BULLETIN 1/2017 Les Services De Sauvetage En Suisse

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OBSAN BULLETIN 1/ 2017Les services desauvetage en SuisseStructures, prestations et personnel qualifiéPoint de vueLe sauvetage médical est un domaine récent des servicesde santé, qui ne s’est développé que ces cinquante dernièresannées, passant du simple transport de patients chez lemédecin ou à l’hôpital à la prise en charge et au traitementprécliniques.Aujourd’hui, les services de sauvetage dispensent certesdes soins de premiers secours à des personnes en dangerde mort imminente. Mais ils fournissent également unevaste palette de prestations médicales d’urgence, qui vontdu transport de patients nécessitant des soins intensifs autraitement de personnes souffrant de troubles psychiquesaigus représentant un danger vital, en passant par la priseen charge de victimes de catastrophes comme l’accidentde car en Valais en 2012.Compte tenu de cette évolution, il n'est pas étonnant quel’on ne dispose que de très peu de données chiffrées sur lepersonnel qualifié nécessaire pour garantir la sécurité et lasanté de la population et sur le large spectre, en rapide développement, des prestations médicales de base en question.Or, comment planifier, étendre et développer le sauvetagemédical sans de telles données?Il ne fait aucun doute que pour pouvoir relever les défisà venir et planifier les prestations à fournir, il nous faudraau moins disposer de chiffres fiables. Des chiffres sur lesquels pouvoir se baser pour définir la politique en matièrede sauvetage et prendre les décisions qui s’imposent en vued’une planification ciblée et du développement adapté deces soins de premier recours pour la population. Si l’on veutmaintenir le niveau élevé de prestations dont nous profitonsaujourd’hui, il faudra aussi veiller à ce que tous les acteurstravaillent ensemble (Confédération, cantons, associationset prestataires des services de sauvetage, établissementsde formation).Martin Gappisch,directeur de l’Interassociation de sauvetageEspace de l’Europe 10CH-2010 Neuchâtelwww.obsan.chLes services de sauvetage jouent un rôle essentiel dans lessoins des patients en situation d’urgence: ils sont mobilisés parles centrales d’appels sanitaires d’urgence, dispensent des soinspréhospitaliers professionnels sur place et décident de la suitedu traitement. Cependant, on ne disposait jusqu’à présent quede très peu de données sur les services de sauvetage, malgréleur importance pour les soins de santé: combien de services desauvetage existe-t-il ? À quelle fréquence interviennent-ils et dansquel type de situation? Quelle est la composition du personnel ?Y a-t-il une pénurie de personnel qualifié parmi les ambulanciers?Ces questions ont pu être clarifiées grâce à la premièreenquête nationale sur les services de sauvetage en Suisse.Voici les premiers éléments de réponse:– les 96 services de sauvetage recensés actuellement interviennent plus de 1 200 fois par jour en Suisse; il s’agit desituations d’urgence dans 70% des cas.– au total, ils emploient environ 3 700 personnes, dont2 500 ambulanciers.– si un nombre important de services de sauvetage rencontredes difficultés de recrutement, le taux de places à pourvoir sesitue dans la moyenne des autres professions.Ce bulletin détaille les résultats de cette enquête.

OBSAN BULLETIN 1/2017Encadré 1: la position des services de sauvetagedans la chaîne des secoursDans les situations médicales d’urgence et de crise, lesforces d’intervention sont fortement sollicitées, au mêmetitre que les premiers intervenants. Pour pouvoir dispenseraux patients des soins rapides et de la meilleure qualitéqu’il soit, une interaction optimale entre les activités desdifférents acteurs est décisive. En d’autres termes, la chaînedes secours doit fonctionner:– aide d’urgence: les secouristes apportent un soutien debase sur place.– appel d’urgence: les premiers intervenants composent lenuméro d’urgence et sont mis en communication avecl’une des 20 centrales d’appels sanitaires d’urgence(CASU) de Suisse. La CASU appelée donne des indications par téléphone et mobilise le service de sauvetage.– premiers secours: les ambulanciers et les techniciensambulanciers, parfois en collaboration avec les médecins (d’urgence), prodiguent les soins médicaux et s’assurent que les patients sont aptes à être transportés.– transport: les services de sauvetage transportent lespatients sous surveillance médicale à l’hôpital.– hôpital: le traitement des patients se poursuit à l’hôpital.G1La chaîne des secoursQuiPremierintervenantFirst ResponderPersonnel CASUProfessionnels:ambulanciers diplômés,techniciens ambulanciers,médecins d'urgence,médecins de gardeTransport d'urgenceAmbulance,hélicoptère médicaliséPremier intervenant,First ResponderRéanimation, AED,mesures de baseAppeld’urgenceAided’urgenceOùAu moment de l’enquête (en automne 2016, cf. encadré 2), il yavait 96 services de sauvetage en Suisse – un chiffre sensiblement en baisse ces dernières années: on dénombrait 250 services actifs en 1993 et encore 150 en 2001. Ce processus deregroupement se poursuit. Quatre services de sauvetage parmiles répondants ont indiqué qu’ils avaient fusionné depuis 2015.Moins de services ne doit cependant pas signifier que lacouverture est plus basse ou que les distances à parcourir poureffectuer une intervention sont plus grandes. Par conséquent,près de la moitié des services interrogés comptent plusieurscentrales (trois en moyenne).La proportion de services de sauvetage privés est de 41% enmoyenne (elle est plus élevée dans les petits services1 que dansles plus grands). Un peu moins de 50% des services de sauvetagesont exploités par un hôpital, les autres le sont par les cantons etles communes, des entreprises privées, des associations communales ou des sociétés (cf. graphique 2).Nombre de services de sauvetage selon l’agentfinanceur et l’exploitant, en 0TraitementService des urgencessalle d’OP, soins intensifsQuoiMédecinshospitalierset personnelinfirmierUne tendance au regroupementPublicProfessionnelsMesures d’urgence avancéesAppel d’urgence 144Appel à des professionnels,indications par téléphone concernantles mesures de baseAutres: sociétés privées, associations de communes, sociétésn 71Source: B,S,S. – Enquête sur les services de sauvetage, 2016 Obsan 2017Mesures immédiatesSécuriser, donner l’alarme,mise à l’abriLieu d’urgenceSource: IAS (http://www.ivr-ias.ch/lias.html)TransportHôpital Obsan 2017Le contenu de l’enquête présentée ici concerne les services de sauvetage au sol et leur personnel – ambulancierset techniciens ambulanciers exerçant à titre professionneldans les domaines premiers secours et tansports.12Pour cette analyse, les services de sauvetage ont été répartis en trois grandescatégories selon le nombre de collaborateurs employés: petits services desauvetage: tiers inférieur; services de sauvetage moyens: tiers du milieu;grands services de sauvetage: tiers supérieur.

OBSAN BULLETIN 1/2017Interventions d’urgence, transports et transfertsEncadré 2: l’enquêteEn automne 2016, B,S,S. Volkswirtschaftliche Beratunga mené une enquête exhaustive auprès des services desauvetage, sur mandat de l’Observatoire suisse de la santé(Obsan) et de l’Institut fédéral des hautes études en formation professionnelle (IFFP), avec le soutien de l’Associationsuisse des ambulanciers (ASA) et de l’Interassociation desauvetage (IAS). L’enquête portait sur les structures, lesprestations, les collaborateurs et la situation relative au personnel qualifié. En ce qui concerne le personnel, l’enquête seconcentrait sur les ambulanciers. Les données récoltées serapportent à l’année 2015 (nombre et type d’interventions)ou au moment de l’enquête (prestations offertes, nombrede collaborateurs et composition du personnel, indicationssur la structure, p. ex., sur l’agent financeur).L’enquête en ligne a été complétée par 88% des services de sauvetage. Les résultats peuvent être considéréscomme représentatifs, car les 12% qui n’ont pas répondune se distinguent pas par leur région linguistique ou leuragent financeur et sont – à une exception près – de (très)petits services, qui ne se chargent que de 5% du volumetotal des interventions. Leur non-participation n’a donc quepeu d’impact sur les résultats.Il faut toutefois tenir compte du fait que de nombreusesinformations sur les services de sauvetage – nombre eturgence des interventions, leurs raisons et leurs indications,remarques sur les patients pris en charge – ne sont pastoujours, ou pas entièrement, disponibles. Lorsque c’étaitpossible, des données secondaires issues de rapportsannuels ou des indications tirées de registres des annéesprécédentes ont été utilisées pour compléter les réponses(en particulier sur le nombre d’interventions).Les prestations de base, offertes par presque tous les servicesde sauvetage comprennent deux catégories d’interventions (quipeuvent encore être subdivisées selon le degré d’urgence):– lors d’interventions primaires, les ambulanciers dispensentles premiers soins médicaux sur place, parfois avec d’autresspécialistes (p. ex., les médecins d’urgence), et, si nécessaire,transportent les patients sous surveillance médicale dans unhôpital proposant les soins de santé requis;– les interventions de transfert d’un fournisseur de prestations àun autre (p. ex., d’un hôpital à un autre) sont définies commedes interventions secondaires.De nombreux services de sauvetage proposent aussi desservices sanitaires lors de manifestations, des interventions encas d’événements majeurs ou des transports spéciaux – souventdes transports de soins intensifs, parfois des transports d’isolettes (pour prématurés et nourrissons) ou des transports depersonnes en surcharge pondérale. Les interventions spécialestelles que les missions aquatiques ou de plongée sont plus rares(cf. graphique 3).En moyenne, un service de sauvetage possède environ huitvéhicules. La plupart sont des ambulances d’urgence, mais oncompte également des ambulances d’intervention, des véhiculesd’intervention du médecin d’urgence et des véhicules de piquet.Le nombre de véhicules par service varie entre 1 et 50, ce quireflète la diversité des services de sauvetage.Offre de prestations des services de sauvetage, en 0Inprima i Intre e rs ved’ nteur tirvge onennc stioensno pInten r imrvur aeng e irtiont e sesnssecoSendrvaide icereTrsasmanan nitspi fe a isa ors t reat l o rns t sio sm densé d soe c inin s ind’ teur ng e sifTrnc sanOfespf reav o rdee c tscom deuré d soGese c instioin s inndd’’u tenévrg se n ifsCoénceendmuienttesd ’ d ’ inmév tajén ereuvem enrse n tiots n e(s Tan ram naj c as nsm peu ses orrsur tses dem paé d tiTranic enal tsspesor)Trtsand’ ise n spolsu o rUnetrc tsteitéha d estarg pcte eriqp o souend nnMmér esisédsialoneicaspo ledesur l pésaa cuvp o iaetli c l eageeaqen uaMba tiqiste uesiauonsdeplonAugét reesprestations0%71Autres prestations: notamment interventions pour les services du feu/la policen 82Source: B,S,S. – Enquête sur les services de sauvetage, 2016 Obsan 20173

OBSAN BULLETIN 1/2017Interventions selon le degré d’urgence, en 2015Plus de 1 200 interventions par jour en SuisseEnviron 460 000 interventions sont effectuées chaque année,ce qui correspond à une moyenne de quelque 5 200 interventions par service de sauvetage. Mais dans les faits, les écartssont conséquents: la moitié des services de sauvetage intervient environ 3 400 fois ou moins par année; les services lesplus petits effectuent moins de 100 interventions. De son côté,le service le plus grand intervient plus de 35 000 fois par an(cf. graphique 4).Il s’agit le plus souvent d’interventions primaires d’urgenceavec signaux prioritaires: les fonctions vitales (système respiratoire ou vasculaire, état de conscience) des patients sontatteintes (P1). Les interventions primaires d’urgence dans lesquelles les fonctions vitales des patients ne sont pas atteintessont presque aussi fréquentes (P2). Ces deux catégories représentent environ 70% des interventions. La troisième catégorie laplus représentée, avec 14%, regroupe les transports programméstels que les transports de patients liés à un examen médical (S3).Dans environ un tiers des cas, les services de sauvetage sontappelés pour des blessures dues à des accidents; dans les deuxautres tiers, il s’agit de maladies (cf. tableau 1).Sans surprise, les services de sauvetage fournissent davantage de prestations aux personnes plus âgées; environ la moitiédes clients est âgée de plus de 65 ans (alors que cette tranched’âge représente moins de 20% de la population totale).Le type d’interventions varie en fonction des services de sauvetage. Quelques services de sauvetage s’occupent plutôt depatients jeunes et surtout de cas de blessures – ce qui semblelogique dans les services de sauvetage des régions touristiques(p. ex., les stations de ski).En moyenne, une intervention dure 80 minutes et la distanceparcourue est de 33 kilomètres, même s’il existe des différencesselon les régions et la taille des services de sauvetage. Dans laRégion lémanique, la distance moyenne est de 24 kilomètres,alors qu’elle est de 38 kilomètres dans l’Espace Mittelland et deG5P1: intervention avec signaux prioritaires,urgence avec atteinte des fonct. vitales14%5%3%P2: intervention en cas d’urgencesans atteinte des fonctions vitales38%P3: intervention sur demandeprogrammée8%S1: transfert d’un patient avec atteintedes fonctions vitalesS2: transfert d’un patient sans atteintedes fonctions vitales, dont le départne peut être différé32%S3: transfert sur demande programméen 57Source: B,S,S. – Enquête sur les services de sauvetage, 2016 Obsan 2017Interventions selon la cause et l’âge, en 2015 es33%9%80%Maladies67%20%91%13%Enfants et adolescents(0–17 ans)7%2%Adultes (18–65 ans)44%27%74%Seniors ( 65 ans)49%23%71%Cause: n 63, âge: n 58 Source: B,S,S. – Enquête sur les services de sauvetage, 2016 Obsan 201739 kilomètres en Suisse orientale. Les petits services de sauvetage indiquent des distances de 40 kilomètres en moyenne, etles grands, de 28 kilomètres. Ce dernier résultat dépend peutêtre également de la répartition régionale; par exemple, la Suisseorientale compte davantage de petits services de sauvetage.Nombre d’interventions par service de sauvetage, en 2015G440 00035 00030 00025 00020 00015 000Médiane 50% des services de sauvetageont fait moins de 3 400 interventions,50% en ont fait plus.10 0005 000016111621263136414651566166Service de sauvetagen 67Source: B,S,S. – Enquête sur les services de sauvetage, 20164 Obsan 2017

OBSAN BULLETIN 1/2017Environ 2 500 ambulanciers en exerciceSelon les estimations, les services de sauvetage occupent3 700 collaborateurs au total2. Le personnel est réparti de lamanière suivante (les chiffres sont extrapolés statistiquementet donc arrondis, cf. graphique 6):– 2 500 ambulanciers– 430 techniciens ambulanciers– 350 auxiliaires de transport– 180 autres personnels intervenants (p. ex., personnel soignantsans formation de sauvetage)– 220 personnels non intervenants/administratifs (p. ex., logistique, gestion)Les 2 500 postes d’ambulanciers correspondent à environ1 900 équivalents plein temps.Alors que les ambulanciers présentent un taux d’occupationrelativement élevé (plus de 75% en moyenne), le reste du personnel intervenant et les auxiliaires de transport travaillent souventà temps partiel (à moins de 50% en moyenne). Le personnelintervenant sans formation de sauvetage engagé auprès desservices liés à des hôpitaux occupe souvent d’autres fonctionsdans l’établissement, notamment dans les services d’urgenceset d’anesthésie.Personnel des services de sauvetage, par fonction,G6en 20164 000Ambulanciers3 500Techniciens ambulanciers3 000Auxiliaires de transport2 500Autre personnel intervenant2 500Personnel administratif/non intervenant2 0001 9001 5001 0004305003501802200Nombrede personnes9026075140Équivalentsplein tempsEncadré 3: les professions dans les servicesde sauvetageLes services de sauvetage comptent des collaborateursayant effectué diverses formations et exerçant différentesfonctions.Ambulanciers: leur formation en école supérieure (ES) duretrois ans. Pour les techniciens ambulanciers avec brevetfédéral (voir ci-dessous), la formation ES d’ambulancier nedure que deux ans. Le personnel soignant diplômé peutégalement effectuer cette formation en moins de troisans. Le profil professionnel se résume ainsi, selon le pland’études cadre:– l’ambulancier assure de manière autonome ou en coopération avec d’autres spécialistes la prise en chargepréhospitalière des patients en détresse, en situation decrise ou de risque.– il prend les mesures sanitaires, thérapeutiques, médicales et préventives adéquates en cas de maladie aiguë,de blessure ou d’aggravation de maladie chronique etassure la conduite de l’intervention.Techniciens ambulanciers: leur formation consiste en un examen professionnel. Selon le règlement d’examen, le profilprofessionnel présente les caractéristiques suivantes:– le technicien ambulancier assure les transports programmés de patients dans des situations non critiques.Il ou elle évalue si l’assistance d’un ambulancier estnécessaire pour ces transports.– dans d’autres types d’interventions, il assume une tâched’assistance et apporte son soutien aux ambulanciers etaux autres spécialistes.Auxiliaires de transport: de nombreux services de sauvetagefont également appel à des auxiliaires de transport, qui ontsuivi une formation spécifique. Ceux-ci ne font cependantplus partie du personnel spécialisé depuis la fin 2015,conformément aux conditions de l’IAS, et ne sont donc pasintégrés dans la chaîne des secours de l’IAS (cf. encadré 1).Les chiffres ont été arrondis, car il s'agit d'extrapolations.Nombre de personnes: n 71, équivalents plein temps: n 60Source: B,S,S. – Enquête sur les services de sauvetage, 20162 Obsan 2017Les valeurs ont été extrapolées à la totalité des services de sauvetage surla base des réponses récoltées dans le cadre de l’enquête. Comme les grandsservices de sauvetage présentent un taux de participation plus élevé(cf. encadré 2), les chiffres concernant les collaborateurs correspondent à lalimite supérieure.5

OBSAN BULLETIN 1/2017Les services de sauvetage comptententre 1 et 123 ambulanciersLa moitié des services de sauvetage emploie au maximum21 ambulanciers, l’autre moitié en emploie plus, mais les écartssont grands: le plus petit service de sauvetage interrogé emploieun ambulancier, alors que le plus grand emploie 123 ambulanciers (cf. graphique 7).Les ambulanciers: une majorité d’hommes,jeunes.Comme indiqué, les ambulanciers forment la majeure partie dupersonnel des services de sauvetage. Les prochaines sectionstraitent plus en détail de ce groupe professionnel.Environ 30% des ambulanciers sont des femmes, ce qui estétonnamment peu par rapport à l’ensemble de l’économie ouà d’autres professions de la santé telles que médecin, personnel soignant ou sage-femme, dans lesquelles la proportion defemmes se situe entre 46% et 100%.En outre, les ambulanciers sont plutôt jeunes. Seuls 16%d’entre eux ont 50 ans ou plus. En comparaison, chez les médecins, ce taux s’élève à 36%, c’est-à-dire plus du double. Au total,19% des ambulanciers ont effectué leur diplôme à l’étranger etplus de 90% d’entre eux sont reconnus par la Croix-Rouge suisse(CRS).des services interrogés, dix postes étaient vacants. Le taux depostes vacants se situe autour des 3%, ce qui équivaut au tauxdans l’ensemble de l’économie.Le besoin de remplacement dû aux personnes partant à laretraite dans un avenir proche est en dessous de la moyenne étantdonné l’âge relativement jeune des ambulanciers (cf. tableau 2)et ne semble pas indiquer un besoin particulier en personnelqualifié. Toutefois, il est probable que les employés plus âgésquittent ce secteur professionnel relativement tôt en raison desconditions de travail. Une pénurie pourrait alors

véhicules. La plupart sont des ambulances d’urgence, mais on compte également des ambulances d’intervention, des véhicules d’intervention du médecin d’urgence et des véhicules de piquet. Le nombre de véhicules par service varie entre 1 et 50, ce qui reflète la diversité des

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par un Pacs vivant sous le même toit, les enfants (légitimes, natu-rels ou adoptés), les petits-enfants, un frère ou une sœur, le père, la mère, les beaux-parents, les grands-parents, le tuteur légal, les beaux-frères et belles-sœurs, les gendres et belles-filles, les oncles et tantes, les neveux et nièces de l’Assuré. NULLITÉ

par un Pacs vivant sous le même toit, les enfants (légitimes, natu-rels ou adoptés), les petits-enfants, un frère ou une sœur, le père, la mère, les beaux-parents, les grands-parents, le tuteur légal, les beaux-frères et belles-sœurs, les gendres et belles-filles, les oncles et tantes, les neveux et nièces de l’Assuré.