétaire traitées sur la place de Paris (sélection d’indicateurs)Bulletin de la Banque de France N 153 Septembre 20066712161

ACTUALITÉFocus – Déséquilibres globaux et perspective européenneFocusDéséquilibres globaux et perspective européenneLa libéralisation des échanges de capitaux et la montée en puissance de marchés financiers plus liquides,complets et internationalement intégrés, couplés au développement d’instruments de couverture durisque, devraient assurer une allocation plus efficiente de l’épargne mondiale, le capital se dirigeantalors sur les différents marchés en fonction des diverses combinaisons rendement/risque qu’ils offrent.De fait, une diminution du « home bias » ou « habitat préféré », c’est-à-dire la préférence des épargnantsnationaux pour l’investissement en actifs domestiques, s’observe, mais ce « home bias » demeure unecaractéristique très saillante du système financier international. En moyenne entre 2001 et 2003, 86 %de l’investissement en actions des résidents américains s’est dirigé vers le marché américain, alors quece dernier ne représentait que 44,5 % de la capitalisation mondiale.Si les effets de frontière continuent donc de largement déterminer l’allocation internationalede l’épargne, il n’en demeure pas moins que le système financier global parvient probablementmieux qu’hier à absorber des déséquilibres de balance courante massifs, affectant notamment lapremière économie mondiale. Le déficit courant américain représente aujourd’hui plus de 2 % duPIB mondial. En 1986, lors du précédent pic de dégradation des échanges extérieurs des États-Unis,il était inférieur à 1 % du PIB mondial. Mais, depuis 1980, les déficits de balance courants persistants, c’est-à-direprésentant un solde négatif sur cinq années consécutives, sont stables autour de 0,5 % du PIB mondialsi l’on exclut les États-Unis du calcul. S’il y a, sur la période récente, diminution du « home bias », celasemble donc s’accomplir au bénéfice exclusif des États-Unis.L’articulation du financement extérieur américain est bien connue. Durant une premièrephase de détérioration du solde courant au tournant des années deux mille, ce sont les surplusasiatiques, notamment japonais et chinois, qui ont assuré le bouclage. Plus récemment, lerelais a été pris par les pays exportateurs de pétrole, dont les surplus cumulés représententmaintenant plus de la moitié du déficit américain. Dans ce cadre, le rôle de la zone europaraît limité. Seule grande zone économique mondiale à présenter, en moyenne période, unsolde courant équilibré, sa responsabilité dans le creusement des déséquilibres globauxcomme sa contribution potentielle au rééquilibrage du déficit américain paraissent faibles.L’accélération de la croissance dans la zone euro peut certes réduire le déficit américain, dans la mesureoù l’Europe demeure le premier marché d’exportation des États-Unis. Cette vision reste toutefois tropfruste. L’accélération de la demande de la zone euro, pour être durable, doit prendre la forme d’uneamélioration de son potentiel de croissance, et non d’une stimulation conjoncturelle d’ailleurs horsde propos compte tenu de la faiblesse des marges de manœuvre disponibles. En outre, les réformesstructurelles nécessaires à l’élévation du potentiel de croissance pourraient accroître la contributiondes exportations nettes à la croissance du PIB, c’est-à-dire produire un excédent courant, en améliorantla compétitivité européenne. L’élévation de la croissance potentielle européenne, souhaitable en soi,n’apporterait donc pas nécessairement de contribution significative à l’ajustement des déséquilibresglobaux.Au demeurant, la zone euro a d’ores et déjà apporté une contribution potentiellement significative àl’ajustement du déséquilibre extérieur des États-Unis via l’appréciation de sa devise vis-à-vis du dollar.Alors que ce sont les échanges avec l’Asie émergente qui expliquent une part largement majoritaire dela détérioration du solde commercial des États-Unis depuis une dizaine d’années, l’ajustement du taux2Bulletin de la Banque de France N 153 Septembre 2006

ACTUALITÉFocus – Déséquilibres globaux et perspective européennede change n’est intervenu qu’avec les devises flottantes, notamment le dollar canadien et l’euro. Or, laréactivité des échanges extérieurs américains à la dépréciation du dollar depuis plus de deux ans a étéfaible. Au-delà des délais usuels d’ajustement, il est possible que le secteur manufacturier américain, dumoins dans ses composantes traditionnelles (c’est-à-dire hors NTIC), éprouve désormais des difficultésstructurelles profondes à réagir à une modification des signaux de prix, notamment en raison d’uninvestissement longtemps insuffisant. Une éventuelle dépréciation du dollar ne saurait donc, à elle seule,améliorer le solde extérieur des États-Unis. Une démarche plus large, intégrant une réorientation de lapolitique économique américaine dans un sens plus favorable à l’épargne nationale, paraît devoir êtreprivilégiée comme le préconise le G 7.Bulletin de la Banque de France N 153 Septembre 20063

ACTUALITÉFaits saillantsFaits saillantsLa situation économique de la France En juillet, l’indicateur du climat des affaires s’est établi à 106, comme en juin. Selon l’indicateur synthétique mensuel d’activité (ISMA), le produit intérieurbrut augmenterait de 0,4 % au troisième trimestre. L’acquis de croissancepour 2006 au troisième trimestre serait de 2,1 %. Le taux de chômage s’établit en août à 9,0 %, après 8,9 % en juillet. L’indice des prix à la consommation harmonisé a augmenté de 2,1 % en aoûten glissement annuel.La monnaie, les placements et les financements Dans la zone euro, la progression annuelle de l’agrégat M3 a de nouveaudécéléré en juillet (7,8 %, après 8,5 % en juin) sous l’effet du netralentissement des dépôts à vue (6,7 %, après 9,0 %) qui l’a emporté largementsur l’accélération des autres dépôts monétaires et des instruments négociables(respectivement 9,3 %, après 8,8 % et 5,0 %, après 4,8 %).Le taux de progression annuel des concours au secteur privé a légèrementaugmenté en juillet (11,8 %, après 11,5 %). En France, le taux de croissance annuel des crédits des institutions financièresmonétaires au secteur privé résident est resté stable (11,3 %, après 11,4 %).La progression des crédits aux ménages a conservé son rythme soutenu du moisprécédent (11,9 %) alors que celle des crédits aux sociétés non financièress’est atténuée (10,3 %, après 11,3 %).Les marchés de capitaux Dans la zone euro, les anticipations de resserrements monétaires à courtterme se sont consolidées, les participants de marché attendant que le Conseildes gouverneurs porte le taux minimum de soumission aux appels d’offreà 3,50 % d’ici à la fin de l’année. A contrario, la confirmation du ralentissement de l’activité économiqueaméricaine, comme la publication de chiffres de croissance et d’inflationinférieurs aux attentes au Japon ont conforté le sentiment des participantsde marché dans leurs anticipations de fin de cycle de resserrement monétairedu Système fédéral de réserve et de statu quo monétaire temporaire au Japon. Partout les courbes des rendements obligataires se sont aplaties, sous l’effetd’une baisse marquée des rendements de long terme. Sur les marchés de change, le yen a plus particulièrement souffert dedifférentiels défavorables de taux d’intérêt, actuels et anticipés. Les tensions géopolitiques s’estompant, le prix du pétrole a reculé.Dans ce contexte, les marchés boursiers ont affiché une bonne performancesur le mois.4Bulletin de la Banque de France N 153 Septembre 2006

ACTUALITÉLa situation économique de la France1 La situation économiquede la France1 1 La croissance et les prixDans un contexte d’activité soutenue,des signaux divergents durant l’étéSelon les résultats détaillés des comptes trimestriels,le profil de la croissance du PIB est légèrement réviséà la hausse au deuxième trimestre ( 0,1 point)à 1,2 % et à la baisse au premier trimestre (– 0,1 point)à 0,4 %. L’acquis de croissance à la fin dudeuxième trimestre reste cependant inchangé à 1,9 %.Au deuxième trimestre, l’emploi salarié concurrentielnon agricole a augmenté de 0,3 % en variationtrimestrielle, après 0,2 % au premier trimestre,portant la croissance en glissement annuel à 0,9 %.Au total, sur un an, 135 000 emplois ont été créés,principalement dans le tertiaire.En juillet, l’indice de la production industriellehors énergie et industries agricoles et alimentairesa baissé de – 1,5 % (1,8 % de croissance pour lestrois derniers mois rapportés aux trois précédents),après – 0,6 % en juin ( 1,6 % pour les trois derniersmois rapportés aux trois précédents), suite à unebaisse de l’ensemble des composantes, notammentde l’« industrie automobile » (– 1,4 %, après – 3,8 %en juin) et des « biens intermédiaires » (– 2,4 %, après– 0,1 % en juin). L’acquis de croissance en variationtrimestrielle pour le troisième trimestre est de– 0,9 %.D’après l’Enquête mensuelle de conjoncture de laBanque de France, l’indicateur du climat des affairess’est stabilisé à 106 en juillet. Le taux d’utilisationdes capacités s’est replié mais reste proche de samoyenne de longue période. Le niveau des carnetsde commande s’est légèrement dégradé en juillet. Leschefs d’entreprise de services marchands indiquent,quant à eux, que la croissance de l’activité s’estpoursuivie en juillet à un rythme proche de celuiobservé en juin et que les effectifs se sont un peuaccrus. Ils anticipent par ailleurs une stabilisationde l’activité à court terme.L’indice PMI des directeurs d’achat dans le secteurmanufacturier est en baisse en septembre (56,0, après56,2 en août). Il est néanmoins au-dessus de son seuild’expansion pour le seizième mois consécutif. Dansle domaine des services, il est également en baisse, à61,4, après 62,5 en août ; il est au-dessus de son seuild’expansion pour le trente-neuvième mois consécutif.L’évolution des dépenses de consommation desménages en produits manufacturés a enregistréune baisse au mois de juillet, mais est en netteprogression au mois d’août (respectivement – 0,9 %en variation mensuelle et 3,3 %, après 0,9 %en juin révisé de – 0,8 point). Cette progressionen août s’explique par la hausse de toutes lescomposantes, en particulier des biens durables(4,7 % en variation mensuelle en août, après– 3,6 % en juillet) et du « textile-cuir » (5,0 % en aoûten variation mensuelle, après 3,0 % en juillet).L’acquis de croissance en variation trimestrielle pourle troisième trimestre est de 2,3 %, après 1,5 % aupremier trimestre.Les immatriculations de voitures particulières neuvesont baissé de – 1,1 % en septembre 2006, aprèsavoir augmenté de 2,6 % en août, ce qui porte leurévolution en variation trimestrielle à – 4,1 % autroisième trimestre, après 2,3 % au deuxième .Le taux de chômage au sens du BIT s’établit en aoûtà 9,0 %, après 8,9 % en juillet.La construction de logements neufs en août aenregistré une reprise modérée. En effet, le rythmede progression des mises en chantier de logementsneufs sur les trois derniers mois par rapport aux troismêmes mois de l’année précédente a légèrementaccéléré en août, à 6,6 %, contre 4,4 % en juillet.Le déficit du commerce extérieur français s’estfortement dégradé en juillet, s’établissant à– 3,7 milliards d’euros, après – 2,4 milliards en juin,du fait notamment d’une baisse des exportations(31,7 milliards d’euros en juillet contre 32,7 milliardsen juin). Sur les sept premiers mois de l’année,le solde cumulé se détériore très sensiblement à– 16,3 milliards d’euros contre – 11,7 milliards surla même période l’année précédente.Selon l’indicateur synthétique mensuel d’activitéde la Banque de France, le produit intérieur brutprogresserait de 0,4 % au troisième trimestre 2006 ;l’acquis de croissance pour 2006 à la fin du troisièmetrimestre serait de 2,1 %.Bulletin de la Banque de France N 153 Septembre 20065 pa

de la Banque de France s’est fortement accru (3,9 % en moyenne annuelle). Les billets en circulation revenaient à la Banque de France en moyenne moins de deux fois par an au début des années quatre-vingt. Ils reviennent maintenant 3,4 fois par an (chiffre 2004). La Banque de France s’est adaptée pour faire face à ces évolutions.

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