MANIFESTATIONS LE 29E VENDREDI DE MARCHES - La Dépêche De Kabylie

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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - VENDREDI 6 - SAMEDI 7 SEPTEMBRE 2019 - N 5266 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com APC D’AÏN ZAOUÏA L E CHEF DE DAÏRA INVALIDE L’ EXCLUSION DES DEUX VICE-PRÉSIDENTS PAR LE MAIRE Le bras de fer continue ! Page 3. APC DE BÉJAÏA L E MAIRE DÉNONCE UNE «MANIPULATION» ISSN 1112-3842 Merzougui dément son prétendu limogeage Page 3. MANIFESTATIONS POUR LE DÉPART DE TOUS LES SYMBOLES DU SYSTÈME 29E VENDREDI DE MARCHES Page 2. HAÏZER MANQUES, PROJET D’EXTENSION EN RETARD ET DÉFAILLANCE DE PLUSIEURS SERVICES La polyclinique soulève la colère Page 10. FAWZI MOUSSOUNI, ENTRAÎNEUR DE LA JS AZAZGA «La place de la JSA est en Ligue 1» Page 24. AÏN EL-HAMMAM GLISSEMENT DE TERRAIN AU CENTRE-VILLE Démolition imminente des bâtiments affectés Page 4.

La Météo du Jour S QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION T R SP VENDREDI 6 - SAMEDI 7 SEPTEMBRE 2019 N 5266 Alger Tizi-Ouzou Max: 27 Min : 18 Max : 29 Min : 16 Bouira Max : 31 Min : 17 Béjaïa Max : 27 Min : 19 FAWZI MOUSSOUNI, entraîneur de la JS Azazga Rencontré mardi dernier, à l’occasion du match face à l'US Béni Douala, le coach Fawzi Moussouni affiche ses ambitions et estime que la JSA mérite une place en Ligue 1 professionnelle. La Dépêche de Kabylie: En stage bloqué depuis une semaine, vous venez de disputer votre premier match amical, votre commentaire? Fawzi Moussouni: On est en pleine pér iode de pr épar ation et les joueur s sont soumis à une gr ande char ge de tr avail pendant ce stage bloqué. Ce match joué face à l'US Béni Douala constitue un bon test pour l’équipe. L’adver sair e est bien pr épar é et a déjà effectué deux stages et s'appr ête à lancer sa saison. C' est notr e pr emier match et c'était intéressant à voir, puisque mes joueur s ont bien r épondu sur le ter r ain, sur tout sur le plan physique, où il y avait beaucoup d'engagement. Au delà du r ésultat final qui a sanctionné les débats, j'ai noté beaucoup de points positifs, mais aussi des points négatifs à cor r iger au fil des jour s. «LA PLACE DE LA JSA EST EN LIGUE 1» Vous avez pris la barre technique de la JSA il n'y a pas longtemps. Ne pensez-vous que vous êtes en retard en matière de préparation ? Cer tes il y a un léger retar d dans la pr épar ation, mais avec les moyens mis à notre disposition par la direction, à sa tête le boss Mouloud Sahi, et ce stage qui tire à sa fin, on a tr acé un progr amme qui per mettr a aux joueur s d'ici le 20 septembre d'être au top de leur for me et de r épondre à nos lar ges attentes. On est sur la bonne voie et on va mettr e les bouchées doubles, pour que le groupe soit au rendez-vous. Il y aur a d'autres matchs amicaux, et les joueur s gagneront en cohésion et per fectionner ont leur s automatismes. Beaucoup de tr avail nous attend, sur le plan physique, technique et tactique. J e suis confiant pour la suite de la pr épar ation. L'équipe sera donc prête pour le coup d'envoi de la saison ? Nous le serons. Nous avons l’ambition d’entamer la saison en force et l’équipe ser a à la hauteur des ambitions de la population d'Azazga et des amoureux de ce club histor ique. L’équipe a réussi ses accessions dans ce stade de Boukersi. Vous souhaitez certainement recevoir vos adversaires sur ce terrain et renouer avec l'accession dès cette saison ? Les dir igeants, à leur tête Mouloud Sahi, font de leur mieux, pour homologuer le stade Boukesr i qui a une histoire. J 'étais ancien joueur de la J SK et j'ai toujour s aimé rendre visite à des amis à Azazga. C' est une ville accueillante et les gens sont sympas. Le stade Bouker si fait peau neuve et il reste quelques r éser ves quant à son homologation. Le pr ésident Sahi Mouloud fait tout pour achever les petits tr avaux qui restent. Si je suis venu à la J SA c'est pour un projet spor tif et cette r égion a les moyens de faire de ce club un gr and par mi les géants de l'élite et pas uniquement en inter-r égions. Des clubs qui ont été cr éés il y a une dizaine d'années sont par mi l'élite aujour d’hui. Pourquoi pas la J S Azazga. Mais il faut que tout le monde se mobilise autour de cette équipe et de lui per mette de gr andir plus et de se fr ayer une place par mi les grosses cylindr ées du championnat de la ligue 1 professionnelle dans les années à venir. Nous espérons en effet recevoir nos adver sair es au stade Bouker si et renouer avec l'accession dès cette saison, sur tout qu'il y a un changement dans le système de compétition et les trois premier s accéderont. Donc pour vous, la JSA doit jouer les premiers rôles ? Quand on voit des équipes comme le PAC, la J SS et le NC Magr a, pour ne citer que ces clubs-là, qui ont gr andi quelques années seulement apr ès leur cr éation, je dis pourquoi pas la J S Azazga qui a tous les moyens de r éussite : deux stades, des hommes d' affair es dans la r égion, des responsables compétents. Alor s oui, je me dis qu’il est temps pour la J S Azazga de se fr ayer une place par mi les gr ands. Et je suis là pour l’aider à gr avir les échelons et aller de l'avant. Même si je ne restais pas, car je ser ai peut-être appelé un jour à coacher en ligue 1, comme je l'ai d’ailleur s expliqué au pr ésident Mouloud Sahi, les amoureux du club, les entrepreneur s de la r égion et les autor ités locales veilleront au gr ain et soutiendront l’équipe, pour atteindre l’objectif, celui d' accéder au palier supér ieur. On vous laisse le soin de conclure J e r emer cie nos amis de Béni Douala pour cette empoignade fr ater nelle. J e souhaite au staff technique de l'USBD, à sa tête Rezki Amrouche et son adjoint Lamar a Douicher, ainsi que Djamel Alik et les responsables de ce club à leur tête Dahmane Azem, bonne chance et j'espère que ce club accéder a en ligue 2 cette saison. Ce ser a le cas aussi pour la J S Azazga, car on ne viser a que les premier s r ôles et fer a en sor te de faire plaisir aux suppor ter s qui seront cer tainement der r ière nous de la pr emièr e à la der nièr e jour née. Merci à votre jour nal aussi de nous accor der ce temps de parole. Entretien réalisé par Massi Boufatis Fin du stage de préparation avant-hier E n stage de préparation à Azazga, la JSA locale a disputé, la semaine dernière, au stade Boukersi, son premier match amical. L'adversaire avait pour nom l'US Béni Douala, qui a joué plusieurs matchs amicaux et a effectué deux stages de préparation. Cette rencontre a été mise à profit par les deux coachs Rezki Amrouche (USBD) et Fawzi Moussouni (JSA) pour faire tourner leurs effectifs respectifs. Les deux équipes ont épaté les présents par de belles facettes de jeu et surtout leur engagement physique. Les Rouge et Noir ont réussi à trouver le chemin des filets par Malik Ihadjadène, en première mi-temps. L'US Béni Douala est revenue en deuxième période, avec plusieurs occasions ratées. De son côté Azazga aurait pu doubler la mise, n'était la transversale et les arrêts du keeper Mohamed Amara. Voilà en tout cas un succès qui confirme les ambitions des Rouge et Noir de jouer les premiers rôles, cette saison, en Inter-régions. A noter que la JSA a remporté 2 à 1 son second match joué avant-hier contre le CRB Tizi Ouzou toujours à Azazga. Une rencontre avec laquelle Moussouni a bouclé ce dernier stage bloqué. Massi Boufatis

2 L’ÉVÉNEMENT Le mouvement de contestation pour le départ des symboles du système mobilise toujours, 29 semaines après son déclenchement. FLN MOHAMED DJEMAÏ "Je renoncerai à l'immunité parlementaire dès que " e Secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Mohamed Djemaï, a affirmé, jeudi à Alger, qu'il renoncerait "volontairement" à l'immunité parlementaire, dès réception d'une convocation de l'Assemblée populaire nationale (APN) à cet effet. "Dès que je reçois la convocation, je renoncerai à l'immunité de manière directe et volontaire", a indiqué M. Djemaï à l'ouverture d'une réunion d'urgence du bureau politique du FLN, consacrée à l'examen de la levée de l'immunité parlementaire du SG du parti. "Je n'ai encore rien reçu au sujet de cette affaire", a-t-il indiqué, affirmant que la demande de levée de l'immunité parlementaire "est une affaire personnelle et n'a rien à voir avec la corruption". Il a, dans ce sens, exprimé "sa confiance totale" en la Justice, mettant l'accent sur la nécessité de laisser cette dernière faire son travail "dans le calme et la transparence". "Si des chefs d'accusation venaient à être retenus contre moi, je me soumettrai à la Loi comme tout autre citoyen", a-til ajouté soulignant la conviction de son parti que "la Loi et la Justice sont libres et au-dessus de tous". A une question sur son avenir à la tête du parti, M. Djemaï a répondu que cette question sera tranchée ultérieurement, après réception de la convocation, la décision devant être prise "dans le cadre de concertations avec les membres du bureau politique". Il a fait savoir qu'il n'était pas attaché à son poste et que "l'intérêt du pays et du parti sont au-dessus de toute autre considération". Selon des échos recueillis auprès de certains membres du bureau politique, "M. Djemaï pourrait déléguer ses pouvoirs à un autre membre de cette instance". Le SG du FLN pourrait, éventuellement, déposer sa démission comme le prévoient les statuts qui stipulent qu'en cas de vacance du poste de Secrétaire général, "le membre le plus âgé du bureau politique dirige le parti en attendant la réunion du Comité central qui doit intervenir, obligatoirement dans les 30 jours qui suivent l'état de vacance pour élire un nouveau Secrétaire général". L'APN avait engagé, mardi, la procédure de levée de l'immunité parlementaire de trois (3) députés, à savoir le Secrétaire général du FLN, Mohamed Djemaï, et les députés Benhamadi Smaïl et Berri Saker, suite à une demande introduite par le ministre de la Justice, Garde des sceaux, en application des dispositions de l'article 127 de la Constitution afin de permettre à la Justice d'exercer ses missions constitutionnelles et d'activer les dispositions de l'article 573 et des articles suivants du Code de procédure pénale. La demande de levée de l'immunité parlementaire du Secrétaire général du FLN a été soumise à la commission des affaires juridiques et administratives et des libertés de l'APN pour élaboration d'un rapport à soumettre au bureau. L n effet, hier encore, pour le 29e vendredi de suite, les manifestants étaient en nombre impor tant dans la ville de Tizi-Ouzou pour per pétuer la tr aditionnelle marche hebdomadaire du vendredi, afin de r éclamer le dépar t de tous les symboles du système et dire leur s r éticences quant à la tenue de la pr ésidentielle dans les conditions actuelles. Comme d’habitude, dès la mijour née, les manifestants commençaient à se regrouper devant le tr aditionnel point de dépar t, à savoir le por tail du campus de Hasnaoua de l’univer sité Mouloud Mammer i. Tout le long du parcour s, allant direction la Place de l’Olivier, d’autres attendaient sur les tr ottoir s pour rejoindre la procession en passage. Et ce ser a chose faite, ce qui fait que la foule gr andissait avec l’avancée de la mar che, tr ès color ée. On aur a r emar qué le retour des familles à l’occasion, ce qui a donné comme un nouveau souffle au mouvement. Les slogans, eux, n’ont pas vr aiment changé. «Klitou l’blada ya sar aqin », «La intikhabat maâ el issabat», «RND, rendez nos denier s», «FLN au musé», «Libérez les détenus d’opinions », «Dawla madania, matchi aâskar ia», «Algér ie plur ielle, Algér ie démocr atique» sont désor mais les acclamations classiques. On a également inter pellé le chef d’État-major. Des Vendredi 6 - Samedi 7 septembre 2019 MANIFESTATIONS CONTRE LE SYSTÈME Tizi Ouzou au rendez-vous 29e vendredi de marche E por tr aits ont été br andis, à l’image de celui d’Aït Ahmed, Ali Mecili, Lakhdar Bour agaâ, entre autres. Les dr apeaux national et ber bèr e étaient également tr ès por tés par les manifestants qui ont, comme à leur habitude, su entretenir le car actère pacifique de la marche, du début jusqu’à la fin. Par ailleur s, la ville côtière de Tigzir t n’a pas failli à la tr adition, jeudi der nier, à l’instar des autres jeudis. Une autre marche à Tigzirt jeudi une marche populaire et pacifique a r éuni des centaines de per sonnes pour scander des slogans pr incipalement inhérents à la libér ation des por teur s du dr apeau amazigh, lesquels sont en détention. C’est là une action hebdomadaire initiée par les habitants de cette ville, apr ès l’incar cér ation d’Amar Acher fouche, un citoyen de la r égion et militant politique mis en pr ison pour avoir br andi le dr apeau amazigh, lor s d’une marche des vendredis, dans la capitale, il y a six semaines. La même mobilisation a été constatée, avant-hier, au centre-ville de Tigzir t, où de nombreux citoyens s’étaient r assemblés d’abor d devant la salle de cinéma «Mizr ana», avant de s’ébr anler, en empr untant le tr ajet habituel, c' est-à-dir e le chemin qui mène ver s le tr ibunal de la ville, situé à la sor tie-sud, sur la route menant au village Cheur fa. A noter que les manifestants tenaient plusieur s banderoles, où l’on pouvait, notamment, lire : «Libérez tous les détenus d’opinion !», «Libér ez Amar Acher fouche !», «Système dégage ! ». Les manifestants de Tigzir t ont également r éaffir mé leur rejet de la tenue d’une élection pr ésidentielle sans mettre en place un dispositif cr édible, susceptible de tenir une élection non entachée de fr aude, comme appr éhendée par pas mal d’obser vateur s si cette élection venait à être or ganisée sous la tutelle de l’actuel gouver nement. Une fois devant le tr ibunal de Tigzir t, il y a eu quelques pr ises de parole. La foule a fini par se disper ser dans le calme. Aomar M. Bouira Le mouvement reprend de la ferveur I l est incontestable que la mobilisation des Bouir is a r edoublé d’intensité, avec des manifestants déter minés à faire entendre leur s voix. Sur les banderoles et à tr aver s les slogans, les marcheur s ont scandé «Oulach l’vote oulach», «Daoula madania, matchi askar ia», «Chaâb your id l’istiqlal». C’était peu apr ès 13h00 que la pr ocession humaine s’est ébr anlée en direction de l’esplanade de la Maison de la culture, en passant devant le quar tier de Dr aâ El Bor dj où des centaines de per sonnes attendaient en écoutant la pr ise de par ole d’un étudiant. L’inter vention ser a inter rompue par la mar ée humaine qui scandait «Ter r ahlou Gaâ !». Des manifestants br andissant des banderoles sur lesquelles on pouvait lire «Non à la progr ammation de la dictature», «Pas d’élection dans ces conditions», ou encore «Pour l’application des ar ticles 07 et 08 de la Constitution». L’emblème national était encore une fois lar gement pr ésent, aux cotés du dr apeau amazigh. Pancar tes, poster s des valeureux mar tyr s de la Révolution, mais aussi du Rebelle étaient lar gement br andis à bout de br as, ainsi que ceux de Lakhdar Bouregaa et des jeunes marcheur s empr isonnés. «Libér ez ezawali, libér ez Bouregaâ» a d’ailleur s été repr is en chœur sur une bonne par tie de l’itinér aire. À noter que la marche s'est déroulée dans une fer veur sans pr écédent, toujour s dans une ambiance familiale, et aucun incident n'a été enregistr é. Hafidh Bessaoudi Béjaïa Le second souffle de la protesta ! H ier encor e, ils étaient plusieur s millier s de manifestants à envahir, pour le 29e vendredi consécutif, les r ues de la capitale des Hammadites pour exiger «un changement r adical du système politique actuel» et «le dépar t des anciens symboles du r égime». Les manifestants ont, aussi, r éitér é leur revendication phare, à savoir l’instaur ation d’un État civil et le refus de l’ingérence du militaire dans la sphère politique. La foule des protestataires, venus massivement des quatr e coins de la wilaya, a commencé à prendre for me ver s midi, sur l’esplanade de la maison de la culture Taos Amrouche, point de dépar t de la mar che. Celle-ci s’est ébr anlée peu apr ès 13h30 pour sillonner le boulevar d pr incipal de la ville de Yemma Gour aya jusqu’à la Haute ville, en descendant ver s l’ar r ière-por t. Les slogans de ce 29evendr edi de mobilisation n’étaient pas différents de ceux de la semaine der nière : « Système dégage», «Dawla Madania machi 3askar ia», «Ar ticle 7, le pouvoir au peuple», «Ulac l’vot ulac», «Pas d’élection avec les anciens du système», «2e République», «FLN au musée» étaient autant de slogans scandés par les manifestants ou br andis sur des pancar tes tout au long du parcour s de la manifestation. Celle-ci a été marquée, hier, par un gr and hommage rendu à Sadi Youbi, jeune «militant de toutes les causes justes», dispar u le 20 août der nier. Agé de 30 ans, le défunt était membre de la section FFS d’Amizour et membr e du conseil fédér al du par ti socialiste. Une minute de silence a été obser vée à sa mémoire, à la place Saïd Mekbel. «Sadi Youbi r êvait de vivre dans une Algér ie libr e et démocr atique fondée sur la justice et l’équité. Il était connu pour son militantisme politique, mais aussi pour son engagement dans l’œuvre huma- nitair e avec, notamment, le Cr oissant r ouge algér ien», a témoigné un manifestant. Par ailleur s, les par ticipants à la marche d’hier, qui ont dénoncé «les tentatives et les campagnes malsaines visant à cr éer la division et à accentuer les polar isations au sein du Hir ak», ont r éitér é leur appel à la libér ation de tous les détenus politique et d’opinion. Comme pour les vendredis pr écédents, la marche s’est dér oulée dans le calme. Aucun incident ou heur t n’ont été enregistr és. Boualem S.

L’ÉVÉNEMENT Vendredi 6 - Samedi 7 septembre 2019 3 APC DE BÉJAÏA Le maire dénonce une «manipulation» Le P/APC de Béjaïa, Hocine Merzougui, a démenti, avant-hier, dans une vidéo postée sur la page Facebook de la cellule de communication de la mairie de Béjaïa, les rumeurs circulant sur les réseaux sociaux ces derniers jours, colportant «son limogeage» par le wali de Béjaïa. ne r umeur a circulé, hier (NDLR mercredi), sur les r éseaux sociaux faisant état de mon limogeage par le wali de Béjaïa. J e démens catégor iquement cette infor mation et j’affir me que je suis toujour s en poste. J e n’ai pas été désigné par l’administr ation, mais élu par la population», a écr it l’édile communal. «Il y a une manipulation à outr ance dans la commune de Béjaïa. Des gens utilisent tous les moyens pour nous déstabiliser et nous discr éditer, car la commune attise des appétits. Ces individus, qui cherchent leur s pr opr es intér êts, sont dér angés par notre pr ésence. Il est Merzougui dément son limogeage «U vr ai que ces der nier s temps j’ai pr is un congé de maladie, car j’étais fatigué et avais besoin de me reposer. Ces manipulateur s ont pr ofité de mon absence pour semer la zizanie. Pour tant, on a désigné un intér imair e et mes vice-pr ésidents auxquels je rends un gr and hommage sont toujour s en activité», dénonce M. Mer zougui. La semaine der nière, des repr ésentants d’associations de quar tier s de la commune de Béjaïa se sont r assemblés devant la mair ie, deux jour s d’affilée, pour dénoncer le retar d flagr ant accusé dans la r éalisation de projets de développement ur bain. Les protestataires exigeaient une commission d'enquête pour faire le point sur les lenteur s enregistr ées dans le lancement et l'achèvement des différentes opér ations liées à l’amélior ation du cadre de vie des citoyens de la commune du cheflieu. Ces pr ojets concer nent la r éfection des routes, la r éalisation de r éseaux d’assainissements, l’achèvement des tr avaux de r éhabilitation des établissements scolaires, comme l’école pr imaire des fr èr es Soummar i. Mais les citoyens r éclamaient sur tout une collecte r égulièr e des déchets ménager s. En effet, la ville de Béjaïa croule sous les or dures et les ser vices de l’APC n’ar r ivent toujour s pas à trouver une solution dur able à ce problème. Le maire quant à lui reconnaît les r etar ds qu’enr egistr ent cer tains chantier s lancés par l’APC, mais insiste sur le fait que toutes les doléances soulevées par ses concitoyens sont pr ises en char ge : «Les problèmes soulevés par ces associations sont d’ores et déjà pr is en char ge, même si je concède qu’il y a des retar ds dans l’achèvement des tr avaux. Tout le monde sait qu’il y a des blocages, mais on est der r ièr e pour démasquer leur s auteur s comme on l’a fait par le passé», a pr omis le P/APC de Bejaia. M. Mer zougui a par ailleur s tenu à expliquer : «La plupar t des gens viennent nous voir pour demander des aides sociales. L’APC de Béjaïa est l’une des premières à l’échelle nationale qui consacre un montant aussi impor tant au volet social. Nous avons actuellement plus de 6 000 dossier s de demandes d’aide. La commission char gée d’étudier ces dossier s continue son tr avail pour désigner les per sonnes pr ior itaires. Si elle tar de, c’est pour bien faire. Concer nant le recasement, tous les logements r éalisés dans ce pr ogr amme ont été attr ibués. Quant aux locaux destinés aux kiosques, sis à Sidi Ali Lebhar, ils ont été mis à la disposition du CHU de Béjaïa pour les tr ansfor mer en str uctur es de santé». Visiblement tr ès affecté par «cette campagne de désinfor mation», M. Mer zougui a défendu son bilan r éalisé, notamment depuis le der nier remaniement, et menace ses «calomniateur s» de pour suites judiciair es : «Nous avons tr op suppor té dur ant ces deux der nières années. Les gens nous ont tr aités de cor rompus et de voleur s, mais nous avons pr éfér é gar der le silence. Dor énavant, point d’impunité avec ces r écidivistes, qui ont pr is notre silence pour une faiblesse. Nous déposerons plainte contre tout individu qui se livre à la diffamation et touche à la dignité d’un élu de l’APC de Béjaïa», a-t-il aver ti, tout en affir mant : «Depuis le der nier remaniement opér é dans l’exécutif communal, une évolution remar quable a été r éalisée dans la pr ise en char ge des pr oblèmes des citoyens». Boualem S. TIFRA Le maire «prêt» à se soumettre à un référendum «Si la majorité veut mon départ, je m’en irai» L e siège de l’APC de Tifr a dans la daïr a de Sidi-Aïch, wilaya de Béjaïa, est fer mé et mur é depuis le 1er juillet der nier par des habitants de cette localité. Depuis, des pour par ler s ont été engagés intr amuros. Néanmoins, la situation n' a pas changé d' un iota, au gr and dam des citoyens de cette commune r ur ale. Et apr ès les «déclar ations» des élus et la montée au cr éneau des citoyens, le maire de la commune, en l’occur rence Rabah Mekssem, sor t de sa r éser ve et appor te à son tour des éclaircissements sur cette affaire qui per dure. Ce der nier, par le biais d'une vidéo postée sur le net, revient sur la genèse de cette affaire. D’emblée, le P/APC dir a : «C'est la première fois que je m'adresse aux habitants de Tifr a à tr aver s une vidéo. Tifr a est en tr ain de vivre des moments difficiles. Le siège de l'APC est fer mé depuis le 1er juillet par quelques habitants du village Tifr a. Aujour d’hui, on va dire la vér ité. Une vér ité amèr e, car les habitants doivent savoir tout.» L’édile communale, tout en r appelant les nombreux projets concr étisés, regrette cette action de protestation qu’il trouve inattendue du fait, dit-il, qu’il n’ait jamais fer mé les por tes du dialogue. Excédé, le maire ajoute que «r ien ne peut justifier le fait de fer mer et murer le siège de la commune», reprochant à ceux qui l’ont fait de n’avoir ni consulté ni mis sur la table leur s r evendications. «Nous avons essayé le premier jour de cette fer meture de dialoguer avec les citoyens qui étaient sur place, mais nous avons essuyé des insultes et des menaces. C'est à par tir de là que j'ai décidé de por ter plainte», fait-il savoir. Le premier magistr at de la commune r appelle- r a qu’il avait enjoint, au jour de son installation, les élus indépendants, un élu FFS et un élu du RCD, à tr availler ensemble pour le bien de la commune. «Mais au lieu de cela, ces élus, qui continuent à percevoir leur s indemnités, ont fait une déclar ation, où ils ne reconnaissaient pas les élections et refusent de tr availler avec nous. Ils ont même refusé de faire par tie des commissions, sauf l’élu du RCD qui a fait de son mieux», souligner a le P/APC. Ce der nier est également revenu sur les «conséquences fâcheuses» de la fer meture du siège de l'APC : «Cet état de fait por ter a un coup sévère au bon fonctionnement de cette institution tant pour les administr és que pour les fonctionnaires. ( )» Et de pour suivre : «La revendication des habitants de Tifr a n'est pas le dépar t du maire mais l’amélior ation de leur quotidien avec la concr étisation de beaucoup de projets en leur faveur, car il y a des manques à combler, comme le gaz, l’école de Tifr a, la route et l'eau.» En conclusion, le premier magistr at de la com- mune suggère d'or ganiser un r éférendum. «A ceux qui bloquent, je dir ais que seule la vér ité éclater a. J e lance un appel à la sagesse, car si on n’ouvre pas le siège de l'APC, nos enfants n'iront pas à l’école sachant que nous tr anspor tons envir on 1000 élèves chaque jour. Moi, je continuer ai ma mission. Néanmoins, je suis pr êt à or ganiser un r éférendum et à ce moment si la major ité de la commune de Tifr a me demande de par tir, je par tir ais», conclut-il. Achour Hammouche APC D’AÏN ZAOUÏA Le chef de daïra invalide l’exclusion des deux vice-présidents par le maire Le bras de fer continue ! A ppar emment, la cr ise au sein de l’APC ne cesse de s’exacer ber. En effet, les deux vice-pr ésidents d’APC, Mohamed Saidani, élu indépendant, et Hamid Nezlioui, élu PT, ne semblent pas pr êts de quitter l’assemblée sous le coup de la délibér ation du trois septembre der nier lor squ’ils ont été exclus de l’assemblée sur proposition du maire apr ès avoir dénoncé sa mauvaise gestion qu’ils ont rendue publique peu de jour s avant. Cer tes, dans un premier temps, le chef de daïr a de Dr aâ El-Mizan avait appr ouvé le contenu en acceptant les propositions de l’assemblée en date du 3 septembre sous le n 30. Seulement, le lendemain, soit le 4 septembre, le premier responsable de la daïr a est revenu sur sa décision en annulant les propositions de la même délibér ation. C’est dire que jusque-là, les deux «exclus» sont r établis dans leur s droits. «L’ar ticle 70 du code communal est clair. En tout cas, nous étions nommés par ar r êté du wali et nous n’allons pas par tir que si le wali nous envoie des ar r êtés d’exclusion», nous r épondent les deux pr ésidents qui étaient jeudi der nier dans leur bureau. Pour en savoir plus sur l’évolution de la situation, nous avons pr is attache avec le maire, M. Ali Amr ani. «L’assemblée a tr an- ché sur leur cas. Ils vont par tir. L’annulation de la délibér ation par le chef de daïr a n’est pas r églementair e», nous dit-il avant de nous lire l’ar ticle 70 du code communal qui stipule : «le P/APC soumet la liste des élus qu’il aur a choisis pour occuper la fonction de vice-pr ésident (s) pour approbation à la major ité de l’assemblée populaire communale dans les délais fixés par l’ar ticle 69. Il est pour vu dans les mêmes for mes au remplacement du vice-pr ésident décédé, démissionnaire, ou exclu légalement». D’ailleur s, les deux adjoints au maire exclus retiennent que cet ar ticle 70 ne peut être appliqué dans cette situa- tion. «Nous ne sommes pas concer nés par cet ar ticle parce qu' aucune disposition citée dans cette ar ticle ne nous concer ne», soulignent-ils. Le maire ne veut r ien entendre de tout cela. Il s’en remettr a au wali dès le début de semaine. «Ils auront la r éponse dans les pr ochains jour s», conclut le P/APC. C’est dire que le tor chon qui br ûle est loin d’être éteint entre le maire et ses deux adjoints. À r appeler que cette APC débloquée pr esqu’une année apr ès les élections de novembre 2017 compte 4 élus FLN, 3 RCD, 3 indépendants, 2 PT et 3 FFS. Amar Ouramdane

4 ACTUALITÉ Vendredi 6 - Samedi 7 septembre 2019 Le tourisme à Tizi Ouzou Des splendeurs naturelles en quête d’exploitation Tout le monde s’accorde à dire que Tizi Ouzou possède les principaux atouts qui peuvent faire d’elle une wilaya touristique par excellence. n effet, les r ichesses et les potentialités dans ce domaine sont énor mes dans cette wilaya qui r ecèle plus de 80 kilomètr es de littor al, des for êts luxur iantes et vier ges (à Yakouren, Mizr ana, Amedjoudh, etc.), une chaîne montagneuse qui s’étire sur plusieur s kilomètr es Par mi les célèbr es destinations tour istiques locales dont la pr ise en char ge manque ou fait car r ément défaut, il y a le secteur de Tala Guilef, Tabbur t El-Aïnçar, à Assi Youcef, Tamda Ugoulmim, à Aït Bouaddou, ainsi que le village tr aditionnel et la r ivière Tamda Ousar ghi d’Aït ElKaïd, à Agouni Gueghr ane. Plus que les autres endroits, le secteur de Tala Guilef, relevant du Parc national du Djur djur a, grouille de visiteur s. Ce site, qui s’étend sur 18 550 hectares, jouit du tier s de la flore nationale et d’une impor tante densité faunistique. Il est aujour d’hui une zone tour istique tr ès pr isée par les vacancier s, de par sa diver sité faunistique et flor istique, ses paysages féer iques, ses gouffr es, ses grottes et sa biodiver sité. Le retour de la sécur ité aidant, Tala Guilef a, en effet, renoué avec sa vocation tour istique, en témoigne le nombre impor tant d’amoureux de la montagne qui y affluent, notamment les week-ends. Cer tains viennent en famille tandis que d’autres pr éfèrent découvr ir cette destination en groupes d’amis. Ils y passent ainsi la jour née à sillonner les sentier s de Tala Guilef, se ressour çant de son air pur, loin du br uit assour dissant des zones ur baines. Quelques r andonneur s viennent dans un cadre or ganisé, mais le manque de str uctures d’accueil constitue la tache noire de leur séjour. Dans les environs, aucune boutique, aucun espace dédié au visiteur ! Nul coin où E même s’acheter un simple café ou un sandwich. Pis encore, pas de tr ace de toilettes publiques dans les par ages pour se soulager ! Tr ès attendu,

QUOTIDIEN NATIONAL D'INFORMATION - VENDREDI 6 - SAMEDI 7 SEPTEMBRE 2019 - N 5266 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com APC D'AÏN ZAOUÏA LE CHEF DE DAÏRA INVALIDE L'EXCLUSION DES DEUX VICE-PRÉSIDENTS PAR LE MAIRE Le bras de fercontinue !

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