Les Niveaux D’usage En 2014

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Le point sur la recherche en coursLes niveaux d’usagedes drogues en Franceen ard,OlivierLe Nézet,StanislasSpilkaLes enquêtes réalisées en France depuisplus de vingt ans par l’Inpes et l’OFDToffrent une mesure des niveaux de diffusion et d’usage des produits psychoactifs. Conduites auprès de l’ensemble de lapopulation ou des tranches d’âge plusjeunes, elles permettent de décrire ces comportements dans leur diversité (expérimentation, usage actuel, usage régulier et quotidien ) et d’évaluer les liens avec certainescaractéristiques des consommateurs (âge,sexe, etc.). Leur répétition régulière dans letemps en fait surtout un instrument de suivides comportements de consommation desdifférentes substances psychoactives.À partir des résultats du Baromètre santéInpes 2014 (Richard et al., 2015), il est possible d’actualiser les niveaux d’usage des différentes substances licites et illicites (tableaudisponible à l’adresse www.ofdt.fr/index.php?cID 762) de la population adulte etde retracer les évolutions de consommationdepuis le début des années 1990. Hormisdes données de cadrage sur l’ensemble des11-75 ans, ces résultats portent sur lapopulation âgée de 18-75 ans pour l’alcoolet le tabac et 18-64 ans pour les droguesillicites, d’autres enquêtes spécifiques étantutilisées pour les adolescents (ESCAPAD2014, HBSC 2014 et ESPAD 2015, dontles résultats ne sont pas encore disponibles).Résultats du Baromètre santé 2014 relatifsaux usages de substances psychoactivesen population adulteQQUsages des différentessubstances : vue d’ensembleUne vue d’ensemble présentant les produits1 en termes de nombre de consommateurs peut être établie à partir des résultatsdu Baromètre santé Inpes 2014 complétéspar ceux des enquêtes menées en population adolescente (tableau 1). Ces chiffressont des ordres de grandeur et doivent doncêtre lus comme tels.1. La question de l’usage des médicaments psychotropes n’a pas étéposée dans le Baromètre santé 2014.Tableau 1 - Estimation du nombre de consommateurs de substances psychoactives enFrance métropolitaine parmi les 11-75 ansProduits illicitesProduits Expérimentateurs17,0 M2,2 M1,7 M600 00046,9 M38,2 Mdont usagersdans l’année4,6 M450 000400 000//42,8 M16,0 Mdont usagersréguliers1,4 M//////8,7 M13,3 Mdont usagersquotidiens700 000//////4,6 M13,3 MSources : Baromètre Santé 2014 (INPES), ESCAPAD 2014 (OFDT), ESPAD 2011 (OFDT), HBSC 2010 (rectorat de Toulouse)9Mars 2015// : non disponible car la méthode d’enquête ne permet pas une telle estimation.Définitions :- Expérimentation : au moins un usage au cours de la vie (cet indicateur sert principalement à mesurer la diffusion d’un produit dans la population).- Usage dans l’année ou usage actuel : consommation au moins une fois au cours de l’année ; pour le tabac, cela inclut les personnes déclarant fumeractuellement, ne serait-ce que de temps en temps.- Usage régulier : au moins trois consommations d’alcool dans la semaine, tabac quotidien, et consommation de cannabis d’au moins 10 fois aucours du mois.NB : la population française âgée de 11-75 ans est d’environ 50,1 millions (INSEE, 2015).Ces chiffres sont des ordres de grandeur et doivent être lus comme des données de cadrage. En effet, une marge d’erreur existe même si elle s’avèreraisonnable. Par exemple, 17,0 millions d’expérimentateurs de cannabis signifie que le nombre d’expérimentateurs se situe vraisemblablement entre16 et 18 millions.

99tendancesO F DTComme pour les estimations antérieures,les substances licites, alcool et tabac, demeurent les produits les plus consommésdans la population, que ce soit en termesd’expérimentation ou d’usage quotidien2.Le tabac s’avère moins expérimenté quel’alcool (38,2 millions vs 46,9 millions depersonnes), mais nettement plus souventconsommé quotidiennement (13,3 millions vs 4,6 millions de personnes).Parmi les drogues illicites, le cannabisreste de très loin la substance qui prédomine, avec 17,0 millions de personnes àl’avoir déjà essayé. Son usage régulier (aumoins 10 fois par mois) concerne prèsd’1,5 million de personnes en France.La consommation de cocaïne, deuxième produit illicite le plus consommé, se situe bien en deçà et concerne, àfréquence d’usage équivalente, environdix fois moins de personnes, que ce soiten termes d’expérimentation ou d’usagedans l’année.Parmi les personnes âgées de 18 à 64 ans,les niveaux d’expérimentation apparaissent très différents selon le sexeet l’âge (tableau 2). Pour tous lesproduits, les hommes se révèlent plusexpérimentateurs que les femmes. L’expérimentation de substances illicites estla plus importante parmi les plus jeunespuis diminue globalement à l’approchede la quarantaine, soulignant ainsi desdifférences entre générations.QQTableau 2 - Expérimentation des substances psychoactives suivant l’âge et le sexe parmi lespersonnes de 18-64 ans (en %)Ensemble2014Effectifs18-25ansn 13 0,26,12,5Colles et 613071118-25ans26-34ans335-44ansSource : Baromètre santé 2014, INPES2151035545-54ansn 6 91282355Hommes FemmesAlcool40755-64ansTabacFigure 1 - Usage quotidien d’alcool, selon le sexe et l’âge en 2014 (en %)1045-54ansn 1 809 n 2 271 n 3 021 n 3 048 n 2 890 n 6 127mation se rencontrant presque exclusivement chez les personnes de plus de50 ans.La consommation de boissons alcoolisées reste plus importante chez leshommes (figure 1), ceux-ci étant en effet, comme en 2010, trois fois plus nombreux à en être des buveurs quotidiens(15 % contre 5 % parmi les femmes) etprès de deux fois plus nombreux à enfaire un usage au moins hebdomadaire3(63 % contre 36 %). Quel que soit l’âge,les femmes sont donc globalementmoins nombreuses à consommer et cettedifférence est d’autant plus affirméeque les fréquences de consommationsont élevées.Avec 39 % de personnes interrogéesdéclarant en avoir une consommationhebdomadaire, le vin reste la boissonalcoolisée la plus consommée en Francesuivi de la bière (21 %) puis des spiritueux (16 %)4. Les consommations devin augmentent avec l’âge quel quesoit le niveau d’usage. La consommation quotidienne de vin concerne ainsiEn 2014, parmi les 18-75 ans, près de9 personnes sur 10 (87 %) déclarentavoir bu de l’alcool au moins une foisdans l’année, alors que 13 % n’en ont pasdu tout consommé. Sur l’ensemble de lapopulation de cette tranche d’âge, 38 %déclarent avoir bu de l’alcool moinsd’une fois par semaine, 39 % au moinsune fois par semaine (mais pas quotidiennement), et 10 % des personnesinterrogées déclarent boire quotidiennement de l’alcool, ce type de consom-1535-44ansSource : Baromètre santé 2014, INPES, exploitation OFDTLes boissons 5 ans0,3 % des 18-25 ans, mais 23,0 % des65-75 ans.Près de 4 adultes interrogés sur dix (39 %)déclarent au moins un épisode d’alcoolisation ponctuelle importante (API)5au cours de l’année écoulée. Là aussi leshommes prédominent, 54 % déclarentun tel épisode au cours de l’année contre24 % des femmes. Ce sont les hommes demoins de 35 ans qui apparaissent les plusconcernés (70 % des 18-25 ans et 67 %des 26-34 ans). Parmi les femmes, la prévalence est maximale pour les 18-25 ans(44 %) (tableau 3). Une personne sur cinq(19 %) a été ivre au moins une fois dansl’année, et un peu moins d’une personnesur vingt (4 %) au moins dix fois dansl’année. À l’instar des autres indicateursd’usage d’alcool, les ivresses s’avèrentaussi nettement plus masculines, concernant dans l’année 26 % des hommes et12 % des femmes. Pour les personnesqui déclarent avoir été ivres dans l’année,le nombre moyen d’ivresses est de 7,9(8,8 chez les hommes vs 5,9 parmi lesfemmes). Ces chiffres montrant des APIplus fréquentes que les ivresses suggèrentque, selon les personnes enquêtées, lespremières ne mènent pas nécessairementaux secondes.Une baisse significative desconsommations quotidiennesLa baisse des usages quotidiens de boissons alcoolisées illustrée par les donnéesdu Baromètre santé 2014 prolonge celleobservée depuis plusieurs décennies2. Les différents indicateurs utilisés sont définis dans la partieméthodologie en dernière page.3. Y compris les buveurs quotidiens4. Par ailleurs, 8 % des 18-75 ans disent avoir une consommationhebdomadaire d’un « autre alcool », sans qu’il soit possible deles distinguer. Il s’agit notamment des vins cuits, des apéritifs, duchampagne et du cidre.5. Les API sont définies par la consommation d’au moins 6 verresen une seule occasion. Cette notion se distingue de la notionanglo-saxonne de « binge-drinking », ce dernier terme désignant lapratique consistant à boire plusieurs verres d’alcool en une mêmeoccasion, mais dans un laps de temps court et dans une perspectived’ivresse.

11151212108106520142010200520001995Sources : Baromètres santé, INPESTableau 3 - Évolution des différents indicateurs de consommations d’alcool parmi les 18-25 ansentre 2010 et 2014 (en %)Ensemble 18-25 ansHommes 18-25 ansFemmes 18-25 ansAnnée201020142010201420102014Effectifsn 2 899n 1 809n 1 401n 852n 1 498n 957Alcool (hebdomadaire)3640*49512430**Vin (hebdomadaire)1824***2228**1419**Bière (hebdomadaire)2427*3940916***Spiritueux (hebdomadaire)202029291112Autre alcool(hebdomadaire)87101074API année5257**6470*4044API mois293142431721Ivresse année454658563336Ivresse répétée2429**35381421***Ivresse régulière1114*182148*****, **, * : évolutions significatives aux seuils de 0,1 %, 1 % et 5 % entre 2010 et 2014.Source : Baromètres santé 2010, 2014, INPES(figure 2). Elle est passée de 24 % en1992 à 10 % en 2014. Elle s’accompagned’une hausse des niveaux de consommation occasionnelle (hebdomadaire oumoins fréquente).Par rapport à 2010, la proportion d’usagers quotidiens s’avère stable parmi leshommes de moins de 45 ans et en nettebaisse parmi les hommes plus âgés, tandis qu’elle est stable parmi les femmesde moins de 55 ans et en baisse parmiles femmes plus âgées. La baisse de laconsommation quotidienne d’alcool enFrance est donc bien portée par les nouvelles générations, en particulier chez leshommes, ce qui correspond largement àun effet de génération (Richard et al., àparaître).Des ivresses et des API en hausseparmi les jeunes femmesLes API apparaissent en hausse entre2010 et 2014, tandis que les ivressesau cours de l’année sont globalementstables. On observe toutefois une augmentation significative des ivressesrépétées et régulières chez les femmesde 18-25 ans (tableau 3), tendance quiconfirme le rapprochement avec leshommes constaté depuis 2005, même sila différence reste importante. Ce rapprochement entre hommes et femmesest également illustré par l’augmentationdes consommations hebdomadaires, surtout de bières.Les consommationsà risque sanitaireLe test Audit-C6, qui tient compte à lafois de la fréquence de consommationau cours des douze derniers mois, duvolume absorbé un jour de consommation type et de la fréquence des épisodesd’API, permet de définir quatre typesde buveurs : ainsi, en 2014, 37 % des18-75 ans sont des buveurs sans risqueoccasionnel, 11 % des buveurs sansrisque régulier, 31 % des buveurs à risqueponctuel et 8 % à risque chronique. Laconsommation à risque ponctuel diminue nettement avec l’âge, tandis que laconsommation à risque chronique, quis’avère globalement moindre, est importante chez les jeunes (14 % parmi les18-25 ans), et se révèle stable entre 26 et75 ans, autour de 7 %. Les usages à risqueTabacEn 2014, parmi les 18-75 ans, 86 % deshommes et 76 % des femmes déclarentavoir fumé au moins une cigarette aucours de leur vie. Alors que, faisant suiteà plusieurs décennies de baisse, la prévalence du tabagisme avait augmenté entre2005 et 2010, elle s’est stabilisée entre2010 et 2014 à un niveau toutefois élevé,avec 34,3 % de fumeurs actuels parmi les18-75 ans (figure 3).L’usage quotidien de tabac concerne29 % des adultes (33 % des hommes et25 % des femmes) et diminue nettementavec l’âge (figure 4). Dans l’ensemble dela population de 18 à 75 ans, la part desfumeurs quotidiens, qui avait augmentéde 2 points entre 2005 et 2010, apparaîten baisse légère mais néanmoins significative (de 30 % en 2010 à 29 % en2014).O F DT199250QQtendances40chronique apparaissent en nette baisseparmi les 55-75 ans (de 10 % en 2010 à6 % en 2014), mais stables pour les autrestranches d’âge.99Figure 2 - Évolution de la consommation quotidienne d’alcool parmi les 18-75 ans (en %)Cette moindre consommation globalecorrespond en fait à une diminutiondu tabagisme quotidien chez les seulesfemmes, de 27 à 25 %, le niveau étantresté inchangé chez les hommes, à 33 %.Par ailleurs, cette évolution reste assezdifférenciée selon les classes d’âge. Parmiles hommes, la prévalence du tabagismeLa cigarette électroniqueParmi les personnes âgées de 18 à75 ans, 25 % déclarent avoir déjàessayé la cigarette électronique.Parmi les fumeurs, ils sont 57 % àl’avoir essayée. La cigarette électronique a par ailleurs été expérimentéepar 4 % des individus n’ayant jamaisfumé ou n’ayant fait qu’essayer.L’usage actuel de la cigarette électronique concerne 6 % de l’ensemble des18-75 ans, dont la moitié en font unusage quotidien. Les trois quarts desvapoteurs (75 %) sont aussi fumeursréguliers de tabac, 8 % sont desfumeurs occasionnels, 16 % des exfumeurs, tandis que 1,5 % d’entre euxn’ont jamais fumé. Sur l’ensemble dela population des 18-75 ans, 0,9 %sont des vapoteurs ex-fumeursde tabac qui utilisent la cigarette électronique et 0,1 % vapotent sans avoirjamais fumé.6. Il s’agit de la version courte du test Audit (Alcohol use disorderidentification test), mis au point sous l’égide de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour repérer les consommateurs d’alcoolmettant leur santé en danger. La classification des buveurs qui enrésulte comporte 4 niveaux : les individus « sans risque occasionnel », « sans risque régulier », « à risque ponctuel » et « à risquechronique ou dépendant » (Mouquet et al., 2002). Les buveurs« à risque ponctuel » boivent moins que les recommandationscourantes mais boivent parfois six verres ou plus, tandis que les buveurs « à risque chronique » boivent plus que les recommandationscourantes ou, au moins une fois par semaine, six verres ou plus.3

7. On considère pour le calcul du nombre de cigarettes fuméesquotidiennement qu’un cigare ou un cigarillo équivaut à 2 cigarettes, et qu’une pipe équivaut à 5 42006200820102012201410Sources : Enquêtes du CFES (Comité français d’éducation pour la santé) et de l’INPES 1974-2014Figure 4 - Proportion de fumeurs quotidiens de tabac, suivant l’âge et le sexe en 2014 (en 65-75ansEnsemble18-75 ansSource : Baromètre santé 2014, INPESFigure 5 - Proportion de consommateurs de cannabis au cours de l’année et réguliers,suivant le sexe et l’âge en 2014 (en %)403534Usage année30Usage Source : Baromètre santé 2014, INPES, exploitation s774Femmes509Hommes86Femmes11Hommes1012FemmesEn 2014, 42 % des adultes âgés de18 à 64 ans déclarent avoir déjà consommé du cannabis au cours de leur vie.Cette expérimentation est davantage lefait des hommes que des femmes (50 %contre 33 %). L’usage actuel (au coursdes 12 derniers mois) concerne 11 %des 18-64 ans (15 % des hommes et7 % des femmes), tandis que la proportion d’usagers réguliers (c’est-à-dire aumoins dix fois au cours des trente derniers jours) atteint globalement 3 %.La proportion d’individus ayant expérimenté le cannabis s’avère maximaleentre 26 et 34 ans pour les deux sexes,manifestant avant tout un phénomènegénérationnel. La consommationactuelle de cannabis concerne surtoutles plus jeunes (28 % pour les 1825 ans, 34 % des hommes et 23 % desfemmes). Elle diminue ensuite avecl’âge pour n’atteindre plus que 2 %des 55-64 ans (figure 5). Respectivement 11 % et 6 % des hommes et desfemmes de 18-25 ans sont des usagersréguliers de cannabis.HommesHommesLes drogues illicites70FemmesQQFigure 3 - Évolution du tabagisme actuel depuis 1974 parmi les 18-75 ans selon le sexe (en %)Hommes99tendancesO F DTquotidien n’augmente significativement que chez les 65-75 ans. Parmi lesfemmes, elle est en baisse significativepour les 20-44 ans, mais elle apparaît enhausse chez les 55-64 ans, prolongeantla tendance déjà observée en 2010 surles femmes de 45 à 64 ans (Beck et al.,2011a, Guignard et al., 2014). Cettehausse du tabagisme s’explique en partie par l’arrivée dans cette tranche d’âgede la génération de femmes qui a été lapremière à entrer véritablement dans letabagisme.Comme dans les générations précédentes, un écart absolu relativementimportant (13 points) est observé pourl’usage quotidien de tabac entre leshommes et les femmes âgés de 18 à34 ans, probablement lié en partie auxgrossesses puis à la présence d’enfantsen bas âge au sein des foyers, opportunités d’abandonner au moins temporairement le tabagisme qui restent plusvolontiers saisies par les femmes que parleur conjoint masculin.Concernant les quantités consommées,comme en 2010, 68 % des fumeursquotidiens déclarent fumer au moinsdix cigarettes par jour, les hommes unpeu plus souvent que les femmes (72 %contre 64 %). Le nombre moyen de cigarettes ou équivalent cigarettes7 fuméesquotidiennement par les fumeurs réguliers est de 13,5, chiffre similaire à celuiobservé en 2010 (13,8 cigarettes) et quiétait en nette baisse par rapport à 2005(15,3 cigarettes) parmi les 18-75 ans.Ensemble18-64 ans

181516141210108. Les cannabinoïdes de synthèse sont des produits ayant unestructure moléculaire similaire au Δ9-tétrahydrocannabinol(THC), le principe actif du cannabis.Femmes7Ensemble201420103Sources : Baromètres santé 1992, 1995, 2000, 2005, 2010, 2014, INPES, exploitation OFDTFigure 6b - Usage de cannabis dans l’année entre 2010 et 2014 selon l’âge et le sexe (en %)40Hommes 201434*35Hommes 20103029242523**201522Femmes 20101712***9**10850Femmes 20147***4*622218-25 ans26-34 ans1*35-44 ans45-54 ans55-64 ans***, **, * : évolutions significatives aux seuils de 0,1 %, 1 % et 5 % entre 2010 et 2014, pour la classe d’âge concernée.Sources : Baromètres santé 1992, 1995, 2000, 2005, 2010, 2014, INPES, exploitation OFDTFigure 7 - Évolution de l’usage dans l’année des principales autres drogues illicites entre 1992et 2014, parmi les 18-64 ans (en Poppers20050,5Cocaïne0,90,80,61992Sur l’ensemble des 18-64 ans, l’expérimentation de cannabis est passéede 33 % à 42 % entre 2010 et 2014, prolongeant la tendance observée depuis lesannées 1990, mais de manière plus marquée. Cette hausse est principalementportée par un effet de stock, mais l’usageactuel (année) a également augmentéde façon notable, passant de 8 % à 11 %(figure 6a), tout comme les usages réguliers (de 2,2 % à 3,1 %), ceci étant observé pour toutes les tranches d’âge.L’analyse de cette évolution de l’usageactuel de cannabis par sexe et âge montreque, parmi les femmes, la hausse est surtout portée par les moins de 40 ans,tandis que, parmi les hommes, elle restenette entre 35 et 55 ans (figure 6b). Lesjeunes femmes semblent donc jouer unrôle dans cette augmentation de l’usageactuel de cannabis.Cette hausse s’inscrit dans un contextede net accroissement de l’offre decannabis en France (Cadet-Taïrou et al.,2014), et notamment de l’autocultureet de la production locale d’herbe, avecplus de 140 000 pieds de cannabis saisis en 2013, contr

Source : Baromètre santé 2014, INPES, exploitation OFDT Figure 1 - Usage quotidien d’alcool, selon le sexe et l’âge en 2014 (en %) Source : Baromètre santé 2014, INPES Femmes Hommes 0 5 10 15 20 25 30 35 40 Ensemble 18-75 ans 65-75 ans 55-64 ans 45-54 ans 35-

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