Boite à Outils à L'usage Des Formateur-rices Avides D .

3y ago
77 Views
6 Downloads
2.04 MB
150 Pages
Last View : 4d ago
Last Download : 3m ago
Upload by : Jenson Heredia
Transcription

Boite à outils à l'usagedes formateur-rices avidesd'éducation active200 OUTILS POUR ANIMER NOS FORMATIONS

Nantes, Avril 2016

SOMMAIRE

SommaireEt toi, c'est quoi ta boîte à outils ?Page 6Des outils pour briser la glacePage 8Des outils pour se présenterPage 21Des outils pour débuter une journéePage 26Des outils pour se raconterPage 31Des outils pour faire émerger des représentationset donner à voir les perceptions de chacun-ePage 45Des outils pour discuter et débattrePage 70Des outils pour se documenterPage 94Des outils pour analyser des situationsPage 105Des outils pour prendre une décisionPage 121Des outils pour faire un bilan, une évaluationPage 127Index de l'ensemble des outilsPage 140Références bibliographiquesPage 146Un immense besoin de subjectivitéPage 148

« ET TOI, C'EST QUOI TABOITE À OUTILS ? »

« Et toi, c'est quoi ta boîte à outils ? »L'histoire raconte que lorsque Fernand Oury, père fondateur de lapédagogie institutionnelle, accueillait un-e maître-sse stagiaire danssa classe, il lui posait comme toute première question : « et toi, c'estquoi ta boîte à outils ? ». La boîte à outils, c'est ce qui nousaccompagne en tant que formateur-rices, enseignant-es, passeureuses, militant-es de l'éducation. C'est ce avec quoi l'on travaille. Cequi constitue nos repères et nos balises. Et puis nos techniques, nosméthodes et nos socles pour construire nos démarchespédagogiques de formation. La boîte à outils, c'est également notreaide-à-penser et notre aide-à-agir. « Dès fois, on croise des gens quin'ont pas d'outils, constatait Fernand Oury. Ou alors des outils qui neservent à rien Parce que les outils, il faut prendre du temps pour leschoisir, les préparer, les surveiller. Sinon, ils sont sans utilité. S'ilsn'ont pas de dimension conceptuelle qui permette à la fois de penseret d'agir, alors débarrassons-nous en ! ».Ce présent document rédigé au cours du printemps 2016 poursuit lamodeste ambition de recenser et de présenter quelques-uns de cesoutils qui pourront, nous l’espérons, compléter votre boîte à outilspropre. 200 outils sont ici recensés et présentés des outils pouranimer nos formations d'éducation active. Des outils pour briser laglace, pour débattre, pour se dévoiler, pour analyser, pour évalueretc. Ils ne sont en aucun cas des outils prêt-à-l'emploi bien aucontraire ! L'acte de formation en éducation active est bien tropambitieux pour se contenter d'appliquer des recettes. Tous cesoutils doivent être minutieusement questionnés, interrogés, critiquésafin de ne pas devenir des coquilles vides, « des outils qui neservent à rien. » aurait dit Fernand Oury.Ces outils ont tous été expérimentés lors de formations menées auxCEMEA Pays de la Loire entre janvier 2012 et avril 2016. Nousavons tenté de les restituer de façon tant opérationnelle (commentles mettre concrètement en œuvre ? ) que pédagogique (quellesprécautions d'usage ? Leurs atouts et leurs limites ?). Nousespérons qu'ils nous aideront à rendre nos démarches de formationtoujours plus actives et dynamiques. Chiche !7

DES OUTILS POURBRISER LA GLACE

Pourquoi des activités brise-glace ?Ces activités aident à la constitution d'un groupe, en établissant la confiance et le nonjugement entre ses membres. Elles instaurent un climat de convivialité propice à la mise autravail des personnes.Ces activités ne sont pas reliées à un seul objectif mais à plusieurs : redynamiser un groupeaprès une pause déjeuner, apprendre à mieux se connaître, se déshabiller de son statut,développer des interactions entre les personnes, créer des rituels par rapport à un démarragede journée, relaxer, favoriser la coopération Ces activités peuvent être pratiquées par tout le monde et de nombreuses fois sans lassitudepuisque chaque expérimentation apportera des choses différentes.La pratique de ces activités aide en outre à mettre tous les participant-es à égalité (ceux etcelles qui savent bien parler et ceux et celle pour qui l'usage de la parole en groupe est plusproblématique ; ceux et celles qui ont un statut social reconnu et ceux et celles qui ont unstatut social dévalorisé).Quelques règles à suivre dans la conduite de ces activités brise-glace :- expliquer le pourquoi de l’activité ;- utiliser une activité qu’on maîtrise, pour diffuser soi-même une énergie positive ;- ne pas forcer les participant-es à prendre part à l’activité ;- participer soi-même à l’activité ;- observer (les interactions, les réactions, la dynamique du groupe) ;- faire preuve d’humour (relativiser, se libérer des tensions, oser) ;- proposer au groupe d’inventer soi-même une activité brise-glace.9

Des activités brise-glaceLa marcheLe groupe marche en essayant d'occuper tout l'espace. Quand l'animateur-rice dit « stop »,chacun-e s'arrête. L'objectif est alors de ne laisser aucun recoin vide l'espace doit êtreharmonieusement réparti. Si le groupe parvient à une bonne cohésion, l'animateur-rice peutsuggérer de varier le type de marches. Par exemple : sauter, marcher normalement, puismarcher à reculons etc.La bombe et le bouclierL'animateur-rice définit un espace dans lequel les participant-es pourront se déplacerlibrement. Le jeu peut se dérouler en deux parties.Pour la première partie, chaque joueur-euse doit définir secrètement une personne parmi lesjoueur-euses qui sera sa bombe. Pour cela, soit les joueur-euses notent la personne choisiesur une feuille de papier, soit chacun-e se fait confiance. Au signal de l'animateur -rice, lesjoueur-euses se déplacent dans l'espace de jeu et au second signal, il-elles se stoppent.Ceux et celles étant à moins de 3 mètres de leur bombe sont éliminé-es.Pour la deuxième partie, chaque joueur-euse doit définir secrètement parmi les autres quisera sa bombe et son bouclier. Pour cette deuxième manche, la bombe sera trop puissantepour l’éviter. Il faudra, pour survivre au second signal de l'animateur-rice, que le bouclier soitentre le-la joueur-euse et la bombe. Les parties s’enchaînent jusqu'à ce qu'il reste moins detrois personnes dans le jeu.Bonjour . et toi ?Dans un espace délimité, les participant-es se promènent sans se parler. Au signal del'animateur-rice, ils-elles se placent par groupes de deux et se présentent mutuellement en sedisant : « Bonjour, je m’appelle. Et toi ? ». À chaque signal de l'animateur-rice, lesparticipant-es prennent congé et forment un nouveau binôme.Bouteille ivreLes participant-es et l'animateur-rice forment un cercle très serré. Un-e volontaire se place aucentre du cercle (qui se resserre encore). La personne au centre, détendue, les yeux fermés,mais rigide, se laisse tomber à droite, vers l’avant, l’arrière ou les côtés. Les personnes ducercle la réceptionnent délicatement et la relancent tout aussi délicatement vers une autredirection.Variante : Les participant-es en cercle placent leurs mains sur la personne au centre du cercleet la balancent d’un côté à l’autre ; elles s’accordent sur la direction de manière non-verbale.Chasse aux papillonsIl faut dans un premier temps désigner un « Tori » « oiseau » en japonais. Les autresparticipant-es sont des papillons. Tori est au centre du cercle. Il-elle a les yeux fermés et tendsa main, paume vers le haut. Les papillons volent tout autour et parfois frôlent sa main. Toriessaie d’attraper le papillon. Si Tori l’attrape (un doigt suffit), le-la participant-e capturé-erejoint Tori au centre du cercle, ferme les yeux et tend la main pour attraper d’autrespapillons. C’est celui ou celle qui reste en dernier ou dernière qui a gagné.10

Des activités brise-glaceLa marche d'aveugleLes personnes se mettent deux par deux. L'une ferme les yeux et l'autre la guide : soit enchuchotant son prénom, soit avec un code physique (l'index effleure le dos pour faireavancer, la tête pour faire reculer ). L'intérêt des jeux d'aveugle réside dans notre propredéstabilisation alors que nous sommes privé-es de l'un de nos sens les plus essentiels. Noussommes alors dépendant-es et à la merci de l'autre la confiance devient indispensable.L'animateur-rice est garant-e du fait que les personnes ne se mettent pas en danger.La balleCette activité, outre qu'elle invite à entrer en relation, permet d'apprendre les prénoms. Onlance une balle (imaginaire) à une personne du groupe en disant « je reçois la balle de . etje l'envoie à . ». Il faut que chaque personne reçoive la balle (personne ne doit la recevoir 2fois). Après un premier tour, la balle doit suivre le même chemin. À un certain moment, onintroduit une deuxième balle dans le jeu.L'oignonLes participant-es forment deux cercles à l'intérieur et l'extérieur. Des situations de face-àface sont ainsi provoquées. Chaque binôme dispose d'1 minute pour se trouver un pointcommun non-apparent (ça ne peut donc pas être « nous avons les 2 des cheveux longs » ou« nous portons tous les 2 des lunettes »). Puis on déplace le cercle extérieur vers la gaucheet on recommence. On peut donner des thèmes à chaque fois ou non (chanson, cinéma,famille, politique, école.).La sculpture invisibleLe groupe est séparé en deux. La moitié est sculpteur ou sculptrice. L'autre moitié aveugle.Chaque sculpteur-rice prend par la main un-e aveugle, le-la promène, le-la sculpte.L'ensemble des aveugles sculpté-es doit se toucher et former une seule sculpture. Ensuite,les sculpteur-rices reproduisent cette sculpture à un autre endroit de la pièce. Chaquesculpteur-rice doit incarner son-sa sculpté-e. Les aveugles ouvrent les yeux. Ils-elles doiventretrouver leur sculpteur-rice.L'orchestre de bruitsUn mot de trois ou quatre syllabes orales est choisi par le groupe. On divise alors le groupeen autant de sous-groupes qu'il y a de syllabes et chaque sous-groupe se préoccupe de cettesyllabe. Il s'agit d'inventer de multiples façons de dire, chanter, répéter sa syllabe. Chaqueparticipant-e retient une façon personnelle de chanter sa syllabe. Après quoi, on désigne un-echef d'orchestre. On convient de gestes signifiant les manières de chanter : plus fort, moinsfort, plus vite, moins vite (par exemple, main en l’air chanter très fort, main qui ondule chanter moyennement fort, main qui descend diminuer le son, main au ras du sol chuchoter ). Le concert débute alors 11

Des activités brise-glaceChef d’orchestreLes participant-es sont assis-es en cercle. Un-e volontaire, le-la détective, sort du groupe ets’isole, pendant que le reste du groupe désigne un-e chef d’orchestre. Celui ou celle-ci initieraun geste lié à un instrument, que le reste du groupe devra reproduire le plus rapidementpossible pour que le-la détective ne repère pas le-la chef d’orchestre. Régulièrementl’instrument doit changer. Le-la détective revient dans le groupe et observe l’orchestre, quijoue jusqu’à ce que son-sa chef soit démasqué-e (avec un maximum de 3 tentatives).Le virusFaire 3 cercles avec le même nombre de personnes dans chacun des cercles. Les joueureuses se tiennent la main. Chaque cercle est un virus qui veut se propager. Chaque virus,sans se détacher les mains, doit attraper des personnes des autres virus en les entourantavec leurs bras. Alors la personne s’ajoute dans le cercle du virus qui l’a attrapée.Avis de tempêteDéroulement : Tout le monde est assis en cercle sur une chaise, mise à part la personne quiva lancer la tempête. « Avis de tempête à tous ceux-celles qui aiment le chocolat, portent unjean, aiment nager, salade. » Tout le monde doit changer de place et s’asseoir sur unechaise. La personne qui n’a pas de chaise, lance à son tour un avis de tempête. Précision : Ilfaut que l'avis de tempête soit destiné à plusieurs personnes, jamais une seule personne deciblée !Pan lapinTout le monde en cercle, et une personne est appelée au milieu : « Lucky Luke ». Lucky Luketire et dit « pan » sur l’une des personnes de la ronde. Cette personne doit se baisser et lesdeux personnes à ses cotés doivent se tirer dessus et le plus rapide gagne. La personne quia perdu s’assoit et le jeu continue jusqu'à ce qu’il ne reste que deux personnes. Les deuxdernières personnes se mettent dos à dos et au premier « pan » de Lucky Luke, elles semettent à marcher. Au deuxième, elles se retournent et tirent « pan ». La personne la plusrapide gagne la partie.NB : Les personnes éliminées sont celles qui tirent quand il ne faut pas, celles qui ne sebaissent pas quand Lucky Luke leur tire dessus, ou les moins rapides.Le zombieC'est un jeu d'attrape qui a également l'avantage de travailler la mémorisation des prénoms.Un-e joueur-euse est zombie et doit toucher d'autres personnes pour qu'elles deviennentzombies à sa place, seulement la personne poursuivie peut donner le nom d'un-e autrejoueur-euse et c'est cette personne que le zombie devra alors toucher. Quand on est touchéon devient le zombie.12

Des activités brise-glaceQu'est-ce que tu fais ?Les joueur-euses sont en cercle, l'un-e va au milieu et commence à mimer une action, uneautre personne va la voir et lui demande : « qu'est-ce que tu fais ? », la personne doitrépondre autre chose que ce qu'elle est en train de mimer (mais surtout, si elle doit réfléchir,elle ne doit jamais s'arrêter de mimer), puis la personne qui a posé la question prend la placeau milieu du cercle et mime ce que la première personne a répondu, et ainsi de suite.Par exemple : je mime que je fais mes lacets, une personne me demande ce que je fais, jeréponds que je joue au tennis, cette personne me remplace au milieu du cercle et mimequ'elle joue au tennis, une autre personne vient la voir, etc.Les chaisesLe groupe est sommairement divisé en équipes de 5. Un tas de chaises est disposé sur l'airede jeu. La première équipe a 10 secondes pour faire une structure avec les chaises. Laseconde équipe a 20 secondes pour donner un sens à la structure et préparer une courteimprovisation. La même équipe présente son improvisation d'une durée d'environ 30secondes. Cette seconde équipe place rapidement (10 secondes) les chaises pour latroisième équipe. Ainsi de suite Les rencontres inopinéesLes participant-es sont placé-es en équipe de deux et chacun-e se place à environ 2 mètresde son-sa partenaire. Une série de rencontres dirigées va alors s'organiser. Pour cela, lesparticipant-es se déplacent l'un-e vers l'autre, improvisent et retournent à leur point de départpour attendre la nouvelle consigne.Vous rencontrez un personnage que vous n'avez pas vu depuis 15 ans, sans parole.Puis, vous reprenez la rencontre mais avec paroles.Vous rencontrez quelqu'un-e que vous n'êtes pas content-e de voir.Vous rencontrez quelqu'un-e que vous aimez mais vous êtes trop gêné-e pour le lui dire.Vous pouvez modifier ces rencontres à l'infini, selon votre créativité.Compter en groupeLe groupe se place en cercle. Il s’agit de compter de 1 à 12 sans qu’aucun chiffre ne soitprononcé par 2 personnes simultanément Si c’est le cas, on recommence à zéro. Lesparticipant-es n'ont pas le droit de se faire de signes, de s'entendre au préalable sur un ordre(c'est toi qui commence, puis toi ), d'établir des tactiques : on doit miser sur la spontanéité !L'élastiqueLes participant-es se mettent en cercle et se tiennent par la main. Ils-elles s’imaginent formerun énorme élastique qui s’étire quand ils-elles font un pas en arrière. Quand l’élastique estsuffisamment tendu, quelqu’un-e dit « clac ! » et tou-tes se compressent au centre.Quelqu’un-e prononce alors « clic ! » et chacun-e va en arrière, l’élastique se tend denouveau.13

Des activités brise-glaceNinjaLes joueur-euses, des Ninjas, se réunissent sur un cercle à proximité les un-es des autres.Chacun-e prend une pose originale et s'immobilise. À tour de rôle, chaque Ninja, avec unede ses mains, tente une attaque sur une main adverse en un seul mouvement continu deson corps. Dès le début de l'attaque, chaque joueur-euse peut esquiver ou bien changer deposition, toujours en un seul mouvement. Chacun-e s'immobilise à la fin de son mouvementpuis l’attaquant-e suivant-e tente sa chance. Une main touchée est mise poing fermé dans ledos, deux mains touchées entraînent l'élimination du Ninja.Quand le jeu commence ?Un-e joueur-euse est désigné-e pour porter la première attaque et un ordre de jeu est définipour toute la partie. Les joueur-euses superposent chacun-e une main au centre du groupe.Les joueur-euses crient ensemble « 1, 2, 3, Ninnnnn.ja », puis peuvent s'éloigner les un-esdes autres d'un large pas, et d'un seul, avant de s’immobiliser dans la position « ninja »souhaitée. La première attaque peut alors avoir lieu.Comment le jeu se déroule ?Les joueur-euses sont immobiles, chacun-e se méfie de l’attaquant-e en le-la surveillant ducoin de l’œil. De son côté, l’attaquant-e jette un regard à droite et à gauche, seuls ses yeuxbougent. Il-elle évalue ses chances d’atteindre les cibles, prépare son action et déclencheson mouvement de bras visant une main. Attentif, le Ninja visé bondit en arrière pourprotéger sa main et esquive ainsi l'attaque.L'attaquant-e suivant-e, désigné-e par l'ordre du jeu, sans attendre, tente son attaque en unseul mouvement de bras pour atteindre une main adverse. Il-elle peut faire un pas si il-elle lesouhaite durant son attaque. Si une main est touchée elle est mise dans le dos, poing fermé.A la deuxième main touchée le-la joueur-euse est éliminé-e.Comment le jeu s'achève ?Les 2 finalistes enchaînent alors attaques et esquives jusqu’à ce que l’un-e des deuxparviennent à porter la touche finale.Remarques et règles importantes :Lorsque qu’un-e joueur-euse porte une attaque, son mouvementdoit être continu.Si jamais le mouvement est trop saccadé, l’attaquant-e passeson tour. C’est alors au Ninja suivant de tenter sa chance.Par ailleurs, si un-e joueur-euse bouge avant que l’attaquant-en’ait initié son attaque, il-elle met une main dans son dos.Il est préférable de jouer sans montre et sans bagues afin de nepas se blesser.14

Des activités brise-glaceMachine infernaleL’aire de jeu est vide. Le groupe va créer une machine qui fabrique un produit (du yaourt, destables, des voitures, peu importe). Il va représenter le processus de production, qui peut êtretrès fantaisiste. Une première personne se place au centre et crée un mouvement simple,accompagné d’un bruit, sur deux temps. Les autres participant-es vont se greffer un-e à un-eau signal de l'animateur-rice en créant un mouvement et un son en touchant obligatoirementun-e participant-e déjà présent-e dans l’aire de jeu. Aucun son ne doit prendre le dessus surles autres. Progressivement la machine se déraille et finit par exploser.Maladie contagieuseLes participant-es marchent dans la pièce. Au signal de l'animateur-rice, tout le monde se figeen statue. Une personne désignée par l'animateur-rice doit proposer un sentiment (panique,peur, joie intense, curiosité, peine, déprime.). Petit à petit, cette personne touche auxstatues et ces dernières s’animent en fonction de l’émotion donnée. Ainsi, les participant-essont peu à peu « infecté-es ». La contagion se répand dans le groupe jusqu’au signal del'animateur-rice : tou-tes se figent et un-e autre participant-e propose une autre « contagion ».Nœud humainLes participant-es se placent en cercle et se resserrent le plus possible en plaquant les brasau corps, mais sans toucher les épaules des voisin-es. Chacun-e lève son bras droit etl’abaisse lentement au centre du cercle, pour rencontrer un autre bras, qu’il-elle saisit, sauf s’ils’agit du bras du voisin ou de la voisine. Le défi est alors de dénouer ce nœud, sans lâcherpersonne, pour finalement former un nouveau cercle. Ce cercle peut bien sûr être particulier,avec des participant-es le dos tourné au centre ou de côté, ou encore les bras croisés.Ne dis rienLe groupe se met en cercle. Une personne du groupe s’avance vers une autre personne deson choix et lui pose une question. La personne questionnée ne doit pas répondre : c’estcelle qui est à sa gauche qui doit répondre. Dans ce jeu, les réponses les plus loufoques /inventives peuvent être posées. .Les nuagesLes participant-es sont des ang

animer nos formations d'éducation active. Des outils pour briser la glace, pour débattre, pour se dévoiler, pour analyser, pour évaluer etc. Ils ne sont en aucun cas des outils prêt-à-l'emploi bien au contraire ! L'acte de formation en éducation active est bien trop ambitieux pour se contenter d'appliquer des recettes. Tous ces

Related Documents:

DES OUTILS OPÉRATIONNELS TOUT DE SUITE La Boîte à outils MEGA Boîtes à Outils Agilité – 100 outils Coordonnée par N. Van Laethem Manager leader – 100 outils Coordonnée par P. Bélorgey, N. Van Laethem Digital en entreprise – 100 outils Coordonnée par C. Lejealle MÉTIERS Acheteur, 3e éd. S. Canonne, Ph. Petit Assistante, 2e éd.

II offre des outils destinés à la mise en œuvre des programmes. La section Aperçu ci-dessous présente ces outils en détail. La boîte à outils contient également des références à des modèles éditables et à des outils de PEAS élaborés par d’autres acteurs. Pour accéder à cette ressource, voir la rubrique

Le matériel de manipulation placé dans la boîte à outils de l’élève peut appuyer sa réflexion et ses apprentissages en mathématique. La liste de matériel de manipulation, ci-dessous, présentée en ordre alphabétique, présente des exemples de matériel qui peut être ajouté à la boîte à outils de l’élève.

syllabes à l'oral g) Une « boîte à outils » contenant des exercices pour apprendre l'alphabet h) Une « boîte à outils » contenant des exercices pour associer sons et lettres, avec un fiche de travail i) Une « boîte à outils » contenant des exercices pour repérer augmenter la fluidité de la lecture j) Une fiche pour un exercice montrant comment travailler la lecture .

Remerciements : Emily Rogers a dirigé l’élaboration de cette Boîte à outils. Elle a été coordinatrice de la Redevabilité pour CRS en Haïti de décembre 2010 à juin 2012. La Boîte à outils n’aurait pas été possible sans la contribution précieuse de Guy Sharrock, Carla Fajardo, Lisa Beyl, Amber West et l’équipe de protection

bénéficiaires d'utiliser cette boîte à outils lors de la préparation d'une demande et/ou de la mise en œuvre d'un projet. Cela dit, l'utilisation de cette boîte à outils n'est pas obligatoire et il n'est pas nécessaire du transmettre au Secrétariat du CEPF ou à l'équipe de mise en œuvre régionale les fiches qu'elle contient.

Ce livret pédagogique se présente telle une boite à outils. Des outils qu’en tant que formateur, animateur, professionnel de l’insertion ou éducateur vous pou-vez utiliser « à la carte », en fonction du profil des participants. Nous vous proposons ici une méthodologie et une « chronologie » des anima-

appartenant à des femmes en matière de résilience et de reprise. La boîte à outils de gestion de crise COVID-19 est un point de référence unique pour les entreprises appartenant à des femmes, à la recherche de ressources et d'outils pour guider et éclairer leur processus de prise de décision pendant et après la crise COVID-19. Elle