LE PROCESSUS ET LES OUTILS DE VEILLE TECHNOLOGIQUE DANS UN .

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enssibEcole Nationale Supérieure des Sciencesde l'Information et des BibliothèquesMémoire de DEASciences de l'Information et dela Communicationoption :Systèmes d'information documentaireLE PROCESSUS ET LESOUTILS DE VEILLETECHNOLOGIQUE DANSUN CENTRE DERECHERCHE ETDEVELOPPEMENTVéronique HENRYSous la direction de Sylvie LAINE-CRUZELUniversité Claude Bernard Lyon1Septembre 1998Université LumièreLyon 2Ecole Nationale Supérieuredes Sciences de l'Informationet des BibliothèquesUniversité Jean MoulinLyon 3

LE PROCESSUS ET LES OUTILS DE VEILLETECHNOLOGIQUE DANS UN CENTRE DERECHERCHE ET DEVELOPPEMENTVéronique HENRYsous la direction deSylvie Lainé-CruzelRECODOC - Lyon 1Résumé :Alors que de nombreux auteurs ont proposé des modèles d'organisationde l'intelligence économique pour les entreprises industrielless ou lesPME, nous nous sommes attachés à étudier les spécificités du contextedes centres de recherche, afin d'adapter au mieux le processus de veilletechnologique qui est plus particulièrement de leur ressort. Quelquesscénarios de veille, adaptés à différents types de besoins, sont proposés.Descripteurs français : veille technologique - intelligence économique centre de recherche - veille stratégique - gestion des connaissancesAbstract :Many authors proposed remains types of economical intelligence forindustries or SOHO. We emphasized on technology monitoring within aresearch center. We suggest some scenarii adapted to different type ofneeds.English keywords : technology monitoring - strategic information scanningsystem - competitive intelligence - research center - knowledgemanagement2

"Le positionnement des informations stratégiques dans lesystème de recherche fondamentale, recherche etdéveloppement, production, est une étape très importante.L'identification des points d'excellence informationnelsdoivent permettre de maîtriser rapidement les facteurscritiques et décisionnels. Ceci est l'enjeu des techniques deveille stratégique, technologique et scientifique." [BRAN97]3

Merci à Jean-René, Nathalie, Eva, Delphine,Jean-Claude, Romain et tout particulièrementà Diane qui m'a soutenue pour ce travail.4

SOMMAIREI. LA VEILLE STRATEGIQUE. 101. Historique et évolution.112. Le processus de veille .12a. Qu'est-ce qu'on sur-veille ?.13b. Les questions déterminantes .143. Qui la fait ?.154. Avec quels outils ? .165. Sur quelles sources ? .186. Avec quels objectifs ?.207. Conclusion .21II. ASPECTS TECHNOLOGIQUES DE LA VEILLE STRATEGIQUE DANS UNCONTEXTE DE R&D . 231. Information et veille technologique dans le contexte de R&D.23a. Caractéristiques de l'information de R&D .24b. Spécificités de la veille technologique .252. Contextes de la veille .263. Typologie des besoins .294. Conclusion .30III. APPLIQUER LE PROCESSUS DE VEILLE DANS UN CENTRE DE R&D . 321. Les acteurs de la veille dans un centre de recherche.33a. La direction (les décideurs) .34b. L'animateur et le support technique.35c. Les correspondants de veille.35d. Les experts.36e. Les traqueurs potentiels : l'ensemble des utilisateurs .362. Les sources de la veille dans un centre de recherche .373. Les outils nécessaires.394. Objectifs prioritaires.435. Problèmes et écueils à éviter.456. Conclusion .49IV. QUELS SCENARIOS POUR UN CENTRE DE RECHERCHE ?. 511. Les hypothèses.512. Vers un système modulable.533. Des scénarios adaptés aux besoins .54a. Spécificité des étapes pour la veille technologique dans un centre de R&D : .56b. Besoins matériels .58c. Etat de l'art ou opération de surveillance .60d. Demande ponctuelle : répondre à un besoin immédiat .62e. Remontée d'information par un traqueur .63f. Quelques suggestions pratiques .644. Conclusion .66BIBLIOGRAPHIE . 69ANNEXES . 72Note : dans les pages qui suivent, l'abréviation "R&D" est employée pour "Recherche etDéveloppement".5

aîtriserles'flotsinformationnels' avant de prendre une quelconque décision stratégique"[REVE98], développement dans les pays industrialisés. Les grandes entités mettent enplace des cellules de veille, alors qu'en France sont édités des rapportsofficiels1 et rédigée une normalisation2, que les associations sont de plus enplus nombreuses3 et que des magazines spécialisés apparaissent4.Face à l'évolution très rapide de cette activité, de nombreuses entreprisesrassemblent leurs efforts pour tenter de mieux organiser et coordonner laveille. Les documents et autres formations sur le sujet sont donc de plus enplus nombreux. Cependant, nous avons voulu appréhender l'intelligenceéconomique sous un angle particulier : l'aspect stratégique et technologiquede la veille dans un contexte précis, celui des centres de recherche etdéveloppement (R&D).Les centres de R&D attachés aux entreprises industrielles sont un des atoutsmajeurs que celles-ci mettent en avant pour développer des produits etservices innovants car :- les domaines dans lesquels sont implantés ces centres de recherchesont technologiquement en mouvement permanent ;- cependant pour se maintenir dans la course, les coûts de recherchesont croissants ;- face au contexte concurrentiel, les travaux de R&D doivent êtrel'objet d'une attention particulière.Parmi les éléments constituant un laboratoire de R&D, on trouve despersonnes, des instruments, des documents et un budget de fonctionnement.1Rapport Martre "Intelligence économique et stratégie des entreprises" [CGP94].Norme AFNOR "Prestations de veille" (XP X50-053), avril 1998.3Par exemple la SCIP (Society of Competitive Intelligence Professionnals) et sesbranches dans divers pays.4Par exemple le magazine mensuel Veille (I.E. Editions).26

Or chacun de ces éléments le lie à un réseau : formel (par exemplecontractuel) ou informel (collèges invisibles, groupes de travail, contactsindividuels.). Par exemple, les documents maintiennent le chercheur encontact avec un certain environnement sur lequel il s'appuie5. Ce qui est trèsimportant, c'est que l'avenir du centre dépend en grande partie de sacapacité à bien gérer tous ces réseaux, et en particulier à anticiper les actionsde ses concurrents directs ou indirects.S'il est certain qu'avant l'existence d'une cellule de veille, celle-ci se faisaitinformellement par tous les chercheurs, par des actions ponctuelles etisolées, une organisation rigoureuse de ce processus :- apporte une meilleure connaissance de l'environnement, etnotamment des travaux de R&D des concurrents ;- stimule la circulation de l'information stratégique de l'entreprise.- .ainsi que l'innovation.Notre réflexion se basera sur une problématique de base, une question :comment adapter le processus et choisir les bons outils et méthodes de veilledans un centre de R&D ? Pour y répondre, nous nous appuierons sur lesthéories d'organisation décrites par des spécialistes ainsi que sur diverstravaux de recherche sur la veille, l'intelligence économique et les outilsactuellement disponibles.Des hypothèses ou postulats serviront de départ aux propositions que nousferons, en particulier :- les centres de R&D ont des caractéristiques qui engendrent unenécessaire adaptation du processus de veille (les recherches menéesjusqu'à présent concernent essentiellement les industries, les PMEPMI).- il n'y a pas qu'un scénario possible, mais plusieurs solutions enfonction des besoins répertoriés.5La bibliographie présente dans toute publication scientifique est d'ailleurs une descaractéristiques tangibles de ce réseau.7

Les quatre parties qui sont développées dans ce travail traiteront des pointssuivants :I. Un rappel sur l'intelligence économique, ce qu'elle est, comment elle sedéveloppe. Nous analyserons plus spécifiquement l'organisation de la veillestratégique, ses acteurs, son processus, ses sources et ses objectifs.II. Les aspects technologiques de la veille stratégique dans un contextede recherche : quels types de veille on y pratique, quelles sont lescomparaisons possibles entre ce contexte et les entreprises industrielles oules PME. Enfin nous ferons une typologie des besoins dans ce contexteprécis.III. Animer un réseau de veille dans ce contexte : Comment appliquer leprocessus communément suggéré ? Qui impliquer ? Quels types d'outilschoisir ? Nous verrons aussi quels sont les problèmes possibles, mais quelsobjectifs restent prioritaires.IV. Quel scénario pour un centre de recherche ? A partir des explicationsde la 3ème partie, d'hypothèses de travail et des outils disponibles, nousproposerons plusieurs scénarios envisageables par types de besoins.En conclusion, nous verrons quelles étapes de notre recherche doivent êtreactivées pour réaliser concrètement ce projet6 sous forme d'une analyse desdémarches préalables nécessaires (enquêtes, évaluations, etc.)."Mettre en place concrètement une organisation de veille, c'est trouver, pourchaque fonction, des solutions précises adaptées aux moyens et à lacapacité de l'entreprise" [HEYD95]. L'objectif de ce mémoire est donc dedémontrer que pour un centre de recherche, il est vital d'organiser la veille enfonction des spécificités de ce type d'organisme.6Ce mémoire sera suivi d'un travail de doctorat au sein du réseau de veille d'un grandcentre de recherche français.8

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I.LA VEILLE STRATEGIQUEDans cette première partie, nous présentons la notion de veille stratégique,en décrivant les évolutions de ses méthodes de travail, les acteurs et lesoutils qui interviennent dans les différentes phases de ce processus, et biensûr ses finalités."L'humanité a produit au cours des trente dernières années plusd'informations qu'en 2000 ans d'histoire, et ce volume d'informationsdouble tous les quatre ans. La qualité du filtre est donc essentielle."[ARON97]Cette remarque où il est notamment question du bon filtrage de l'information,résume parfaitement la nécessité de mettre en place un processus évolué etperfectionnéderecherche, traitement et diffusiondesinformationsnécessaires à une entreprise. En effet, dans une monde où la compétitivitédevient chaque jour un enjeu plus pressant, les entreprises qui réussirontseront celles qui utiliseront l’information avec plus de pertinence [DURA93].Dans cette optique, l'intelligence économique consiste "à donner la bonneinformation à la bonne personne, au bon moment, pour prendre la bonnedécision". On appelle généralement veille stratégique l'ensemble destechniques visant à organiser de façon systématique la collecte, l'analyse, ladiffusion et l'exploitation des informations stratégiques utiles à la sauvegardeet à la croissance des entreprises.Elle implique la mobilisation des hommes dans l'entreprise et une circulationefficace des informations et des connaissances, dans le but d'agir ou deréagir avant les autres [ARON97, LESC94]. Cette activité englobe entreautres le fait "d’être en permanence à l’affût de toute nouvelle possibilité desources et de réseaux d’information et savoir mettre en forme cetteinformation spécifiquement en fonction des besoins de chacun de sesdestinataires." [RAGO93]10

1.Historique et évolutionSi le concept d'intelligence économique n'est pas si récent que ça, sondéveloppement concret en France et en Europe date de la fin des années 80.Les entreprises ont maintenant pris conscience de l'importance d'intégrercette activité de veille, mais la mise en oeuvre du processus n'est pastoujours facile.Il ne faut pas perdre de vue le fait que la plupart des ingénieurs, commerciauxet directeurs ont toujours pratiqué une certaine forme de veille informelle etnon organisée, pour leurs besoins propres. Cependant, historiquement,l'activité de veille stratégique a souvent été rattachée aux centres dedocumentation des entreprises, certainement parce que les deux activitésétaient liées par la recherche d'informations. Longtemps on a cru pouvoir secontenter d'un état de l'art, donc d'une accumulation de données permettantde se positionner par rapport à son environnement concurrentiel outechnologique.Lorsque la vocation des centres de documentation a évolué vers la veille, il ya eu nécessairement redéfinition des fonctions, et les nouvelles technologiesont permis aux documentalistes de donner à l’information une véritable valeurajoutée.Dans d'autres entreprises ou organismes, c'est le service de communicationqui s'est chargé de créer des groupes de travail en collaboration avec desprofessionnels de l'information et des experts du domaine analysé, maisaussi avec l'aval de la direction des ed'unensembledefluxd'informations, il est logique d'y associer les acteurs ainsi que les réseauxauxquels ils appartiennent. C'est pourquoi la tendance actuelle est dedétacher l'activité de veille des services documentaires, sur lesquels elle nerepose finalement qu'en partie."Au départ, la méthodologie d’accès à un type particulier d’information asurtout été sectorielle, ne quittant pas le service d’informationdocumentaire qui répondait en tant que de besoin à des demandes11

externes : normes, recherche de brevets, etc. Mais un travail de fond,entrepris par diverses équipes de recherche et par divers praticiens,permet maintenant de dégager un axe majeur de développement : laveille technologique, qui est une surveillance sectorielle systématique,permettant par une gestion rationnelle des informations internes etexternes de maîtriser les facteurs critiques de succès et de fournir desinformations pour les décideurs." [DOU92]Des spécialistes (universitaires en particulier, mais aussi professionnels) ontdonc tenté d'expliquer et de modéliser la notion d'intelligence économique, endécrivant de façon de plus en plus précise les différentes étapes de sonprocessus.2.Le processus de veilleIl semble en premier lieu important d'expliquer rapidement quelles sont lesdifférentes étapes de ce processus, car à chacune d'elles vont correspondredes méthodes et des outils spécifiques. La plupart des spécialistes del'intelligence économique reconnaissent au moins trois étapes dans leprocessus : la collecte, le traitement et la diffusion de l'information [JAKO88].Certains l'élargissent en y incluant par exemple l'expression des besoins, lamise en forme et la mémorisation de l'information. De façon plus exhaustiveH. Lesca7 [LESC97] propose huit étapes intellectuelles de ce processus : Définir l’orientation de la veille technologique pour l’entreprise. Acteurs et types d’informations à surveiller. Aider les utilisateurs à ne sélectionner que l’information cruciale,donc détecter les signaux d’alerte. Définir le portrait d’un bon traqueur de signaux faibles (signauxd’alerte précoce).7Humbert Lesca est professeur à l'Ecole Supérieure des Affaires (ESA) de l'UniversitéPierre Mendès-France à Grenoble, spécialiste des méthodes d'organisation de la veillestratégique.12

Déterminer les critères d’un bon outil pour la communication desinformations du type signaux faibles. Transformer les signaux faibles en information utile et signifiante. Intégrer les informations ainsi recueillies dans un processusdécisionnel. Faire un diagnostic de la veille stratégique pour progresser.Cependant, il faut souligner que la spécificité de chaque organisme qui désiremettre en place un (ou des) veille(s) induit une adaptation de ce processus.a.Qu'est-ce qu'on sur-veille ?L'objet de la veille stratégique d'une entreprise peut se définir en cinq typesde sources d’informations, cinq environnements qui nécessitent unesurveillance constante : les fournisseurs les concurrents directs (qui travaillent sur des produits identiques) les concurrents indirects (qui travaillent sur des produits qu’on veutdévelopper) les clients les normes et autres réglementations du domaineEn effet, il semble de plus en plus impossible à une entreprise de survivre sielle est isolée de son environnement, d'autant plus que celui-ci est sanscesse en mouvement et difficilement prévisible. Cependant, il ne faut enaucun cas négliger la veille interne, qui consiste à surveiller les fluxd'informations qui sont produites et qui circulent au sein même de l'entreprise(gestion des connaissances). En effet, la bonne communication en interne deces données est préalable à toute forme de veille stratégique.13

b.Les questions déterminantesDans le processus de veille, la phase où l'on décide si une information eststratégique ou pas relève de plusieurs paramètres. Les caractéristiques del'information qui vont décider si elle sera retenue ou pas sont sa pertinence,son caractère anticipatif, sa fiabilité, sa nouveauté, son urgence, son type(signal d'alerte (précoce) ou de potentiel).Il faut pourvoir l'argumenter et évaluer sa qualité pour décider de l'urgence deson traitement. Seuls les experts peuvent effectuer cette étape importante.Or, comme l'intensité du signal évolue dans le temps, il faut savoir le traiter auplus tôt a

des centres de recherche, afin d'adapter au mieux le processus de veille technologique qui est plus particulièrement de leur ressort. Quelques scénarios de veille, adaptés à différents types de besoins, sont proposés. Descripteurs français : veille technologique - intelligence économique -

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