Manuel Pratique De L'éclairage - Zumtobel

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Manuel pratique de l’éclairageVotre ouvrage de référence compact

Chapitre 1Technique d’éclairageChapitre 2Valeurs indicatives pour l’éclairage intérieur et extérieurbasées sur les nouvelles normes européennesChapitre 3Applications de l’éclairageChapitre 4TechnologieChapitre 5LampesChapitre 6Gestion de l’éclairage et appareillagesChapitre 7Éclairage de sécuritéChapitre 8Techniques et tablesChapitre 9Outils de conception

Mentions légalesPour toutes questions et suggestions concernant le« Manuel pratique de l’éclairage »Zumtobel Lighting GmbHSchweizer Strasse 30Postfach 726851 Dornbirn, AUTRICHET 43/(0)5572/390-0info@zumtobel.info3e édition révisée Juillet 2017

1Chapitre 1Technique d’éclairageLa lumière, c’est quoi ?Que voit l’œil ?Human Centric LightingLa lumière a un effet triple6788Les grandeurs photométriques de baseFlux lumineuxIntensité lumineuseÉclairementLuminance1011111111Les critères de qualité de l’éclairageLe bon éclairage – critères de qualité classiqueset nouveauxÉclairement – définitionÉblouissement – limitation de l’éblouissementLa méthode UGRÉclairements des plafonds et mursÉclairage de piècesCouleur de la lumièreRendu des couleurs1212141517171818Mesure de l’éclairement19Éclairage extérieur20Modes d’éclairage22Concepts d’éclairage24L’efficacité énergétique dans le bâtiment26Manuel pratique de l’éclairage

6La lumière, c’est quoi ?La lumière est la partie du rayonnement électromagnétiqueque nos yeux perçoivent. La plage des longueurs d’onde sesitue entre 380 et 780 nm. Le jour, nous voyons des couleurs,la nuit par contre uniquement des nuances de gris.Qu’est-ce que l’effet mélanopique de la lumière ?La rétine contient des cellules ganglionnaires photosensibles.Elles sont sensibles à la lumière bleue et entraînent l’inhibition de la mélatonine, l’hormone du sommeil, pendant lanuit. La mélatonine permet un sommeil réparateur pendantla nuit. L’inhibition de la mélatonine le matin favorise la vigilance dans la journée. Un bon éclairage aide ainsi à contrôlerle rythme circadien et à garantir un cycle de réveil et desommeil sain.La lumière, c’est quoi ?Longueur d’onde [m]10 -10Rayonnement gammaRayonnement XUltravioletLumière10 -5InfrarougeTerahertzMicro-ondes100TV, ondes ultracourtesOndes moyennes105Manuel pratique de l’éclairageOndes radio

7Que voit l’œil ?Sensation de luminosité spectrale relative et effet mélanopiqueEffet en pourcentageNuitSmel(λ) V'( λ)100JourV( λ)806040200380420460500540580620660700740780 Longueur d’onde [nm]Explication des trois courbes :V(λ) Sensation de luminosité, vision photopique avec les cônesV'(λ) Vision scotopique avec les bâtonnetsSmel(λ) Limitation de la mélatonine avec les cellules ganglionnaires photosensiblesλLongueur d’onde [nm]Manuel pratique de l’éclairage

8La lumière, c’est quoi ?Human Centric LightingL’Human Centric Lighting (HCL) exprime l’effet positif de lalumière et de l’éclairage sur la santé, le bien-être et la motivation des personnes et présente ainsi des avantages à court età long terme.La lumière a un effet tripleLa lumière pour les fonctions visuelles – éclairage conforme aux normes de la zone de travail– confortable et sans éblouissementLa lumière à effet biologique– soutient le rythme circadien– stimule ou détendLa lumière pour la perception émotionnelle– un éclairage qui souligne l’architecture– créatrice d’ambiances et élément d’aménagementManuel pratique de l’éclairage

9Manuel pratique de l’éclairage

10Les grandeurs photométriques de baseFlux lumineux – intensité lumineuse – éclairement – luminanceFlux lumineux ΦΙ ΦΩE ΦALumen [lm]Intensité lumineuse ΙÉclairement ECandela [lm/sr] [cd]Lux [lm/m2 ] [lx]Luminance LL ΙA L · cosL [lm/sr*m2 ] [cd/m2 ]Ω angle solide, dans lequel le flux lumineux est émisA surface sur laquelle le flux lumineux tombeAL · cos surfaces vues de la source lumineuseρ facteur de réflexion de la surface 3,14* pour des surfaces diffusesManuel pratique de l’éclairageE · ρ*

11Flux lumineuxLe flux lumineux décrit la quantité de lumière émise par unesource lumineuse.L’efficacité lumineuse est le quotient du flux lumineux par laquantité d’énergie électrique consommée (lm/W). Elle indiquela rentabilité d’une source lumineuse.Symbole : Φ PhiUnité de mesure : lm LumenIntensité lumineuseL’intensité lumineuse décrit la quantité de lumière émisedans une direction donnée. Elle est en grande partie déterminée par des éléments de guidage du flux, des réflecteurs parexemple, et est représentée par la courbe photométrique(C.P.).Symbole : ΙUnité de mesure : cd CandelaÉclairementL’éclairement décrit la densité du flux lumineux en un pointd’une surface. Vous trouverez des indications sur les valeursd’éclairement dans les normes correspondantes (p. ex.EN 12464 « Éclairage des lieux de travail »).Éclairement: E(lx) Symbole : EFlux lumineux (lm)surface (m2)Unité de mesure : lx LuxLuminanceLa Luminance est la seule grandeur photométrique perçue parl’oeil humain. Ce concept décrit l’impression de luminositéque donne d’un côté une source d’éclairage et de l’autre unesurface. Ce faisant, cette impression dépend fortement dufacteur de réflexion (couleur et surface).Symbole : LUnité de mesure : cd/m2Manuel pratique de l’éclairage

12Les critères de qualité de l’éclairageLe bon éclairage – critères de qualité classiques et nouveauxCritères de qualité classiques– Couleur de lumière adéquate– Bonne composition des ombres– Distribution harmonieuse des luminosités– Éviter les miroitements et les reflets– Niveau d’éclairage suffisant– Limitation de l’éblouissement– Rendu des couleurs appropriéNouveaux critères de qualité– Modification des conditions de luminosité– Influence individuelle– Efficacité énergétique– Intégration– La lumière comme élément d’aménagementdes espacesÉclairement – définitionÉclairement à maintenir Ēm :la valeur en-dessous de laquelle l’éclairementne doit pas baisser dans la zone de la tâchevisuelle.Zone de la tâche visuelle :les éclairements sont toujours définis pourdes tâches visuelles précises et sont prévuspour la zone dans laquelle elles peuventavoir lieu.À défaut de connaître la position exacte, ladétermination se fait sur la base de la pièceentière ou d’une zone de travail définie.La zone de la tâche visuelle peut être horizontale, verticale ou inclinée.Environnement immédiat de la zone dela tâche visuelle :là, l’éclairement peut être plus faible quedans la zone de la tâche visuel le (p. ex.300 Ix contre 500 Ix).Manuel pratique de l’éclairageFacteur de maintenance :l’éclairement à maintenir s’obtient en multipliant l’éclairement à neuf par le facteur demaintenance.Ce dernier peut être déterminé individuellement et tient compte de la réduction duflux due à l’empoussièrement et au vieillissement de l’installation d’éclairage et du local.Le programme de maintenance (intervallesde nettoyage de l’installation et de remplacement des lampes) doit être documenté.Voir également chapitre 9 – Listes decontrôle.Uniformité UOPour réaliser des tâches visuelles dansdes zones éclairées, la différence deluminosité ne doit pas être trop importanteet il existe donc une uniformité minimaleU0 Emin/Ē.

13Éclairement à maintenir (%)– Valeur à l’état neuf150– Éclairement àmaintenir pourun nettoyagetriennal125100– Valeur d’immobilisationsans entretien75502501234Valeur à maintenir facteur de maintenance x valeur à l’état neufFacteur de réflexionLes facteurs de réflexion des surfaces de lapièce et des objets ne déterminent pas seulement la perception de la pièce, ils influencentégalement la lumière réfléchie et donc laluminosité de la pièce. Le tableau des facteurs de réflexion en annexe aide à déterminer le facteur de réflexion.Manuel pratique de l’éclairage5Temps de fonctionnement (années)

14Les critères de qualité de l’éclairageÉblouissement – limitation de l’éblouissementÉblouissement directÉblouissement indirectCause– Luminaires sans protection contrel’éblouissement– Surfaces à grande luminositéCause– Surfaces réfléchissantes– Mauvaise disposition des luminaires– Mauvaise disposition des postes de travailEffet– Baisse de la concentration– Augmentation du taux d’erreurs– FatigueEffet– Baisse de la concentration– Augmentation du taux d’erreurs– FatigueRemède– Luminaires à luminances limitées– Stores aux fenêtresRemède– Adaptation du luminaire au(à l’implantation du) poste de travail– Éclairage indirect– Surfaces matesAnalyse du taux d’éblouissementL’analyse du taux d’éblouissement peuts’effectuer à l’aide de la méthode UGR pourtous les luminaires disposés de manière régulière dans une pièce, tel que spécifié dans lanorme EN 12464-1 « Éclairage des lieux detravail intérieurs ». Toutefois, les luminairesLED à points d’éclairage très clairs et perceptibles de façon individuelle revêtent uneimportance capitale.Des luminaires pour les postes de travailà écran classiquesLa norme prévoit que la luminance desluminaires supérieure à l’angle d’élévation de65 soit inférieure à 3000 ou à 1500 cd/m2.Manuel pratique de l’éclairage

15La méthode UGRValeurs limites (UGRL) à ne pas dépasser :Pour analyser le taux d’éblouissement (psychologique), on applique la méthode UGRnormalisée (unified glare rating).La valeur UGR se calcule avec une formule.Elle tient compte de tous les luminaires del’installation qui participent à la sensationd’éblouissement. Les valeurs UGR pour lesluminaires sont calculées à l’aide d’uneméthode de tableaux selon la norme CIE 117.Dans les fiches de données ainsi que sur sonsite Internet, Zumtobel fournit pour la plupartdes luminaires une valeur UGR de référencepour une pièce de référence, ainsi que lestableaux UGR pour les autres tailles depièces. 16 Dessin technique 19 Lire, écrire, écoles, réunions,travail sur ordinateur 22 Industrie et artisanat 25 Travaux grossiers dans l’industrie 28 Quais, hallesLes valeurs UGR pour les activités et tâchesvisuelles sont établies dans la normeEN 12464 (voir tables des pages 31–41).Les tableaux UGR sont disponibles pourchaque luminaire dans la fiche de donnéesphotométriques correspondante : Sélectiond’un produit Photométrie Sélection del’agencementLes valeurs servent à classer le niveaud’éblouissement. La comparaison des différentes valeurs ne permet pas de tirer deconclusions.Exemple : 18,5 est 19 (niveau) mais n’estpas mieux que 19,0 (niveau d’éblouissementidentique 19).Remarque : en l’extérieur, on utilise la valeurd’éblouissement RG. Cette valeur est expliquée dans la norme EN 12464-2.(UGR 8 log 0,25 L2ΩP2Lb(1)(2))La méthode UGR prend en compte la luminosité des murs et des plafonds (1) ainsi quetous les luminaires de l’installation contribuant à l’éblouissement (2). On obtient ainsila valeur UGR.Manuel pratique de l’éclairage

16Les critères de qualité de l’éclairage13 45 UGRL 85 Classe dequalité1619222528Valeurs pour un éclairement nominal (lx) deA1231000 750 5002000 1500 1000750 300500 3002000 1000 500 3002000 1000 500 30085 8643A75 65 255 45 8 10323 4 5 6 8 104ahs123 4Luminance L en cd/m2La méthode des courbes limites de luminanceévalue la luminance moyenne d’un luminairedans un angle d’élévation de 45 à 85 .Pour les bureaux, UGR 19 est la valeurmaximale autorisée – ce qui correspond àune courbe limite de luminance dans laclasse de qualité visuelle 1 pour 500 lx.Manuel pratique de l’éclairageLa méthode des courbes limites a été appliquée dans l’ancienne norme DIN 5035 pourévaluer l’éblouissement.

17Éclairements des plafonds et mursDes plafonds et murs non éclairés créentune impression désagréable. Des surfacesclaires par contre assurent une ambiancetrès agréable.C’est pourquoi la norme EN 12464 prescritun éclairement de minimum 30 lx ou 50 lx*au plafond et de minimum 50 lx ou 75 lx*aux murs. Ces valeurs devraient d’ailleursêtre largement dépassées et comporterminimum 175 lx aux murs.* dans les bureaux, salles de cours, hôpitauxÉclairage de piècesPour faciliter l’identification des personneset des objets dans une pièce, l’éclairementcylindrique ĒZ et le modelling doiventrépondre à des exigences fondamentales.Dans les salles de communication parexemple, ĒZ devrait être d’au moins 150 lx.Le modelling est le rapport entre l’éclairement cylindrique et horizontal en un pointet devrait se situer entre 0,3 et 0,6.ĒZManuel pratique de l’éclairage

18Les critères de qualité de l’éclairageCouleur de la lumièreLa couleur de lumière est la couleur apparente de la lumière.ww (blanc chaud)Température de couleurColorationAssociationjusqu’à 3300 Krougeâtrechaudnw (blanc neutre)3300–5300 Kblancneutredw (blanc lumière du jour)à partir de 5300 KbleutéefroidL’ambiance d’une pièce est non seulement déterminée parla couleur de surfaces, mais également par la couleur de lalumière !Pour les couleurs des sources lumineuses et les variationsde la couleur de la lumière, voir chapitre 4 – Technologie.Rendu des couleursLe rendu des couleurs est la capacité d’unesource de lumière à reproduire de façon aussifidèle que possible les couleurs des surfaces(8 couleurs test de R1 à R8) par rapport à unesource de lumière de référence. Cette propriété est caractérisée par l’indice de rendudes couleurs Ra. (en anglais : Colour Rende ring Index CRI). Le meilleur rendu descouleurs correspond à l’indice Ra 100.Les sources de lumière sont classées endifférents niveaux de rendu des couleurs :Ra 90 très bon rendu des couleursRa 80 bon rendu des couleursUn rendu des couleurs inférieur à 80 ne doitpas être sélectionné pour les postes de travail.Si, exceptionnellement, des sources delumière avec un indice de rendu des couleursinférieur à 80 sont utilisées, il faut veiller àce que les couleurs de sécurité puissent êtreidentifiées sans problème.Manuel pratique de l’éclairageLes couleurs de test saturées de R9 à R14sont parfois également utilisées pour déterminer les propriétés spécifiques d’une sourcede lumière. Le rendu de ces couleurs estspécifié séparément.R1 Vieux roseR5 Bleu turquoiseR2 Jaune moutardeR6 Bleu cielR3 Jaune vertR7 VioletR4 Vert clairR8 LilaR9 RougeR12 BleuR10 JauneR13 Couleur chairR11 VertR14 Vert feuille

19Mesure de l’éclairementL’éclairement moyen est la valeur arithmétique moyennedes éclairements ponctuels mesurés avec un luxmètredans des conditions précises et selon un maillage défini.Appareils de mesure :dénomination et précision– L : précision maximale, limite d’erreur 3 %– A : grande précision, limite d’erreur 5 %– B : précision moyenne, limite d’erreur 10 %(exigence minimale)Maillage et hauteur de mesureLes normes EN 12464 (éclairage des lieux detravail intérieurs) et EN 12193 (éclairage desinstallations sportives) comportent une grillede mesure qui facilite le contrôle de l’installation d’éclairage.Conditions de mesure– Éviter la lumière parasite/lumière du jour(la mesurer séparément et la soustraire)– Contrôler la tension réseau et la température ambiante– Utiliser des lampes neuves ayant subi unepériode de rodage (de 100 h pour leslampes à décharge)Les recommandations suivantes s’appliquentpour la hauteur des niveaux de mesure :– Lieux de travail 0,75 m,centres sportifs (sol) 0,03 m– Voies de circulation, escaliers,parkings (sol) 0,03 m– Éclairement cylindrique 1,2 m– Maillage de mesure : rectangles égaux– Le maillage de mesure n’est pas égal auquadrillage de disposition des luminairesTaille du champ de mesureEspacement1m0,2 m5m0,6 m10 m1m50 m3m100 m5mManuel pratique de l’éclairage

20Éclairage extérieurPour l’éclairage de places et de parcs, de bâtiments et defaçades, il faut prendre en compte les aspects suivants :– Éclairage ciblé des surfaces à visualiser, que ce soit àl’horizontale ou à la verticale– Création d’une perception de la pièce en trois dimensionspar la gradation de la luminosité et l’ombrage– Répartition équilibrée de la luminosité– Prévention des contrastes clairs/obscurs trop prononcés– Diminution de l’effet d’éblouissement pour les habitantset les passants– Choix d’une couleur de lumière et d’un rendu des couleursadaptés– Pas de lumière diffusée inutilisée– Pour l’éclairage de surfaces horizontales :Pas d’émission de lumière dans la partie supérieureL’obscurité doit être respectée pendant la nuit.Manuel pratique de l’éclairage

21Pour limiter les perturbations, la norme EN 12464-2 définit l’éclairement lumineux etla luminance pour l’extérieur spécifiés dans le tableau :Perturbations maximum admissibles des installations d’éclairage extérieuresEspaces environnantsEclairement sur le lieud‘émissionIntensité lumineusedu luminaireLuminancePart dela lumièreorientéevers le hautEvIRULLbLslxcd%cd/m2cd/m2Avant la période Après la période Avant la période Après la périodede validité *de validitéde validitéde validitéFaçades debâtiments PanneauxE120250000050E251750050055400E310210 00010001510800E425525 000250025251000E1 Zones sombres, comme les parcs nationaux ou les sites protégés par exemple.E2 Zones avec une faible luminosité, comme les zones industrielles ou les lieux d’habitation dans leszones ruralesE3 Zones avec une luminosité moyenne, comme les zones industrielles ou les lieux d’habitation dansles banlieuesE4 Zones avec une luminosité élevée, comme les centres urbains et les centres commerciauxEv correspond à la valeur maximum d‘éclairement lumineux vertical sur le lieu d‘émission en lxI correspond à l’intensité lumineuse de chaque source de lumière dans la direction de perturbationpotentielle en cdRUL est la part du flux lumineux (%) du(des) luminaire(s) diffusée au-dessus de la ligne horizontale,lorsque le(s) luminaire(s) se trouve(nt) dans leur position d’installationLb correspond à la luminance moyenne de la façade d’un bâtiment en cd/m2L s correspond à la luminance moyenne des panneaux en cd/m2* Si aucune période de validité n’est spécifiée, les valeurs maximales ne doivent pas être dépasséeset les valeurs les plus faibles doivent être appliquées de préférence comme valeurs limites.Manuel pratique de l’éclairage

22Modes d’éclairageÉclairage direct– La lumière tombe, avec une part trèsorientée, des luminaires placés au plafonddirectement sur les surfaces de travail– Dans les angles plats, une protectioncontre l’éblouissement est essentielle– Le plafond peut paraître obscur(effet de grotte)– L’agencement du poste de travail doitéviter toute formation d’ombres– Une grande efficacité énergétique estobtenue pour le plan de travailÉclairage indirect– La lumière est orientée vers le plafondet les murs et éclaire ainsi la surface detravail de façon indirecte– L’effet de lumière peut paraître diffus àcause de la pauvreté de l’ombrageManuel pratique de l’éclairage– La pièce gagne en hauteur– La lumière n’est pas éblouissante– Les postes de travail peuvent être agencéslibrement– Efficacité énergétique moins bonne

23Éclairage direct-indirect– La lumière est diffusée de façon directeet indirecte du plafond sur la surface detravail par les luminaires suspendus ou leslampadaires– La perception de la pièce est agréable– Grande acceptation par les utilisateurs– Bons rapports de contraste– Agencement flexible du poste de travailavec une composante indirecte 60 %– Bonne synergie entre l’efficacité énergétique et la qualité de l’éclairageLumière douce– Les avantages de l’éclairage direct-indirectsont réunis dans un luminaire monté auplafond– Le poste de travail peut être agencélibrement– L’éclairage attractif et sans éblouissementpermet un niveau d’acceptation élevé– La perception de la pièce est proche decelle produite par la lumière du jour– Bonne association entre efficacité énergétique et qualité de l’éclairageManuel pratique de l’éclairage

24Concepts d’éclairageLa définition des différentes tâches visuellespour l’étude de l’éclairage d’une pièce, telleque la norme 12464 la prévoit, offre de nouvelles perspectives dans la conception d’éclairages. La quantité et la qualité de lumièrepeuvent être déterminées exactement pourchaque zone de travail.Les concepts d’éclairage en fonction du postede travail sont un outil sur mesure permettant d’exploiter les possibilités élargies. Ils serépercutent aussi favorablement sur le budget, les gains réalisés pouvant alors être misà profit pour l’amélioration du confort d’éclairage et de l’ambiance.Les concepts d’éclairage orientés local ne tiennent compte ni desdiverses zones de travail ni des différentes tâches visuelles. Ils sontconçus en fonction de la tâche la plus complexe effectuée dans la pièce.La position du poste de travail n’est pas définie, la pièce entière reçoitun éclairage uniforme de bonne qualité.Manuel pratique de l’éclairage

25L’éclairage est concentré sur différentes zones de tâche visuelle etpermet ainsi un aménagement lumineux diversifié de la pièce. L’éclairagedes murs par exemple peut rendre une pièce plus spacieuse et plusattrayante, des ambiances dynamiques augmentent la qualité visuelle.Manuel pratique de l’éclairage

26L’efficacité énergétique dans le bâtimentPour obtenir un certificat énergétique conformément à la directive européenne relative àl’énergie du bâtiment, on définit égalementles besoins énergétiques pour l’éclairage.L’indicateur LENI (Lighting Energy NumericIndicator) correspond à la consommationd’énergie effective d’une installation d’éclairage en kWh par mètre carré et par an.Le LENI est défini selon les spécificationsde la norme EN 15193 (Performance énergétique des bâtiments – Exigences énergétiquespour l’éclairage).Formule pour le calcul de la consommation énergétiquede l’éclairageLENI (Pn x FC) x {(tD x FO x FD) (tN x FO)}A[kWh/(an m²)]Sans entrer dans le détail de chaque paramètre, il ressort queles facteurs importants sont :– La puissance installée (Pn)– Multipliée par les heures d’utilisation durant la journée (tD)et durant la nuit (tN)– Moins les facteurs ( 1) pour la commande en fonction dela lumière du jour (FD), de la commande en fonction de laprésence (FO) et l’utilisation d’une commande à lumièreconstante (FC) (par ex. Maintenance Control)– La surface évaluée (A)Pour LENI, il faut encore tenir compte de l’énergie de chargepour l’éclairage de sécurité et de l’énergie de veille.Manuel pratique de l’éclairage

27Les facteurs suivants ont une influence positive surla réduction de la consommation d’énergie– Commande réfléchie de l’éclairage– Exploitation de la lumière du jour– Utilisation de détecteurs de présence– Intégration intelligente des temps d’utilisation– Lampes efficaces– Luminaires et solutions lumière spécifiées, adaptéesà l’application respective– Commande de l’éclairage en niveau constant(Maintenance Control)Manuel pratique de l’éclairage

Chapitre 2Valeurs indicatives pour l’éclairage intérieur et extérieurValeurs indicatives pour l’éclairage des lieux de travail intérieurs,extérieurs et installations sportives30Espaces intérieursZones de circulation et zones générales à l’intérieurde bâtimentsActivités industrielles et artisanalesBureauxEspaces de venteZones publiquesÉtablissements de formationÉtablissements de santéZone de circulationÉtablissements sportifs313136363637373940Lieux de travail extérieursZones de circulations générales de lieux/postesde travail tallations industrielles et zones d’entrepôtInstallations d’extraction de gaz/de pétrole en merParkingsInstallations pétrochimiques et autres installationsindustrielles à hauts risquesCentrales énergétiques, électriques, à gaz et thermiquesTrains et tramwaysScieriesManuel pratique de l’éclairage42424242424343434344442

30Valeurs indicatives pour l’éclairage des lieux de travail intérieurs,extérieurs et installations sportivesLes tables et valeurs ont été tirées desnormes européennes.« Éclairage de lieux de travail intérieurs »,EN 12464-1 (juin 2011)« Éclairage de lieux de travail extérieurs », EN 12464-2 (octobre 2007)« Éclairage d’installations sportives »,EN 12193 (avril 2008)Les valeurs limites suivantes sont établiesdans les tables :Dans la zone de la tâche visuelle, les valeurs de maintenance de l’éclairement Ēmne doivent pas se situer en dessous desvaleurs définies. À défaut de connaître lasituation exacte, leur détermination se faitsur la base de la pièce entière ou d’une zonede travail définie.Les facteurs de maintenance peuventêtre déterminés individuellement à l’aidedes indications du fabricant.Dans le cas où vous ne disposez pas dedonnées de maintenance individuelles, lesfacteurs de maintenance suivants sont recommandés comme valeurs de référencepour les technologies modernes avec unemaintenance à intervalle de trois ans :0,67 pour les ambiances propres et 0,50 pourles pièces fortement encrassées.La norme EN 12464 exige que le facteur demaintenance et le programme d’entretiensoient consignés par le concepteur.UGRL est la limite supérieure d’éblouissement direct. L’UGR obtenu dans l’étude doitêtre inférieur.L’uniformité UO est le rapport entre Emin etl’éclairement Ē moyen dans la zone d’évaluation. Cette valeur est une valeur minimale.Exemple d’une zone de travail au bureau :Zone de travailHauteur 0,75 mSurface del‘utilisateur1,00 mManuel pratique de l’éclairageR a est l’indice minimum de rendu descouleurs. La lampe choisie doit au minimumavoir cette valeur ou une valeur R a supérieure.

31Type d’intérieur, tâche visuelle ou activitéZones de circulation et zones générales à l’intérieur de bâtimentsZones de circulation et zonesgénérales à l’intérieur de bâtimentsSalles de repos, d’installationssanitaires et de premier secoursUGRLUORaVoies de circulation et couloirs (au sol)Ēm100280,440Escaliers, escaliers roulants, tapis roulants100250,440Ascenseurs, élévateurs100250,440Quais et zones de chargement150250,440Cantines, cuisinettes200220,480Salles de repos100220,480Salles d’exercices physiques300220,480Vestiaires, lavabos, salles de bain, toilettes200250,480Infirmeries500190,680Salles de soins médicaux500160,690Salles de contrôleLocaux d’équipements techniques,salles d’appareillage électrique200250,460Locaux courrier, télex, centraux téléphoniques500190,680Entrepôts et chambres froidesRéserves et entrepôts100250,460Zone d’emballage et d’expédition300250,660Entrepôts à (hauts) rayonnagesZones de circulation sans circ. de personnes (au sol)20–0,440Zones de circulation avec circ. de personnes (au sol)150220,460Postes de conduite150220,680(Hauts) s industrielles et artisanalesAgricultureCommande et alimentation de convoyeurs et de machinesÉtablesBoulangeriesIndustrie du ciment, du béton etde la briqueCéramiques, carreaux, verre,produits verriersÉtables pour animaux malades, étables de vêlage200250,680Préparation des aliments, chambres à lait,nettoyage des appareils200250,660Salles de préparation et de cuisson300220,680Finition, glaçage, décoration500220,780SéchageTraitement de matières, travaux aux fours et mélangeurs50280,420200280,440Travaux mécaniques généraux300250,680Façonnage grossier300250,68050280,420Préparation du matériel, usinage d’ordre général300250,680Émaillage, laminage, pressage, façonnage de piècessimples, vernissage, soufflage du verre300250,680Polissage, gravure, polissage de verre, façonnage depetites pièces, fabrication d’instruments en verre750190,780Polissage de verre optique, cristal, polissage et gravureà la main, travail sur des pièces de taille moyenneSéchage750160,780Travaux délicats, p. ex. polissage de décors (polissagedécoratif), peinture à la main1000160,790Fabrication/façonnage de pierres précieuses synthétiques1500160,790Manuel pratique de l’éclairage

32Espaces intérieursType d’intérieur, tâche visuelle ou activitéActivités industrielles et artisanalesIndustrie chimique, industriedu caoutchouc et des matièresplastiquesInstallations technologiques avec commande à distanceInstallations technologiques avec interventionsmanuelles occasionnellesUGRLUORa50–0,4200,44015028Postes de travail occupés en permanence sur desinstallations technologiques300250,680Salles de mesures de précision, laboratoires500190,680Fabrication de médicaments500220,680Production de pneumatiques500220,68090Test colorimétriqueIndustrie électriqueĒm1000160,7Coupe, retouches, travaux de contrôle750190,780Fabrication de câbles et de fils300250,680Bobinage– grandes bobines300250,680– bobines de taille moyenne500220,680– bobines fines750190,780Imprégnation de bobines300250,680Galvanisation300250,680Travaux d’assemblage– travaux grossiers, p. ex. grands transformateursIndustrie agroalimentaire300250,680– travaux moyennement délicats, p.ex. panneaux de contrôle 500220,680– travaux délicats, p. ex. téléphones, radios,produits informatiques (ordinateurs)750190,780– travaux très délicats, p. ex. appareils de mesure,circuits imprimés1000160,780Ateliers électroniques, contrôles, ajustages1500160,780Postes et zones de travail– dans les brasseries, malteries– pour le lavage, la mise en fûts, le nettoyage, le filtrage,le décorticage– pour la cuisson dans les conserveries et fabriques de chocolat– postes et zones de travail dans les sucreries– pour le séchage et la fermentation du tabac brut,caves de fermentation200250,480Tri et lavage de produits, mouture, mixage, mélange,conditionnement300250,680Postes de travail et zones critiques dans les abattoirs, boucheries, laiteries, moulins, lits-filtres de raffineries de sucre500250,680Tri et coupe de fruits et légumes300250,680Production de denrées de fine épicerie, travail de cuisine,fabrication de cigares et de cigarettes0,68050022Contrôle de verres et de bouteilles, contrôle de laproduction, garnissage, tri, ,790Contrôle colorimétriqueManuel pratique de l’éclairage

33Type d’intérieur, tâche visuelle ou activitéActivités industrielles et artisanalesFonderies et fabrication de piècescoulées en aration du sable200250,480Ébarbage200250,480Postes de travail au cubilot et au mélangeur200250,480Halles de coulée200250,480Postes de décochage200250,480Ateliers de moulage mécanique20

classe de qualité visuelle 1 pour 500 lx. La méthode des courbes limites a été appli-quée dans l'ancienne norme DIN 5035 pour évaluer l'éblouissement. Les critères de qualité de l'éclairage A a h s 8 6 4 3 2 1 81 03 23 4456 82104 3 Luminance L en cd/m2 Classe de qualité A 1 2 3 1000 2000 750 1500 500 1000 750 300 500 300 2000 .

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